Bon.
Déjà, le club évitera Dupont-Moretti, c'est déjà ça.
dommage avec lui les guérisons sont miraculeuses, demandez à Balkany. même le marseillais à côté est un petit joueur
Posted 11 July 2020 - 07:52 AM
Bon.
Déjà, le club évitera Dupont-Moretti, c'est déjà ça.
dommage avec lui les guérisons sont miraculeuses, demandez à Balkany. même le marseillais à côté est un petit joueur
Posted 11 July 2020 - 10:18 AM
En même temps l'état de santé de Balkany s'est amélioré après un passage à la Santé.
Il y a une certaine logique.
faudrait envoyer le message au marseillais; les Baumettes c'est pas ça.
lui qui passe ses WE à son bureau, le samedi pour lire les faires part de décès de ses patients et le dimanche pour leur répondre que c'est con de mourir si prés de la guérison.
Posted 15 July 2020 - 02:17 AM
Posted 15 July 2020 - 07:43 AM
Revol a raison à mon sens, il faut baisser la Salary Cap pour faire face à la crise.
Il présente ici des arguments:
https://www.minutesp...ents-du-top-14/
Pierre Yves REVOL a toujours eu des idées liées directement ou indirectement à la position de son club sur l'échiquier : création des barrages et aujourd'hui baisse de la Salary Cap ! Enfin ce n'est qu'un avis personnel mais j'ai de gros doutes sur le fondement de ses propositions. A chacun de voir....................
Posted 15 July 2020 - 09:56 AM
Pour moi c'est une bonne idée dans l'absolu mais on pourrait déjà commencer par faire appliquer le salary cap existant avant de songer à l'abaisser. Et sanctionner quand il y a lieu. Il semble qu'on ait les outils pour le faire mais on n'a pas les hommes.Revol a raison à mon sens, il faut baisser la Salary Cap pour faire face à la crise.
Il présente ici des arguments:
https://www.minutesp...ents-du-top-14/
Posted 15 July 2020 - 10:21 AM
Pour moi c'est une bonne idée dans l'absolu mais on pourrait déjà commencer par faire appliquer le salary cap existant avant de songer à l'abaisser. Et sanctionner quand il y a lieu. Il semble qu'on ait les outils pour le faire mais on n'a pas les hommes.
Bon on a aussi les outils pour changer les hommes. Est-ce que les hommes de base vont vouloir se servir de ces outils....si c'est pas le cas on pourra pas trop se plaindre.
c'est un peu la brigade des feuilles alors
Posted 16 July 2020 - 21:29 PM
Nous sommes revenus à Saint-Père-Marc-en-Poulet. Ille-et-Vilaine, une douzaine de kilomètres au sud de Saint-Malo. Nous l'avions promis. En 2012, nous avions rendu visite au Saint-Père Rugby club, petit club aujourd'hui en Première série (huitième niveau du rugby), qui venait de voir son club-house et ses vestiaires détruits par un incendie criminel.
On avait fait le récit de tous les efforts entièrement calcinés produits par ces formidables bénévoles qui tissent chaque jour du lien sportif et social. L'article avait suscité l'émoi chez quelques lecteurs du Magazine L'Équipe, et certains d'entre eux s'étaient mobilisés, qui à Genève, qui à Hyères, pour aider le SPRC à renaître de ses cendres. Grâce à cet élan collectif, la vie du club, de ses licenciés (237 aujourd'hui, pour moins de 2000 habitants à Saint-Père), a repris son cours et avec lui, celle de tout le bourg.
ar le menu terrain de rugby du club, au bord d'un champ de maïs et d'une allée de peupliers, constitue le lieu essentiel de socialisation de Saint-Père-Marc-en-Poulet. Son coeur et ses poumons. Le club-house est, comme les églises, ouvert chaque jour aux passants. On vient boire un café en sortant du boulot, prendre des nouvelles des uns et des autres.
Aussi, quand on a évoqué avec la rédaction du Mag ce numéro sur la ferveur dans les stades, on s'est dit que retourner là-bas permettrait de comprendre, à l'échelle d'un village, l'importance d'un stade quand celui-ci ferme ses portes, comme ce fut le cas avec le confinement. « Ce fut la mort, dit tout de go le maire du village Jean-François Richeux. Avec la fermeture du club, c'est tout un système qui s'arrête, les gamins qui s'entraînent le mercredi, les anciens qui viennent pour la galette saucisse. Une commune, ce n'est pas que des pierres... Et là, elle s'est endormie. L'herbe a poussé sur le stade et les papillons volaient. »
« Les footballeurs n'entrent pas dans le village, ils font le tour du bourg »
Adrien Laval, coach du club de rugby
Le terrain du SPRC est le seul du lieu. À Saint-Père, il n'y a pas de terrain de foot. « Les footballeurs n'entrent pas dans le village, explique Adrien, ils font le tour du bourg. On a leurs plaques d'immatriculation. » Adrien Laval, c'est le coach, et le cofondateur de ce jeune club né en 2007. Enfin, on n'a toujours pas compris qui fait quoi ici « parce que nous n'avons pas de hiérarchie », explique celui qui fut pendant plusieurs années, avant de s'installer en Bretagne, éducateur de jeunes au Stade Français.
Le SPRC est en effet un phalanstère rugbystique où chacun donne autant qu'il reçoit. Le club-house, reconstruit après l'incendie au gré des efforts et de la générosité des uns et des autres, est décoré de maillots, d'affiches des festivals alentour ainsi que des dessins réalisés à l'époque pour illustrer l'article de notre magazine. On entend presque l'écho des troisièmes mi-temps et nous parvient, diffuse, l'odeur du lard et des haricots que l'on sert les dimanches de match. Mais il faut pour cela fermer les yeux. Car tout s'est arrêté un vendredi. « On devait jouer contre Paimpol. » Et sa falaise.
« Viens, lance Adrien, on va manger une galette et je vais te raconter. » Lors de notre premier voyage à Saint-Père, Adrien était déjà le coach, un peu comme Guy Novès naguère au Stade Toulousain mais avec des plus gros mollets et une crête sur la tête. « C'est ma coupe de cheveux du monde d'après, dit-il. On va au Tyllig, tu vas voir, les galettes sont exceptionnelles. Mais c'est un restaurant de footeux. Le cuistot, on l'appelle Djorkaeff... » Un cidre fermier pour entamer la conversation.
Adrien quitte soudainement la table afin d'entreprendre un solide gaillard au bar. « On recrute un peu partout, au bistrot notamment mais là, avec le confinement, notre mercato a pris du retard. » Adrien se rassoit et, alors qu'on nous apporte une sublime galette à l'andouille, il nous conte la triste histoire de Saint-Père et de la « grippe », comme on l'appelle ici. Car la vie s'y est arrêtée au propre comme au figuré.
« Arnaud Bezies, notre solide deuxième-ligne, n°4, était revenu du ski en mauvaise forme. Bizarre. On devait jouer à Matignon (dans les Côtes-d'Armor), il m'a dit : "Mets-moi remplaçant, je suis fatigué." Je l'ai fait rentrer en 2e mi-temps, mais cinq minutes après, il a demandé à sortir. "Je ne mets pas un pied devant l'autre." Le mercredi suivant, chez lui, il avait du mal à respirer. Et puis il est monté se coucher... » La voix d'Adrien s'étrangle. Le valeureux deuxième-ligne du SPRC, surnommé « le Bordelais », est mort à l'âge où nul ne doit mourir. Les causes de son décès ne sont pas connues.
« Le plus dur, raconte Adrien, c'est que son papa n'a pas pu le voir. Avec la grippe, ils refermaient le cercueil tout de suite. Et nous n'avons pu aller à l'enterrement. Seul cinq personnes pouvaient y assister. Alors on a décidé avec son club d'origine des Pachydermes de Bordeaux d'aller jouer un match amical contre eux en son honneur. »
Désormais, des minimes aux seniors, nul joueur du SPRC ne portera plus le numéro 4. La nouvelle a dévasté le club et la cité. Arnaud était éducateur des moins de 12 ans. À Saint-Père, les joueurs de l'équipe première encadrent bien souvent les plus jeunes. Parce qu'ici, jouer, c'est un lien entre les hommes. Et que celui-ci s'est rompu.
Pour Raymond, ce lien, c'était toute sa vie. Il a arbitré son dernier match à 70 ans. Il en a désormais 84. Il ne lui viendrait jamais à l'idée de manquer une rencontre de Saint-Père. À domicile bien sûr, mais aussi à l'extérieur. Raymond sillonne ainsi la Bretagne au gré des déplacements de l'équipe. Il vient chaque mercredi passer la journée, comme référent de l'école de rugby. Les dimanches, il se lève à l'aube. C'est jour de match, le plus beau de la semaine. Mais là, il n'y avait plus de dimanche, plus de mercredi, plus rien. « C'était chacun chez soi et Dieu pour tous, dit-il. Mais moi je ne pouvais m'empêcher de venir quand même. »
Chaque jour donc, pendant le confinement, Raymond se rendait seul au stade, en faisait le tour, pas à pas, dans les herbes de plus en plus folles. Et puis rentrait chez lui. Les curés de l'école catholique d'à côté, qui ont l'habitude de venir faire quelques passes en soutane, ne venaient plus.
Comme les jeunes handicapés mentaux du Clos Breton que le club prend en charge chaque semaine et initie au rugby. « L'objectif de cette année, dit Adrien, c'était qu'ils parviennent à traverser le terrain en entier en se faisant des passes. Et puis en juin, on devait les emmener à la finale du Top 14. » Un club, un petit stade, dans un village comme Saint-Père-Marc-en-Poulet, ce n'est pas que du sport. C'est beaucoup plus que cela.
Quand on a fini la galette, au moment de l'addition, Adrien a tenté un dernier recrutement auprès d'un jeune maçon qui a gentiment décliné. « Je joue au foot et j'y suis bien... » « D'accord, a souri Adrien, mais si un jour t'as envie d'apprendre à pisser debout, tu sais où nous trouver... » On a quitté Le Tyllig non sans une dernière crêpe majuscule aux pommes et au caramel beurre salé pour retourner au stade.
On y a retrouvé Vincent, dit « La Légende », qui va rempiler une saison : « J'ai dit à ma femme : je ne vais pas rester sur une défaite contre Matignon. » Nath comptait les gamins qui partiront à vélo en stage au Mont-Saint-Michel (à 46 km). Y avait aussi Pierrot, greffier au tribunal, Vincent, l'avocat, et puis Jeff, charpentier de son état et préparateur physique du club. Pas une mince affaire. « En général, explique-t-il, ce sont les avants qui prennent du poids l'été. Là, avec les apéros et les BBQ, eux ont pris de l'avance mais les trois-quarts aussi, si bien qu'on n'a plus que des avants. »
Enfin, il y a José, « El Commandante » de la « team cooking ». On explique. Le dimanche, l'accès au stade pour les matches du SPRC n'est pas payant. Alors, il faut trouver des sous pour faire vivre une structure de 237 licenciés. D'où la « team cooking ».
Il s'agit d'une vingtaine de membres du club, formés de main de maître par José à l'art de la table, et qui écument les festivals de musique de la région, dont ils assurent l'intendance. C'est ainsi que la « team cooking » s'occupe des repas de la Nouvelle vague, la salle de rock de Saint-Malo, mais aussi du fameux festival malouin La Route du rock. Ils vont ainsi ramasser les champignons et les palourdes pour préparer des apéros qui font le bonheur des festivaliers et des caisses du club.
Mais cette année les rockeurs ne viendront pas. « Pas de festival, pas de rugby, l'été va être long », lâche Vincent, l'avocat. Et au-delà, c'est tout le budget du club qui périclite. « On va investir une station-service désaffectée sur la route de Cancale pour proposer des moules-frites aux touristes », lance Adrien ! Honnêtement, si vous passez dans la région, faites le détour... « Y aura même un petit orchestre », assure Adrien.
Le soleil tombait sur le clocher de Saint-Père. On a refermé le club-house avec ses maillots et ses trophées. Le moral n'allait guère mieux que le soleil. « Il n'y a plus d'avenir, a lâché Vincent, on est les gardiens des reliques... » Et puis le lendemain, quand on a repris la route pour Paris, la radio a annoncé que le gouvernement autorisait la reprise des entraînements pour le rugby.
La pelouse du stade allait pouvoir être tondue. Raymond ne serait plus seul à en faire le tour. La « team cooking » allait rallumer les fourneaux du club house, on entendrait à nouveau le cliquetis des crampons sur le carrelage du vestiaire rebaptisé « Arnaud-Bezies », de quoi perturber quelque peu le vol des papillons. Mais c'est la vie qui revient.
Posted 25 July 2020 - 09:45 AM
Après avoir repoussé sa décision de plusieurs semaines, le temps de faire le point sur l'évolution de l'épidémie en France, le gouvernement a décidé de ne pas augmenter la jauge de spectateurs dans les stades. La bonne nouvelle pour le rugby, c'est que le huis clos n'a pas été imposé. La mauvaise, c'est que même avec 5 000 supporters pour les matchs à domicile, les clubs ne pourront pas survivre très longtemps. Pour l'heure, la jauge est maintenue jusqu'au 31 août. Les formations professionnelles font fait l'effort de présenter un protocole sanitaire afin de garantir la sécurité de tous, et ce, dès la sortie des transports en commun. Mais l'évolution de la crise dans l'Hexagone ne permet pas au gouvernement d'aller dans le sens des clubs. Le masque devrait être la norme dans les stades, ainsi que la distanciation sociale. Il n'est cependant pas impossible que certains stades obtiennent une dérogation compte tenu de leur capacité.
Posted 25 July 2020 - 19:04 PM
La jauge maximale ne sera pas revue à la hausse avant septembreAprès avoir repoussé sa décision de plusieurs semaines, le temps de faire le point sur l'évolution de l'épidémie en France, le gouvernement a décidé de ne pas augmenter la jauge de spectateurs dans les stades. La bonne nouvelle pour le rugby, c'est que le huis clos n'a pas été imposé. La mauvaise, c'est que même avec 5 000 supporters pour les matchs à domicile, les clubs ne pourront pas survivre très longtemps. Pour l'heure, la jauge est maintenue jusqu'au 31 août. Les formations professionnelles font fait l'effort de présenter un protocole sanitaire afin de garantir la sécurité de tous, et ce, dès la sortie des transports en commun. Mais l'évolution de la crise dans l'Hexagone ne permet pas au gouvernement d'aller dans le sens des clubs. Le masque devrait être la norme dans les stades, ainsi que la distanciation sociale. Il n'est cependant pas impossible que certains stades obtiennent une dérogation compte tenu de leur capacité.
Après "Le puy du Fou", comment accepter la jauge de 5000.
Posted 25 July 2020 - 21:41 PM
Après "Le puy du Fou", comment accepter la jauge de 5000.
Si Goze insulte Macron sur youtube, notre président en marche accorde toutes les demandes de la LNR sans sourciller.
Posted 26 July 2020 - 07:33 AM
Après "Le puy du Fou", comment accepter la jauge de 5000.
Je pense qu'il va y avoir une reprise en main en Vendée car ce serait la porte ouverte à tous les excès !
Posted 20 August 2020 - 12:20 PM
Je pense qu'il va y avoir une reprise en main en Vendée car ce serait la porte ouverte à tous les excès !
Posted 20 August 2020 - 13:25 PM
Encore une fois, un public silencieux et masqué me semble complètement différent d'une foule qui crie, encourage, insulte, gueule, chante avec ou sans masque, non ?
Et se bouscule à la buvette lors des pauses en braillant sa commande
Avec des supporter indisciplinés et qui oublient les gestes barrières (exemple PSG et dans les bars Lyonnais, et l'exemple de Beziers-Toulouse) malheureusement on va droit au maintien des 5000 voir pire
Inutile de vouloir comparer et montrer du doigt le public nombreux dans les parcs
J'ai passé 2 jours au Zoo de Beauval, tout le monde à les masques sauf pour boire et manger
J'ai vu 3 spectacles dans les gradins. Aucune distanciation demandée (on rempli au max) et aucun danger car le public reste silencieux et calme avec son masque
Ce n'ai pas la même que d'avoir des personnes qui parlent fort derrière soi sans masque ou se bousculent à la buvette
Beziers-Toulouse :
Dans son édition du jour, le journal L’équipe nous informe que les gestes barrières n’ont pas du tout été respectés par les supporters présents au stade Raoul-Barrière, ce vendredi soir.
Ils étaient au total 3 425 supporters à s’être déplacés pour assister à cette rencontre. Et malheureusement, la mesure obligeant les supporters à occuper un siège sur deux n’a pas du tout été respectée.
Pire encore : un supporter sur dix en moyenne portait le masque : une catastrophe alors que la Ligue Nationale de Rugby avait demandé à ce que l’intégralité des supporters porte le masque dans les tribunes durant la rencontre.
Malgré les nombreuses relances du speaker à la mi-temps, certains supporters restaient debout dans les coursives pendant que d’autres se ruaient vers les buvettes, massés les uns sur les autres.
Posted 20 August 2020 - 13:35 PM
je viens de recevoir un mail concernant la vente pour asm lou. nous sommes prioritaires, mais le fait d'être une personne à risque(maladie chronique) me fait réfléchir quand je lis le compte rendu Béziers/Toulouse
prendre un risque pour un match amical et éventuellement louper les officiels, what is the question
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