Champion du Monde
Posté 09 juin 2019 - 23:04
Bonne gestion du match!! On a vraiment pu mesurer l'expérience et la sérénité de ce groupe!
Quelques oublis, quelques fautes connes, quelques gestes techniques ratés, il va vite falloir corriger ça!!
Je comprends que franck veuille laisser raka car il fait peur aux défenseurs, mais franchement je le trouve moyen et c'est dur pour grosso et betham...
J'éspère qu'il fera une grande finale
Joueur du Grand Chelem
Posté 09 juin 2019 - 23:07
Retourne dans ton pays, eh cul-terreux!
Joueur de TOP 14
Posté 09 juin 2019 - 23:34
On a mis plus d'efforts à taper les Roumains que Toulouse à se sortir d'une poule de Champions Cup avec le Leinster dedans, bien entendu.
Je ne parle pas d'efforts, mais de prestation aboutie sur des matchs couperets. En dehors de son quart gagné au Racing dont on peut relativiser a posteriori (un peu) la valeur, Toulouse n'a rien montré depuis un certain nombre d'années déjà.
Je pense que ce vécu va leur manquer Samedi prochain.
Et pour moi ce vécu compte plus que leur capacité à jouer un rugby aéré, que personne ici ne leur renie.
Taliban de la vertu avant tout
Posté 10 juin 2019 - 01:01
Je ne parle pas d'efforts, mais de prestation aboutie sur des matchs couperets. En dehors de son quart gagné au Racing dont on peut relativiser a posteriori (un peu) la valeur, Toulouse n'a rien montré depuis un certain nombre d'années déjà.
Je pense que ce vécu va leur manquer Samedi prochain.
Et pour moi ce vécu compte plus que leur capacité à jouer un rugby aéré, que personne ici ne leur renie.
Pas vraiment. Ce que je conteste sur ton précédent post, c'est la minimisation de leur saison régulière. Lire qu'on aurait peut-être été premiers si on n'avait pas joué le Challenge à fond, mouais.
Après, si on parle expérience et vécu, là je suis d'accord. On a un super compromis entre jeunes, joueurs expérimentés (on en a deux qui se sont violemment dégagés en la matière, Laidlaw le patron et Toeava qui nous rappelle qu'il change beaucoup de choses quand il est là) et surtout une majorité de joueurs en fin de vingtaine, soit normalement le pic de performance de la carrière d'un sportif pro.
Champion du Monde
Posté 10 juin 2019 - 01:49
Champion du Monde
Posté 10 juin 2019 - 05:35
Un peu triste que le forum devienne rageux anti-Toulouse. Peut-être que Canal insiste avec eux mais on s'en branle de Canal. Faut reconnaître qu'ils ont fait une superbe saison, loin de ce que les Castres, Montpellier & co offraient.
Pour en revenir à ce match, excellente prestation des gars. Globalement solides en défense, très efficaces offensivement, avec des cadres jouant leur rôle...
Derrière, chacun a pu apporter sa part de boulot avec une mention pour Moala et Toeava. Devant... ce fut une boucherie en mêlée. Et entre les 2, Laidlaw est un monstre de sang froid.
Fier d'eux quoiqu'il advienne.
Bien d'accord sur les anti-Toulouse et c est tres triste de lire ca.
Je n'ai pas vu le CRC mais je peux imaginer que c est plus facile de preparer des images sur ce qui s est passe la veille, c est de la faute a Clerc et Heymans s'ils sont sur C+?
Toulouse rejoue sur cette saison le type de jeu que nous aimerions voir TOUS les week ends.
Des jeunes, des passes, de la vitesse et des essais.
Ca sera une belle finale, avec un beau vainqueur qui produit du jeu et non qui pourrit le jeu.
Deja ca c est une victoire pour le rugby que nous aimons.
Equipe de France
Posté 10 juin 2019 - 06:42
Ça c'est fait et bien fait! Un buteur à 100% ça change beaucoup de chose!
Et si c'est le buteur adverse qui est à 100% et nous pas, les deux équipes sont au coude à coude à 5 minutes de la fin.
Il n'y a donc pas tant d'écart que ça entre les deux équipes contrairement à ce que voudrait laisser croire le score final.
Equipe de France
Posté 10 juin 2019 - 06:51
Comme celui qui a amené le premier essai Lyonnais il me semble non ?
Champion d'Europe
Posté 10 juin 2019 - 06:51
Et il ne reste plus qu'à espérer que Clermontois et Toulousains aient gardé leur souffle pour le Stade de France, samedi. Parce que franchement, sous leur emballage criard, mise en scène de pacotille, duo de speakers abrutissants et sono gueularde, ces demi-finales n'ont pas eu de quoi faire oublier le plus ordinaire des matches du premier tour de la Coupe du monde des pousseuses de citrouilles !
On pourrait d'ailleurs s'étonner qu'un spectacle si ordinairement crispé et minimaliste continue à faire le plein de stades de quarante mille places quand les chatoyantes démonstrations de mouvement continu du Super Rugby se déroulent devant des tribunes uniformément vides, si la cruelle fulgurance de la phase finale, avec son enjeu brûlant et la charge émotionnelle qui l'accompagne, ne suffisait à expliquer cet engouement constant.
Et cette édition bordelaise n'aura fait que confirmer l'immense mérite de Castrais surgis du fin fond de la phase régulière l'an passé pour parvenir à brandir le trophée le plus mal pratique de l'histoire du sport français, après avoir écoeuré, en suivant, trois pointures de la taille de Toulouse, du Racing et de Montpellier.
Parce qu'il fut assez rapidement évident que le LOU n'avait pas non plus ce qu'il fallait pour rivaliser sérieusement avec la puissance de feu clermontoise. Simplement, là où La Rochelle, la veille, avait clairement manqué de fraîcheur face à Toulouse, c'est le fond, dimanche, qui manqua le plus à Lyon. On veut dire le fond de joueurs. C'est qu'on n'aborde pas une demi-finale avec son troisième arrière, un numéro huit de fortune, un rafistolage d'urgence pour pallier l'absence en deuxième ligne de son plus ardent défenseur et un pilier gauche remplaçant de maigre expérience, sans en payer les conséquences. Surtout face à des Clermontois sûrs de la qualité de leurs stocks et bien décidés à effacer jusqu'au dernier souvenir d'une saison 2017-2018 parfaitement pourrie.
Alors, bien entendu, les vaillants supporters de Lyon, qui s'étaient payé la transversale jusqu'à Bordeaux pour entendre l'inépuisable chorale jaunarde reprendre en choeur le refrain du Lion est mort ce soir tandis que Moala inscrivait sur la sirène un ultime essai lui aussi bien cruel, pourront toujours regretter quelques miettes oubliées en route. Et il est vrai que les sept points de tirs au but expédiés sur les poteaux par Wisniewski et Doussain ou deux percées trop solitaires de Puricelli en deuxième mi-temps auraient peut-être permis de donner à la mort du LOU un vernis plus romantique.
Mais la tactique visant à arroser Raka au pied pour le contraindre à d'inconfortables replis fit rapidement long feu, la volonté de faire la guerre au sol se solda par une volée de pénalités, et on ne peut exister sérieusement quand on récolte la bagatelle de six pénalités, deux coups francs et un carton jaune en mêlée fermée.
Et si Gill avait ouvert le score d'un essai plein d'opportunisme derrière un coup de pied contré de Lopez pour permettre à Lyon de prendre le score et le garder bravement jusqu'à la demi-heure de jeu, il a suffi d'une action de classe de Clermont pour que s'impose un parfum d'inéluctable.
La perfection de redoublée Toeava-Raka, adornée d'une merveille d'offload du premier pour l'essai de Penaud, était de ces fulgurances qui en appellent bien d'autres. On les attend encore. Malgré un essai de Raka sur une percée trop facile de Penaud derrière touche, malgré l'ultime essai de Moala, malgré l'héroïque obstination lyonnaise à refuser l'inéluctable, cette demi-finale, comme celle de la veille, s'enfonça inexorablement dans les sables si peu émouvants de l'à-peu-près technique et de la syncope rythmique qui font l'ordinaire mortifère d'un Top 14 qui n'en finit pas de plomber le rugby français tout entier.
Un peu la faute à un arbitrage qui doit bien être le dernier au monde, malheureusement, à se soucier encore de l'équité du combat en mêlée fermée. Beaucoup à celle de combats trop déséquilibrés pour contraindre vraiment Clermont, comme Toulouse la veille, à se mettre les doigts dans la prise et à se remuer sérieusement le derrière.
Dans un contexte réglementaire où le jeu de mouvements n'est plus une option facultative, le LOU aura du moins assumé sa part de l'action pour éviter que cette demi-finale ne s'endorme tout à fait. Mais il faudra que ce club très (trop ?) vite monté en graine s'arme d'un réservoir de talents beaucoup plus dense pour bousculer sérieusement une institution aussi installée que Clermont.
Equipe de France
Posté 10 juin 2019 - 06:53
Toulouse favori au nom de quoi ? Qu'ils ont fini ce championnat où seul compte le fait d'être dans les 2 premiers largement en tête ? D'ailleurs aurait-t-on fini 2èmes si nous n'avions pas joué la Challenge Cup à fond ?
Je pense que Toulouse est surcôté.
Qu'ils proposent un jeu aéré et sympa soit, maintenant l'équipe qui a apporté le plus de garanties sur des matchs à élimination directe, c'est l'ASM et de loin.
Donc je les mets favoris, n'en déplaise aux journalistes
Champion d'Europe
Posté 10 juin 2019 - 06:54
Aurelien Bouisset dans l'Equipe
BORDEAUX - À la demi-heure de jeu, Damian Penaud a bien esquissé un sourire et serré le poing quand il a aplati le premier essai de Clermont. Mais trente minutes plus tard, alors que les siens étaient sous pression, c'est une rage bien plus forte que le jeune ailier laissait exploser. Ses avants venaient d'annihiler un maul de Lyon et de récupérer un ballon. Une de ces joutes obscures où il ne doit pas mettre trop souvent le nez. Qui l'a animé plus que le frisson de son job de marqueur.
C'est que les avants de l'ASM ont livré dimanche un combat total à ceux du LOU, et fini par prendre l'ascendant dans tous les secteurs. Ces ballons portés, donc, grâce à «de la détermination dans le combat, une volonté d'absorber la pression sur les temps faibles», selon Franck Azéma. Mais aussi sur des phases de jeu où les Lyonnais avaient réussi à les bousculer d'abord : les rucks. «On savait qu'ils avaient des casse-pieds pour le jeu au sol, les Gill, les Fourie, soufflait Rabah Slimani. Mais on a su régler le curseur de notre agressivité, le monter, et on a cherché à arriver avant eux sur les ballons.»
Son capitaine, Fritz Lee, a été le premier à gratter un ballon au nez et à la barbe des Rouge et Noir, et celui-ci était capital car les hommes de Pierre Mignoni imposaient alors une grosse pression aux Jaune et Bleu (9e). «Cette phase de jeu a été très contestée, et on a fini par perdre beaucoup de ballons dessus», soufflait Julien Puricelli.
Le flanker du LOU n'avait pas que cette domination à encaisser. Son paquet a pris la marée en mêlée. Six pénalités, un carton jaune (Ric, 52e), deux bras cassés... Une leçon, à ce niveau. David Attoub, le coach du secteur à Lyon, regrettait le manque de rotation de ses piliers cette saison, qui s'est fait ressentir ici. Mais sans jamais nier la supériorité de l'édifice jaune et bleu dimanche. «On n'a pas su régler le problème de l'impact, détaillait-il. Et quand on y arrivait, que la mêlée tenait, on était pris dans la dureté physique. Clermont, c'est une machine qui avance tout le temps, qui te roule dessus, dégage une grosse puissance... Ils ont quelques animaux, quand même !»
«La mêlée, c'est aussi une rampe de lancement, et notre priorité c'est d'enclencher le jeu. On a trouvé un bon équilibre en tenant compte de la zone du terrain où on était et du moment du match» - Franck Azéma, entraîneur de l'ASM
Clermont a confirmé là sa maîtrise de cette joute, qui l'a porté vers plusieurs victoires cette saison, même lors de matches où le reste couinait, comme à Pau ou à Agen. L'attention qu'y porte Didier Bès a consolidé le tout. «Didier, c'est beaucoup de travail de l'ombre, complimente Slimani. On le sent quand il nous prend en entretien individuel : on voit qu'il a regardé peut-être une centaine de clips de l'adversaire ! Il travaille aussi sur l'appréciation des arbitres, qui peut varier de l'un à l'autre. Il est très pointilleux.»
Franck Azéma appréciait la domination de ces gros, dimanche, dans ce combat si particulier : «On les a mis à l'épreuve, on sait que mentalement ça impacte l'adversaire. Mais il ne fallait pas rester focalisés là-dessus ! La mêlée, c'est aussi une rampe de lancement, et notre priorité c'est d'enclencher le jeu. On a trouvé un bon équilibre en tenant compte de la zone du terrain où on était et du moment du match.»
S'ils n'ont jamais demandé la mêlée de trop, c'est que les Auvergnats avaient aussi soif de jeu. Cela s'est senti sur les touches. Deux fois, leur alignement les a menés dans l'en-but lyonnais (30e et 53e), contre une équipe réputée pour perturber cette mécanique fragile. «C'est parce qu'on a beaucoup de clarté, qu'on est studieux dans l'analyse qu'on fait !», résumait Alexandre Lapandry. Le flanker fait partie de ces joueurs que, ces deux dernières années, Bernard Goutta a cherché à responsabiliser dans l'exercice.
Le coach des avants Jaune et Bleu a tenu à mieux répartir la prise de décision entre les Vahaamahina, Iturria, Lapandry ou Chouly. Tout en laissant beaucoup d'autonomie à ses hommes dans la mise en place stratégique. Les essais en première main qui en sont nés, parfaitement exploités par une ligne de trois-quarts fluide, ne sont pas une nouveauté côté auvergnat, qui exploite ce filon parce que les défenses y subissent la prise de décision de l'attaque. Si ça marque, Azéma récompense même ses arrières d'un repas. «Ce soir, ça va me coûter cher !», rigolait-il. Sûr que si ça fonctionnait contre Toulouse la semaine prochaine, il ne rechignerait pas à la dépense !
Equipe de France
Posté 10 juin 2019 - 06:54
Je pensais être le seul à l’avoir vu...Ruiz avec Bonour l’aurait refusé...
Je me suis fait la même réflexion.
Quand c'est main/main, c'est difficile à voir et à siffler... à part pour Ruiz et Bonhour qui avaient clairement choisi leur camps puisque pour Fofana, il n'y avait rien d'évident et pour Imhoff c'était évident. Vieux souvenir...
Champion du Monde
Posté 10 juin 2019 - 06:56
Canal exagère un peu dans son retour du grrrrand Toulouse et on peut comprendre certains, mais la majorité des auvergnats et surtout les joueurs s'en foutent royalement.
Bien d'accord sur les anti-Toulouse et c est tres triste de lire ca.
Je n'ai pas vu le CRC mais je peux imaginer que c est plus facile de preparer des images sur ce qui s est passe la veille, c est de la faute a Clerc et Heymans s'ils sont sur C+?
Toulouse rejoue sur cette saison le type de jeu que nous aimerions voir TOUS les week ends.
Des jeunes, des passes, de la vitesse et des essais.
Ca sera une belle finale, avec un beau vainqueur qui produit du jeu et non qui pourrit le jeu.
Deja ca c est une victoire pour le rugby que nous aimons.
Champion du Monde
Posté 10 juin 2019 - 07:35
J'attends le lien de George pour voir le match.
Je l'ai entre aperçu hier en parallèle d'une fuite d'eau "compliquée".
J'ai vu Raka rater la réception d'une chandelle, Lopez se faire contrer, Slimani les bras à peine tendu sur une percée de Puricelli, heureusement entre temps une belle redoublée Toeava Raka qui envoie Penaud à Dame.
Ce match me laissait un gout amer d'inachevé, jusqu'à vous lire ce matin.
Alors je vais attendre et voir pour être j'imagine moins frustré et plus objectif.
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