Le président est incroyablement fort sur les appuis.
Les vrais supporters doivent le soutenir même s’il n’est pas populaire, même s’il n’est pas du sérail et même s’il se plante parfois.
Il tient l’institution et c’est le TAF d’un Pres et pas de faire le con à la bodega, même si c’est rigolo
Sans aller jusqu'à faire des helicobites à la Bodega, faire en sorte que tes salariés soient heureux et joyeux est peut être plus productif dans un club de rugby que dans une multinationale.
Le rugby sans affect je n'y crois pas.
C'est ça qui soude un groupe et qui donne envie de se défoncer pour tes potes.
Le truc, c'est que ça ne dure qu'un temps avec le même groupe et dans la durée si tu ne renouvelles pas régulièrement quelques acteurs (joueurs et entraîneurs) , ça s'effrite.
Peut-etre une des erreurs du tandem DeCro/Azéma.
Mais le rugby, même pro, ne peut pas s'en passer ou en tout cas par sur la durée.
Et cet affect, ce côté "paternaliste" c'était bien ce qui caractérisait Fontès et De Cro contrairement au président actuel il me semble.
Alors certes le côté gestion financière des papas généreux n'était visiblement pas la meilleure des stratégies, mais maintenant que Guillon a fait le job sur cet aspect, il va peut-être falloir revenir à cette identité auvergnate (validée par Brassens tout de même) .
Alors parler d'identité et de territoire, c'est aussi et surtout parler de générosité.
Et sans générosité, point de bien-être.
Et sans bien-être, il va être plus difficile d'attirer le pèlerin.
Un club dans lequel tu te sens bien, qui respire la joie de vivre et qui bosse bien attire davantage qu'une plage à surf ou une ville à boutiques.
Actuellement et depuis quelques temps je ne trouve pas que le club respire la joie de vivre.
Ce qui fonctionnait à l'époque Fontès/Cotter, c'était le côté papa Fontès et le colonel Cotter.
Et pour De Cromière/Azéma, c'était la confiance et le respect mutuel et là il manquait certainement un colonel.
Maintenant qu'on a le colonel à la présidence qui va être le papa ?
Retière ?
Pourquoi pas.
Mais une chose est sûre pour moi, sans joie de vivre ensemble ça ne fonctionnera pas sauf si tu n'as que des machines et là par contre ce sera sans moi.
Et j'ai du mal à imaginer un stade rempli de drapeaux jaunes et bleus pour soutenir des machines.
Après je suis plus sur le chemin du vieux croûton casse bonbons que du jeune fougueux donc je me plante peut-être.
Vive l'avenir !