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[ Après match 1/2 finale ] ASM - LOU


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376 replies to this topic

#241 lebison

lebison

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Posted 10 June 2019 - 10:01 AM

La première action de l'asm n'est pas en avant, par contre la passe de Nakataici sur l'essai est clairement devant ?



#242 lebison

lebison

    Joueur d'honneur

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Posted 10 June 2019 - 10:14 AM

CLERMONT LA QUALITÉ DU SOL EN DIFFICULTÉ DANS LE JEU AU SOL DURANT LES VINGT PREMIÈRES MINUTES, LES CLERMONTOIS ONT SU TROUVER LES SOLUTIONS ET DÉPLOYER LEUR JEU.
  • Midi Olympique
  • 10 Jun 2019
  • A. B.

Julien Dupuy avait vu juste. À l’évocation dans la semaine de cette demi-finale entre l’ASM Clermont-Auvergne et le Lou, l’ancien entraîneur des trois-quarts du Stade français avait confié : « Sur ce match, les rucks vont être ultra-importants. » Un bel euphémisme tant les Lyonnais et les Clermontois se sont livrés une féroce bataille dans les zones de combat au sol. « Il faudra aux Lyonnais essayer de ralentir au maximum les libérations de balles clermontoises », avait prophétisé Dupuy. Pour cela, les joueurs du manager Pierre Mignoni avaient les armes. Sur la phase régulière, le Lou a terminé au premier rang des équipes qui grattent des ballons. Pas moins de sept en moyenne par rencontre. Dès le début de la rencontre, les Gones ont oeuvré dans ce secteur de jeu. Avec une franche réussite. Évidemment, c’est le troisième ligne centre Dean Fourie qui s’y est collé. Au quart d’heure de jeu, c’est lui qui a récupéré un ballon en milieu de terrain, permettant à son demi de mêlée Baptiste Couilloud de remettre, par du jeu au pied, la pression dans les 22 mètres clermontois (15e). Un peu plus tard (21e), c’est encore lui le premier au-dessus de Alivereti Raki pour récupérer une précieuse munition. Le Sud-Africain n’a pas terminé en tête du classement des meilleurs « gratteurs » du Top 14 pour rien.Vingt-sept ballons volés à l’adversaire durant la phase régulière, ça vous pose la qualité du garçon. Ajoutez-y ces deux-là en début de rencontre, voilà

pourquoi les Clermontois se sont rapidement penchés sur le sujet et ont vite réglé le problème. Comment ? D’abord, ils ont densifié leur présence dans cette zone de jeu. Ensuite, on a vu des Jaunards devenir bien plus agressif à l’instant de déblayer. Un exemple ? Arthur Iturria, souvent premier soutien offensif, appuyant férocement ses nettoyages.

Bizarrement, les Lyonnais se sont alors mis bien plus souvent à la faute. Fourie et Wisniewski ont offert par deux fois en première mi-temps trois points faciles au buteur auvergnat Greg Laidlaw. Surtout, sur les rucks défensifs, l’ASM, à plusieurs reprises, a usé du « contreruck ». Ou l’art de contourner le problème. Un premier pour récupérer une pénalité (23e) pour sortir de leur camp. Un second, initié par le deuxième ligne Sébastien Vahaamahina, dans la moitié de terrain adverse (30e) contraignant encore les Lyonnais à se mettre à la faute et permettant à l’ASM de s’approcher de la ligne d’essai. Petite cause, grande conséquence. Sur la touche suivante, l’ASM, sur une action en première main, inscrivait son premier essai et prenait le large au tableau d’affichage (16-8, 32e). La suite ? Malgré un sursaut d’orgueil, jamais, les Lyonnais n’ont pu revenir dans la rencontre, leur mêlée se retrouvant gravement en souffrance et leur alignement - le meilleur du Top 14 sur la phase régulière - poussant jusqu’à abandonner des munitions à l’adversaire. ■



#243 pedro6384

pedro6384

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Posted 10 June 2019 - 10:14 AM

J'ai trouvé l'arbitrage des mêlées sacrément favorable à l'ASM.
Il y a de quoi se poser des questions côté lyonnais tout de même...

J'ai trouvé la tenue des mêlées sacrément favorable à l'ASM.

#244 lebison

lebison

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Posted 10 June 2019 - 10:16 AM

RETOUR SUR INVESTISSEMENT GREIG LAIDLAW – Demi de mêlée de Clermont IL Y A DEUX ANS, DIRIGEANTS ET STAFF AUVERGNATS ONT DÉCIDÉ DE FAIRE L’EFFORT FINANCIER POUR ATTIRER UN AUTRE NEUF DE GROS CALIBRE. EN L’ABSENCE DE PARRA, LA PERFORMANCE DE L’ÉCOSSAIS EST VENUE JUSTIFIER CE CHOIX.
  • Midi Olympique
  • 10 Jun 2019
  • Par Jérémy FADAT, envoyé spécial jeremy.fadat@midi-olympique.fr

Il suffisait de tendre l’oreille à la sortie de Greig Laidlaw en fin de rencontre. Pendant plus d’une minute, les supporters clermontois ont scandé le nom de l’Écossais pour le remercier du récital qu’il venait de livrer. À cet instant, deux essais avaient été inscrits de chaque côté mais les Auvergnats menaient pourtant de treize points. Et les amoureux de l’ASMCA savaient qu’ils le devaient à leur artilleur du jour, auteur d’un sans-faute face aux poteaux, malgré certains coups de pied en coin. L’histoire est belle, tant ses 71 sélections avec le XV du Chardon ne l’assuraient pas d’un statut de titulaire à l’heure des rendez-vous couperet du club. Bien au contraire. Sans la blessure de Morgan Parra lors de la finale de Challenge Cup, Laidlaw aurait certainement pris place sur le banc. Comme à Newcastle. Mais justement, au moment de recruter un autre demi de mêlée il y a deux ans, le staff auvergnat avait émis le souhait d’attirer un joueur de renom pour parer à un éventuel forfait de son international français, dont il était archi-dépendant depuis trop longtemps. Et l’Écossais y a trouvé son compte, ravi de rejoindre une écurie où il pourrait partager le temps de jeu et rester frais pour son équipe nationale, tel qu’il nous le révélait il y a quelques mois : « Je n’ai pas besoin de jouer toutes les semaines. J’ai 33 ans et je n’ai plus envie de ça. C’est une des raisons qui m’a convaincu de signer ici. Mon choix était une réflexion globale. Le Top 14 est un championnat long et éprouvant. À mon âge, je ne voulais pas y laisser trop de jus et compromettre mes performances avec l’Écosse. » Une sorte d’accord gagnant-gagnant entre les deux parties car, si les dirigeants clermontois ont clairement consenti des efforts financiers pour se l’offrir,

ils en tirent aujourd’hui les bénéfices. Surtout quand on connaît l’importance du jeu au pied dans les rencontres à élimination directe. « On me parle souvent de Morgan mais j’ai déjà dit que la complémentarité entre ces deux garçons de haut niveau était indispensable pour moi, justifiait Azéma ce dimanche. Cela se vérifie sur un match comme celui-là. »

SE PASSER DE PARRA N’EST PLUS UN DRAME

Il suffisait aussi de voir l’aisance et le naturel de Laidlaw pour mener le jeu des siens afin de comprendre à quel point il avait su prendre avec succès le relais de l’ancien Berjallien. « Pour moi, c’est tout bénéfice, je joue à un poste avec deux demis de mêlée de grande qualité, ne cachait pas l’ouvreur Camille Lopez la semaine dernière. C’est l’avantage d’avoir deux leaders de classe mondiale à ce poste-là. Cela ne chamboule pas nos plans. Greig est aussi un patron à l’ASM, comme en Écosse, il a su prendre sa place et il a un énorme impact sur le collectif. Il a une vision sur le jeu et sur la stratégie qui est hyper pointue. Quand tu prépares des matchs de haut niveau face à de grosses équipes, c’est très important d’analyser les bonnes choses. Il est vraiment doué. » Ce qui dénote une intelligence de jeu supérieure, aussi évidente lors de la finale européenne que lors de la demi-finale de Top 14. En clair, se passer de Parra, ce qui aurait été vécu comme un drame il y a encore peu, n’est aujourd’hui plus si handicapant même si l’influence du Français sur le groupe est immense. Voilà pourquoi lui aussi, même en tribunes, a décidé de se mettre au service du groupe et de distiller quelques conseils avec son regard extérieur et bienveillant. Pour mieux laisser son concurrent prendre la lumière actuelle. Laidlaw est catégorique : « Je ne suis pas le numéro 2. Je ne me considère pas ainsi. » Et il le prouve. ■


« Ce sera une finale de rêve si on la gagne » CAMILLE LOPEZ - Ouvreur de Clermont MALGRÉ UN DÉBUT DE MATCH CHAOTIQUE, L’ASM A SU SE REMETTRE DANS LE DROIT CHEMIN POUR S’IMPOSER LOGIQUEMENT. C’EST PRINCIPALEMENT CE QU’A RETENU LE DEMI D’OUVERTURE CAMILLE LOPEZ
  • Midi Olympique
  • 10 Jun 2019
  • Propos recueillis à Bordeaux par Arnaud BEURDELEY arnaud.beurdeley@midi-olympique.fr
être un élément important sur cette finale.

Avez-vous le sentiment que tactiquement Lyon avait pris le match par le bon bout ? Notre début de match a effectivement été compliqué, avec des difficultés à sortir de notre camp notamment. Moi le premier, j’ai rencontré quelques soucis. On a tenté des choses, mais on les a mal réalisées. Notre ambition, c’était de rester dans notre projet de jeu, sans se restreindre. Ce qui est donc très positif, c’est que nous avons su reprendre le fil de la rencontre et maîtriser ce match jusqu’à la fin. Les Lyonnais ont souvent cherché à vous couper les extérieurs. Avez-vous été gêné par cette défense ? Ils avaient mis en place une défense très agressive. Forcément, ça nous a compliqué la tâche. Notre objectif, c’était de conserver les ballons, ce qu’on n’a pas su faire très souvent. J’ai essayé plusieurs fois de jouer entre les lignes, mais ça n’a pas trop marché. On aurait dû essayer de multiplier les temps de jeu pour tenter de les faire bouger et de les mettre à la faute. Mais bon… Votre conquête vous a-t-elle mis en confiance ? C’est un plaisir de voir que le travail réalisé tout au long de l’année est récompensé. Deux essais en première main, c’est vraiment une satisfaction tellement c’est compliqué aujourd’hui de franchir les défenses adverses. En début de rencontre, les Lyonnais vous ont bien embêté dans les zones de ruck. Comment avez-vous réglé le problème ? On a vraiment été pris dans ce domaine en début de match. Nos ballons n’étaient pas propres, ils ont été constamment ralentis par les Lyonnais. Mais on a su rectifier le tir. Devant, ils ont fait le job en montant le curseur de l’agressivité. On s’en doutait. Avec des mecs comme Fourie ou encore Gil qui sont des poisons, on savait qu’on aurait du boulot dans ce secteur de jeu. Comment jugez-vous votre association avec Greig Laidlaw sur cette rencontre ? Je n’avais aucune inquiétude. Nous avons la chance d’avoir deux demis de mêlée de grand talent. Greig l’a encore démontré aujourd’hui. Il a réalisé 100 % au pied. Il a été très propre. J’ai une confiance absolue en lui. On dit que c’est une finale de rêve… (il se marre) Ce sera une finale de rêve si on la gagne. Notre objectif, ce sera de jouer ce match comme tous les autres de la saison. Une finale, on en a joué une il y a un mois. Surtout, ne nous prenons pas la tête avec ça. Ça reste un match de rugby de 80 minutes. Le plus important sera de bien préparer cette rencontre, de bien récupérer. Avec vingt-quatre heures de moins que les Toulousains, la fraîcheur physique peut Mais l’affiche de cette finale n’est-elle pas la plus logique ? Bien sûr puisque ce sont les deux équipes les mieux classées de la phase régulière. Pas seulement, Clermont et Toulouse ont aussi été les deux équipes qui ont produit le plus de jeu tout au long de la saison… Quand on regarde la demi-finale de Toulouse ou la nôtre, il n’y a pas eu non plus de grandes envolées. Il y a des choses intéressantes, mais bon… Êtes-vous en train de nous dire qu’on va s’ennuyer samedi prochain ? Ah non, je n’espère pas ! Avez-vous regardé la demi-finale du Stade toulousain ? Nous n’avions que ça à faire, ça nous a fait passer le temps (rires). Plus sérieusement, on regarde toujours d’un oeil intéressé. ■


LES MAGICIENS JAUNES QUALIFIÉS POUR LA FINALE, LES CLERMONTOIS SONT À UNE MARCHE D’INSCRIRE CETTE SAISON 2018-2019 COMME LA PLUS BELLE DE L’HISTOIRE DU CLUB. RIEN QUE ÇA.
  • Midi Olympique
  • 10 Jun 2019
  • Par Léo FAURE, envoyé spécial leo.faure@midi-olympique.fr

Il n’aura pas fallu si longtemps, en fait, pour que les prédictions les plus raisonnables trouvent un écho favorable. Un gros quart d’heure, le temps que le Lou crache son venin dans les rucks, trouve de l’avancée immédiatement dans le sillage d’un Deon Fourie toujours aussi impressionnant en ce printemps et, finalement en bout de ligne, Liam Gill aplatisse le premier essai du match en faveur de l’outsider lyonnais. La prophétie était donc vraie ? Aucune finale de Top 14 ne pourrait opposer les premier et deuxième de la phase régulière, directement qualifiés pour les demifinales, quand bien même ceux-ci auraient nettement surclassé la concurrence durant neuf mois ? « Les Lyonnais nous ont bousculés en début de match. Nous étions un peu spectateurs », confirmait Azéma. « Nous n’avons alors pas été bons dans la conservation. Et aussi sur nos sorties de camp, ce qui est aussi de ma responsabilité », appuyait Lopez. Le frisson n’a pas duré, pas plus que les problèmes des Clermontois dans le jeu au sol.

Déjà clairement dominateurs en mêlée fermée, comme annoncé, les hommes d’Azéma réglaient leurs retards de soutiens offensifs et, dès lors, tout pouvait s’enchaîner. « C’est ce que j’ai apprécié aujourd’hui, dans la performance de mon équipe. Sa malléabilité, sa capacité à s’adapter. Les Lyonnais nous ont posé des problèmes en début de rencontre mais personne ne s’est affolé. Nous avons cherché des solutions. Et nous les avons trouvées. » Pouvait alors se mettre en chauffe ce jeu de mouvement électrique, pas toujours léché mais toujours accompli à pleine vitesse et qui aura fait craquer par trois fois le rideau défensif lyonnais. Dont deux fois sur des attaques en première main, après touche. Un exercice dans lequel les Clermontois ont un avantage immense : leurs individualités hors-norme, derrière.

Toeava, pour ne parler que de lui, est bien le magicien que l’on sait, dès lors qu’il est en pleine possession de ses moyens physiques. À Bordeaux, il était en pleine bourre, programmé pour exploser le jour J avec, depuis un mois et son retour sur les terrains, un temps de jeu dosé à la minute près.

Son intervention sur le premier essai de l’ASM, sur un lancement sublime en première main, tenait bien de la prestidigitation

: prise de balle dans le bon tempo, à hauteur et à pleine vitesse. Crochet intérieur, pour éliminer un premier défenseur. Changement de main du ballon et raffut extérieur, main droite. Ngatai et Barassi, la paire de centres lyonnaise et, au passage, les deux meilleurs plaqueurs de la ligne rhodanienne, n’y ont vu que du feu. Et comme Toeava fait définitivement les choses bien, il a conclu son action de classe mondiale d’une dernière petite passe du revers de la main droite. Un bijou. Raka puis Penaud, en bout de ligne, n’avaient plus qu’à terminer le boulot.

BÈS, SCIENCE DE L’OMBRE

Si Toeava a régalé et, derrière lui, Clermont a pris de vitesse le Lou, c’est bien en mêlée fermée que le plus gros du travail fut pourtant abattu (6 pénalités glanées). Comment, dans le registre, ne pas rendre hommage au travail colossal abattu par Didier Bès en Auvergne ? Malheureux à Montpellier, le club qu’il aimait tant et qu’il a vu lui échapper, l’ancien talonneur héraultais semblait fait pour officier en Auvergne : il est discret, travailleur, structuré, peu adepte des grandes déclarations tapageuses bien qu’entêté. Pour ce qui est de son travail, Bès n’est rien de moins qu’une référence. Depuis son arrivée au club, il a transformé les avants auvergnats, plus souvent réputés pour leurs qualités de déplacement, en machine à broyer. « Je veux que mes avants soient craints, clame régulièrement Bernard Goutta à ce propos. Ils sont respectés, mais je veux vraiment que leurs adversaires les craignent. Ils en ont les moyens. Je veux juste qu’ils en soient convaincus. » Goutta est désormais servi. Et plus encore en mêlée fermée, où l’oeuvre accomplie par son adjoint Didier Bès est une toile de maître.

Un exemple : Slimani souffrait d’une stigmatisation arbitrale à son encontre, qui lui valait un destin international mis entre parenthèses ? Bès a trouvé la solution, comme il le confiait en début de saison. « Il ne faut pas croire au complot des arbitres. À un moment, il a juste fallu faire entendre à Rabah qu’il devait montrer une bonne « photo » de sa posture aux arbitres lors de la construction de la mêlée. Notamment la position du dos, un peu moins ronde, parce que ça pouvait faire penser qu’il était déjà prêt à plonger. » Non seulement Slimani n’est désormais que très peu sifflé, bien que toujours autant surveillé. Mais il a recouvré tout ce qui faisait son exception et détruit, depuis un an, tout ce qui s’offre à lui dans l’épreuve de force. Et l’éloge ne s’arrête pas là : depuis deux ans, les Clermontois comptent parmi les mêlées les plus redoutées d’Europe. Rien que ça.

VAGUE JAUNE À BORDEAUX, TSUNAMI À SAINT-DENIS ?

Dans le sillage de cette mêlée destructrice, l’ASMCA n’a donc fait qu’une bouchée de cette équipe lyonnaise solide, très en place mais encore trop dépourvue de talents individuels majeurs pour s’imposer à cet étage de la compétition. Clermont n’en a cure et poursuit sa route. Samedi ce sera Toulouse, au stade de France, dans la confrontation finale que tous espéraient. Et les joueurs ? Lopez se la jouait cool. « Vous parlez d’une finale de rêve mais je ne sais pas trop. C’est une finale qu’on préparera comme tous nos matchs, avec les mêmes intentions de jeu, le même sérieux, la même envie et la même ambition. » Une finale, pourtant, ne peut décemment pas être un match comme les autres. En tribunes, la vague jaune de Bordeaux promet un tsunami à Saint-Denis. Sur le terrain, Clermont aura l’occasion de signer un « petit doublé » unique, ce qui en ferait la plus belle saison de l’histoire du club. Et les Auvergnats s’avancent avec de sérieux arguments pour réussir leur coup. À commencer par une pression moindre, par rapport aux Toulousains qui devront absolument gagner pour sanctionner d’un titre une saison jusqu’ici superbe. Les Clermontois, eux, ont déjà gagné. Ô bien sûr, ce n’était pas la grande Coupe d’Europe. « Ce n’était même que la petite, il faut le dire clairement. Il fallait la gagner, on l’a fait. Mais ça ne nous suffit pas », peste Lopez. Ce Challenge était un lot de consolation dont les Clermontois avaient bien besoin, après une dernière saison bâclée. Mais cette petite Coupe d’Europe avait déjà permis aux Auvergnats de sécuriser une saison satisfaisante en attendant l’exceptionnel, avant même d’attaquer le gros du morceau. Le plus beau peut désormais venir et les Auvergnats ont toujours faim. Arthur Iturria l’affirmait : « Certes, la saison dernière a été catastrophique. Certes, nous avons déjà gagné la Challenge Cup. Mais ce groupe se doit d’avoir de plus grandes ambitions, viser plus haut. Ne pas gagner le Top 14 serait très dur à avaler. Je le vivrais comme un raté. » Dans le scénario inverse, Clermont signerait, en 2019, un retour aussi fracassant que son raté de 2018. ■



#245 rueducourage

rueducourage

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Posted 10 June 2019 - 11:28 AM

Reaction tres sportive de Migno...L' ASM comme reference, c'est beau !

 

https://www.minutesp...uipe-du-top-14/



#246 Arverne93

Arverne93

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Posted 10 June 2019 - 12:48 PM

Comme celui qui a amené le premier essai Lyonnais il me semble non ?


Je ne suis donc pas le seul à avoir vu un en avant sur la dernière passe du premier essai

#247 Codorplusàvie

Codorplusàvie

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Posted 10 June 2019 - 12:50 PM

Je ne suis donc pas le seul à avoir vu un en avant sur la dernière passe du premier essai

A deux ça devient une bande alors :D



#248 Pâquerette

Pâquerette

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Posted 10 June 2019 - 12:57 PM

 

Top 14 : Clermont sur la réserve pour venir à bout du LOU Auteurs de trois accélérations de classe, les Clermontois n'ont pas forcé leur talent face à des Lyonnais braves, mais limités.
 
par Richard Escot dans l'Equipe
 

Et il ne reste plus qu'à espérer que Clermontois et Toulousains aient gardé leur souffle pour le Stade de France, samedi. Parce que franchement, sous leur emballage criard, mise en scène de pacotille, duo de speakers abrutissants et sono gueularde, ces demi-finales n'ont pas eu de quoi faire oublier le plus ordinaire des matches du premier tour de la Coupe du monde des pousseuses de citrouilles !

[...]

 

 citrouilles23.gif

 

 Quelle poésie... :huh: Cela aurait éventuellement pu être amusant un 31 octobre, mais là... :ermm:



#249 Rugby ?

Rugby ?

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Posted 10 June 2019 - 13:11 PM

Je ne suis donc pas le seul à avoir vu un en avant sur la dernière passe du premier essai

C'est plutôt un main à  main, donc ok.



#250 Pâquerette

Pâquerette

    Supportrice en Toque

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Posted 10 June 2019 - 13:12 PM

Reaction tres sportive de Migno...L' ASM comme reference, c'est beau !

 

https://www.minutesp...uipe-du-top-14/

 

 En même temps, en reconstituant petit à petit l'équipe B de l'ASM, il rend à Jules Franck ce qui lui appartient... siffler.gif



#251 Sushi

Sushi

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Posted 10 June 2019 - 13:13 PM

Ayé.

Doit y avoir des truffes à cette heure si les loups ont pas tout gratté dans ton pays

Qué connot! :lol:



#252 la bella y la Bestia

la bella y la Bestia

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Posted 10 June 2019 - 13:14 PM

Reaction tres sportive de Migno...L' ASM comme reference, c'est beau !

 

une 1/2 molle Monsieur RDC ?

dommage , vous nous aviez habitué à mieux

on vieillit hein ?

allez avouez , de toutes façons , la bandaison ça ne se commande pas

pris le fait RDC

la honte



#253 rueducourage

rueducourage

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Posted 10 June 2019 - 13:29 PM

 

Top 14 : Clermont sur la réserve pour venir à bout du LOU Auteurs de trois accélérations de classe, les Clermontois n'ont pas forcé leur talent face à des Lyonnais braves, mais limités.
 
par Richard Escot dans l'Equipe
 

Et il ne reste plus qu'à espérer que Clermontois et Toulousains aient gardé leur souffle pour le Stade de France, samedi. Parce que franchement, sous leur emballage criard, mise en scène de pacotille, duo de speakers abrutissants et sono gueularde, ces demi-finales n'ont pas eu de quoi faire oublier le plus ordinaire des matches du premier tour de la Coupe du monde des pousseuses de citrouilles !

 

On pourrait d'ailleurs s'étonner qu'un spectacle si ordinairement crispé et minimaliste continue à faire le plein de stades de quarante mille places quand les chatoyantes démonstrations de mouvement continu du Super Rugby se déroulent devant des tribunes uniformément vides, si la cruelle fulgurance de la phase finale, avec son enjeu brûlant et la charge émotionnelle qui l'accompagne, ne suffisait à expliquer cet engouement constant.


 

 

 

Pour le quotidien sportif des pousseurs de ballon, il est évidement de bon ton de taper sur le rugby français....oubliant que si la detresse de l'EDF tient bcp au recrutement faramineux du top 14, il n'en est pas moins vrai que cette compétition est une des plus relevées au monde...Et que le match d'hier nous a offert de belles sensations avec des joueurs de classe internationale, et pas que des asémistes...

 

Reste la belle realité qui fait toujours le plus du spectacle rugbystique, c'est la formidable convivialité et l'ambiance festive de ces phases finales...et ça, monsieur Escot, impossible de le trouver dans les stades grillagés du football !



allez avouez , de toutes façons , la bandaison ça ne se commande pas

pris le fait RDC

la honte

 

A nos ages, il faut savoir gérer son effort pour les grands moments, un peu comme la gestion d'une compétition quoi, on voit le connaisseur !... :lol:



#254 xdderf63

xdderf63

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Posted 10 June 2019 - 13:30 PM



La première action de l'asm n'est pas en avant, par contre la passe de Nakataici sur l'essai est clairement devant ?

 

Si, quand même, si tu parles de la relance de Toeava (3m en avant pour moi, c'est trop pour considérer l'inertie du joueur, qui d'ailleurs court en travers)

De façon générale les passes de Toeava sont souvent litigieuses, il devrait corriger de 1 degré la mire vers l'arrière et se serait tout bon à chaque fois 

 

0kz1.png



#255 gregouarrrr

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Posted 10 June 2019 - 13:31 PM

le comportement du capitaine du lou est qd meme etrange, j en reviens toujours pas ... on lui dit d aller parler a ses joueurs et il parle a lee ... bizare ....

 

par contre lee ... je suis super agreablement etonné par son role de capitaine, j avais peur que le role d capitaine de morgan nous manquerait et hier j ai été rassuré ...


 

Si, quand même, si tu parles de la relance de Toeava (3m en avant pour moi, c'est trop pour considérer l'inertie du joueur, qui d'ailleurs court en travers)

De façon générale les passes de Toeava sont souvent litigieuses, il devrait corriger de 1 degré la mire vers l'arrière et se serait tout bon à chaque fois 

 

0kz1.png

les mains sont en arriiere ....  plus que la passe pour carter l an passé ou je ne sais quand