Moi non plus, mais je peux t'affirmer que ce n'était pas un pilar ni un deuxième barre 
Cholley, Imbernon et Palmier même quand ils ont le sourire ils ont des têtes de tueurs à gage 
Idem !
J'ai trouvé cela en parcourant la presse :
"Michel Billac, trois-quarts centre mythique du SJLO dans les années 60 et 70, où il a joué de nombreux matches en groupe A, aurait pu connaître une carrière internationale florissante. Comme ses copains de l'Olympique Jean-Louis Azarete, Tito Ugartemendia ou Louis Bilbao. Malheureusement, son compteur de sélection est resté bloqué à 0, malgré de nombreuses convocations sous le maillot bleu. Mais jouer en France B ou s'asseoir sur le banc des remplaçants chez les grands, ça ne compte pas.
Ce fut le cas par exemple en 1977, année du Grand Chelem, de la bande à Fouroux (Skrela, Rives, Paparemborde…), où il a participé aux deux derniers matches de XV de France du Tournoi. « Mais j'étais remplaçant. » Il aurait pu débloquer son compteur à d'autres reprises, mais l'actuel responsable des événements à l'Office de tourisme de Saint-Jean-de-Luz et homme de base des Internationaux de cesta punta, a toujours joué de malchance. En 1975, alors qu'il joue en France B, il se claque à l'entraînement à Cardiff : « La majorité de cette équipe a intégré la France A le match suivant, après une déroute des titulaires en Angleterre. J'aurais pu faire partie du bon wagon. »
En 1979, il joue un match amical contre la Russie à Toulouse avec l'équipe de France. Un tremplin pour le Tournoi qui débute quelques semaines plus tard. « Je fais un bon match, mais je me fous la cheville en l'air ». Et comme si cette guigne ne suffisait pas à contrarier le destin international du joueur « le plus talentueux de l'histoire de l'Olympique » (dixit la plupart des anciens du SJLO), il refuse de participer à des déplacements avec les Bleus pour des raisons « familiales ».
« C'est aussi de ma faute »
« Si je suis passé à côté d'une carrière internationale, c'est aussi de ma faute », juge le Luzien, sans pour autant sortir les mouchoirs : « Je ne regrette rien. » Son histoire rugbystique a quand même des relents de rendez-vous manqué mais Michel Billac manie encore l'art du contre-pied : « Je trouve que j'ai eu beaucoup de chance de faire partie de la grande aventure du SJLO. J'ai de nombreuses sélections avec les équipes de France de jeunes. Il y a d'autres joueurs aussi talentueux que moi qui n'ont pas eu la chance de jouer avec France A. »
En regardant dans le rétroviseur, le quinquagénaire se dit même « comblé » : « J'ai joué avec de grands joueurs, on a été champions de France de groupe B en 1987 à l'époque où je coachais le SJLO, j'ai même entraîné l'équipe de France A' une année. Alors pourquoi avoir des regrets ? »
Il préfère le talent à la force
Le rugby a comblé sa vie, peu importe si sa carrière internationale est allée mourir en touche plutôt que dans les 22. Surtout, Michel Billac s'est reconverti dans la pelote en relançant, dans les années 80, les Internationaux de cesta punta, qui sont devenus depuis une grosse machine.
Quand il était sur le pré, Michel Billac (et ses 75 kilos) n'était pas du genre à utiliser la méthode TGV tant prisée aujourd'hui. Le rugby a bien changé. Mais Michel Billac n'est pas nostalgique. Il a simplement tourné la page."