Aller au contenu


Photo

ASM 2022/2023


  • Veuillez vous connecter pour répondre
19135 réponses à ce sujet

#6136 Salvator

Salvator

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 042 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 29 décembre 2021 - 21:59

ca fait encore un joueur de moins .... 

 

Tu veux dire un de plus en moins?


  • gregouarrrr, 63manu, Arverne03 et 1 autre aiment ceci

#6137 clum63_

clum63_

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 913 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:D'ici
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 00:12

Je n'ai jamais vu un ailier aussi nul que Pourailly... Aussi lent qu'un avant, défensivement à la rue.. Merci à Azema pour ce bon recrutement !!
Ça ne sera pas une perte mais bon vent à lui !

Faut pas exagéré, je ne le blâme pas, il a fait ce qu'il pouvait dans un contexte compliqué avec ses moyens. Il a l'air d'un charmant garçon qui mérite de trouver un club à sa mesure. Maintenant c'est pas le profil que je recherche chez un ailier
  • Arverne03 aime ceci

#6138 frednirom

frednirom

    le Var est dans le fruit.

  • Modérateurs
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 38 087 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:paris 18
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 00:30

Je n'ai jamais vu un ailier aussi nul que Pourailly... Aussi lent qu'un avant, défensivement à la rue.. Merci à Azema pour ce bon recrutement !!
Ça ne sera pas une perte mais bon vent à lui !

On en sait rien il n’a pratiquement jamais joué . Mais merci pour cet belle intervention qui sent le dépit.

#6139 Lima

Lima

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 334 messages
  • Genre:Va savoir
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 00:58

Je n'ai jamais vu un ailier aussi nul que Pourailly... Aussi lent qu'un avant, défensivement à la rue.. Merci à Azema pour ce bon recrutement !!

Ça ne sera pas une perte mais bon vent à lui !

C'est assez hallucinant de lire des propos pareil.

 

Pourrailly est un très bon ailier, tonique, intelligent, qui se propose. Dans le marasme dans lequel on est depuis 3 ans en terme de fond de jeu, c'est sur qu'il ne fallait pas attendre la solution de sa part. Son parcours n'est pas reluisant chez nous, mais il brille toujours plus que ce post.

 

Bref, comment démonter un joueur gratuitement et sans aucun fondement.


  • frednirom, twiX, Frédéric58 et 8 autres aiment ceci

#6140 ZACH

ZACH

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 3 466 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont FD
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 01:04

Quelqu’un aurait il l’article de l’équipe sur AZEMA ?

Thank’s 


  • Binche63 aime ceci

#6141 clum63_

clum63_

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 913 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:D'ici
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 01:15

Quelquun aurait il larticle de léquipe sur AZEMA ?
Thanks

Il est dans la rubrique Azéma dans ancien du club, il balance des noms, par sens du devoir sûrement, ou mesquinerie
  • ZACH aime ceci

#6142 ZACH

ZACH

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 3 466 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont FD
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 01:47

Il est dans la rubrique Azéma dans ancien du club, il balance des noms, par sens du devoir sûrement, ou mesquinerie

Je suis pas très dégourdi, on trouve comment la rubrique ?

Pourrais tu copier ici ?



#6143 clum63_

clum63_

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 913 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:D'ici
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 01:49

Franck Azéma, manager de Toulon : « Si j'avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont »

Franck Azéma, nouvel entraîneur du RCT depuis deux mois, prend peu à peu ses marques dans le Var, en s'appuyant sur la culture du combat des Rouge et Noir.


C'était ce mardi, le ciel varois hésitait entre éclaircies et nuages vite balayés par un vent frais. Mais comme toujours, Franck Azéma s'est présenté en short au moment de nous ouvrir les portes du Campus RCT. L'entraîneur toulonnais avait du temps et l'envie de parler, pour tout évoquer : son adaptation ici, où il a pris la suite de Patrice Collazo, remercié en octobre, comme son départ de Clermont, sur lequel il était resté plutôt discret jusque-là. Combatif, le Catalan l'a été dans ses mots, ceux pour évoquer le redressement qu'il espère opérer dans son nouveau club, comme ceux qu'il a utilisés pour raconter, pour la première fois, son départ de l'ASM, où ses onze années se sont mal terminées l'été dernier.


 
 


lire aussi[/size]Clermont conteste la signature de Franck Azéma à Toulon




« Voilà deux mois que vous êtes à Toulon, pour seulement quatre matches disputés. C'est comme si le RCT avait une présaison pour assimiler votre message ?
Non, c'est plutôt frustrant de ne pas pouvoir engager une dynamique. Depuis que je suis arrivé, on a eu une semaine de congé, une semaine où on était exempts en Challenge européen, puis trois jours de coupure de Noël et un match annulé contre l'UBB... Donc on marche toujours un peu dans le brouillard, à imaginer où on en est. Alors que la vérité est sur le jour du match.




Depuis votre arrivée, avez-vous essayé d'établir un diagnostic sur les maux du RCT ?
Il y a des contraintes et si tout avait été parfait, je ne serais pas arrivé ici ! Mais je n'ai pas à juger ce qui a été fait auparavant. J'ai du respect pour Patrice Collazo et son investissement ici. Je n'ai pas cherché à gratter. J'ai senti que certaines personnes avaient envie de me dire des choses mais j'ai préféré qu'on me laisse tranquille, pour me faire ma propre idée. Je ne veux pas avoir d'a priori. Ce qui m'intéressait, c'était de savoir ce qu'on pouvait faire pour gagner des matches et remonter au classement, avec mes convictions.




Un de vos cadres, Baptiste Serin, a évoqué dans le "Midi Olympique" qu'un des problèmes du RCT résidait dans la préparation physique ?
Il y avait besoin de retravailler là-dessus, pour la capacité à enchaîner les taches. J'ai des attentes en termes de jeu avec ou sans ballon, qui demandent une exigence sur le cardio. On ne peut pas y parvenir en une seule fois, sinon on va péter tous les mecs, mais il faut monter la charge de travail chaque semaine de 5 à 10 %. Personne ne rechigne à l'entraînement. Et quand tu acceptes ça, c'est plus facile de mettre le reste en place.




" J'ai envie que cette équipe de Toulon dégage ce que moi j'ai toujours jalousé ici, l'engagement total, de la férocité

 

 
 
 






Toulon renvoyait surtout l'image d'un vestiaire fracturé. Avez-vous ressenti cela ?
Il fallait essayer de rassembler tout le monde, à travers les entraînements, les extras extérieurs. Mais la première des choses, c'est le travail. Quand tu sues ensemble, quand tu forces ensemble, c'est dur sur le moment, tu as le droit de râler, mais à la sortie, il y a une satisfaction. On a donné de la clarté sur le rôle de chacun. On a valorisé les gens à travers des vidéos, des discussions. Et pour les extras, rien d'exceptionnel : une matinée karting, un repas tous ensemble, un petit-déjeuner avec les familles, une rando. Il y a un terrain de jeu énorme ici, on doit en profiter. Mais si tu vas manger ensemble et que tu ne fais pas d'efforts... ça ne rime à rien !




La méthode prend ?
C'est loin d'être abouti encore, mais on remet en marche toutes ces choses pour livrer des matches où on dégage quelque chose. J'ai envie que cette équipe de Toulon dégage ce que moi j'ai toujours jalousé ici, l'engagement total, de la férocité. Ça fait partie de l'histoire de Toulon et j'ai envie que notre vestiaire ressemble à ça.




lire aussi[/size]Franck Azéma, nouveau manager de Toulon : "Je vais avoir besoin de tout le monde"




Vous parlez de férocité, ce qui renvoie à une culture du combat et du jeu d'avants qui n'était pas dans les gènes de Clermont. Vous avez dû vous y adapter ?
Ça a été assez facile pour moi, je baignais là-dedans depuis gamin : il y a beaucoup de similitudes par rapport à ce que j'ai connu à Perpignan, à Arles-sur-Tech ou à Céret. Tu y es éduqué sur les mêmes choses, le plaquage, le combat, le don de soi, le partage. Je dois faire en sorte qu'on soit très bons dans cet engagement tout en apportant deux ou trois choses sur la précision et l'intelligence qu'on doit avoir dans certaines situations. On parle aussi de gens exigeants ou durs autour du club, mais ça aussi, je l'ai connu à Perpignan ! Les supporters sont passionnés, avec leur façon de le montrer. Mais si toi tu es généreux, ils te rendent beaucoup. Je veux qu'ils reconnaissent d'abord cette qualité-là chez nous, qu'on ne lâche rien, qu'on a un coeur énorme, qu'on veut arracher chaque centimètre. Et tout ce qui brille, on va le rajouter petit à petit.




" Avec le recul, je me dis que ça m'a permis de tourner la page, d'évacuer, et j'ai été touché par l'accueil du public comme par les gestes spontanés de certains joueurs, comme Fritze Lee ou Paul Jedrasiak

 

 
 
 






Ça paraissait incroyable que votre premier match en charge du RCT soit à Clermont, avec lequel la séparation avait été houleuse...
Rugbystiquement, ça a été un peu tôt, on n'était pas prêt, il y a eu la défaite. Mais avec le recul, je me dis que ça m'a permis de tourner la page, d'évacuer, et j'ai été touché par l'accueil du public comme par les gestes spontanés de certains joueurs, comme Fritz Lee ou Paul Jedrasiak, qui sont venus me serrer la main au bord du terrain quand ils ont été remplacés.




Où en sont vos relations avec l'ASM ?
C'est aux prud'hommes, le club a attaqué en premier. C'est comme ça... C'est dommage d'en arriver là. Mais quand je vois que le club ramène le sujet il y a deux semaines encore, en parlant de mon cas quand le président Jean-Michel Guillon annonçait le recrutement de Didier Retière (comme directeur du développement sportif), c'est du réchauffé ! Il faut arrêter ! C'est agaçant. Je ne me suis jamais exprimé sur les conditions de la rupture de mon contrat, mais je ne peux plus les laisser revenir dessus en permanence sans donner ma version.




c25e0.jpg 

Pour son premier match en tant que manager de Toulon, Franck Azéma a retrouvé Clermont, un club qu'il a quitté en fin de saison dernière et pour lequel il a officié pendant onze ans. Le dimanche 7 novembre, le club de la Rade s'est incliné face aux Auvergnats 16 à 31. (Jean-Marie Hervio/L'Équipe)




La position de Clermont, c'était de dire que vous avez mis le club en difficulté en annonçant votre envie de départ tard dans la saison, et qu'il aurait été surpris par votre volonté ?
J'ai passé onze ans à Clermont. De quelle manière tu essaies de vivre, quand tu es manager d'une équipe ? Qu'est-ce que tu essaies d'instaurer comme philosophie ? Tu ne peux pas prôner team first en permanence et ne pas te l'appliquer. Dès que j'ai rencontré Jean-Michel Guillon, après le décès d'Éric de Cromières (en juillet 2020, des suites d'un cancer, alors qu'il était président depuis 2013), je lui ai dit : "Il y a un temps escompté dans un club, je pense que j'ai fait beaucoup déjà, ce qui est rare. Il ne faudrait pas avoir peur d'aborder ce sujet". Puis la saison a démarré et il y a des choses que j'ai ressenties petit à petit. S'il y avait toujours beaucoup de respect de la part des joueurs, j'étais en train de moins les nourrir, moins leur apporter. Ils avaient une connaissance parfaite des mécanismes que j'utilise pour remobiliser un groupe après une victoire, après une défaite... Tu peux moins surprendre, la routine s'installe. Et à ce niveau de compétition, tu ne peux pas te permettre de perdre ne serait-ce qu'1 %, il te faut être intense tout le temps. Au mois de décembre, on a perdu contre le Munster et Montpellier à la maison. Je suis allé voir le président, je lui ai dit : "Attention, il faut qu'on soit vigilants, capables de redresser rapidement". Puis on a reperdu début janvier contre le Racing 92 et j'étais allé le remettre en alerte, plus ouvertement, un matin vers 6 h 30-7 heures, pour demander à ce qu'on réfléchisse à un fonctionnement différent.




Le président Guillon a bien précisé il y a deux semaines qu'il vous avait proposé un poste de directeur sportif. C'est à ce moment-là ?
Oui, en voulant alors modifier mon contrat. Mais ma force, c'est sur le terrain, c'est là que je peux apporter. Et que je sois directeur sportif ou entraîneur à Clermont, ça aurait toujours été la voix de Franck Azéma qui aurait résonné. Ça aurait été la normalité d'avoir une impulsion différente.




Le club a eu l'air de vous soupçonner d'avoir voulu partir parce que vous aviez déjà un point de chute ?
Non. Quand j'évoquais mon départ, c'était dans l'intérêt du club et ça s'est retourné contre moi, sur le thème : "Il avait anticipé, il avait tout manigancé avant". Mais c'était faux ! Un jour, je suis allé voir ma femme et je lui ai dit : "Je pense que le club doit prendre une autre direction et si ça se trouve, à la fin de la saison, je vais me retrouver sans rien". Et c'est ce qui s'est passé ! Et comme l'ASM a prétendu que je démissionnais, alors que cela est impossible en contrat à durée déterminée, je n'ai pas eu droit au chômage... Je suis allé à Pôle Emploi, la personne qui m'a reçu n'entendait rien au rugby et m'a fait remarquer : "Plus personne ne marque « démission de mon employé ». C'est vraiment qu'ils ne voulaient pas que vous touchiez le chômage". C'était petit ! Alors quand on me dit que c'était manigancé... C'est gonflé et faux ! Je n'étais protégé par rien, je voulais juste être honnête avec mon club.




" Je me suis présenté à la reprise de l'entraînement, en juillet, avec un huissier. On m'a empêché d'entrer

 

 
 
 






Vous n'aviez pas d'accord avec Montpellier au moment où vous avez annoncer votre départ ?
Non, Montpellier, c'est venu après. Mais très vite après, parce que notre monde du rugby est très petit et que ça s'est su que je risquais de partir. Et quand Montpellier s'est manifesté, la première personne informée a été le président Guillon. Le problème, c'est que je suis resté avec lui sur le fonctionnement que j'avais eu avec René Fontès et Éric de Cromières : je me suis livré à lui de la même manière en lui faisant part de mon usure. J'ai été le plus transparent possible avec mon président et je pense qu'il l'a mal perçu. Quand je vois aujourd'hui où on en est, je me dis qu'il l'a pris pour lui et qu'il a été mal entouré. Je constate que Jean-Luc Loignon (directeur administratif de l'ASM), n'a pas été un bon conseil. Ça s'est transformé en quelque chose de personnel et on s'est éloigné de ce qui était important pour l'équipe.




Les mauvais rapports entre l'ASM et le MHR ont-ils pesé ?
L'ASM en a fait quelque chose de personnel, je le sais : dans son bureau, Jean-Luc Loignon m'a dit : "Tu peux partir où tu veux sauf à Montpellier". Je n'avais jamais rien signé avec Montpellier, je les avais juste écoutés et j'avais échangé avec eux, sans parler de m'engager ! Après mon échange avec le président Guillon, Clermont a voulu insérer des clauses, en cas de départ, qui étaient liées avec mon lien supposé avec Montpellier plutôt que par rapport au lien que j'avais, moi, avec l'ASM. D'ailleurs, je n'ai jamais signé ces clauses. Je me suis présenté à la reprise de l'entraînement, en juillet, avec un huissier. On m'a empêché d'entrer. Ce n'est pas quelque chose qui fait plaisir, mais il fallait que je me couvre. Et c'est là que je ne comprends pas l'attitude du président et de M. Loignon : c'est devenu une histoire d'ego ! Je pense que l'ASM c'est plus grand que ça. Ce qui m'a agacé, c'est que je sais qu'en interne, notamment en comité directeur, il a été dit que je trahissais le club. Si j'avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont... Ce club m'a beaucoup donné et moi j'ai toujours essayé de lui donner le maximum à cette équipe, comme joueur puis comme entraîneur. J'ai beaucoup de respect pour ce club, je ne balancerai jamais du mal dessus. Mais je suis agacé de l'attitude de ces deux personnes, parce qu'elles en ont fait un cas personnel.




" J'aurais pu attendre qu'on me vire en disant : « voilà, vous me devez deux ans de contrat ». Peut-être que c'est que j'aurais dû faire ! Mais je n'ai pas été éduqué comme ça

 

 
 
 






Avez-vous été mal conseillé par les agents ou avocats au moment d'évoquer votre départ avec l'ASM ?
Ce ne sont pas les agents ou avocats qui sont allés me voir pour me dire : "Franck, tu as un phénomène d'usure, il faut que tu t'en ailles !" Non, c'est moi ! Alors qu'un agent m'a même dit : "Franck, ça fait vingt ans que je fais ce métier, je n'ai jamais vu ça, vouloir partir sans avoir un autre projet derrière... Il vaut mieux que tu attendes le terme de ton contrat". Et c'est vrai, j'aurais pu attendre qu'on me vire en disant : "Voilà, vous me devez deux ans de contrat". Peut-être que c'est que j'aurais dû faire ! Mais je n'ai pas été éduqué comme ça. »


  • jm12 et ZACH aiment ceci

#6144 ZACH

ZACH

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 3 466 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont FD
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 02:08

 

Franck Azéma, manager de Toulon : « Si j'avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont »

Franck Azéma, nouvel entraîneur du RCT depuis deux mois, prend peu à peu ses marques dans le Var, en s'appuyant sur la culture du combat des Rouge et Noir.


C'était ce mardi, le ciel varois hésitait entre éclaircies et nuages vite balayés par un vent frais. Mais comme toujours, Franck Azéma s'est présenté en short au moment de nous ouvrir les portes du Campus RCT. L'entraîneur toulonnais avait du temps et l'envie de parler, pour tout évoquer : son adaptation ici, où il a pris la suite de Patrice Collazo, remercié en octobre, comme son départ de Clermont, sur lequel il était resté plutôt discret jusque-là. Combatif, le Catalan l'a été dans ses mots, ceux pour évoquer le redressement qu'il espère opérer dans son nouveau club, comme ceux qu'il a utilisés pour raconter, pour la première fois, son départ de l'ASM, où ses onze années se sont mal terminées l'été dernier.


 
 


lire aussi[/size]Clermont conteste la signature de Franck Azéma à Toulon




« Voilà deux mois que vous êtes à Toulon, pour seulement quatre matches disputés. C'est comme si le RCT avait une présaison pour assimiler votre message ?
Non, c'est plutôt frustrant de ne pas pouvoir engager une dynamique. Depuis que je suis arrivé, on a eu une semaine de congé, une semaine où on était exempts en Challenge européen, puis trois jours de coupure de Noël et un match annulé contre l'UBB... Donc on marche toujours un peu dans le brouillard, à imaginer où on en est. Alors que la vérité est sur le jour du match.




Depuis votre arrivée, avez-vous essayé d'établir un diagnostic sur les maux du RCT ?
Il y a des contraintes et si tout avait été parfait, je ne serais pas arrivé ici ! Mais je n'ai pas à juger ce qui a été fait auparavant. J'ai du respect pour Patrice Collazo et son investissement ici. Je n'ai pas cherché à gratter. J'ai senti que certaines personnes avaient envie de me dire des choses mais j'ai préféré qu'on me laisse tranquille, pour me faire ma propre idée. Je ne veux pas avoir d'a priori. Ce qui m'intéressait, c'était de savoir ce qu'on pouvait faire pour gagner des matches et remonter au classement, avec mes convictions.




Un de vos cadres, Baptiste Serin, a évoqué dans le "Midi Olympique" qu'un des problèmes du RCT résidait dans la préparation physique ?
Il y avait besoin de retravailler là-dessus, pour la capacité à enchaîner les taches. J'ai des attentes en termes de jeu avec ou sans ballon, qui demandent une exigence sur le cardio. On ne peut pas y parvenir en une seule fois, sinon on va péter tous les mecs, mais il faut monter la charge de travail chaque semaine de 5 à 10 %. Personne ne rechigne à l'entraînement. Et quand tu acceptes ça, c'est plus facile de mettre le reste en place.




" J'ai envie que cette équipe de Toulon dégage ce que moi j'ai toujours jalousé ici, l'engagement total, de la férocité

 

 
 
 






Toulon renvoyait surtout l'image d'un vestiaire fracturé. Avez-vous ressenti cela ?
Il fallait essayer de rassembler tout le monde, à travers les entraînements, les extras extérieurs. Mais la première des choses, c'est le travail. Quand tu sues ensemble, quand tu forces ensemble, c'est dur sur le moment, tu as le droit de râler, mais à la sortie, il y a une satisfaction. On a donné de la clarté sur le rôle de chacun. On a valorisé les gens à travers des vidéos, des discussions. Et pour les extras, rien d'exceptionnel : une matinée karting, un repas tous ensemble, un petit-déjeuner avec les familles, une rando. Il y a un terrain de jeu énorme ici, on doit en profiter. Mais si tu vas manger ensemble et que tu ne fais pas d'efforts... ça ne rime à rien !




La méthode prend ?
C'est loin d'être abouti encore, mais on remet en marche toutes ces choses pour livrer des matches où on dégage quelque chose. J'ai envie que cette équipe de Toulon dégage ce que moi j'ai toujours jalousé ici, l'engagement total, de la férocité. Ça fait partie de l'histoire de Toulon et j'ai envie que notre vestiaire ressemble à ça.




lire aussi[/size]Franck Azéma, nouveau manager de Toulon : "Je vais avoir besoin de tout le monde"




Vous parlez de férocité, ce qui renvoie à une culture du combat et du jeu d'avants qui n'était pas dans les gènes de Clermont. Vous avez dû vous y adapter ?
Ça a été assez facile pour moi, je baignais là-dedans depuis gamin : il y a beaucoup de similitudes par rapport à ce que j'ai connu à Perpignan, à Arles-sur-Tech ou à Céret. Tu y es éduqué sur les mêmes choses, le plaquage, le combat, le don de soi, le partage. Je dois faire en sorte qu'on soit très bons dans cet engagement tout en apportant deux ou trois choses sur la précision et l'intelligence qu'on doit avoir dans certaines situations. On parle aussi de gens exigeants ou durs autour du club, mais ça aussi, je l'ai connu à Perpignan ! Les supporters sont passionnés, avec leur façon de le montrer. Mais si toi tu es généreux, ils te rendent beaucoup. Je veux qu'ils reconnaissent d'abord cette qualité-là chez nous, qu'on ne lâche rien, qu'on a un coeur énorme, qu'on veut arracher chaque centimètre. Et tout ce qui brille, on va le rajouter petit à petit.




" Avec le recul, je me dis que ça m'a permis de tourner la page, d'évacuer, et j'ai été touché par l'accueil du public comme par les gestes spontanés de certains joueurs, comme Fritze Lee ou Paul Jedrasiak

 

 
 
 






Ça paraissait incroyable que votre premier match en charge du RCT soit à Clermont, avec lequel la séparation avait été houleuse...
Rugbystiquement, ça a été un peu tôt, on n'était pas prêt, il y a eu la défaite. Mais avec le recul, je me dis que ça m'a permis de tourner la page, d'évacuer, et j'ai été touché par l'accueil du public comme par les gestes spontanés de certains joueurs, comme Fritz Lee ou Paul Jedrasiak, qui sont venus me serrer la main au bord du terrain quand ils ont été remplacés.




Où en sont vos relations avec l'ASM ?
C'est aux prud'hommes, le club a attaqué en premier. C'est comme ça... C'est dommage d'en arriver là. Mais quand je vois que le club ramène le sujet il y a deux semaines encore, en parlant de mon cas quand le président Jean-Michel Guillon annonçait le recrutement de Didier Retière (comme directeur du développement sportif), c'est du réchauffé ! Il faut arrêter ! C'est agaçant. Je ne me suis jamais exprimé sur les conditions de la rupture de mon contrat, mais je ne peux plus les laisser revenir dessus en permanence sans donner ma version.




c25e0.jpg 

Pour son premier match en tant que manager de Toulon, Franck Azéma a retrouvé Clermont, un club qu'il a quitté en fin de saison dernière et pour lequel il a officié pendant onze ans. Le dimanche 7 novembre, le club de la Rade s'est incliné face aux Auvergnats 16 à 31. (Jean-Marie Hervio/L'Équipe)




La position de Clermont, c'était de dire que vous avez mis le club en difficulté en annonçant votre envie de départ tard dans la saison, et qu'il aurait été surpris par votre volonté ?
J'ai passé onze ans à Clermont. De quelle manière tu essaies de vivre, quand tu es manager d'une équipe ? Qu'est-ce que tu essaies d'instaurer comme philosophie ? Tu ne peux pas prôner team first en permanence et ne pas te l'appliquer. Dès que j'ai rencontré Jean-Michel Guillon, après le décès d'Éric de Cromières (en juillet 2020, des suites d'un cancer, alors qu'il était président depuis 2013), je lui ai dit : "Il y a un temps escompté dans un club, je pense que j'ai fait beaucoup déjà, ce qui est rare. Il ne faudrait pas avoir peur d'aborder ce sujet". Puis la saison a démarré et il y a des choses que j'ai ressenties petit à petit. S'il y avait toujours beaucoup de respect de la part des joueurs, j'étais en train de moins les nourrir, moins leur apporter. Ils avaient une connaissance parfaite des mécanismes que j'utilise pour remobiliser un groupe après une victoire, après une défaite... Tu peux moins surprendre, la routine s'installe. Et à ce niveau de compétition, tu ne peux pas te permettre de perdre ne serait-ce qu'1 %, il te faut être intense tout le temps. Au mois de décembre, on a perdu contre le Munster et Montpellier à la maison. Je suis allé voir le président, je lui ai dit : "Attention, il faut qu'on soit vigilants, capables de redresser rapidement". Puis on a reperdu début janvier contre le Racing 92 et j'étais allé le remettre en alerte, plus ouvertement, un matin vers 6 h 30-7 heures, pour demander à ce qu'on réfléchisse à un fonctionnement différent.




Le président Guillon a bien précisé il y a deux semaines qu'il vous avait proposé un poste de directeur sportif. C'est à ce moment-là ?
Oui, en voulant alors modifier mon contrat. Mais ma force, c'est sur le terrain, c'est là que je peux apporter. Et que je sois directeur sportif ou entraîneur à Clermont, ça aurait toujours été la voix de Franck Azéma qui aurait résonné. Ça aurait été la normalité d'avoir une impulsion différente.




Le club a eu l'air de vous soupçonner d'avoir voulu partir parce que vous aviez déjà un point de chute ?
Non. Quand j'évoquais mon départ, c'était dans l'intérêt du club et ça s'est retourné contre moi, sur le thème : "Il avait anticipé, il avait tout manigancé avant". Mais c'était faux ! Un jour, je suis allé voir ma femme et je lui ai dit : "Je pense que le club doit prendre une autre direction et si ça se trouve, à la fin de la saison, je vais me retrouver sans rien". Et c'est ce qui s'est passé ! Et comme l'ASM a prétendu que je démissionnais, alors que cela est impossible en contrat à durée déterminée, je n'ai pas eu droit au chômage... Je suis allé à Pôle Emploi, la personne qui m'a reçu n'entendait rien au rugby et m'a fait remarquer : "Plus personne ne marque « démission de mon employé ». C'est vraiment qu'ils ne voulaient pas que vous touchiez le chômage". C'était petit ! Alors quand on me dit que c'était manigancé... C'est gonflé et faux ! Je n'étais protégé par rien, je voulais juste être honnête avec mon club.




" Je me suis présenté à la reprise de l'entraînement, en juillet, avec un huissier. On m'a empêché d'entrer

 

 
 
 






Vous n'aviez pas d'accord avec Montpellier au moment où vous avez annoncer votre départ ?
Non, Montpellier, c'est venu après. Mais très vite après, parce que notre monde du rugby est très petit et que ça s'est su que je risquais de partir. Et quand Montpellier s'est manifesté, la première personne informée a été le président Guillon. Le problème, c'est que je suis resté avec lui sur le fonctionnement que j'avais eu avec René Fontès et Éric de Cromières : je me suis livré à lui de la même manière en lui faisant part de mon usure. J'ai été le plus transparent possible avec mon président et je pense qu'il l'a mal perçu. Quand je vois aujourd'hui où on en est, je me dis qu'il l'a pris pour lui et qu'il a été mal entouré. Je constate que Jean-Luc Loignon (directeur administratif de l'ASM), n'a pas été un bon conseil. Ça s'est transformé en quelque chose de personnel et on s'est éloigné de ce qui était important pour l'équipe.




Les mauvais rapports entre l'ASM et le MHR ont-ils pesé ?
L'ASM en a fait quelque chose de personnel, je le sais : dans son bureau, Jean-Luc Loignon m'a dit : "Tu peux partir où tu veux sauf à Montpellier". Je n'avais jamais rien signé avec Montpellier, je les avais juste écoutés et j'avais échangé avec eux, sans parler de m'engager ! Après mon échange avec le président Guillon, Clermont a voulu insérer des clauses, en cas de départ, qui étaient liées avec mon lien supposé avec Montpellier plutôt que par rapport au lien que j'avais, moi, avec l'ASM. D'ailleurs, je n'ai jamais signé ces clauses. Je me suis présenté à la reprise de l'entraînement, en juillet, avec un huissier. On m'a empêché d'entrer. Ce n'est pas quelque chose qui fait plaisir, mais il fallait que je me couvre. Et c'est là que je ne comprends pas l'attitude du président et de M. Loignon : c'est devenu une histoire d'ego ! Je pense que l'ASM c'est plus grand que ça. Ce qui m'a agacé, c'est que je sais qu'en interne, notamment en comité directeur, il a été dit que je trahissais le club. Si j'avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont... Ce club m'a beaucoup donné et moi j'ai toujours essayé de lui donner le maximum à cette équipe, comme joueur puis comme entraîneur. J'ai beaucoup de respect pour ce club, je ne balancerai jamais du mal dessus. Mais je suis agacé de l'attitude de ces deux personnes, parce qu'elles en ont fait un cas personnel.




" J'aurais pu attendre qu'on me vire en disant : « voilà, vous me devez deux ans de contrat ». Peut-être que c'est que j'aurais dû faire ! Mais je n'ai pas été éduqué comme ça

 

 
 
 






Avez-vous été mal conseillé par les agents ou avocats au moment d'évoquer votre départ avec l'ASM ?
Ce ne sont pas les agents ou avocats qui sont allés me voir pour me dire : "Franck, tu as un phénomène d'usure, il faut que tu t'en ailles !" Non, c'est moi ! Alors qu'un agent m'a même dit : "Franck, ça fait vingt ans que je fais ce métier, je n'ai jamais vu ça, vouloir partir sans avoir un autre projet derrière... Il vaut mieux que tu attendes le terme de ton contrat". Et c'est vrai, j'aurais pu attendre qu'on me vire en disant : "Voilà, vous me devez deux ans de contrat". Peut-être que c'est que j'aurais dû faire ! Mais je n'ai pas été éduqué comme ça. »

Merci pour l’article.

Je pensais que ce serait plus corrosif.

Il dit pas grand chose de nouveau  si ce n’est qu’il est en froid avec Guillon et Lognon. 
Il reconnaît qu’il n’avait plus de force et de solutions pour sortir du marasme 

Le problème est qu’il a un peu créé cette situation.

Je reste convaincu que Azema est un bon mec mais il a fait 4 ans de trop 


  • jm12 aime ceci

#6145 ZACH

ZACH

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 3 466 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont FD
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 02:22

 

 

Franck Azéma, manager de Toulon : « Si j'avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont »

Franck Azéma, nouvel entraîneur du RCT depuis deux mois, prend peu à peu ses marques dans le Var, en s'appuyant sur la culture du combat des Rouge et Noir.


C'était ce mardi, le ciel varois hésitait entre éclaircies et nuages vite balayés par un vent frais. Mais comme toujours, Franck Azéma s'est présenté en short au moment de nous ouvrir les portes du Campus RCT. L'entraîneur toulonnais avait du temps et l'envie de parler, pour tout évoquer : son adaptation ici, où il a pris la suite de Patrice Collazo, remercié en octobre, comme son départ de Clermont, sur lequel il était resté plutôt discret jusque-là. Combatif, le Catalan l'a été dans ses mots, ceux pour évoquer le redressement qu'il espère opérer dans son nouveau club, comme ceux qu'il a utilisés pour raconter, pour la première fois, son départ de l'ASM, où ses onze années se sont mal terminées l'été dernier.


 
 


lire aussi[/size]Clermont conteste la signature de Franck Azéma à Toulon




« Voilà deux mois que vous êtes à Toulon, pour seulement quatre matches disputés. C'est comme si le RCT avait une présaison pour assimiler votre message ?
Non, c'est plutôt frustrant de ne pas pouvoir engager une dynamique. Depuis que je suis arrivé, on a eu une semaine de congé, une semaine où on était exempts en Challenge européen, puis trois jours de coupure de Noël et un match annulé contre l'UBB... Donc on marche toujours un peu dans le brouillard, à imaginer où on en est. Alors que la vérité est sur le jour du match.




Depuis votre arrivée, avez-vous essayé d'établir un diagnostic sur les maux du RCT ?
Il y a des contraintes et si tout avait été parfait, je ne serais pas arrivé ici ! Mais je n'ai pas à juger ce qui a été fait auparavant. J'ai du respect pour Patrice Collazo et son investissement ici. Je n'ai pas cherché à gratter. J'ai senti que certaines personnes avaient envie de me dire des choses mais j'ai préféré qu'on me laisse tranquille, pour me faire ma propre idée. Je ne veux pas avoir d'a priori. Ce qui m'intéressait, c'était de savoir ce qu'on pouvait faire pour gagner des matches et remonter au classement, avec mes convictions.




Un de vos cadres, Baptiste Serin, a évoqué dans le "Midi Olympique" qu'un des problèmes du RCT résidait dans la préparation physique ?
Il y avait besoin de retravailler là-dessus, pour la capacité à enchaîner les taches. J'ai des attentes en termes de jeu avec ou sans ballon, qui demandent une exigence sur le cardio. On ne peut pas y parvenir en une seule fois, sinon on va péter tous les mecs, mais il faut monter la charge de travail chaque semaine de 5 à 10 %. Personne ne rechigne à l'entraînement. Et quand tu acceptes ça, c'est plus facile de mettre le reste en place.




" J'ai envie que cette équipe de Toulon dégage ce que moi j'ai toujours jalousé ici, l'engagement total, de la férocité

 

 
 
 






Toulon renvoyait surtout l'image d'un vestiaire fracturé. Avez-vous ressenti cela ?
Il fallait essayer de rassembler tout le monde, à travers les entraînements, les extras extérieurs. Mais la première des choses, c'est le travail. Quand tu sues ensemble, quand tu forces ensemble, c'est dur sur le moment, tu as le droit de râler, mais à la sortie, il y a une satisfaction. On a donné de la clarté sur le rôle de chacun. On a valorisé les gens à travers des vidéos, des discussions. Et pour les extras, rien d'exceptionnel : une matinée karting, un repas tous ensemble, un petit-déjeuner avec les familles, une rando. Il y a un terrain de jeu énorme ici, on doit en profiter. Mais si tu vas manger ensemble et que tu ne fais pas d'efforts... ça ne rime à rien !




La méthode prend ?
C'est loin d'être abouti encore, mais on remet en marche toutes ces choses pour livrer des matches où on dégage quelque chose. J'ai envie que cette équipe de Toulon dégage ce que moi j'ai toujours jalousé ici, l'engagement total, de la férocité. Ça fait partie de l'histoire de Toulon et j'ai envie que notre vestiaire ressemble à ça.




lire aussi[/size]Franck Azéma, nouveau manager de Toulon : "Je vais avoir besoin de tout le monde"




Vous parlez de férocité, ce qui renvoie à une culture du combat et du jeu d'avants qui n'était pas dans les gènes de Clermont. Vous avez dû vous y adapter ?
Ça a été assez facile pour moi, je baignais là-dedans depuis gamin : il y a beaucoup de similitudes par rapport à ce que j'ai connu à Perpignan, à Arles-sur-Tech ou à Céret. Tu y es éduqué sur les mêmes choses, le plaquage, le combat, le don de soi, le partage. Je dois faire en sorte qu'on soit très bons dans cet engagement tout en apportant deux ou trois choses sur la précision et l'intelligence qu'on doit avoir dans certaines situations. On parle aussi de gens exigeants ou durs autour du club, mais ça aussi, je l'ai connu à Perpignan ! Les supporters sont passionnés, avec leur façon de le montrer. Mais si toi tu es généreux, ils te rendent beaucoup. Je veux qu'ils reconnaissent d'abord cette qualité-là chez nous, qu'on ne lâche rien, qu'on a un coeur énorme, qu'on veut arracher chaque centimètre. Et tout ce qui brille, on va le rajouter petit à petit.




" Avec le recul, je me dis que ça m'a permis de tourner la page, d'évacuer, et j'ai été touché par l'accueil du public comme par les gestes spontanés de certains joueurs, comme Fritze Lee ou Paul Jedrasiak

 

 
 
 






Ça paraissait incroyable que votre premier match en charge du RCT soit à Clermont, avec lequel la séparation avait été houleuse...
Rugbystiquement, ça a été un peu tôt, on n'était pas prêt, il y a eu la défaite. Mais avec le recul, je me dis que ça m'a permis de tourner la page, d'évacuer, et j'ai été touché par l'accueil du public comme par les gestes spontanés de certains joueurs, comme Fritz Lee ou Paul Jedrasiak, qui sont venus me serrer la main au bord du terrain quand ils ont été remplacés.




Où en sont vos relations avec l'ASM ?
C'est aux prud'hommes, le club a attaqué en premier. C'est comme ça... C'est dommage d'en arriver là. Mais quand je vois que le club ramène le sujet il y a deux semaines encore, en parlant de mon cas quand le président Jean-Michel Guillon annonçait le recrutement de Didier Retière (comme directeur du développement sportif), c'est du réchauffé ! Il faut arrêter ! C'est agaçant. Je ne me suis jamais exprimé sur les conditions de la rupture de mon contrat, mais je ne peux plus les laisser revenir dessus en permanence sans donner ma version.




c25e0.jpg 

Pour son premier match en tant que manager de Toulon, Franck Azéma a retrouvé Clermont, un club qu'il a quitté en fin de saison dernière et pour lequel il a officié pendant onze ans. Le dimanche 7 novembre, le club de la Rade s'est incliné face aux Auvergnats 16 à 31. (Jean-Marie Hervio/L'Équipe)




La position de Clermont, c'était de dire que vous avez mis le club en difficulté en annonçant votre envie de départ tard dans la saison, et qu'il aurait été surpris par votre volonté ?
J'ai passé onze ans à Clermont. De quelle manière tu essaies de vivre, quand tu es manager d'une équipe ? Qu'est-ce que tu essaies d'instaurer comme philosophie ? Tu ne peux pas prôner team first en permanence et ne pas te l'appliquer. Dès que j'ai rencontré Jean-Michel Guillon, après le décès d'Éric de Cromières (en juillet 2020, des suites d'un cancer, alors qu'il était président depuis 2013), je lui ai dit : "Il y a un temps escompté dans un club, je pense que j'ai fait beaucoup déjà, ce qui est rare. Il ne faudrait pas avoir peur d'aborder ce sujet". Puis la saison a démarré et il y a des choses que j'ai ressenties petit à petit. S'il y avait toujours beaucoup de respect de la part des joueurs, j'étais en train de moins les nourrir, moins leur apporter. Ils avaient une connaissance parfaite des mécanismes que j'utilise pour remobiliser un groupe après une victoire, après une défaite... Tu peux moins surprendre, la routine s'installe. Et à ce niveau de compétition, tu ne peux pas te permettre de perdre ne serait-ce qu'1 %, il te faut être intense tout le temps. Au mois de décembre, on a perdu contre le Munster et Montpellier à la maison. Je suis allé voir le président, je lui ai dit : "Attention, il faut qu'on soit vigilants, capables de redresser rapidement". Puis on a reperdu début janvier contre le Racing 92 et j'étais allé le remettre en alerte, plus ouvertement, un matin vers 6 h 30-7 heures, pour demander à ce qu'on réfléchisse à un fonctionnement différent.




Le président Guillon a bien précisé il y a deux semaines qu'il vous avait proposé un poste de directeur sportif. C'est à ce moment-là ?
Oui, en voulant alors modifier mon contrat. Mais ma force, c'est sur le terrain, c'est là que je peux apporter. Et que je sois directeur sportif ou entraîneur à Clermont, ça aurait toujours été la voix de Franck Azéma qui aurait résonné. Ça aurait été la normalité d'avoir une impulsion différente.




Le club a eu l'air de vous soupçonner d'avoir voulu partir parce que vous aviez déjà un point de chute ?
Non. Quand j'évoquais mon départ, c'était dans l'intérêt du club et ça s'est retourné contre moi, sur le thème : "Il avait anticipé, il avait tout manigancé avant". Mais c'était faux ! Un jour, je suis allé voir ma femme et je lui ai dit : "Je pense que le club doit prendre une autre direction et si ça se trouve, à la fin de la saison, je vais me retrouver sans rien". Et c'est ce qui s'est passé ! Et comme l'ASM a prétendu que je démissionnais, alors que cela est impossible en contrat à durée déterminée, je n'ai pas eu droit au chômage... Je suis allé à Pôle Emploi, la personne qui m'a reçu n'entendait rien au rugby et m'a fait remarquer : "Plus personne ne marque « démission de mon employé ». C'est vraiment qu'ils ne voulaient pas que vous touchiez le chômage". C'était petit ! Alors quand on me dit que c'était manigancé... C'est gonflé et faux ! Je n'étais protégé par rien, je voulais juste être honnête avec mon club.




" Je me suis présenté à la reprise de l'entraînement, en juillet, avec un huissier. On m'a empêché d'entrer

 

 
 
 






Vous n'aviez pas d'accord avec Montpellier au moment où vous avez annoncer votre départ ?
Non, Montpellier, c'est venu après. Mais très vite après, parce que notre monde du rugby est très petit et que ça s'est su que je risquais de partir. Et quand Montpellier s'est manifesté, la première personne informée a été le président Guillon. Le problème, c'est que je suis resté avec lui sur le fonctionnement que j'avais eu avec René Fontès et Éric de Cromières : je me suis livré à lui de la même manière en lui faisant part de mon usure. J'ai été le plus transparent possible avec mon président et je pense qu'il l'a mal perçu. Quand je vois aujourd'hui où on en est, je me dis qu'il l'a pris pour lui et qu'il a été mal entouré. Je constate que Jean-Luc Loignon (directeur administratif de l'ASM), n'a pas été un bon conseil. Ça s'est transformé en quelque chose de personnel et on s'est éloigné de ce qui était important pour l'équipe.




Les mauvais rapports entre l'ASM et le MHR ont-ils pesé ?
L'ASM en a fait quelque chose de personnel, je le sais : dans son bureau, Jean-Luc Loignon m'a dit : "Tu peux partir où tu veux sauf à Montpellier". Je n'avais jamais rien signé avec Montpellier, je les avais juste écoutés et j'avais échangé avec eux, sans parler de m'engager ! Après mon échange avec le président Guillon, Clermont a voulu insérer des clauses, en cas de départ, qui étaient liées avec mon lien supposé avec Montpellier plutôt que par rapport au lien que j'avais, moi, avec l'ASM. D'ailleurs, je n'ai jamais signé ces clauses. Je me suis présenté à la reprise de l'entraînement, en juillet, avec un huissier. On m'a empêché d'entrer. Ce n'est pas quelque chose qui fait plaisir, mais il fallait que je me couvre. Et c'est là que je ne comprends pas l'attitude du président et de M. Loignon : c'est devenu une histoire d'ego ! Je pense que l'ASM c'est plus grand que ça. Ce qui m'a agacé, c'est que je sais qu'en interne, notamment en comité directeur, il a été dit que je trahissais le club. Si j'avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont... Ce club m'a beaucoup donné et moi j'ai toujours essayé de lui donner le maximum à cette équipe, comme joueur puis comme entraîneur. J'ai beaucoup de respect pour ce club, je ne balancerai jamais du mal dessus. Mais je suis agacé de l'attitude de ces deux personnes, parce qu'elles en ont fait un cas personnel.




" J'aurais pu attendre qu'on me vire en disant : « voilà, vous me devez deux ans de contrat ». Peut-être que c'est que j'aurais dû faire ! Mais je n'ai pas été éduqué comme ça

 

 
 
 






Avez-vous été mal conseillé par les agents ou avocats au moment d'évoquer votre départ avec l'ASM ?
Ce ne sont pas les agents ou avocats qui sont allés me voir pour me dire : "Franck, tu as un phénomène d'usure, il faut que tu t'en ailles !" Non, c'est moi ! Alors qu'un agent m'a même dit : "Franck, ça fait vingt ans que je fais ce métier, je n'ai jamais vu ça, vouloir partir sans avoir un autre projet derrière... Il vaut mieux que tu attendes le terme de ton contrat". Et c'est vrai, j'aurais pu attendre qu'on me vire en disant : "Voilà, vous me devez deux ans de contrat". Peut-être que c'est que j'aurais dû faire ! Mais je n'ai pas été éduqué comme ça. 

 

Merci pour l’article.

Je pensais que ce serait plus corrosif.

Il dit pas grand chose de nouveau  si ce n’est qu’il est en froid avec Guillon et Lognon. 
Il reconnaît qu’il n’avait plus de force et de solutions pour sortir du marasme 

Le problème est qu’il a un peu créé cette situation.

Je reste convaincu que Azema est un bon mec mais il a fait 4 ans de trop 



#6146 rueducourage

rueducourage

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 17 957 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Montauban
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 02:25

Les gars, c'est effectivement moi (Nels, quand je rédige sur le site), qui ait fait ce tweet....Eh bien là c'est a peu près la même chose : non je ne suis pas joueur professionnel, recruteur ou dirigeant de club, mais vu la quantité de sports (rugby et autres) que je suis, il me semble que j'ai le droit d'avoir et de donner mon avis, même s'il va à l'encontre du club. 

50 lignes pour nous expliquer qu on a le droit de baver sur le club ds les réseaux sociaux , tu n as pas peur d enfoncer les portes ouvertes...
France Inter a rediffusé ce matin une excellente chronique de l excellent François Morel sur le fléau des réseaux sociaux.
Le principe même de ces médias toxiques est de ne retenir ds la foule des messages orduriers qu il génère que les propos les plus simplistes et les plus belliqueux.
C est ce qui te vaut d être distingué par un blog reconnu pour chercher à faire du buzz a tt prix.
Après, si tu as un message positif à faire passer un de ces jours n hésites surtout pas à te lancer, ce sera moins dans l air du temps mais tu feras au moins la preuve d un peu d originalité...😌

#6147 clum63_

clum63_

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 913 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:D'ici
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 02:32

50 lignes pour nous expliquer qu on a le droit de baver sur le club ds les réseaux sociaux , tu n as pas peur d enfoncer les portes ouvertes...
France Inter a rediffusé ce matin une excellente chronique de l excellent François Morel sur le fléau des réseaux sociaux.
Le principe même de ces médias toxiques est de ne retenir ds la foule des messages orduriers qu il génère que les propos les plus simplistes et les plus belliqueux.
C est ce qui te vaut d être distingué par un blog reconnu pour chercher à faire du buzz a tt prix.
Après, si tu as un message positif à faire passer un de ces jours n hésites surtout pas à te lancer, ce sera moins dans l air du temps mais tu feras au moins la preuve d un peu d originalité...


François Morel vend de la soupe, tiède
C'est imbuvable
Je préfère encore Meurice... C'est dire

#6148 dim50

dim50

    Taliban de la vertu avant tout

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 33 824 messages

Posté 30 décembre 2021 - 05:58

50 lignes pour nous expliquer qu on a le droit de baver sur le club ds les réseaux sociaux , tu n as pas peur d enfoncer les portes ouvertes...
France Inter a rediffusé ce matin une excellente chronique de l excellent François Morel sur le fléau des réseaux sociaux.
Le principe même de ces médias toxiques est de ne retenir ds la foule des messages orduriers qu il génère que les propos les plus simplistes et les plus belliqueux.
C est ce qui te vaut d être distingué par un blog reconnu pour chercher à faire du buzz a tt prix.
Après, si tu as un message positif à faire passer un de ces jours n hésites surtout pas à te lancer, ce sera moins dans l air du temps mais tu feras au moins la preuve d un peu d originalité...😌

Comment encore une fois caricaturer pour se donner le beau rôle et se placer en position une nouvelle fois de donner des leçons.
Il n'y a ni côté ordurier ni côté belliqueux dans le tweet, c'est juste une vanne qui fait référence à un jeu de rugby.
Quant aux contributions, je te renvoie sur les articles que Nels a écrits pour le site Cybervulcans sans qu'on ne soit tranformés en annexe de Jean-Michel Cafard.
Et d'ailleurs, lui non plus n'est pas franchement dans un anonymat très travaillé, bref on est vraiment loin de ce que dénonce François Morel.
  • cocotte 63, Gourine63 et pims aiment ceci

#6149 twiX

twiX

    Champion du Monde

  • QG
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 35 503 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 07:40

Pourailly j'ai aucun souvenir de ses matchs tellement il a été transparent de bout en bout chez nous

ben moi je me souviens d'un très beau cad deb avec essai à la conclusion, mais c'est mon côté bisounours.


On en sait rien il n’a pratiquement jamais joué . Mais merci pour cet belle intervention qui sent le dépit.

tu es sur de l'odeur, ça vient de plus profond je trouve


  • lecoon aime ceci

#6150 Arverne03

Arverne03

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 38 147 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:HURIEL (03380)
  • Mon club:

Posté 30 décembre 2021 - 08:18

Le mhr se renseigne actuellement sur JJH. On a peut être fait une boulette de le laisser partir .

 

:P  :P  :P


Concernant la chasse au n° 8, on a passé au crible tous les 8 disponibles. Voir les 6 ou les 7.

Est-ce qu'on a envisagé l'hypothèse d'un centre nous faisant une Bastareaud.

Un gars puissant, mobile, leader, avec l'intelligence du jeu, on doit pouvoir en trouver non ?

 

On sait pas où c'est CASTRES ; mais eux ils ont su trouver un 3/4 (ex Nivernais ) qu'ils ont positionné avec une certaine réussite en 3ème ligne !  :rolleyes:


Y en a qu’ont essayé …… :)

 

En passant par SETE et TROYES............


ca fait encore un joueur de moins .... 

 

Arrivées : PLISSON, BELLEAU.

 

Départs : PARRA, LOPEZ, VILI, FALATEA, POURAILLY et fin de carrière de LAPANDRY. 






15 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 15 guests, 0 anonymous users