14681 réponses à ce sujet

[rugbyasm77]

Quelqu'un peut mettre le nouvel article de la montagne svp ?

https://www.lamontag...op-14_14358196/

[clum63_]

Alors là, pas d'accord...
 
Tout dépend ce qu'ils ont mis en avant lors de l'entretien d'embauche...
Et ce qu'ils ont demandé et obtenu comme salaire en fonction de leurs compétences (supposées et mise en évidence par eux-mêmes)

Oui enfin tout le monde peut jouer de la flûte à partir du moment où il y a un public réceptif

[Caplan]

Deux articles par jour sur Urios

[totoche]

"Je savais qu'il y avait de la passion, mais pas à ce point" : Christophe Urios (ASM) se livre avant la reprise du Top 14

Six mois après son arrivée, Christophe Urios s’apprête à lancer la saison de la reconstruction (sportive) d’un club dans lequel il se dit aujourd’hui parfaitement à l’aise.

Épaté encore par l’engouement permanent des supporters, l’entraîneur en chef, Christophe Urios, exhorte ses joueurs à mettre d’avantage de passion sur le terrain, l’ingrédient qui selon lui, permettra de franchir un cap dans la performance et les résultats. Avec convictions, mais sans beaucoup de certitudes, Christophe Urios attend beaucoup de l’ouverture du Top 14, ce samedi (18 h 10) chez le promu Oyonnax. Un premier rendez-vous qu’il sait capital

Plus détendu, moins vénère surtout, que le week-end dernier après la prestation de son équipe à Issoire face à Oyonnax, le boss sportif de l’ASM nous a présentés la saison à venir. 

Que vous a appris ce premier été clermontois pour vous et cette présaison ?

"Les gens, ici, aiment vraiment l’ASM. Je me suis rendu compte qu’il y avait un attachement très fort des Auvergnats à ce club, je l’observe tous les jours. J’en retire qu’il va falloir faire l’adhésion car ils ont été extrêmement déçus par la saison dernière. Il faut rendre la fierté aux fans de l’ASM."

Cet attachement très fort vous étonne encore ?

"Je savais qu’il y avait de la passion ici, je l’ai déjà dit, mais pas à ce point. Les gens t’interpellent dans la rue en permanence, il y en a même un qui a fait une marche arrière en voiture pour venir me parler quand il m’a aperçu sur le trottoir."

"Je le vis au quotidien, je l’ai vu lors de nos journées Vulcains, sur les entraînements ouverts au public : ils te martèlent le même message, "on compte sur vous". C’est aussi pour ça que je suis venu ici, pour cet engouement que j’imaginais avant d’arriver, mais pas à ce point."

Et que vous a appris la présaison de votre équipe ?

"Pas grand-chose. Je savais que j’avais un groupe jeune pour démarrer. Les gars se sont vraiment très bien engagés. C’est un groupe sérieux et travailleur. Les jeunes ont été à un très bon niveau et les nouveaux ont aussi été très bien. Après, attention, il y a un gros boulot physique à faire, notamment du bas du corps. Ça bosse dur depuis le 10 juillet mais il faut du temps, les mecs ne sont pas des robots.

On a fait un bon travail sur la présaison, après c’est le terrain qui va parler. Sur quatre mi-temps de préparation, trois n’ont pas été bonnes, voilà le constat avant d’attaquer le Top 14."

"Des joueurs m’ont agréablement surpris et aucun ne m’a déçu"

Des joueurs vous ont-ils surpris ?

"Oui, agréablement, mais je ne vous dirais pas lesquels (sourires). Et aucun ne m’a déçu. Ils ont tous répondu à mes attentes sur l’engagement, l’état d’esprit et l’envie de passer à autre chose. Il faut garder en tête que nous sommes dans un club historique du Top 14 qui a fait des grandes choses il n’y a pas si longtemps. Donc, il faut s’appuyer sur cette identité mais avec l’envie aussi de construire la nôtre."

Au moment de lancer la compétition, qu’attendez-vous prioritairement sur le terrain ?

"La principale chose qui n’a pas fonctionné la saison dernière concerne nos résultats à l’extérieur. C’est un problème de solidité d’équipe. J’entends par là l’état d’esprit, la conquête, l’alternance de notre jeu…

Il y a une statistique incroyable : on est l’équipe qui a occupé le plus le terrain et qui, dans le même temps, jouait le moins au pied. Cela veut dire que l’on s’épuise trop, tu ne peux pas être premier d’un côté, et dernier de l’autre.

Ensuite, on n’a pas d’équilibre dans notre jeu. On a mal géré notre énergie. Donc, la priorité sera notre état d’esprit à l’extérieur. Dès demain (samedi) à Oyonnax, bien sûr, il y a la conquête, les rucks, le pied… Mais je m’en fous, ce que je veux, c’est de la passion."

"Ce qui va faire la différence sur le match, c’est la passion et quand je regarde, la passion on en manque. C’est ce qui resserrera tout le monde."

Justement, quel est votre état d’esprit à vous au moment de retrouver Oyonnax où vous avez entraîné ?

"Quand j’y suis retourné, deux fois je crois avec Castres, le côté émotionnel était important. A Oyonnax, on a fait des choses incroyables avec des mecs incroyables. Quoi qu’il arrive, à la fin de ma carrière, le truc dont je serai le plus fier restera mon passage à Oyonnax.

Mais aujourd’hui, ce qui m’importe c’est mon équipe, parce que je sais qu’on n’a pas de marge. On a vraiment besoin de resserrer les boulons car le match à Issoire ne peut pas me rassurer. Donc, je suis content de retourner à Oyo, de les revoir en Top 14, mais j’y vais surtout avec l’ambition claire de faire le meilleur résultat possible. Me concernant, il n’y aura donc pas d’affect."

Est-ce une bonne chose d’attaquer chez le promu ?

"Franchement, je m’en fous. Le calendrier m’importe peu. Il est bon quand tu gagnes, il est moins bon quand tu perds. Ce que je peux dire, c'est que notre calendrier est casse-gueule. On va à Oyo, où ce n’est jamais simple, on reçoit l’USAP où on a envoyé trois joueurs qu’on ne voulait plus ce qui va forcément générer de la motivation et après c’est La Rochelle qui, même avec les absents de la Coupe du monde, reste une équipe phare. Donc, ça peut très bien se passer comme ça peut être casse-gueule."

Ce premier bloc avant une coupure de deux mois est donc important ?

"Très important mais pas décisif. Il est important pour bien lancer la saison, se retrouver aux avant-postes et faire en sorte que les mecs qui reviendront après la Coupe du monde se disent qu’ils entrent dans une équipe qui tourne. Tout ça, c’est important. Mais ça vaut aussi pour les autres clubs."

"Je me suis posé la question de mettre Jauneau capitaine mais j’ai eu peur de le broyer"

Parlons un peu de votre effectif. En quoi la non venue d’Haouas vous contrarie ?

"On avait au départ imaginé prêter un des deux jeunes droitiers (ndlr : Kiteau ou Dzmanahsvili). Avec Haouas, on allait avoir un mec d’expérience, JIFF, un caractère et il devait être une plus-value. Pour les raisons que l’on sait, on ne l’a pas pris et je ne pouvais pas trouver un joueur en juin qui m’allait bien. Donc, on a décidé de démarrer avec les deux confirmés (Slimani, Ojovan) et les deux jeunes. On verra comment ça se passe."

Comment allez-vous gérer trois numéros 10 au statut international ?

"Je ne me pose pas la question de la concurrence. Pour moi, les cartes sont claires. J’ai recruté Benjamin (Urdapilleta) parce que ni Antho (Belleau) ni Jules (Plisson) ne sont arrivés à prendre le truc. Ce sont eux qui m’ont fait recruter Benjamin, ce n’était pas mon idée. Si j’avais été satisfait à ce poste sur mes quatre premiers mois, je n’aurais pas été chercher, sans doute, un autre ouvreur. Et ça, Antho et Jules le savent, je leur ai dit."

"Maintenant, en faisant venir Benji (Urdapilleta) dans ces conditions, il aura ma priorité. C’est aussi simple que ça. Après, il faut qu’il soit bon. S’il est moins bon qu’Antho ou Jules, mon choix sera différent. Dans la vie de groupe, les trois ont le même statut de leader de jeu, c’est pourquoi je n’ai pas mis Benjamin dans le conseil des sages.

Sur le terrain, j’ai vraiment besoin que mon numéro 10 prenne le projet en mains, soit efficace dans le jeu au pied, qu’il trouve de l’alternance, qu’il parle et communique."

Vous comptez beaucoup on imagine sur Baptiste Jauneau…

"Il faut être patient avec lui, c’est un gamin de 19 ans, ce n’est pas un produit fini. Il y a du travail à faire. Après, il est étonnant. Quand il est là, ou pas là, ce n’est pas pareil. Même aux entraînements. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a mis vice-capitaine."

Vous n’avez pas voulu le protéger un peu plus ?

"Non, je n’ai pas le temps et lui non plus. Il faut savoir ce que l’on veut. Il faudra jouer avec ses ambitions, son caractère, voilà. Je me suis même posé la question de le mettre capitaine. Mais j’ai eu peur de le broyer. J’ai pensé que le passage par vice-capitaine, c’était bien. Mais il sera parfois capitaine cette saison."

Les gens ont été étonné du choix d’Irae Simone comme capitaine…

"Je comprends leur étonnement. C’est vrai, il est là depuis un an, il ne parle pas français, mais il rayonne. Je vois ce qu’il amène au quotidien. En fin de saison dernière, pour moi, c’était déjà le capitaine. Il fait des choses qui ne se voient pas de l’extérieur qui sont très importantes dans la vie du groupe. Et puis, c’est bien de surprendre les gens, non (sourires) ?"

Vous attaquez votre première véritable saison à l’ASM et on vous sent à l’aise, bien intégré dans le cadre général du club et de la région, non ?

"Je me sens très bien, oui. Après, je ne suis pas compliqué, je suis bien partout, j’ai juste besoin d’avoir les mains libres pour fonctionner. Et ici, c’est le cas. L’évolution du club et son état d’esprit me plaisent. J’aime dire que je fais partie de la reconstruction de l’ASM. Je suis très ambitieux et excité à l’idée de faire progresser tout le monde pour avancer ensemble. Donc oui, je me sens bien.

En même temps, je sors d’une grande déception (ndlr : à l’UBB) et je n’ai pas l’habitude de me faire monter et cracher dessus comme je l’ai vécu l’année dernière, voilà…"

 

Entretien réalisé par Christophe Buron

[rugbyasm77]

Merci :-)

[twiX]

bien l'interview, ça fait pas langue de bois, loin de là.

Sur les 10, les "gars dont on ne voulait plus et qu'on a envoyés à l'USAP"...

[Silhouette]

bien l'interview, ça fait pas langue de bois, loin de là.

Sur les 10, les "gars dont on ne voulait plus et qu'on a envoyés à l'USAP"...

Le passage sur Jauneau egalement semble assez clair et sincere. Si Urios arrive a etablir une vraie relation de confiance avec Jauneau, c'est vraiment tout benef.. ! 

[Jesus Hans Hubert Vorme]

James avec la règle du 50-22...

C'est limite abusé.

[TH69]

Merci pour les articles.

[Alligator427]

Intéressant aussi le passage sur le travail physique nécessaire sur le bas du corps.

[RCV06]

Deux articles par jour sur Urios

IL est Manger et Dir Com

[ross63]

Je ne sais comment il se comporte avec le groupe mais en conférence de presse et même pour la presse écrite il envoi du bois .

[xdderf63]

Erreur

[Tonyasm!]

Très intéressante en effet cette interview! Les 10 sont prévenus, Urda le boss, les 2 autres bougez vous pour espérer gratter des matchs !

[nain jaune]

IL est Manger et Dir Com

En com, il a tout compris.