Grâce à ton irréprochable condition physique !
C'est gentil de le remarquer
Posté 02 juillet 2022 - 15:14
Grâce à ton irréprochable condition physique !
C'est gentil de le remarquer
Posté 02 juillet 2022 - 15:54
Je n'ai pas de télé et m'en porte fort bien
Pinaise, jusqu'où un Breton est pret à aller pour économiser 138 €
Posté 02 juillet 2022 - 19:13
Pinaise, jusqu'où un Breton est pret à aller pour économiser 138 €
Ce que j'économise surtout c'est ma santé mentale en ne regardant pas les bouses et les commentaires "avisés" des "spécialistes" qui rodent en ces lieux
Posté 02 juillet 2022 - 20:02
Résultat probant quand même. Ce Japon là aurait battu pas mal d'équipes de France remaniées des années précédentes. Ils ressemblaient à un moment au Japon 2019. Le staff Galthié, c'est une toute autre affaire. En doublure Moefana semble se présenter comme une option de plus en plus viable en contexte de coupe du monde au plus haut niveau. Flament aussi.
Posté 02 juillet 2022 - 20:14
Ce que j'économise surtout c'est ma santé mentale en ne regardant pas les bouses et les commentaires "avisés" des "spécialistes" qui rodent en ces lieux
Les fameux "spécialistes" parlent aussi dans le poste radio
Posté 02 juillet 2022 - 20:56
ouvent les mêmes mots reviennent : « partage », « moment », « ensemble », « convivial ». Une table et des potes, du rugby ou d'ailleurs, colorent presque toujours ses histoires. Certaines, parfois, sont moins légères et l'émotion change de teinte. « Le mémorial d'Hiroshima m'a vraiment marqué, raconte William Servat. Le malheur qui s'est abattu sur cette ville, c'est horrible. »
Les images, le récit du guide, la promiscuité d'un groupe confronté à une page d'histoire dramatique quand, le 6 août 1945 à 8 h 15, les Américains avaient largué leur bombe nucléaire sur la ville. « Quand vous faites 2 h 30 de visite, et que, pendant ces 2 h 30, personne ne dit un mot, que vous croisez des Japonais en pleurs... » L'un des visiteurs n'avait pas pu aller au bout. « Je ne dirai pas son nom. C'est quelqu'un de très fort pourtant, mais face à cette atrocité... »
« À l'époque, je n'avais rien dit à ma femme pour ne pas l'effrayer »
C'était au mois d'octobre 2019, en pleine Coupe du monde. La FFR avait dépêché des personnalités de la DTN à la rencontre de ses homologues nippons. L'ex-talonneur international (44 ans, 49 sélections) s'était greffé au voyage, chargé d'un retour d'expérience auprès du futur staff. Il se remémore le choc culturel, la chaleur de l'accueil, le goût du fugu, poisson rare cousin du « hérisson ». Mal préparé, il peut vous envoyer à l'hôpital, dans le meilleur des cas. « La Bûche » a surtout connu l'expérience locale ultime : un tremblement de terre en vrai. Un épisode de quelques secondes, très longues, suffisantes pour perdre quelques feuilles et deux bons litres de sueur.
« C'était à Tokyo. Une peur incontrôlable... Franchement, ça avait bougé fort (magnitude 5,7). J'avais descendu les 27 étages en courant, peur de rester bloqué dans l'ascenseur. L'immeuble vibrait tellement, je croyais que j'étais dans un manège. » C'est que les séismes sont assez rares d'où il vient, en Ariège. Il se marre et reprend : « Bon, à l'époque, je n'avais rien dit à ma femme pour ne pas l'effrayer. »
« Il existe tellement de parallèles entre nos deux disciplines »
William Servat au sujet du judo
Bien sûr, l'objet du voyage était ailleurs, une immersion au coeur de la haute performance japonaise. Les représentants tricolores avaient commencé par la visite du Budokan avant de dîner avec Aaron Wolf (champion du monde de judo en - 100 kg en 2017), et le maître du lieu, Yasuhiro Yamashita (champion olympique à Los Angeles, en 1984, et quadruple champion du monde). « Nous avions parlé technique d'évitement avec les bras, de poids de corps, de centre de gravité, d'appuis au sol. Il existe tellement de parallèles entre nos deux disciplines... »
L'entraîneur tricolore retient aussi la philosophie dispensée comme un mantra : « Une phrase était inscrite qui disait : " La maîtrise la plus grande est le moment où vous arrivez à faire les choses de manière naturelle, sans réfléchir". Pour eux, c'est le plus important. » Spécialiste du jeu d'avants et de l'attaque du milieu du terrain, il s'y retrouve parfaitement : « C'est l'idée exacte que je me fais de la mêlée et de son rapport de force : les positions, le ressenti, les liaisons, l'évitement. C'était hyper intéressant, aussi, pour nos phases de combat spécifiques tels que les rucks, les contacts avec le porteur de balle, qu'il s'agisse de plaquer ou de casser les plaquages. »
Quelques heures plus tard, le revoilà à table. Cette fois avec les sumos. « Nous avions passé une journée à assister à des combats. Le lendemain, nous avions observé l'entraînement du matin puis partagé le repas traditionnel : un plat en sauce avec des tripes, de la viande et du riz à côté. » Outre la richesse du déjeuner, plusieurs singularités l'avaient interpellé : « C'est une lutte beaucoup plus technique qu'il n'y paraît. Au moment de rentrer, ils se poussent avec les mains et vous avez l'impression qu'ils se mettent des gifles. En réalité, c'est de l'évitement pour tenter d'obtenir la position préférentielle près du corps. Leur façon de baisser les épaules et de gonfler le torse pour aller à l'impact bras droit devant rappelle celle que l'on doit adopter dans les rucks. »
« Ce sont des colosses de 130 à 150 kg et ils arrivent à prendre des positions ahurissantes »
William Servat à propos des sumos
C'est surtout athlétiquement que ces dieux pour les Japonais l'ont bluffé : « Leur souplesse m'avait impressionné. Ce sont des colosses de 130 à 150 kg et ils arrivent à prendre des positions ahurissantes. Ils sont tous capables de faire le grand écart. C'est magnifique. » Il trace un nouveau parallèle avec les chevilles du huit de devant sur les phases de poussée en mêlée. « Ils ont la possibilité, sur les appuis au sol, de travailler avec toute la plante du pied. Elle est entièrement appliquée au sol au moment de la poussée, alors que nous, souvent, nous levons un peu l'appui. »
Le point commun entre les deux disciplines ? « Les répétitions. Un truc de dingue ! Ah si, et personne ne les arbitre à l'entraînement. Les coaches restent sur les côtés, poursuit Servat, encore sous le choc. Les mecs ont une rigueur incroyable. Ils savent qu'ils travaillent pour eux. Par exemple, quand un lutteur commence à sortir du dohyo (piste en argile qui délimite la zone d'affrontement) et qu'il perd le combat, son adversaire le retient pour éviter qu'il se fasse mal. Sinon c'est d'une violence extrême. »
Et puis il y a cette immense déférence. L'étranger la perçoit parfois comme exagérée, un peu embarrassante. Elle est présente dans tous les instants du quotidien des Japonais, de la patience dans la file pour monter dans le métro à la manière dont on vous tendra une carte de visite et recevra la vôtre : les deux mains tendues et la tête baissée. « C'est quelque chose qui m'avait frappé dès le début : ce caractère respectueux des traditions, de la discipline, du travail bien fait, de l'adversaire, surtout ! À la fin de la séance, ils s'étaient tous mis à genoux sur le tatami et un coach avait pris la parole pour dire : "Aujourd'hui, nous avons bien travaillé, mais si nous voulons progresser, il faudra travailler plus encore" ». Sans avoir peur de se répéter.
Posté 02 juillet 2022 - 21:06
Résultat probant quand même. Ce Japon là aurait battu pas mal d'équipes de France remaniées des années précédentes. Ils ressemblaient à un moment au Japon 2019. Le staff Galthié, c'est une toute autre affaire. En doublure Moefana semble se présenter comme une option de plus en plus viable en contexte de coupe du monde au plus haut niveau. Flament aussi.
Posté 02 juillet 2022 - 21:18
Il faut absolument trouver un 15 car c’est notre grande faiblesse.
Posté 02 juillet 2022 - 21:34
Il faut absolument trouver un 15 car c’est notre grande faiblesse.
Posté 02 juillet 2022 - 21:47
C'est surtout ta marotte
Posté 02 juillet 2022 - 22:19
C'est surtout ta marotte
J’ai grandi avec les Blanco, puis Sadourny …oui j’ai mal au cul quand je vois les matchs de Jaminet.
Posté 02 juillet 2022 - 22:51
A mes yeux Moefana est déjà titulaire. Impatient de revoir Arthur Vincent aussi.
ben il le serait devant Fickou et Danty ? pas aux yeux du staff pr l'instant. P-ê cette tournée leur fait-elle changer d'avis après. Et Vakatawa autant il ne fait plus d'étincelles autant il n'est pas mort, il a donné qqs signes de vie intéressant ce matin.
Vincent est bien revenu de blessure, et on sent qu'il a déjà progressé. Avant la blessure, c'était un coffre à ballon/défenseur expert. Là, il défend tjrs aussi bien (même à l'aile où il était moins à l'aise) et il sait mettre des passes en plus (ste passe aveugle pr le 2è? essai du MHR en finale).
Posté 03 juillet 2022 - 06:42
Vincent est bien revenu de blessure, et on sent qu'il a déjà progressé. Avant la blessure, c'était un coffre à ballon/défenseur expert. Là, il défend tjrs aussi bien (même à l'aile où il était moins à l'aise) et il sait mettre des passes en plus (ste passe aveugle pr le 2è? essai du MHR en finale).
Jai grandi avec les Blanco, puis Sadourny oui jai mal au cul quand je vois les matchs de Jaminet.
Posté 03 juillet 2022 - 07:47
Vincent, il a fait 2 matchs depuis son retour de blessure, je sais pas si on peut dire qu'il a "progressé". On va attendre un peu pour juger sur pièce mais il pourrait être une alternative derrière Villiere et Penaud.
Je vois pas bien qui on pourrait mettre pour te rappeler à tes bons souvenirs de Blanco et Sadourny ? Tu places la barre bien haute et risques d'être constamment déçu en ayant de telles comparaisons.
Dulin, Ramos, Spring, Luc ? J'en vois aucun qui pourraient perturber Jaminet.
Peut importe qui, mais je veux voir un mec qui relance, c’est la fonction premiere d’un 15. Il doit avoir une qualité offensive bien au-dessus de la moyenne, il doit sentir le jeu. Franchement je m’en fous quil fasse 85% face au perche. Jalibert, ntk, ou un autre peuvent faire aussi bien. Quand tu vois cette action ou il est parfaitement mis dans l’intervalle et quil fait une passe directe en touche sans regarder ou étaient positionnés ses partenaires…c’est l’attitude qui me gene plus que l’erreur technique.
le staff a emmené en Australie et maintenant au japon un gars comme Buros. Pourquoi ne pas lui donner du temps de jeu pour le tester?
Luc aussi proposent de belles relances, il a bien apporté a son equipe.
apres, je me pose la question si le staff ne veut pas de joueur trop offensif a ce poste pour prendre le moins de risque possible?
Posté 03 juillet 2022 - 09:32
C'est tout à fait ça, le staff du XV de France sécurise le fond du terrain avec Jaminet qui en plus apporte un capital "points" non négligeable.Peut importe qui, mais je veux voir un mec qui relance, c’est la fonction premiere d’un 15. Il doit avoir une qualité offensive bien au-dessus de la moyenne, il doit sentir le jeu. Franchement je m’en fous quil fasse 85% face au perche. Jalibert, ntk, ou un autre peuvent faire aussi bien. Quand tu vois cette action ou il est parfaitement mis dans l’intervalle et quil fait une passe directe en touche sans regarder ou étaient positionnés ses partenaires…c’est l’attitude qui me gene plus que l’erreur technique.
le staff a emmené en Australie et maintenant au japon un gars comme Buros. Pourquoi ne pas lui donner du temps de jeu pour le tester?
Luc aussi proposent de belles relances, il a bien apporté a son equipe.
apres, je me pose la question si le staff ne veut pas de joueur trop offensif a ce poste pour prendre le moins de risque possible?
0 members, 1 guests, 0 anonymous users