Vu dans Rugbyrama (08/08/25)
Après la belle victoire clermontoise sur la pelouse du GGL Stadium à Montpellier, Benjamin Urdapilleta a répondu aux sollicitations des journalistes. S’il retient la victoire, l’Argentin évoque la suite et le barrage à Bayonne la semaine prochaine.
Avez-vous abordé ce match de manière particulière ?
Oui c’était particulier, car on savait que c’était comme un match de phase finale. Si on perdait ou si on faisait match nul, on savait que c’était fini pour nous. Mais je trouve qu’on a vu une équipe de Clermont très costaude aujourd’hui. Je ne sais pas si on a fait le meilleur match de notre saison. On a fait 80 minutes en costaud. Donc oui c’est sûr, on a préparé ce match différemment.
Vous vous êtes préparé à attaquer d’entrée. La rencontre la semaine dernière contre Paris vous a-t-elle marquée à ce sujet ?
Oui bien sûr, on s’est rappelé du match contre Paris à la maison. Ce n’était pas possible de faire une première mi-temps comme ça la semaine dernière. Ça nous a marqués aussi car on a eu une seconde mi-temps contre Paris de très haut niveau. Mais aujourd’hui l’équipe a compris que si on jouait à fond, avec beaucoup d’envie, si on était solidaire on pouvait faire de bonnes choses. Je pense que le match de Paris nous a aidés.
Y avait-il une pression du bonus offensif qui explique cette précipitation dans les moments clés ?
C’est sûr, on a manqué de réalisme dans les derniers mètres. On aurait dû marquer au moins trois essais de plus. Heureusement, ça n’a rien changé. Mais il faut réussir à apprendre de ses erreurs à Bayonne car c’est un match de barrage, c’est une phase finale. Ce n’est jamais pareil et ça sera important de scorer.
La saison a été difficile. Est-ce une libération ce soir dans le vestiaire clermontois ?
Oui, ça a été difficile. C’était très serré, très dur. À un moment, dans la saison, on a été très critiqué, on disait que Clermont n’était pas bon mais au final on termine cinquième et ce n’est pas anodin dans ce championnat très dur.
Il y a de la joie aussi ?
Il y a de la joie, oui bien sûr. Il reste encore un barrage il ne faut pas se contenter d’être cinquième. Il faut aller le plus loin possible maintenant.
Comment vous avez suivi l’évolution du score à distance avec les autres matchs ?
J’ai demandé à la mi-temps, je voulais savoir et on n’était pas encore qualifié. J’ai dit aux mecs qu’il fallait à tout prix gagner et juste gagner et pas chercher quoi que ce soit. Il fallait jouer juste. Et ensuite, la deuxième fois que j’ai vu les scores, j’ai vu quand je suis sorti qu’on était en bonne voie. Et maintenant on est qualifiés.