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[Ptolémée]

Roxana Maracinéanu fixe ses objectifs notamment

pour le rugby .

 

 

 

Coronavirus: le ministère des Sports dévoile ses recommandations pour la reprise du sport en France                                                     

 

 

extraits : 

 

" Un processus très précis pour le rugby

Sport où les contacts sont légions, le rugby songe à repenser certaines règles en raison de l'épidémie de coronavirus. Là encore des exercices techniques en petits groupes sont à prioriser avec et sans ballon. 

La reprise évoluera ensuite par des simples passes entre joueurs afin de lancer une phase d'entraînement collectif sans aucun contact. La deuxième étape proposée par la FFR comprendra ensuite une rugby à toucher (cinq contre cinq) afin de limiter les risques pour les joueurs. Une troisième étape permettra une reprise des entraînements classiques, avec contacts avant la mise en place de rencontres amicales entre clubs pour favoriser le retour à la compétition. " 

[el landeno]

Le rugby face à la crise : Monument en péril La crise sanitaire menace l'existence même du rugby professionnel malgré les mesures d'urgence des pouvoirs publics. Une saison prochaine à huis clos le condamnerait carrément.

En quête de survie

À force de prendre sa température, le rugby a cassé tous ses thermomètres. Aujourd'hui, il s'agit de faire tomber la fièvre. L'information parue dans nos colonnes, vendredi dernier, sur l'éventualité que la vie ne revienne à la normale dans les stades qu'après la découverte d'un vaccin contre le Covid-19 n'a pas effrayé davantage un écosystème déjà sous respirateur, et qui travaille désormais aux moyens de sa survie. Les mesures prises par les pouvoirs publics tels que le chômage partiel ou les prêts garantis par l'État (PGE) ont permis d'amortir le choc pour certains.

 

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la LNR va contracter un emprunt de 15 millions d'euros pour aider les clubs

La santé financière du rugby avant la crise dessinait en réalité un trompe-l'oeil. En 2018-2019, la moitié des clubs du Top 14 et neuf de Pro D2 présentaient un résultat d'exploitation à l'équilibre. Pour la saison interrompue, le déficit prévisionnel était estimé à 54 millions d'euros, mais reposait beaucoup sur le petit noyau de clubs dirigé par des mécènes avec suffisamment de réserves pour combler les trous de trésorerie à la fin de l'exercice. La crise sanitaire a bouleversé les projections.

45 %

Le sponsoring, via des entreprises locales, représente 45 % du budget des clubs. Ces derniers sont soutenus par près de 400 partenaires par club.

La Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) anticipe un effet récessif important, qui pourrait être de l'ordre de 20 % sur la billetterie et de 30 % sur le chiffre d'affaires du sponsoring. Un calcul effectué indépendamment des risques de plus en plus probables de huis clos ou de jauge partielle, mais anticipant des effets d'arbitrage dans les dépenses des ménages comme des entreprises chacun touchés, à leur échelle, par la crise économique en cours.

Des efforts pour limiter la casse

Les gestionnaires ont ciblé la masse salariale puisqu'elle représente plus de la moitié des charges des clubs. Les discussions avec les joueurs ont été menées, mais ne pourront se conclure que de gré à gré pour des raisons légales. Outre les résistances naturelles à voir ses émoluments décroître, se dessine comme principal obstacle l'inégalité des traitements en fonction des clubs. Castres et Toulon ont communiqué sur des accords avec leur groupe quand d'autres présidents ont choisi de recourir à d'autres formes d'économie.

Les joueurs se disent majoritairement conscients de devoir concéder une baisse de salaire, mais le niveau et la durée de ces efforts ont fait naître des tensions dans de prestigieux effectifs. Des artifices ont été imaginés pour permettre un rattrapage des sommes perdues par l'entremise de primes de résultats, ou encore la prolongation de contrats.

Du lobbying auprès des politiques

Si l'obsession de la baisse des salaires a pu apparaître, aux yeux des joueurs touchés, comme une réponse simpliste et parfois injuste à la crise, l'enjeu dépasse la simple gymnastique comptable de survie. Avant de solliciter le secours des pouvoirs publics, et consciente que le sport professionnel n'était pas une priorité en période d'urgence sanitaire, la Ligue nationale de rugby (LNR) souhaitait que le secteur pro témoigne d'une cure d'amaigrissement profonde et sincère. L'ensemble des acteurs se sont employés à sensibiliser, chacun à leur échelle, le corps politique.

En tant que catalyseur de réseaux d'entreprise, certains clubs se sont déjà tournés vers leur municipalité, leur département et leur région pour glaner des aides. Certains ont, par exemple, pu obtenir des avances de subventions pour renforcer leur trésorerie. La démarche a également été entreprise au plus haut niveau de l'État. Un courrier a été adressé à Emmanuel Macron. Le 14 mai, Bernard Laporte s'est entretenu une demi-heure avec Édouard Philippe à la sortie d'un comité interministériel. Un échange hors agenda qui s'est déroulé à la demande du président de la Fédération française de rugby (FFR), nous a-t-on confirmé au sein du cabinet du Premier ministre, et au cours duquel les deux hommes ont fait le point sur les perspectives de reprise du rugby et ses problématiques majeures.

Des réunions ont également eu lieu avec des membres du quinze parlementaire pour les sensibiliser à la cause. Ces derniers, par l'intermédiaire des députés Philippe Folliot (Tarn) et Jean-François Portarrieu (Haute-Garonne), ont ensuite envoyé des courriers à Muriel Pénicaud, Bruno Le Maire et Olivier Véran, respectivement ministres du Travail, de l'Économie et des Finances et de la Santé pour appuyer les demandes du rugby pro.

Vers des mesures d'envergure

La Ligue a aussi activé ses connexions auprès de Matignon et de l'Élysée en plus de s'entretenir avec les autres grandes ligues professionnelles. Elle a notamment insisté sur le danger mortel du huis clos et des jauges partielles, surtout si ces conditions de reprise des compétitions devaient se prolonger sur plusieurs mois. Plus que de mesures d'accompagnement, le rugby aurait alors besoin d'un plan de soutien massif et prolongé. D'ici-là, pour soutenir son modèle, la LNR compte notamment sur le maintien du chômage partiel pendant la reprise d'entraînement des joueurs et même au-delà du coup d'envoi de la saison 2020-2021, prévue pour l'heure le 4 septembre.

Le mur porteur de l'économie du rugby étant construit à 45 % de TPE (très petite entreprise) et PME (petite ou moyenne entreprise), Paul Goze demande que des incitations fiscales, temporaires mais nécessaires, soient proposées aux partenaires des clubs afin qu'ils puissent maintenir leur niveau de sponsoring. Le patron de la LNR a également demandé une exonération totale des charges patronales pour une période calquée sur les conséquences du huis clos et pas seulement sur sa durée, ce qui serait parfaitement insuffisant.

Enfin, d'autres protagonistes du milieu imaginent leurs mécanismes de sauvetage, comme la suppression de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur la billetterie, l'arrêt des prélèvements des taxes Buffet ou du DIC (droit à l'image collective), le temps de faire passer l'orage. Un train de mesures complémentaires qui resterait insuffisant si l'exploitation nulle, voire partielle, des stades devait se prolonger bien au-delà de l'année 2020. Il faudrait alors imaginer la mise en place d'un fonds de solidarité, comme il a pu s'en monter autour d'autres secteurs d'activité en danger d'extinction, pour permettre au rugby professionnel de survivre, à moins de trois ans d'une Coupe du monde censée se tenir... en France.

[aymeric]

Tout à fait daccord sur ce point mais son idée de classement sur plusieurs saisons pour déterminer les clubs européens est intéressante je trouve!

À Castres, si on avait su quil y aurait 8 qualifiés au lieu de 6, on aurait tout fait pour en faire partie au lieu de lancer des jeunes en vue de la saison prochaine.
Ça me gêne quand les règles changent en cours de route.
Ça ne serait pas Toulouse et Montpellier en 7è et 8è position, la LNR naurait jamais demandé 8 clubs pour la France.
Les intérêts de certains clubs sont mieux défendus que dautres..

Je suis d'accord avec toi mais bon.. Ici on a pas le droit de dire que c'est scandaleux..Je comprends pas comment un Clermontois peut défendre cette décision. Comme je le dis depuis le début ça aurait Castres ou Agen (pour pas citer l'ASM) en 7 et 8, jamais il y aurait eu débat.. A croire que les supporters Clermontois aiment bien se faire en**** par la ligue.. Réagissez les gars quoi !

[castrais avant tout]

T'as bonne mine de balancer sur Toulouse !  Le CO champion de France, UN SEUL joueur sélectionné en Bleu !!!
Non franchement fallait oser ! 

Tu manques pas dair toi!
Les internationaux, vous nous les piquer et vous vous plaignez quils soient sélectionnés.
Tu pourrais au moins reconnaître que Toulouse est mieux considéré que les autres dans la sphère rugbystique en France.
Souviens toi de la demi-finale de 2001:
Le CO, 1er de la saison régulière doit jouer sa demi-finale sur le terrain de son adversaire Toulouse.
En plus, un essai de pénalité sur mêlée enfoncé nous est refusé en début de match.

[cocotte 63]

Merci El Landeno, as-tu cet article de l'équipe sur le cas clermontois ? merci d'avance une nouvelle fois 

 

 

https://www.lequipe....mplaire/1137322

[Ptolémée]

c'est clair et sans ambiguïté ( du moins c'est à espérer )

"Sans vaccin, pas de retour à la normale dans le sport", prévient Roxana Maracineanu

[julien]

On a quand même la seule ministre des sports qui passe son temps à le dénigrer...

 

1 million d'emploi directs et indirects et 96 milliards d'euros dans l'économie...

[Ptolémée]

il y à de fortes chances que oui , qu'il y est des dégâts 

irréparables ...

" un plan d'aide massif de l'état " 

c'est exactement ce que je pensais il y à quelques semaines ,

sans cette aide la situation financière de nombreux clubs est 

intenable à trés court terme ..

 

Rugby - Goze au Figaro : «Du huis clos jusqu’à fin 2020 entraînera la faillite d’un grand nombre de clubs»

[julien]

il y à de fortes chances que oui , qu'il y est des dégâts 

irréparables ...

Rugby - Goze au Figaro : «Du huis clos jusqu’à fin 2020 entraînera la faillite d’un grand nombre de clubs»

 

jauge réduite au moins pour la 1ère partie de la saison ça parait certain.

 

y a un article sur la situation de l'ASM dans l'Equipe, mais faute de journaux papiers, je ne peux le retranscrire ici.

 

Si quelqu'un peut le résumer?

[bazooka]

c'est clair et sans ambiguïté ( du moins c'est à espérer )

"Sans vaccin, pas de retour à la normale dans le sport", prévient Roxana Maracineanu

Le choix n'existe pas, impossible de faire autrement.

Il n'y a pour l'heure pas de traitement efficace.

Les études (discovery, hycovid) se ridiculisent les unes après les autres.

les "spécialistes et autres experts" se contredisent d'un jour sur le l'autre.

Face à autant d'ignorance et d'incertitudes elle est contrainte.

Ceux qui la dénigrent aujourd'hui la condamneraient demain... 

[la bella y la Bestia]

c'est clair et sans ambiguïté ( du moins c'est à espérer )

"Sans vaccin, pas de retour à la normale dans le sport", prévient Roxana Maracineanu

du bon sens

qui prendrait le risque de jouer au rugby aujourd'hui ?

pas de vaccin , pas de rugby 

[julien]

du bon sens

qui prendrait le risque de jouer au rugby aujourd'hui ?

pas de vaccin , pas de rugby 

 

elle dit pas çà... elle parle du public

 

il faudra reprendre en septembre la compétition, sinon le rugby pro est mort tout simplement. Et les conséquences pour toutes les personnes directes ou indirectes qui en découlent, tout aussi grandes.

[la bella y la Bestia]

 

elle dit pas çà... elle parle du public

 

il faudra reprendre en septembre la compétition, sinon le rugby pro est mort tout simplement.

en tant que joueur tu prendrais le risque de jouer aujourd'hui ?

perso non

pas de jeu , pas de public 

[julien]

en tant que joueur tu prendrais le risque de jouer aujourd'hui ?

perso non

pas de jeu , pas de public 

 

si c'est mon métier, oui.

 

Pourquoi des rugbymen ne reprendraient pas le travail comme les autres?

[Ptolémée]

s'il y à reprise des matchs , ils ne pourront que se dérouler

à huis-clos 

des matchs avec public pour l'instant c'est exclu , rien avant

le feu vert du Ministre des Sports sous le contrôle incontournable 

du Ministère de la Santé 

pas de vaccin pas de public nous dit Maracinéanu 

si la situation perdure c'est effectivement sérieusement entamé ,

l'aide de l'état semble être la seule issue pour la survie de nombreux

clubs