626 réponses à ce sujet

[RUGBY93]

Je trouve pas ça drole, c'est le symbole de la dérive de notre sport, personne ne se serait permis ça il y a encore peu.

J espère qu il va manger sévère car si on laisse passer ce genre de chose qui effectivement n est pas bien méchante, c'est la porte ouverte au grand n importe quoi.

L arbitre même si c'est le dernier des connards est sacré point.

 

Plutôt d'accord avec toi. Je connais bien l'arbitre en question qui avait arbitré plusieurs fois mon équipe en championnat d'honneur comité Ile-de-France il y a quelques années, c'est un gars

super sympa. Et les supporters d'Issoire doivent se souvenir de lui, car c'est lui qui avait arbitré leur finale nationale de Fédérale 2 contre Rumilly en juin 2019 et il avait eu les corones de siffler une ultime

pénalité (celle de la gagne) à la dernière seconde, là où beaucoup d'autres arbitres auraient fermé les yeux pour rentrer peinard aux vestiaires ...

[dim50]

Et ce n'est sans doute pas le dernier rouge que s'est pris Raisuqe hier soir.

[DOUDOU63]

Le geste sans être méchant, est tout simplement lunaire, soulever un arbitre!!!!!....J'arrive toujours pas à y croire...Il va manger tout chaud, dans le club c'est certain et en commission au moins pour m'exemple...

[TH69]

C'est vieux comme article

En effet. J'ai vu que la date de mise à jour. Désolé.

[RCV06]

[Bougnat et Breton]

On peut mettre un carton alors que le match est terminé ?

[FlorianJ]

Le Geronimo du BOPB s'est égaré sur le chemin de la Rabine je crois... 

 

[TH69]

Le Geronimo du BOPB s'est égaré sur le chemin de la Rabine je crois... 

 

Le supporter du BO avec le maillot a déjà trouvé la buvette ?

[RUGBY93]

On peut mettre un carton alors que le match est terminé ?

Oui tout à fait.

En amateur, il y a quelques années, lors d'un match que mon équipe avait joué dans la banlieue nord d'Ile-de-france, l'arbitre avait sorti ...4 cartons rouges aux dirigeants et à l'entraineur 

de l'équipe adverse et tout ça après le match, dans une ambiance très très chaude ...

[Arverne03]

On peut mettre un carton alors que le match est terminé ?

 

Oui ! 

[Vert]

Perso jadore voir ce genre de truc qui sort de la règle pure . Merci pour ce moment !

Tellement improbable.

L arbitre étant physiquement un pin's on a clairement l impression qu il le veille depuis plusieurs secondes et qu il a calculé son coup. Un pari ?
Ça doit être un sacré luron celui là en 3e et même 4e mi temps ! Il est tout excité.

[Vert]

Génie aussi chez nous mais pas aussi génie et moins drôle. Même fournisseur par contre sans doute....

[Fast Kimi]

Génie aussi mais pas aussi génie et moins drôle. Même fournisseur par contre sans doute....


https://youtu.be/mTj2Vz8A4KQ

Oui j'avoue que ça m'a tout de suite fait repensé à ça !

[Bart Simpson]

Cette passe au pied de Popelin, que c'est bien joué

[el landeno]

Pourquoi Vannes peut nourrir de légitimes ambitions Actuels deuxièmes de Pro D2 derrière l'USAP, les Vannetais réalisent la meilleure saison de leur histoire. Portés par un état d'esprit conquérant, les Bretons comptent placer leur région sur la carte du rugby hexagonal avec une accession dès cette année en Top 14.

Le rugby n'a jamais été l'affaire exclusive des Sudistes, il est même arrivé de ce côté-ci de la Manche par les docks du Havre, a d'abord offert son bout de bois symbolique aux étudiants parisiens, et tend aujourd'hui encore à s'éloigner de son centre névralgique occitan pour s'aventurer en des horizons moins ensoleillés. Mais il reste encore des coins où le ballon ovale n'est pas vraiment mis en valeur dans les étalages d'équipement sportif. La Bretagne fait partie de ceux-là. Et pourtant, un club résiste encore et toujours à l'envahissante idée reçue.

 

 

Deuxième de la Pro D2 derrière Perpignan, le RC Vannes impressionne par la régularité des ses performances et la tranquillité avec laquelle il navigue sur les eaux tumultueuses d'une saison tempétueuse. Ses douze succès en quinze matches (plus un nul et deux défaites), offre en tout cas au club de Jérémie Abiven un nouveau statut. « On essaye de surfer sur la vague, image le capitaine de l'équipe. On prend beaucoup de plaisir à l'entraînement et cela se ressent en match où l'on enchaîne les victoires. Nous avons un groupe homogène, ça tourne pas mal mais les résultats restent positifs. »

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La rage de vaincre

Epargné par les cas de Covid ou le report des matches, Vannes vit une saison un peu moins chaotique que certains de ses concurrents à la montée et a pu disputer sereinement les quinze premières journées. Mais cette « chance » n'explique pas à elle seule la réussite des Bretons. « Il y a une grosse charge de travail depuis juin au niveau du physique et de l'analyse vidéo, assure le demi de mêlée Florian Cazenave. Je ne sais pas si toutes les équipes de Pro D2 s'entraînent si bien et autant que nous. Le club n'a rien à envier à certaines formations du Top 14 de ce point de vue là. »

« Il existe une espèce de sérénité au-dessus de l'équipe. On voit que l'on n'est jamais trop affolé, que ça fonctionne bien »

Pierre Popelin, demi d'ouverture du RC Vannes

 

 

 

Les Vannetais peuvent aussi compter sur un état d'esprit de vainqueurs qui les poussent à ne rien lâcher, même quand la situation semble mal embarquée. Par six fois cette saison, le RCV a été mené à la pause mais a fini par s'imposer. L'exemple le plus marquant reste le match contre Béziers au stade de La Rabine, lors de la 5e journée, où les Bretons étaient largués au score à la 59e (9-26) mais avaient tout renversé en l'espace de vingt minutes (29-26). Un succès fondateur qui soude une équipe et convoque de nouvelles ambitions.

« Il y a eu beaucoup de changements à l'intersaison, rappelle Pierre Popelin, meilleur buteur de l'équipe (98 points). On a fait quelques stages de cohésion qui nous ont permis de nous resserrer. Des joueurs d'expérience sont restés, il existe une espèce de sérénité au-dessus de l'équipe. On voit que l'on n'est jamais trop affolé, que ça fonctionne bien. »

 

Une ambition assumée

Même dans une période vertueuse comme celle traversée actuellement, le RCV n'est toutefois pas à l'abri de la critique. Les Bretons ont été montrés du doigt ces dernières semaines pour leur jeu restrictif qui se base avant tout sur un paquet d'avants fort et conquérant. Ainsi, 50 % des essais inscrits par l'équipe cette année proviennent d'un groupé pénétrant (17 sur 34). « Je m'en fous un peu du beau jeu, assume l'entraîneur Jean-Noël Spitzer. Au rugby, il n'y a pas de note artistique. » « Le rugby d'aujourd'hui ne permet pas forcément de gagner tout le temps avec la manière, appuie Popelin. Ce qui nous importe c'est de gagner et de performer. Quand on va à l'extérieur, ce n'est pas à nous de balancer des chisteras dans tous les sens. »

Mais Vannes sait aussi écarter les ballons, surtout avec les joueurs élégants dont l'équipe dispose, comme la recrue phare, l'international anglais Nick Abendanon, qui a fait admirer toute sa classe du côté de Clermont ces dernières années. « C'est dans l'ADN du club, souligne Abiven. Il y a toujours eu du jeu à Vannes. » Notamment lors de la fin de saison 2018-2019, quand le club avait arraché une place en phase finale de Pro D2 à la faveur d'un printemps étincelant. Les Vannetais s'étaient inclinés en demie à Brive (40-20), une expérience qui leur sert alors que le Top 14 n'a jamais été aussi près d'accueillir un club breton. « Le fait de jouer ces matches couperets a forcément compté, reconnaît Popelin. C'est important pour cette année où l'on se projette encore vers des phases finales qui arrivent à grands pas. Notre objectif se rapproche. »

« On croise beaucoup de Bretons, partout en France, et à chacun de nos matches, et ils nous disent toujours qu'ils sont fiers d'être représentés par notre équipe »

Jérémie Abiven, troisième-ligne et capitaine du RC Vannes

 

 

 

La phase retour qui s'ouvre ce jeudi avec la réception de Biarritz (20h45) doit permettre à Vannes de concrétiser le rêve et de planter le drapeau aux mouchetures d'hermines sur le pré carré de l'élite du rugby hexagonal. Ce serait une sacrée nouveauté dans un Top 14 qui ne s'est jamais aventuré au-dessus de la Loire à l'exception des clubs parisiens.

Pour Cazenave, passé par Perpignan et Brive, Vannes détonne dans l'univers du rugby français : « Il y a quand même une différence d'ambiance de travail, et même en général, entre les équipes du sud et Vannes. Ici, il y a cet esprit de travail et de camaraderie dans le respect qui est très plaisant. On se rapproche plus d'une identité anglo-saxonne que latine. »

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Même au sein d'une équipe multiculturelle, avec douze nations représentées, le club véhicule une identité bretonne très forte. « Malgré un effectif avec des joueurs d'horizons différents, on essaye de garder cette culture-là, explique Popelin. On sent une fierté régionale importante. » Son capitaine s'étonne encore à chaque déplacement : « On croise beaucoup de Bretons, partout en France, et à chacun de nos matches, et ils nous disent toujours qu'ils sont fiers d'être représentés par notre équipe. »