222 réponses à ce sujet

[pims]

Un black et d'équerre en plus...

pas compris

[Yellow]

Blair et Dakar sinon...

[Kestandi]

Copieur...  

Oh merde , j’ai quoté le message et je n’ ai même pas pris la peine de lire plus loin ‼️
En même temps vu le bricolo du dimanche que je suis , c’eût été énorme d’avoir la primeur.

[Arverne03]

ccomme le rappelait quelqu'un ici, le club lui avait proposé un poste au centre de formation. C'est qu'il a surement les qualités nécessaires pour acquérir une compétence en entrainement.

 

Il va s'occuper de la défense à ce que j'ai lu. Il ne pourra vraisemblablement avoir, dans un premier temps, qu' un impact positif car l'A.S.M avait la 11 ème défense avec, je crois, un passif de 45 essais encaissés ! Difficile de faire pire………..   

[jm12]

 

Il va s'occuper de la défense à ce que j'ai lu. Il ne pourra vraisemblablement avoir, dans un premier temps, qu' un impact positif car l'A.S.M avait la 11 ème défense avec, je crois, un passif de 45 essais encaissés ! Difficile de faire pire………..   

Ah ça c'est sûr ...gros chantier à venir depuis cette saison interrompue et qui à mon sens l 'aurait été de toutes façons rapidement  ….on rectifie pas le tir d'un coup d'un seul sur un aspect comme celui  là, rédhibitoire en phase finale….

 

La défense à fortiori sur ce genre de match est totalement déterminante et incontournable!

 

C'est aussi un manque d'application  d'implication, et d'investissement individuel et collectif….l 'ajustement du staff pour espérer rectifier le tir était vraiment indispensable.

[Eria]

quel plaisir de revoir Huget se faire découper ...

 

merci

 

Stanley en fine lame ,découpe proprement ,c'est lui qui manquait a notre defense "la parole est a la",bienvenue Benson..

[Arverne03]

STANLEY était un excellent joueur et une personne sur qui on pouvait compter dans l'effectif ! Il faudra voir ce qu'il "donne" en tant que responsable de la défense asémiste. Je signale toutefois qu'un très bon joueur ne fait pas forcément un très bon entraineur !  Bien que là,il ne devra gérer que la défense; et au regard de son état avant la pandémie,il a de fortes chances de réussir dans sa mission !  

[el landeno]

RUGBY L’ancien joueur de la Section Benson Stanley a décidé de raccrocher ses crampons et d’entamer une reconversion comme entraîneur à Clermont, malgré une proposition de Pau

 

Recueilli par Vincent Romain v.romain@sudouest.fr

 

Certains font l’unanimité sur le terrain, d’autres en dehors, et rares sont ceux qui combinent les deux. Benson Stanley est de cette dernière catégorie. Unanimement apprécié pour ses qualités rugbystiques et humaines dans tous les clubs où il est passé, le centre néo-zélandais de 35 ans a mis fin à sa carrière de joueur en acceptant d’intégrer le staff de Clermont, son ancien club (2012- 2017) où il sera en charge de la défense, même s’il aurait aussi pu se reconvertir à Pau, où il a joué (2017-2019) et laissé un excellent souvenir.

Pour l’heure, il habite toujours en Béarn, en attendant la fin de l’année scolaire (il a quatre enfants) même s’il effectue des allersretours vers l’Auvergne. Dans un français remarquable, il a accepté de revenir sur sa (longue) carrière et d’expliquer sa décision.

 

« Sud Ouest » Qu’est-ce qui vous a décidé à mettre un terme à votre carrière de joueur ?

Benson Stanley C’était dans un coin de ma tête depuis un moment. J’ai eu la chance de signer un petit contrat avec la Section en tant que joker Coupe du monde à l’été 2019, j’étais content et censé m’arrêter après ça. Sauf que Montauban m’a appelé et m’a dit « tu as fait quatre mois, tu peux bien finir avec nous ! ». J’ai dit « ok, pourquoi pas ! » Je n’ai pu jouer que six matchs avant le Covid. Mais ça ne m’a pas fait changer d’avis, il était temps d’arrêter.

 

Pour des raisons physiques ou simplement parce que vous le sentiez bien comme ça ?

Il y avait un peu de tout. Physiquement, je n’étais pas trop mal, mais pour mon premier match avec Montauban, j’ai pris un gros KO contre Aurillac. Ça a renforcé l’idée que je ne voulais pas prendre de risques avec la tête. Et il était temps de basculer vers autre chose. J’ai eu une carrière fantastique, mais vient le moment où il faut dire stop. Je ne voulais pas continuer et ne pas être capable de bien jouer pour l’équipe. L’arrêt des compétitions m’a donné l’occasion de réfléchir un peu, et ça m’a conforté dans mon idée.

 

Quand vous avez débuté le rugby, vous vous imaginiez jouer jusqu’à 35 ans ?

Non, jamais ! Bien sûr, quand tu es petit, tu joues pour le plaisir et rien d’autre. Je n’ai jamais pensé être professionnel. Je voulais juste profiter à fond avec mes amis. Tout ce qui est arrivé après était du bonus.

 

Regrettez-vous d’avoir joué votre dernière saison en Pro D2 ? Pas du tout. J’aurais pu arrêter après mes quatre mois avec la Section. Mais Pro D2 ou Top 14... J’ai eu l’opportunité d’aller là-bas, j’ai découvert un nouveau club, une nouvelle équipe, je me suis fait de nouveaux amis. Le rugby est toujours une histoire de rencontres, quel que soit le niveau où tu joues, y compris en amateur.

 

La Section aurait voulu vous conserver au terme de votre contrat de joker mais n’avait pas les moyens financiers. Cela vous laisse-t-il un goût d’inachevé ?

C’était difficile car j’aurais aimé continuer aussi. Je me sentais bien dans le club. Mais la réalité était qu’il n’y avait pas assez de sous pour me conserver. Je n’ai pas forcément demandé beaucoup mais avec le climat économique, les résultats qu’on a eus la saison précédente, ce n’était pas possible, et je le comprends parfaitement. C’est d’abord un business. Ils ont lancé de bons joueurs pour être performant. Mais c’est toujours dur car je me sentais bien après la pré-saison et ce club, les coéquipiers, tout me plaisait à la Section. J’adore ce club.

 

Quel bilan faites-vous de votre carrière de joueur ?

Je n’ai aucun regret, seulement de bons souvenirs. Je n’aime pas me dire que j’aurais mieux fait de tourner à droite plutôt qu’à gauche. La pige que j’ai fait en France – enfin, ce n’est pas une pige puisque ça fait huit ans maintenant – a été top. Dans le Béarn ou à Clermont, ça a vraiment été fantastique pour ma famille et moi.

 

L’été dernier, vous nous disiez que deux de vos enfants voulaient rentrer en Nouvelle-Zélande, et les deux autres préféraient rester en France. Vous avez réussi à convaincre les deux premiers ?

Oui ! Le petit, ça va, il écoute, avec quelques bonbons, ça va aller ! Les deux plus grands, c’est un peu plus compliqué... L’aîné, qui va avoir 15ans, ne veut pas partir de Pau. On est en train de chercher un collège où il va pouvoir aller en internat pour qu’il reste avec ses amis. C’est de plus en plus compliqué d’emmener les enfants, en plus ils se sont bien installés ici.

 

On a appris lundi qu’il n’y avait plus aucun cas de coronavirus en Nouvelle-Zélande. Est-ce que ça a compté dans votre réflexion ?

Pas du tout. L’épidémie était dure pour tout le monde. Mais pour moi, ce n’était pas possible de rentrer, avec toutes les obligations qu’on avait ici, avec Montauban, il fallait rester dans le coin au cas où on reprenait. Et ce n’était pas non plus un argument pour rentrer cet été. On aime notre vie ici.

 

Pau reste sur deux saisons difficiles. Parvenez-vous à l’expliquer ?

Je peux juste dire que les matchs se jouent à des petits détails. Parfois, à la Section, il nous a manqué ces détails. Je sais très bien que les entraîneurs, Nicolas (Godignon), Fred (Manca), Thomas (Domingo), Conrad (Smith) et les autres sont conscients de ça et travaillent dur avec les joueurs pour corriger ça. Mais le Top 14 est l’une des compétitions les plus dures, les plus longues. Il faut être vigilant tous les jours, à chaque entraînement, semaine après semaine. C’est triste car je pense qu’on avait le potentiel pour faire beaucoup mieux. Mais quand tu perds quelques matchs, tu rentres dans une spirale un peu négative et ça devient compliqué. Si on n’était pas assez vigilants avec ces fameux détails, importants pour notre état d’esprit et notre jeu, ça devenait de plus en plus dur de les corriger.

 

Comment est venue l’envie de vous reconvertir comme entraîneur ?

J’ai parlé un peu avec la Section. Il y avait la possibilité de prendre un poste qui me plaisait : un rôle avec le centre de formation, les Espoirs, et un peu de travail avec l’école de rugby, pour avoir de la continuité dans les idées. Je commence à savoir ce qu’il faut pour arriver jusqu’au niveau professionnel, en l’occurrence travailler avec les jeunes d’une façon qui leur permette d’être au niveau quand ils arrivent au centre, en espoirs voire avec les pros. Il y avait une autre possibilité pour aller à l’université. C’est là que j’ai parlé avec Franck Azema (directeur sportif du club auvergnat) et l’ASM. J’aurai besoin de quelque chose pour mon CV car je prépare une candidature pour aller à Oxford. Et vu ce qu’il m’a proposé, je ne pouvais pas dire non... J’ai dû faire un choix, ça a été très difficile, et même si un jour je pourrai revenir à Pau aider les jeunes, je pense apprendre beaucoup comme entraîneur à l’ASM.

 

Que comptez-vous faire à Oxford ?

Un Executive master of business administration. Des copains sont en train de le faire : Benjamin Kaizer à Oxford, Filip Van Der Merwe aussi mais à Cambridge. Et sur mon CV, j’ai besoin de quelques expériences. J’ai déjà passé cinq ans à Clermont, je connais ce club, il me connaît et peut me donner une bonne référence pour construire ma candidature. Normalement, si tout va bien, je débute en septembre.

 

Vous sentez que vous avez une fibre pour ce poste d’entraîneur, pour la transmission ?

Transmettre, absolument. J’ai un peu d’expérience. Mais les bons joueurs ne font pas forcément de bons entraîneurs. J’ai conscience que je vais découvrir un bon métier, ça va être compliqué, mais je suis prêt pour ce défi. Dans ma tête, je n’ai pas forcément peur. Imagine, je suis licencié par l’ASM après trois ou quatre mois... Mais ça reste une opportunité d’apprendre beaucoup. J’en ai parlé avec Conrad Smith. Il m’a prévenu que ça allait être dur ! Quand tu es joueur, tu vas à l’entraînement, tu écoutes et tu appliques. En tant qu’entraîneur, il faut réfléchir à la façon de communiquer, savoir comment expliquer ce qu’on veut faire en match. Il y a le côté planning aussi, tout construire avec peut-être un thème qui aide l’équipe à aller dans la bonne direction. Je ne suis pas naïf, je sais que ce ne sera pas facile. Mais c’est mon choix.

 

La perspective d’entraîner plusieurs anciens coéquipiers, vous l’appréhendez comment ?

Le lien entre nous sera un peu différent, mais je les connais et j’espère que ça pourra m’aider à parler avec eux et qu’ils n’hésiteront pas à me dire ce qu’ils pensent vraiment! « Je suis prêt pour ce défi »

 

 

Benson Stanley a joué à Pau de 2017 à 2019.

ARCHIVES DAVID LE DEODIC REPÈRES 130 Le nombre de matchs que Benson Stanley a disputés en Top 14 avec Pau (40) et Clermont (90). 13 Le nombre d’essais qu’il a marqués dans le championnat de France (3 avec la Section). 3 Le nombre de sélections qu’il compte avec les All Blacks. Il avait été titulaire en juin 2010 pour affronter l’Irlande et deux fois le Pays de Galles. 3 Le nombre de titres qu’il a remportés : le championnat des provinces néo-zélandaises avec Auckland (2015 et 2017) et le Top 14 avec Clermont (2017). 1 Le nombre de carton rouge qu’il a reçu dans sa carrière, en 256 rencontres disputées au niveau professionnel. Il avait été expulsé en mars 2017, avec Clermont, pour deux cartons jaunes contre le Racing.

 

Votre meilleur souvenir en tant que joueur ?

En France, c’était le titre avec Clermont (en 2017). Je n’étais même pas dans les 23 mais c’était un moment formidable. On connaît l’histoire de ce club, toutes les finales jouées et perdues par le passé. Y parvenir enfin était une belle récompense pour tout le travail effectué. Et en Nouvelle-Zélande, c’était jouer pour les Blacks. Gamin, je n’ai jamais pensé être professionnel, mais on rêve tous de jouer pour les Blacks, on a tous fait le Haka en regardant les matchs avec nos copains, nos frères.

 

Votre pire souvenir ?

Ce n’est pas forcément le pire, mais c’est quand j’ai raté un plaquage sur Tana Umaga, avec les Blues contre les Chiefs, à l’Eden Park. Il était revenu en Nouvelle-Zélande après son passage à Toulon et il m’a pris à l’extérieur (rires). Ça fait un peu mal quand ça t’arrive contre un joueur de presque 40 ans (NDLR : en juin 2011, Umaga en avait alors 38). Mais en même temps, on connaît ses qualités.

 

Le joueur le plus fort avec lequel vous ayez joué ?

Keven Mealamu. C’était notre capitaine, aux Blues, quand j’étais jeune. Il a joué avec les Blacks aussi (132 sélections). Un joueur et surtout un homme incroyable. Et à Pau, Antoine Hastoy chez les jeunes. Enfin, le meilleur, c’était Colin (Slade), sacrément professionnel dans tout ce qu’il fait. Mais quand je vois ce jeune qui travaille, ses performances, son potentiel, il m’impressionne.

 

Le joueur le plus fort que vous ayez affronté ?

Il y a des joueurs qui sont compliqués à jouer pour des raisons différentes, ici en France il y en a beaucoup, mais j’ai été marqué par Tuisova. Il m’a défoncé quand on a joué Toulon là-bas. J’ai tenté de le plaquer et... ouch.

 

Le joueur le plus drôle que vous ayez connu ? Daniel Ramsay ?

Lui, c’est le plus drôle à regarder, tu as vu son nez ? (rires) Il faut l’écrire ça, pour qu’il le lise ! Et sinon, Jamie Mackintosh était pas mal...

 

La plus belle troisième mi-temps ?

Il y en a dont je ne me rappelle plus, mais récemment, quand on a gagné à Clermont, on s’est arrêtés à Brive au retour. C’était incroyable. On n’avait pas forcément anticipé, on avait un trajet en bus de sept heures, mais on avait gagné à Clermont et ça n’arrive pas très souvent. Quelques joueurs, sept ou huit, ont décidé de rester à Brive et de rentrer en train le lendemain. Je me disais « tu es vieux, mais tu n’auras peut-être plus d’opportunités comme celle-là. »

 

Le stade où vous avez préféré jouer?

Difficile, mais je pense que le Michelin a toujours été impressionnant, juste pour les supporters. Le stade est presque toujours plein et chaud.

 

Le « palmarès » de la carrière de Benson Stanley « Le plus fort ? Mealamu » DU TAC AU TAC... Keven Mealamu. ARCHIVES AFP « Les bons joueurs ne font pas forcément de bons entraîneurs. J’en ai parlé avec Conrad Smith. Il m’a prévenu que ça allait être dur » 

Modifié par JB 03, 10 juin 2020 - 10:34 .
Mise en forme

[JB 03]

Très sympa cet article. Manifestement, il a beaucoup apprécié son passage à la Section Paloise.

 

Merci el landeno.

[el landeno]

Très sympa cet article. Manifestement, il a beaucoup apprécié son passage à la Section Paloise.

 

Merci el landeno.

merci à toi d'avoir pris l e temps de la mise en page !

[Caplan]

Il a apporté quoi défensivement depuis quil est arrivé ?

[kennaugh]

Il a apporté quoi défensivement depuis quil est arrivé ?

On peut se poser la question en effet. Après il faut aussi dire que souvent quand on se fait percer c'est plus une histoire de technique individuelle (cf Lopez hier) que de véritables organisations défensives

[jm12]

On peut se poser la question en effet. Après il faut aussi dire que souvent quand on se fait percer c'est plus une histoire de technique individuelle (cf Lopez hier) que de véritables organisations défensives

Oauff ...et bien pas toujours ! ! ! ! regarde le replay tu verras les trous défensifs qu'il y a au ras , ce dont se sont gavés les Wasps avec des remises intérieures ou tout simplement prises de boulevards à grandes enjambées...3 ligne absente...Pélissié en retard à la rue...après oui , on est au top pour manquer le premier plaquage mais ça , ça fait un moment que ça dure !

 

Sans ballons et avec du rythme et de l 'intensité et du volume en face , et bien on est aux fraises et ça fait pas rigoler cette affaire avec ce qui nous attend en top 14 , pour le reste je fais abstraction et je zappe carrément  la CC....

 

Alors Benson ou pas ? Je n 'en sais fichtre rien , c 'est pas lui qui rate les premiers plaquages  ça je te l 'accorde absolument !

[Milian]

Franchement, moi je trouve que c'est nos joueurs qui sont lents, qui se replacent mal, on pourra mettre n'importe quel systeme défensif en place, si nos joueurs sont pas plus dynamique et n'ont pas volonté de faire les efforts de façon collectif, rien ne sera efficace.

C'est vrai que cette équipe fait un peu penser à l'EDF sous PSA...