J'ai parlé de l'équipe, pas du club.
Dans la vie d'un club, il y a des équipes qui marquent, et d'autres non.
Actuellement, voire depuis 1 ou 2 saisons, je ne ressens pas d'attachement particulier pour notre équipe, et donc nos joueurs, dans sa dimension collective (jeu pratiqué, engagement, émotions partagées et transmises), comme pour les individualités qui la composent (style de jeu de certains joueurs, caractère, discours, qualités rugbystiques...).
Face à ce constat, j'éprouve un certain détachement progressif, voire une certaine lassitude à suivre ce qui est pourtant "mon" équipe, aggravé par notre qualité de jeu, et le scenario des matchs. A la limite, peu importe les résultats.
Je ne cesserai jamais de l'encourager, et de soutenir ce club, qui sera toujours "mon" club", mais je dois aussi reconnaitre que le bordel global depuis 3 ans et la multitude d'affaires qui ont émergées participe aussi à ce détachement, et me font m'interroger sur le pourquoi j'aime ce club, ce qu'il représente et ce qu'il véhicule.
La vie d'un supporter, comme celui d'un club, est faite de hauts et de bas !
Totalement d accord, qd le club va ds un sens auquel tu n'adheres pas, il faut savoir lacher prise, attendre des jours meilleurs.
Il reste des points tres positifs pour l avenir : la culture de formation du club, et des mecs qui incarnent l identite de ce club qui s inscrivent ds une logique d encadrement sportif : je pense en particulier au duo Parra-Zirack qui se forme a Paris.
En attendant l emergence de nouveaux leaders, des mecs incarnent l indispensable continuite sportive du club, les valeurs sures, Falgoux, Jed, Lanen, les jeunes qui incarnent l avenir, Jauneau, Dessaigne, Tixeront...
Cela tient a tres peu d elements mais l urgence pour demain est bien la : reconstruire un collectif qui incarne son territoire.
En attendant Urios continue a poser des rustines, la priorite etant de rester ds l elite. Avec les moyens du moment, difficile d esperer mieux a court terme.