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EDF de Galthié


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#11011 el landeno

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Posted 04 March 2025 - 07:12 AM

«On met notre ego de côté» : Julien Marchand concurrent de Mauvaka en club et en équipe de France Le talonneur Julien Marchand, confiné à un rôle de finisseur chez les Bleus, revient sur sa relation privilégiée avec Peato Mauvaka, son concurrent direct en club comme en sélection. Il évoque aussi ses blessures et son histoire d'amitié avec Cyril Baille et Dorian Aldegheri.

 

Depuis la Coupe du monde, en 2023, où il n'avait disputé qu'un bout du match d'ouverture à cause d'une blessure à une cuisse, Julien Marchand est devenu la doublure de Peato Mauvaka en équipe de France. Durant ce Tournoi des Six Nations, le talonneur du Stade Toulousain a d'ailleurs terminé tous les matches des Bleus en prenant le relais de son coéquipier aux alentours de la 50e, marquant même son 2e essai en 43 sélections face au pays de Galles (43-0), le 31 janvier.

 

À 29 ans, Marchand préférerait évidemment démarrer les matches. Mais Mauvaka (28 ans), c'est son pote, en même temps que son partenaire de club. Alors, il vit plutôt bien la situation. C'est ce qu'il nous avait confié juste avant le Tournoi, au sortir d'un entraînement du Stade Toulousain.

SON RÔLE DE FINISSEUR CHEZ LES BLEUS

« Débuter et terminer un match sont deux choses différentes. Dans un cas, tu sors de l'échauffement collectif, t'es à fond, t'es chaud, tu montes en pression, t'arrives dans le vestiaire, tu mets le maillot et tu pars direct sur le terrain pour jouer. Tu n'as pas le temps de te refroidir ou de penser à d'autres trucs. Dans l'autre cas, t'essaies surtout de rester concentré pour ne pas faire de conneries quand tu rentres. Depuis le banc, tu peux aussi observer l'équipe adverse. Dans mon cas, je regarde surtout les touches et les mêlées. Je note les endroits où l'alignement adverse saute, là où il ne saute pas, etc.

On repère des trucs qui pourront nous servir une fois sur le terrain. Parfois ça marche, parfois tu ramasses. Entre premières lignes, à la mi-temps, on se donne rapidement deux ou trois infos sur la mêlée adverse : attention, ce pilier-là est costaud, il fait ci, il ne fait pas ça, etc. Quand t'es finisseur, tu ressens aussi un peu plus la pression parce que tu rentres souvent à un moment décisif. Le fait d'attendre et de regarder ce qui se passe t'augmente aussi l'adrénaline. »

SA CONCURRENCE AVEC MAUVAKA

« Je ne sais pas si je serais le même joueur si Peato (Mauvaka) n'était pas là. Ce qui est sûr, c'est que c'est quelqu'un qui met beaucoup de concurrence avec ses qualités. Malgré ça, on s'entend relativement bien en dehors du terrain. C'est ce qui fait la différence. On sait tous les deux dans quel sens on veut aller. Ça fait déjà six ou sept ans qu'on joue ensemble et qu'on se partage ce poste de talonneur, tant au Stade Toulousain qu'en équipe de France.

 

Ça commence à faire un bail. Aussi, quand le coach annonce la compo de l'équipe, comme on a une très bonne relation, on sait rester à notre place. Bien évidemment qu'on préfère tous les deux démarrer les matches, mais il y a des choix qu'il faut respecter. Comme notre but est d'aider l'équipe à gagner, on met notre ego de côté. Après, sincèrement, quand t'es talonneur remplaçant, tu sais que tu rentres généralement tôt en cours de match et que les temps de jeu seront donc relativement équitables. »

 

« Là, ça va mieux, même si, à presque 30 ans, on commence à être un peu rouillé (sourire) et à ajouter une ou deux routines à son échauffement. »

Julien Marchand

 
 
 
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Cyril Baille, Julien Marchand et Dorian Aldegheri pendant les hymnes lors de France - pays de Galles, le 31 janvier. (F. Faugère/L'Équipe)
SES BLESSURES

« Elles m'ont souvent freiné. Ça a commencé par une rupture des ligaments croisés du genou gauche, en février 2019. Une semaine après l'opération, j'ai chopé un staphylocoque doré à l'hôpital qui a provoqué une septicémie. J'ai eu énormément de fièvre à cause de l'infection du sang. Ils m'ont alors redescendu au bloc à trois reprises pour me nettoyer le genou. Je suis resté deux semaines à l'hosto bourré de médocs, en étant obligé de laisser ma jambe raide. Depuis, j'ai souvent eu quelque chose qui cloche à ce genou, notamment au niveau des cartilages. C'est pour ça qu'à mon retour de la dernière Coupe du monde, j'ai profité d'une blessure à l'ischio-jambier pour me le refaire nettoyer.

Derrière, j'ai encore eu des petits soucis comme une entorse ou un arrachement osseux au niveau du pied avant la finale de la Coupe des champions face au Leinster (victoire 22-31), en mai dernier. Des blessures pas très longues mais chiantes parce que tu loupes des matches importants. À une époque, je trouvais que je boitais un peu. Là, ça va mieux, même si, à presque 30 ans, on commence à être un peu rouillé (sourire) et à ajouter une ou deux routines à son échauffement. Depuis le début de la saison, au moins, je ne souffre plus de mon genou. Et s'entraîner sans douleur, en prenant enfin du plaisir, c'est vraiment top. »

 

« C'est lui (Cyril Baille) qui m'a offert ma première petite valise du club, aux couleurs rouge et noire. »

Julien Marchand

 
 
 
SA CONNIVENCE AVEC BAILLE ET ALDEGHERI

« Je suis toujours heureux de monter à Marcoussis pour m'entraîner avec l'équipe de France. Mais c'est encore plus fort quand j'y vais avec Cyril (Baille) et Dorian (Aldegheri), comme en ce moment, parce qu'on se connaît par coeur. Avec ''Cissou'', on est toujours ensemble en chambre. On se fréquente depuis 2010. Au début, on prenait le même train pour rejoindre le Stade Toulousain. Cyril, qui a deux ans de plus, y allait pour jouer avec les Crabos, et moi pour jouer avec les cadets. Lui montait dans le train à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), moi à Montréjeau (Haute-Garonne). On se retrouvait toujours dans un des wagons. C'est lui qui m'a offert ma première petite valise du club, aux couleurs rouge et noire. ''Doudou'', qui a le même âge que Cyril, je l'ai vraiment côtoyé quand on a commencé à jouer ensemble en Espoirs.

Notre premier grand souvenir chez les pros, c'est le match de barrages contre Oyonnax (20-19), en 2015. On était entrés en jeu tous les trois en seconde période, à quelques minutes d'intervalle. D'abord Cissou, puis Doudou, puis moi. On avait la boule au ventre, beaucoup de pression, mais on avait fait mieux que rivaliser en mêlée, et Cissou avait même réussi à marquer l'essai de la victoire en fin de match grâce à sa technique légendaire de la toupie (sourire). Avec les Bleus, je me souviens surtout de la fameuse victoire 53-10 à Twickenham face aux Anglais, en 2023. Ce jour-là, on était titulaire tous les trois. »

 
 


#11012 el landeno

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Posted 06 March 2025 - 07:05 AM

« Était-ce grave ? Était-ce la tuberculose ? » : le trou dans le poumon qui a fait peur à Emmanuel Meafou et à ses proches Emmanuel Meafou a été victime d'une infection pulmonaire qui l'a privé du match en Italie. De retour en Irlande, samedi (15h15) pour la 4e journée du Tournoi des 6 Nations, le deuxième-ligne sera sur le banc. Sa femme Jada raconte cette épreuve.

 

Vous pouvez mesurer 2m03 et peser près de 140 kg, faire peur à la majorité des packs du monde entier, mais vous retrouver alité pendant une semaine, impuissant, le souffle court, avec un trou de la taille d'une balle de ping-pong dans un poumon. C'est la mésaventure vécue par Emmanuel Meafou (26 ans). Trois semaines après son infection pulmonaire, le deuxième-ligne d'origine australienne est sur pied, prêt à défier les Irlandais à Dublin, samedi (15h15), à l'occasion de la 4e journée du Tournoi des 6 Nations.

 

Pourtant, il y a trois semaines, l'inquiétude planait du côté de Toulouse où l'international tricolore (7 sélections), qui venait d'affronter l'Angleterre (défaite 26-25, il avait joué 67 minutes) venait d'être hospitalisé. Jada Meafou, son épouse, raconte : « Manny est rentré à la maison le lendemain du match, le dimanche soir. J'étais très heureuse car il bénéficiait d'une semaine de repos et nous allions pouvoir passer du temps ensemble avec notre fils. Pendant la nuit, il a commencé à tousser fortement. Je lui ai dit que ça n'était pas normal et qu'il devait se rendre à l'hôpital. Mais Manny m'a répondu : ''Non, ça va, je vais bien, ça va aller...'' Le lundi, je ne lui ai pas laissé le choix. Nous sommes allés consulter un médecin à l'hôpital ! »

Emmanuel Meafou passe un scanner qui révèle un trou de cinq centimètres de diamètre au niveau de son poumon droit. « C'était infecté et le médecin a constaté que l'infection était présente depuis un moment, poursuit Jada Meafou. Il a donc été décidé que Manny soit hospitalisé pour traiter l'infection. » Le deuxième-ligne du Stade Toulousain y restera une semaine complète, pour finalement rentrer chez lui le lundi suivant. « Les trois, quatre, premiers jours ont été très stressants, développe encore son épouse. Nous ne savions pas grand-chose. Était-ce grave ? Était-ce la tuberculose ? On se posait beaucoup de questions (elle s'arrête émue). Manny a passé beaucoup d'examens pour comprendre d'où venait le mal. Mais tout ce qui l'intéressait était de savoir quand il pourrait rejouer (elle rigole). Puis, finalement, on lui a dit qu'en prenant des antibiotiques, tout allait rentrer dans l'ordre. »

« Il a passé des moments compliqués, mais il est là, il a le feu vert du corps médical, et il est bien »

Maxime Lucu, demi de mêlée des Bleus

 
 
 

À ce jour, les raisons de son infection pulmonaire et de ce trou dans son poumon droit ne sont pas précisément connues. « Au mois de novembre, la semaine où l'équipe de France affrontait les All Blacks (30-29, le 16 novembre, Meafou a joué 49 minutes), Manny a été très malade, précise Jada Meafou. Comme un gros rhume. Sauf que depuis, chaque semaine, il est un peu malade. Il pensait que c'était à cause de l'hiver. Je lui répétais que ce n'était pas normal, d'autant plus qu'il était souvent fatigué après les entraînements. Il a également perdu un peu de poids. »

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Emmanuel Meafou avec les Bleus à l'entraînement avant d'affronter l'Irlande. (F. Faugère/L'Équipe)
 

Si Emmanuel Meafou s'apprête à reprendre la compétition, il n'en a pas totalement fini avec son infection pulmonaire. Le trou dans son poumon est toujours présent et le Tricolore poursuit son traitement antibiotique. « J'aurais préféré que mon mari reste à la maison une semaine de plus, sourit Jada. Mais il veut jouer au rugby et il n'y a aucun risque à ce qu'il joue. Il est très heureux d'être à nouveau avec les Bleus. »

Alors qu'il devait initialement observer une période de repos de trois semaines et que son absence semblait se dessiner pour le déplacement en Irlande, Meafou a récupéré plus vite que prévu. Le deuxième-ligne toulousain a pu reprendre l'entraînement après quinze jours d'arrêt. « Manny s'est plutôt bien entraîné physiquement toute la semaine et c'est pour ça qu'il a été rappelé », glissait samedi dernier Jean Bouilhou, son entraîneur à Toulouse. Je ne peux pas vous en dire plus puisque c'est l'équipe de France qui l'aura en main mais sa semaine s'est bien passée. Il a fait de la préparation physique et s'est remis en ordre de marche pour postuler pour la semaine prochaine. »

« Il a passé des moments compliqués, mais il est là, il a le feu vert du corps médical, et il est bien », a confirmé le demi de mêlée Maxime Lucu, qui sera également sur le banc samedi. Le sélectionneur Fabien Galthié et son staff ont choisi de ne pas le réintégrer dans le quinze de départ, préférant reconduire la paire Thibaud Flament-Mickaël Guillard. Meafou sera sur le banc des remplaçants. « Il est de retour », a conclu sa femme, qui ne fera pas le déplacement à Dublin.

 


#11013 Oscar

Oscar

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Posted 06 March 2025 - 12:21 PM

Excellente idée ce banc en 7-1.
Je trouve que le profil d'Auradou n'est pas forcément celui d'un entrant mais si la consigne c'est de couper le match en deux et de s'envoyer sur une mi-temps ça devrait le faire!

Ce match est un vrai tournant. Si on gagne là-bas, on est les rois du pétrole, sinon on dira que l'équipe de France n'est forte qu'avec les faibles! L'entre deux n'existe pas dans le sport :)
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#11014 Bon Chasseur

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Posted 06 March 2025 - 15:12 PM

Excellente idée ce banc en 7-1.
Je trouve que le profil d'Auradou n'est pas forcément celui d'un entrant mais si la consigne c'est de couper le match en deux et de s'envoyer sur une mi-temps ça devrait le faire!

Ce match est un vrai tournant. Si on gagne là-bas, on est les rois du pétrole, sinon on dira que l'équipe de France n'est forte qu'avec les faibles! L'entre deux n'existe pas dans le sport :)

Ben y a pas à chinoiser. Si les Bleus ne gagnent pas au moins ce match (le tournoi est une autre affaire) c'est obligatoirement important comme résultat. Ce n'est plus une petite équipe qui se construit et qui en est à surprendre du monde. Tout le monde est prévenu, cette équipe a tous les ingrédients... ça renforcerait la notion déjà existante qu'ils savent tout faire sauf gagner les matches importants. L'Irlande à Dublin c'est quasiment le match le plus difficile actuellement, mais c'est par ça qu'il faut passer désormais.



#11015 el landeno

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Posted 07 March 2025 - 07:05 AM

« Comme une tour de contrôle » : Thomas Ramos, le « joueur-entraîneur » des Bleus Joueur clé de l'équipe de France, qu'importe sa position sur le terrain (arrière ou ouvreur), Thomas Ramos est devenu un relais aussi important pour le staff que pour ses partenaires, notamment grâce à sa faculté d'analyse et son état d'esprit de compétiteur ultime.

 

« Allez à gauche les gros ! À gauche ! Le sens, le sens, le sens ! » C'était à Rome il y a quinze jours lors de la large victoire de l'équipe de France face à l'Italie (24-73). On jouait la 30e minute de jeu et Thomas Ramos, numéro 10 dans le dos, guidait ses avants. Cette scène se répète régulièrement si vous gardez vos yeux fixés sur l'habituel arrière des Bleus, poste qu'il retrouvera face à l'Irlande samedi.

 

Qu'importe sa position sur le terrain, Ramos (29 ans) analyse les situations, décèle souvent un bon coup puis donne rapidement les consignes pour les mettre à profit. En novembre, déjà, contre l'Argentine (37-23), alors qu'Antoine Dupont se déplaçait vers un ruck, il regardait au loin et semblait donner à son demi de mêlée un code (sans doute le mot « casquette »). Dans la foulée, Dupont décochait un petit coup de pied par-dessus le ruck, Ramos récupérait le ballon et passait à Louis Bielle-Biarrey qui tentait de conclure l'action (un essai de pénalité a finalement été accordé aux Bleus).

« C'est une plus-value. Il pige le jeu, il s'approprie les systèmes, il voit les failles aussi, c'est important d'avoir son avis »

Clément Poitrenaud, entraîneur des arrières toulousains

 
 
 

Sur le terrain, Ramos pourrait être estampillé de la casquette de « joueur-entraîneur ». « Thomas, c'est le coach du terrain, c'est un garçon brillant qui pourrait prendre ma place et je pense qu'il la prendra dans pas longtemps », avait glissé Ugo Mola son manager au Stade Toulousain après un succès en 8e de finale de Coupe des champions face au Bulls (33-9, en avril 2023).

Clément Poitrenaud, entraîneur des arrières toulousains, développe : « Thomas s'intéresse beaucoup au rugby et au sport en général. Il est porté sur la stratégie globale des sports collectifs. C'est une plus-value. Il pige le jeu, il s'approprie les systèmes, il voit les failles aussi, c'est important d'avoir son avis. Comme Romain (Ntamack) ou Antoine (Dupont), Thomas voit tout avec un temps d'avance sur tout le monde. Il ne va pas appliquer bêtement le plan de jeu, il pousse l'analyse plus loin, il t'amène des idées.  »

Un sentiment partagé par Patrick Arlettaz, l'entraîneur de l'attaque du quinze de France : « Thomas connaît très bien le rugby, très bien notre système et c'est quelqu'un qui a un gros tempérament. Donc il parle, il replace, il aide. De par son poste, quinze ou dix, il a cette vision du jeu, du terrain et la partage. C'est une de ses nombreuses qualités. Pour nous, c'est indéniable, il est un vrai relais. »

 

« Qu'il joue 10 ou 15 n'a aucune incidence, sa communication, ses attitudes et ses prises d'initiatives restent identiques »

Clément Poitrenaud, entraîneur des arrières toulousains

 
 
 

David Mélé, entraîneur des skills à Toulouse, abonde : « Thomas peut être notre relais parce qu'il est calé comme nous. C'est la voix des autres, l'assise de l'équipe. Il parle beaucoup, à l'entraînement et en match. La vision et l'anticipation font partie de ses grandes qualités. Il a la confiance et l'instinct nécessaire pour faire ce qu'il voit, au moment où il faut le faire. »

Le troisième-ligne Grégory Alldritt le compare à un « architecte » accompagné de ses « maçons »« Dans les matches internationaux, avoir quelqu'un qui te guide comme ça, c'est primordial », insiste le numéro 8 tricolore. Le demi de mêlée Maxime Lucu évoque, lui, « une tour de contrôle » : « C'est positif d'avoir quelqu'un derrière capable de manager ses coéquipiers, notamment les avants pour leur demander de contrôler intérieur, de mettre de la pression dans les rucks, de plaquer à répétition, comme une tour de contrôle qui parle, qui te pousse, qui t'aide, qui te donne des consignes. » « Qu'il joue 10 ou 15 n'a aucune incidence, sa communication, ses attitudes et ses prises d'initiatives restent les identiques », glisse Clément Poitrenaud.

Certes, Thomas Ramos guide, mais il harangue aussi et gueule parfois. « Il hurle, s'amuse Baptiste Germain (Bayonne), passé par le Stade Toulousain (2020 à 2024). Si on coupe le son des commentateurs télé, on entend que lui avec sa voix aiguë ! Mais ça te rassure, ça t'envoie des signaux importants. Il a une très forte exigence envers lui-même et il tente de la transmettre à ses coéquipiers. Il connaît le plan de jeu sur le bout des doigts et avec son caractère un peu fort, si tu as le malheur de ne pas connaître un lancement ou de te louper un peu, voilà... Il est intraitable. Mais c'est toujours dans le bon sens. Parfois, c'est dur, mais quand tu as la chance de jouer avec un mec comme Thomas, tu as envie d'être le meilleur. Et à la fin, si tu as une petite tape sur l'épaule et un "bien joué Baptiste", tu as la reconnaissance d'un joueur incontesté, l'un des meilleurs à son poste. C'est plaisant, tu te dépasses à ses côtés. Thomas est un compétiteur qui se bat pour le collectif. Il peut te ronger jusqu'à l'os, ne pas te lâcher ou appuyer sur la corde sensible. Parfois il agace, mais comme il est au rendez-vous le jour J, c'est sa caution. »

« Quand tu as un joueur comme ça, il irradie autour de lui. Les mecs à côté voient sa passion, sa façon de mener les choses, ça emmène tout le monde. »

David Mélé, entraîneur des skills à Toulouse

 
 
 

David Mélé confirme : « Quand tu as un joueur comme ça, il irradie autour de lui. Les mecs à côté voient sa passion, sa façon de mener les choses, ça emmène tout le monde. » Clément Poitrenaud tempère un peu : « Thomas est un joueur-entraîneur, mais il ne faut pas pousser le truc trop loin. Il peut guider l'équipe, jouer le rôle de moteur et s'y épanouir. C'est le propre d'un champion. Son côté compétiteur transpire sur les autres. Mais c'est toujours pour le bien de l'équipe. Il n'outrepasse pas sa fonction de joueur. Il n'a pas encore sa parka de coach. C'est ce qu'on lui répète : rester un joueur et être dans l'action, pas toujours dans l'analyse. Il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait confiance à son instinct ! »



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Posted 07 March 2025 - 07:15 AM

ENTRETIEN – Yoram Moefana avant Irlande – France : « Je pense avoir réussi à franchir un cap »
  Lecture 4 min
20250208185527-95695912.jpg?v=1741293207Yoram Moefana semble enfin déployer tout son potentiel depuis le début de ce Tournoi. © Crédit photo : ADRIAN DENNIS / AFP
Publié le 07/03/2025 à 5h35.
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Convaincant depuis le début du Six-Nations, Yoram Moefana (24 ans, 34 sélections) semble enfin donner toute sa mesure en équipe de France. D’habitude réservé, le centre de l’UBB a accepté de se raconter avant le match au sommet face à l’Irlande

Maxime Lucu, votre coéquipier en club comme en équipe de France, affirme que vous libérez enfin tout votre potentiel en équipe de France. Le ressentez-vous comme ça ?

Oui. Je pense que c’est grâce à la confiance que j’ai emmagasinée en club, en évoluant à ce poste de centre. C’est ce qui me permet d’être plus à l’aise ici aujourd’hui.

Par le passé, vous ne présentiez pas le même visage qu’à l’UBB, comme si vous étiez intimidé. Partagez-vous cette impression ?

Oui, mes prestations précédentes n’étaient pas « énormes ». Mais je pense avoir réussi à passer un cap. Peut-être parce que j’ai gagné en maturité. Forcément, c’était un peu frustrant : j’avais bien conscience de ne pas faire les mêmes matchs qu’à Bordeaux. Mais je prends plus de plaisir désormais. Je me sens bien.

Auparavant, vous étiez baladé de l’aile au centre quand vous n’étiez pas remplaçant. Le fait d’être maintenu au centre a-t-il pu vous aider ?

Jouer au centre, ça me fait du bien. Je retrouve plus facilement mes repères, c’est plus facile en match ensuite. Il y a pas mal de différences quand on joue à l’aile, on a plus de temps pour contrôler en défense. N’y jouant pas en club, je n’avais pas trop de repères non plus. Mais ça ne m’a pas empêché de prendre du plaisir quand j’ai évolué à ce poste avec l’équipe de France.

Vous êtes réservé, timide. Cela explique-t-il pourquoi vous avez tardé à déployer toute votre envergure en équipe de France ?

Je ne sais pas… Je suis très croyant. Si c’est arrivé maintenant, c’est parce que ça devait arriver. Si on fait les choses comme il faut, tout finit par arriver. Et si ça n’arrive pas, il ne faut pas se décourager. Il faut garder foi en soi et aller de l’avant. Je suis content de pouvoir m’exprimer librement.

« Je crois au destin. Mais il ne faut pas pour autant rester dans sa chambre et croire que tout va arriver tout seul »

Quelle place occupe la religion dans votre vie ?

C’est quelque chose de très important pour moi, que je pratique tous les jours. Avec des prières le matin, au repos, et le soir. En ce moment, je respecte le carême. J’ai grandi dans cette culture : Futuna est catholique. Je le suis depuis le début.

Vous croyez à un destin tracé ?

Oui. Mais il ne faut pas pour autant rester dans sa chambre et croire que tout va arriver tout seul. Il faut travailler et se donner les moyens d’y arriver.

À 24 ans, vous avez déjà 34 sélections. Trouvez-vous sévère les bémols lorsqu’on estime que vous n’avez pas donné toute votre envergure ?

Non. Les critiques font partie du jeu. Qui plus est à ce niveau-là. Ça donne aussi de la motivation pour travailler encore plus. Je ne m’attarde pas trop là-dessus. Je me connais, je sais quand je fais un mauvais ou un bon match.

20240927162532-fcot564.jpg?v=1741293207Yoram Moefana.
Fabien Cottereau / SO

Vous occupez une place de plus en plus importante sur le terrain, devez-vous le faire aussi dans le groupe ? À Bordeaux, Yannick Bru et Noel McNamara vous poussent à prendre plus de responsabilités…

Il y a déjà des leaders ici. Je suis jeune, je n’ai pas à dire quoi que ce soit. Mais sur le terrain, la communication est importante. Je dois continuer à parler pour communiquer avec mon centre, le 10 ou les avants lorsqu’on circule. C’est important. Parfois, quand on est dans le jus, ça m’aide quand quelqu’un me dit de « contrôler » plutôt que de « fermer » en défense. Ça peut apporter un déclic.

Devez-vous forcer votre nature ?

Non, ça va de mieux en mieux. En club, je parle bien avec mes potes. Et comme ça fait longtemps que je côtoie les mecs ici en équipe de France, c’est plus facile pour moi.

Comment analysez-vous justement les problèmes de connexions défensives que vous avez pu éprouver avec Pierre-Louis Barassi ?

C’est quelque chose qu’on travaille beaucoup. Il faut juste qu’on communique encore plus. Avec « PL » ou Romain (Ntamack), je pense qu’on s’est beaucoup amélioré. C’est collectif.

« À Futuna, on faisait des crochets. Mais on aimait aussi se rentrer dedans »

Si vous êtes devenu indispensable à Bordeaux, c’est aussi parce que vous effectuez un travail de l’ombre considérable. À quel point aimez-vous ça ?

(Il répond du tac au tac) Gagner ! J’aime gagner ! Je me dis que si je ne fais pas ces efforts, je n’aide pas l’équipe à avoir la chance de gagner. Si quelqu’un s’oublie (en défense), c’est à moi de rattraper le coup. Je ne vais pas l’engueuler. C’est de l’entraide. Et quand il n’y en a pas dans le rugby, ça peut vite tourner en notre défaveur. Je n’aime pas perdre. Personnellement, je me fous de faire un bon match si on perd. Et je ne me pose pas la question de me ménager ou non. S’il y a un danger, je dois y aller. Depuis tout petit, je suis comme ça.

À quel point vous épanouissez-vous dans le défi physique ?

J’aime le contact. Je ne sais pas comment l’expliquer. Peut-être parce que j’essaie de donner le maximum de moi-même ? Parfois ça ne suffit pas. Mais faire un bon plaquage est toujours rassurant. D’autant que si on n’y va qu’à 50 %, on peut être repoussé ou se blesser. Le risque, c’est de faire des fautes en commettant un plaquage haut. Mais c’est quelque chose que je travaille en club. J’ai beaucoup appris aux côtés d’Aurélien (NDLR, Coligny, ancien entraîneur de l’équipe de France de rugby à XIII). Je travaille avec lui pour baisser la ligne de mes épaules. Je pense m’être amélioré là-dessus.

Ce goût pour le défi ne vient-il pas aussi de Futuna lorsque vous étiez petit ?

Petit, je regardais un peu les « tributes » (NDLR, vidéos) de Ma’a Nonu ou de (Manu) Tuilagi. La famille Tuilagi, avec Alesana et tout ça, c’étaient des monstres (rires) ! Peut-être que ça vient de là. On aimait regarder ça avec les copains. Et on rigolait à chaque fois qu’ils mettaient des gros « carreaux ». On était content (sourire) ! À Futuna, on faisait des crochets. Mais on aimait aussi se rentrer dedans (sourire).

dambin-5.jpg?v=1741293207Le centre de l’Irlande Bundee Aki.
Laurent Theillet/SO

Vous allez affronter Bundee Aki qui incarne ce jeu très direct du rugby du Pacifique. Qu’est-ce que représente ce test pour vous ?

C’est très excitant. Je pense que c’est l’un des meilleurs centres du monde. J’ai hâte de voir ce que ça donne (sourire). Il est dur, très fort sur les impacts ou dans le jeu.

Si vous aimez la dimension physique du jeu, vous êtes aussi porté sur les changements d’appuis. Quel joueur aimeriez-vous devenir ?

J’espère réussir à devenir complet. C’est-à-dire être physique, mais aussi à l’aise avec les passes ou au pied. Un joueur complet, c’est le plus difficile à jouer. Il peut venir te « péter » dedans mais en même temps, tu ne sais pas s’il ne va pas faire une passe au dernier moment parce qu’il est bon ballon en main ou alors jouer au pied. Je pense que j’en suis encore loin.

Sur le match « Toquer à la porte ». Yoram Moefana a exprimé son impatience d’affronter l’Irlande, une équipe encore en course pour le Grand Chelem dans ce Tournoi : « C’est l’équipe en forme en ce moment. C’est un défi de taille pour nous, mais le groupe aime ça. Je sens que les mecs sont prêts. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je sens qu’ils sont prêts à aller faire un grand match là-bas. On sait que ça va taper très dur, qu’il va y avoir beaucoup de courses. Mais nos grands joueurs aiment jouer ces rencontres justement. On a envie de toquer à la porte lors de ce genre de rendez-vous pour montrer qu’on est présent. »
 
 
 
 
 


#11017 el landeno

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Posted 08 March 2025 - 08:04 AM

« On a retrouvé le leader dans le jeu » : après un automne compliqué, Grégory Alldritt de retour au premier plan avec le XV de France Émoussé en novembre dernier, au point d'être écarté pour le dernier test contre l'Argentine, le Rochelais Grégory Alldritt a retrouvé son meilleur niveau sur ce Tournoi. Après plusieurs mois de doutes, le numéro 8 des Bleus affiche la fraîcheur indispensable à son engagement total sur le terrain.

« Il va être monstrueux », nous avait prédit Romain Carmignani... avant les tests de novembre dernier, quasiment certain que Grégory Alldritt montait en puissance. L'entraîneur des avants de La Rochelle n'avait peut-être pas la boule de cristal la plus éclairée mais son présage s'est avéré bon quelques semaines plus tard.
 

En novembre, le numéro 8 des Bleus n'a pas rayonné, visiblement émoussé physiquement. Il a retrouvé sur ce Tournoi ce mélange de fraîcheur et de force qui en fait un incontournable de l'équipe de France. « On a retrouvé le leader dans le jeu, qui fait avancer l'équipe, domine ses collisions, se place intelligemment, pèse dans les zones de rucks, récupère un paquet de ballons et met un gros engagement, salue l'ancien deuxième-ligne des Bleus Pascal Papé. On parle beaucoup d'Antoine Dupont, mais je suis surtout marqué par cet axe 8-9-10 (Alldritt - Dupont - Ramos ou Ntamack), qui rend cette équipe aussi forte. »

Des stats impressionnantes sur ce Tournoi

Dans le jeu court autour du demi de mêlée, Alldritt (27 ans, 54 sélections) fait partie des porteurs sollicités en priorité et il a repris la bonne habitude d'avancer au contact et de faire jouer les autres, ce qui fait partie des évolutions récentes de son jeu.

Sur les trois premiers matches du Tournoi, le troisième-ligne centre a cumulé offensivement deux essais, 23 passes, dont trois après contact, 45 courses ballon en mains, 167 mètres parcourus et 7 défenseurs battus. Il n'a été pénalisé qu'une fois et a gratté trois ballons au sol. Des chiffres qui confirment qu'Alldritt est à nouveau fringant, lui qui a joué 80 minutes contre Galles (43-0, le 31 janvier) et l'Angleterre (25-26, le 8 février) et a laissé sa place à Anthony Jelonch après 48 minutes en Italie (73-24, le 23 février), le jour où le banc en 7-1 était étrenné par Fabien Galthié. Expérience reconduite cet après-midi à Dublin.

« Même s'il a coupé deux mois après la Coupe du monde, c'était presque normal qu'il a eu un coup de mou. Ce n'est pas un surhumain non plus, il a un jeu tellement énergivore... »

Julien Bonnaire, ancien troisième-ligne international

 
 
 
 

« Il peut faire partie des joueurs à qui à qui on peut dire ''vas-y à fond, pendant 50-60 minutes, sans calcul''... Et en même temps, c'est ce qu'il fait depuis cinq ans, parfois sur 80 minutes, en équipe de France. Je ne l'ai jamais vu gérer ses efforts, en sourit l'ancien troisième-ligne Julien Bonnaire. Vu ce qu'il a donné pendant quatre ans avec les Bleus et à La Rochelle, et même s'il a coupé deux mois après la Coupe du monde, c'était presque normal qu'il a eu un coup de mou. Ce n'est pas un surhumain non plus, il a un jeu tellement énergivore... Il lui a fallu du temps, peut-être que les difficultés de La Rochelle cette saison ne l'ont pas aidé non plus. »

En novembre, après l'avoir sorti rapidement contre la Nouvelle-Zélande (49e), Fabien Galthié et son staff l'avaient carrément écarté de la feuille de match contre l'Argentine, une première pour Alldritt (sur raison sportive) depuis le début du mandat de l'ancien demi de mêlée. « Ça a fait mal, reconnaissait le principal intéressé cette semaine. Mais c'était totalement justifié, je ne me suis pas cherché d'excuses. J'ai accepté et j'ai travaillé. » « Je pense qu'il y a eu une grosse part physique, ajoutait-il dans nos colonnes début janvier en repensant à cette période compliquée. Il a fallu digérer beaucoup de choses, il y a eu cette coupure après la Coupe du monde 2023... je pense que mon corps a beaucoup subi. »

« Il a bossé dur, s'est ajouté des séances supplémentaires, consciencieux, en pensant au Tournoi »

Romain Carmignani, entraîneur des avants du Stade Rochelais

 
 
 

« On a senti à son son retour (en club, fin novembre) une remise en question, témoigne Carmignani. Il a bossé dur, s'est ajouté des séances supplémentaires, consciencieux, en pensant au Tournoi... On l'a vu monter en puissance sur les matches de Coupe des champions (4 x 80 minutes sur décembre et janvier). »

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Grégory Alldritt a retrouvé ses standards dans ce Tournoi. (L. Mariani/LiveMedia / Icon Sport)

« Je me suis senti de mieux en mieux après la tournée de novembre, confirme Alldritt. Et j'étais content de retrouver Marcoussis. Peut-être que j'ai attaqué le Tournoi d'une manière différente, un peu plus relax. » Sans par exemple la charge du capitanat qu'il avait récupéré dans un Tournoi compliqué l'an dernier, en l'absence d'Antoine Dupont.

« Le retour de flamme, c'est comme après une longue blessure, malgré tous les outils scientifiques qui existent aujourd'hui, vous ne pouvez pas le prévoir avec précision, poursuit Papé. Ce n'était pas novembre, mais janvier-février en fait. Avec le recul, ça lui a peut-être fait du bien de souffler pour le match contre l'Argentine, ça fait partie des choses qui lui ont redonné un élan physique et surtout mental. »

« On avait un peu vite oublié que ses performances étaient exceptionnelles avant et qu'elles étaient juste devenues normales. Aujourd'hui, il a retrouvé ses standards »

Pascal Papé, ancien deuxième-ligne international

 
 
 

Le débat le concernant s'est tout en cas éteint, alors que le staff des Bleus avait testé à son poste face aux Pumas Charles Ollivon, gravement blessé à un genou entretemps, et n'excluait pas cet automne les pistes Alexandre Roumat et Marko Gazzotti. Papé encore : « Même quand il était un peu en dessous, c'était déjà le meilleur à ce poste selon moi, alors là... Il a été décrié l'an dernier mais on avait un peu vite oublié que ses performances étaient exceptionnelles avant et qu'elles étaient juste devenues normales. Aujourd'hui, il a retrouvé ses standards, c'est l'assurance tous risques. On oublie parfois qu'il n'a que 27 ans, et qu'il pourrait atteindre son ''prime'' en 2027. »

En attendant, Alldritt, qui n'a sans doute pas oublié la gifle subie à Marseille l'an dernier en ouverture du Tournoi (17-38) ni ses deux défaites d'affilée face au Leinster depuis (en quarts de finale de Coupe des champions, 13-40, le 13 avril 2024, puis en phase de poules, 14-16, le 12 janvier), a un solde à régler avec les Irlandais. « Je pense qu'il a coché le match », nous annonce cette fois Carmignani.



#11018 Bon Chasseur

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Posted 08 March 2025 - 18:18 PM

bon et bien voilà, on a notre réponse pour ce weekend. Galthié c'est l'patron. A confirmer dans une semaine mais, si on pouvait le critiquer voire lui chier dessus après le match d'aujourd'hui, on doit par logique l'encenser en cas de succès. C'est la cohérence de ce petit jeu. Celle là, elle est pour Galthié. Bien ouej le patron.


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#11019 Alex chocolatines

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Posted 08 March 2025 - 20:48 PM

bon et bien voilà, on a notre réponse pour ce weekend. Galthié c'est l'patron. A confirmer dans une semaine mais, si on pouvait le critiquer voire lui chier dessus après le match d'aujourd'hui, on doit par logique l'encenser en cas de succès. C'est la cohérence de ce petit jeu. Celle là, elle est pour Galthié. Bien ouej le patron.

La chatte à Fafa ouais  :fume:



#11020 Bon Chasseur

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Posted 08 March 2025 - 21:44 PM

La chatte à Fafa ouais  :fume:

Wesley Fafa ?



#11021 Gourine63

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Posted 08 March 2025 - 22:26 PM

bon et bien voilà, on a notre réponse pour ce weekend. Galthié c'est l'patron. A confirmer dans une semaine mais, si on pouvait le critiquer voire lui chier dessus après le match d'aujourd'hui, on doit par logique l'encenser en cas de succès. C'est la cohérence de ce petit jeu. Celle là, elle est pour Galthié. Bien ouej le patron.


Totalement, il a bien joué le coup notamment auprès des arbitres dans le plus pur style dit "de la p'tite pute" à l'instar du coach sudaf avant le quart mais force est d'avouer que visiblement ça marche, ce qui est désolant soit dit en passant.

Stratégiquement c'est un sacré coup de maître également, le banc à 7 avants a permis d'éviter la "deuxième lame" Irish, celle qui étouffe toutes les équipes passé la 60ème, ça aurait pu aisément tourner au fiasco dès la blessure de Barassi vu que Lucu était déjà sur le pré mais la solution de repli Jegou centre (si j'ai bien compris ?) a plus que fonctionné.

Je ne reste pas fan de l'idée de copier le bomb squad des sudafs car ils le maîtriseront toujours mieux que nous à l'évidence mais en l'occurrence, aujourd'hui et à l'instant T, ça a permis de signer le crime parfait.

Une arme de plus à l'arc de cette déjà excellente équipe mais j'espère que ça ne va pas devenir systématique car on aura pas toujours l'effet de surprise.

Mais félicitations à eux, il fallait le faire et ce fut fort bien fait, ils se sont donné le droit de remporter la timbale samedi prochain et c'était pourtant loin d'être gagné surtout une année impaire.

#11022 Bon Chasseur

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Posted 08 March 2025 - 23:14 PM

Je ne reste pas fan de l'idée de copier le bomb squad des sudafs car ils le maîtriseront toujours mieux que nous à l'évidence mais en l'occurrence, aujourd'hui et à l'instant T, ça a permis de signer le crime parfait.
 

 

Peut-être pas les imiter carrément, mais établir un banc avec une identité et avec un projet réel pour ce banc, c'est plus que positif, aujourd'hui : c'est décisif. Les 5 premières années Galthié, on voyait un banc qui changeait à toutes les fenêtres: une fois t'avais Macalou dedans, une fois c'était Aldégheri puis ça passait à Bamba peut-être ou Colombe, t'avais Lucu et puis tu n'avais plus Lucu, puis Jalibert puis pas Jalibert...  ton banc, c'était juste le fourre-tout. Ca changeait avec les saisons. Mais on a vu qu'avec les Sudafs, notamment, si tu faisais rentrer un banc avec un projet fixe: à telle minute de jeu, tel nb de joueurs qui rentrent en mm tps sur le pré, qui ont tel profile pour tel but... que la fin de match tournait en faveur de cette équipe qui a planifié son banc parfaitement. Galthié est en train d'établir ça.



#11023 Ptolémée

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Posted 08 March 2025 - 23:20 PM

Lucu fait le grand match , juste impressionnant 


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#11024 Alex chocolatines

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Posted 09 March 2025 - 10:34 AM

Wesley Fafa ?

Nan, Fafa Gaga  ^_^



#11025 Arverne03

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Posted 09 March 2025 - 10:42 AM

Lucu fait le grand match , juste impressionnant 

 

Pour sûr ! L'un de ses meilleurs matchs avec l'E.D.F. si ce n'est le meilleur ! 






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