Ce qui me surprend ce sont les comparaisons avec l'ère Cotter où le titre se jouait entre 4 clubs, où on faisait de la figuration en coupe d'Europe (jusqu'en 2010) où il n'y avait ni salary cap ni de contraintes jiff.
Le titre se jouait entre 4 clubs certes, mais encore fallait-il en faire partie, parce qu'il y en avait bien 14 dans la poule unique, et juste avant le changement Fontès/Lhermet/Cotter, on en était loin.
Et j'ai pas souvenir d'une seule saison où on a entendu "Ah dit donc ça fait du bien, c'est bien détendu niveau concurrence cette année! ". Oui, le niveau augmente mais le club a su jusqu'à maintenant suivre le courbe.
Finalement, entre le modèle "retour à la Toulousaine" et "effondrement à la Biarrote" je pense que notre modèle de déclin se situe entre les deux avec une "Ventre-moutisation à la parisienne": un club historique avec son identité, son passé suffisamment glorieux pour que les médias gardent un oeil, et des saisons qui s'étiolent les unes après les autres au moindre pépin.
Mais il faut se faire à l'idée, je pense, que le club n'est plus au stade où il relance le modèle des années 2010, avec le regretté Cotter en étendard. Ce modèle est raide mort. Là on voit se dessiner le modèle du futur, aussi appelé modèle frugal, circuit-court et terrouââr.