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[Alex chocolatines]

De source sûre il a été ahURI.

C'est une loi d'hommes

[nelsTDM63]

Quelques jours après la dernière défaite de son équipe face à Toulouse (33-37), le manager de l’ASM a reconnu avoir vécu un week-end à nul autre pareil. Entre l’incendie du centre d’entraînement et le retour des maux de ses hommes, Christophe Urios estime vivre un moment particulier de cette saison.

Mercredi après-midi, après un entraînement ensoleillé ouvert au public, sur la pelouse du stade Michelin, on a senti un Christophe Urios qui avait besoin de parler. Parler des enseignements de la troisième défaite de son équipe à domicile face à Toulouse (33-37), de ce dimanche sombre qui a commencé bien avant le lever du soleil.

 

Entre 4 et 5 heures du matin, dans la nuit de samedi à dimanche, le manager clermontois est averti de l’incendie qui a ravagé le dojo et endommagé une bonne partie du CEP (centre d’entraînement et de perfectionnement). C’est l’outil de travail de son groupe qui est désormais inutilisable.

Mais pour Christophe Urios, c’est plus que ça.

 

« Ce qui s’est passé cette nuit-là au CEP, c’est comme si quelqu’un était rentré chez moi et qui avait fait du mal à ma famille. Comme si on nous avait attaqué. Je l’ai vécu comme ça. Quand j’ai vu le chantier, je me suis dit ce n’est pas possible ».

 

Mais la journée ne faisait que commencer. La réception, le soir, d’un Stade Toulousain rajeuni aurait pu mettre du baume aux cœurs clermontois. Au lieu de ça, l’issue du choc n’a fait que rajouter de la morosité au week-end. Trois jours après la défaite, la vision du manager a évolué et il a visiblement été fortement impacté.

 

« Oui, mon analyse est un peu différente de celle d’après-match. Cette défaite, elle m’a marqué comme aucune autre depuis que je suis ici. Elle m’a marqué parce que l’on a perdu (dimanche soir) ce qui a fait notre force depuis un mois et demi. La force collective, l’état d’esprit, la mentalité… Comme si sur ce match, on avait balancé tout le travail effectué. Et ça, je ne l’ai pas ressenti à chaud au bord du terrain ».

 

En poussant un peu l’analyse plus tactique, le coach met en exergue quelques détails qui ont eu leur importance. « C’est le match où on a joué le moins au pied de la saison ; 14 coups de pied, c’est deux fois moins que notre moyenne. Je me dis que c’est étonnant. En fait, on est tombé dans un piège et on n’a pas su en sortir. A vouloir matraquer physiquement les Toulousains, parce que l’on était plus fort qu’eux, on est tombé dans une espèce de jeu individuel et on n’a pas trouvé les ressources. Les faits de jeu nous ont amenés là-dedans, dans une pression où on ne s’en est pas sorti ».

 

La blessure de Fourcade à l’échauffement, le carton rouge d’Ojovan, la blessure de Lee, le carton jaune de Kremer… Ce match a tourné vinaigre. « Avec l’impression de revenir en arrière. Je me suis retrouvé comme en décembre, en novembre, en octobre… comme en mai ou avril même », martèle Urios.

Faut-il voir un lien entre les trois échecs au Michelin de la saison, trois matchs face à des adversaires venus avec une équipe remaniée ?

 

« Est-ce qu’on a sous-estimé cette équipe de Toulouse ? Je ne pense pas. C’était vrai contre Toulon. Face à Bordeaux, je ne peux pas trop le dire, je pense que l’on était plus fragile encore. Là, franchement, la semaine était top, je n’ai pas senti les mecs déconnectés. »

 

Il va de soi que sportivement, cette nouvelle défaite place l’ASM dans une situation pas très confortable. Au terme de ce morne week-end, et d’une pièce qui n’est pas retombée, une nouvelle fois, du bon côté, le manager clermontois veut quand même voir un rai de lumière. « Souvent on parle du manque de caractère des Jaunards. Dimanche, cela n’a pas été le problème. Sur ce match, le problème, c’est notre jeu. Ce qui est sûr, c’est que ce match nous coûte cher et sera important dans la saison. Comment on va réagir ? Il faut en faire une force de ce week-end très particulier ».

[TH69]

Merci pour l'article.

Je suis comme le chef marqué aussi par cette défaite

Par contre je ne comprends pas si on a pas assez joué au pied et qu'on a trop "matraqué physiquement" qu'entre les mecs en tribune avec tous les PC et sur le bord du terrain, qu'il y en ait pas un qui puisse passer des consignes pour corriger le truc.

[cetotomatos]

Les ordis ont cramé...

[TH69]

Les ordis ont cramé...

Ça doit être ça...

[el landeno]

Les ordis ont cramé...

c'est ça. et avec toutes nos combinaisons hyper sophistiquées ...

[Milian]

 

Cela doit faire un moment qu'ils ont cramés alors 

Depuis 2018 oui.

[InASMWeTrust]

Sen servir dans la motivation de léquipe pour faire boucler la bouche des irrespectueux

Ça serait bien, aussi, de préparer les matchs autrement que sur la frustration, la vengeance et tout ça. D'abord parce que faire reposer un match juste sur le mental, on le pratique depuis déjà quelques temps, c'est usant et ça marche moyennement. Mais aussi parce que c'est du rugby, et qu'on fait la différence par le jeu qu'on pratique, pas uniquement l'intensité et la motivation.

[anje]

Moi j'en ai marre de ressasser ce match, ma tête de supporter n'arrive pas à passer à autre chose... Mais il y a quand même une vraie question de coaching que je ne comprends pas (même si je considère qu'on ne perd pas seulement là dessus, pour moi on perd d'abord sur notre stat au placage). La blessure de Fourcade est chiante mais comment et pourquoi on avait pas de talonneurs dans les 24 ème hommes.

[xdderf63]

Moi j'en ai marre de ressasser ce match, ma tête de supporter n'arrive pas à passer à autre chose... Mais il y a quand même une vraie question de coaching que je ne comprends pas (même si je considère qu'on ne perd pas seulement là dessus, pour moi on perd d'abord sur notre stat au placage). La blessure de Fourcade est chiante mais comment et pourquoi on avait pas de talonneurs dans les 24 ème hommes.

 

Ca reste un faux problème pour moi

 

Faingaa a été très fort jusqu'à la 80eme 

Pour Toulon, on peut dire que c'est son état de fatigue qui lui fait lâcher le dernier ballon en avant. Là il a été top 80 min

 

Pour les ballons perdu en touche, il a lancé là où son capitaine de touche lui a demandé (un poil plus haut aurait été bien...)

 

C'est le 4eme match de 80 minutes qu'il fait et pourtant les autres fois il y a avait un talonneur remplaçant... 

[Ptolémée]

si nos piliers étaient au niveau de Fainga'a on ferait vraiment rire personne 

[Gourine63]

Perso il ne me font pas rire à moi...

[anje]

 
Ca reste un faux problème pour moi
 
Faingaa a été très fort jusqu'à la 80eme 
Pour Toulon, on peut dire que c'est son état de fatigue qui lui fait lâcher le dernier ballon en avant. Là il a été top 80 min
 
Pour les ballons perdu en touche, il a lancé là où son capitaine de touche lui a demandé (un poil plus haut aurait été bien...)
 
C'est le 4eme match de 80 minutes qu'il fait et pourtant les autres fois il y a avait un talonneur remplaçant... 

C'est pour ça que j'ai bien dit que ça aurait certainement pas changé le match. Parce qu'il fait quand même un sacré match.
Je dis pas que c'est un problème mais c'est une question que je me pose. Qu'une tuile comme ça arrive à l'extérieur...why not, mais à domicile je ne comprends comment on fait pour ne pas avoir un talon 24 ème...
On est dans la rubrique Urios alors ça revient à poser la question du groupe resserré dans lequel il ne fait plus rentrer jules rosette et auquel en nombre il manque peut-être Boudou. Par contre je te rejoins il n'aurait certainement pas fait rentrer ces gars là sauf sur blessure.
A moins qu'en secret il prépare kiteau sur le poste...
Accessoirement l'an prochain, on aura que 3 talons et la avec 4 ou 5 on se débrouille pour être en manque.

[Rugby ?]

Merci pour l'article.

Je suis comme le chef marqué aussi par cette défaite

Par contre je ne comprends pas si on a pas assez joué au pied et qu'on a trop "matraqué physiquement" qu'entre les mecs en tribune avec tous les PC et sur le bord du terrain, qu'il y en ait pas un qui puisse passer des consignes pour corriger le truc.

Pareil.

Une stratégie pour le match et pas de plan B !