Sans aller jusqu’à dire qu'on ne peut plus rien dire, le déclin de la présomption d'innocence me semble incontestable.
Il y a une vraie présomption de culpabilité qui pèse sur tous les acteurs. Les plus puissants d'entre-eux ne peuvent d'ailleurs pas y échapper. Quand les grandes entreprises communiquent, elles font de la publicité, quand elles ne communiquent pas, elles cachent quelque chose. Un milliardaire donne de l'argent pour les pauvres, il ne pense qu'a se faire apprécier, il ne fait (ou ne dit) rien, c'est un enfoiré.
On nous impose des quotas paritaires car on est présumé sexiste, on nous impose de la représentation car on est présumé raciste, on chante le swing chariot donc on est forcément raciste... sans jamais apporter des preuves tangibles et non-équivoques de notre "culpabilité" !
Impossible d'avoir un avis différent car les "biens-pensants" raisonnent de manière manichéenne et narcissique. Manichéenne car ils ne voient le monde qu'en blanc et noir et narcissique car ils partent du principe qu'ils ont raison sur tout et que celui qui pense différemment est forcément un ennemi qui agit pour le mal. Ils n'ont aucun relativisme, aucun recul sur les choses et ne connaissent rien à la multifactorialité des opinions politiques et sociétales.
C'est justement pour cela qu'ils souhaitent une évolution de la législation pour interdire et censurer tout avis divergeant, ce qui est une vraie menace pour la démocratie et le pluralisme.