2569 réponses à ce sujet

[Un jaune dans un ballon]

Du coup vu quUrda était blessé apparemment selon LM je crois

Il revient quand ?

Car cest bon la je veux juste crever

[TH69]

Sinon ce soir rien à signaler ?

[Arverne03]

Sinon ce soir rien à signaler ?

 

Une crampe pour notre 3/4 centre Toulousain. 

[BisonF]

Il n'y a pas assez d'animation ici, c'est tout tristoune

[Arverne03]

Il n'y a pas assez d'animation ici, c'est tout tristoune

 Pour une fois que l'on ne remplit pas les pages ! 

[BisonF]

 Pour une fois que l'on ne remplit pas les pages ! 

On avait au moins une excuse à notre médiocrité à mesure que les pages se remplissaient ! x)

[Arverne03]

On avait au moins une excuse à notre médiocrité à mesure que les pages se remplissaient ! x)

 

     

[l'ours des tavernes]

du coup on va inversé les valeurs !

 

les blessé revienne quand ?

 

Behe Jules-rosette ?

 

Urda ?

[Le Marseillais]

Je me marre

[Boulard]

Je me marre

Enrhumé, ça fait un peu "Je me barre"

[el landeno]

Bléssé mais dans la liste des Bleus pour la Coupe du monde, « Jelonch tente quelque chose d'exceptionnel » Les présences dans la liste des 33 Bleus pour la Coupe du monde des blessés Cyril Baille et d'Anthony Jelonch sont assumées par le sélectionneur Fabien Galthié. Concernant Jelonch, le professeur Bertrand Sonnery-Cottet, grand spécialiste du genou, comprend que le Toulousain veuille reprendre six ou sept mois après son opération des ligaments croisés antérieur, malgré le risque de « re-rupture ».

Concernant la participation d'Anthony Jelonch à la Coupe du monde, la flèche du temps a la taille d'une fléchette : le troisième-ligne du Stade Toulousain s'est rompu les ligaments croisés du genou droit le 26 février lors de France-Écosse (32-21). L'opération a eu lieu le 6 mars et il est acquis depuis longtemps qu'il ne pourra pas postuler au match d'ouverture contre les All Blacks, le 8 septembre à Saint-Denis. Victime d'une déchirure au mollet droit contre... l'Écosse le 12 août (30-27) et contraint de repasser au stand pour cinq semaines environ, le pilier Cyril Baille manquera également la grande crémaillère.

 

 

« Ils (Anthony Jelonch et Cyril Baille) pourront potentiellement être disponibles pour le deuxième ou troisième match de poules »

Fabien Galthié

 

 

 

Embarquer deux joueurs en « rémission » comporte une part de risque que le sélectionneur Fabien Galthié assume, justement parce que ce sont Jelonch et Baille. « Pour Anthony et Cyril, le premier critère, c'est leur niveau de joueur, dit-il. C'est sans discussion. Ils sont de très grands joueurs et ils ont été très importants dans notre histoire. Le second critère, ce sont les échanges que nous avons avec le staff médical et nos préparateurs physiques. On pense que les délais estimés pour leurs retours sont cohérents.

Nous pensons qu'Anthony peut revenir à son meilleur niveau mi-septembre, là il n'y est pas du tout. Cyril doit aussi pouvoir revenir dans la course mi-septembre. Ils pourront potentiellement être disponibles pour le deuxième match de poules (Uruguay, le 14 septembre, à Villeneuve-d'Ascq) ou le troisième (Namibie, le 21, à Marseille) ; et sûrement pour le dernier contre l'Italie (6 octobre, à Lyon). »

 

Le professeur Bertrand Sonnery-Cottet en compagnie de Zlatan Ibrahimovic, qu'il a opéré d'un genou en mai 2022. (DR)

 

 

À la différence de Baille, Jelonch n'a plus rejoué depuis fin février. Il n'a pas non plus suivi l'intégralité de la préparation physique avec les autres. Son cas entre dans une catégorie à part, celle où on vise à tutoyer l'exceptionnel. « Je n'ai pas opéré Anthony Jelonch mais ce qui est sûr, c'est que l'étude la plus intéressante sur le sujet porte sur 118 joueurs de foot ayant participé à la Ligue des champions, indique le professeur Bertrand Sonnery-Cottet, spécialiste émérite du genou ayant opéré Charles Ollivon, Demba Bamba ou Zlatan Ibrahimovic. Le taux de re-rupture pour ceux qui ont repris avant huit mois est de 20 %. C'est beaucoup. C'est très clair. Pour une raison assez simple : le délai de cicatrisation de la greffe nécessite au moins huit à neuf mois. »

« Ça fait trente ans que les chirurgiens cherchent si on peut accélérer ce temps. Pour l'instant, c'est non. Si on veut réduire les délais, on prend un risque »

Le professeur Bertrand Sonnery-Cottet

 

 

 

Cette « ligamentisation », c'est le temps requis pour que le greffon prenne les qualités du ligament. « La maturité de cette greffe est obtenue après plusieurs années, précise le professeur lyonnais. Mais on sait, sur le plan mécanique, qu'elle devient suffisamment solide autour de huit-neuf mois. Ça fait trente ans que les chirurgiens cherchent si on peut accélérer ce temps. Pour l'instant, c'est non. Si on veut réduire les délais, on prend un risque.  »

lire aussiLes chiffres des 33 Bleus retenus

Si Jelonch reprend contre l'Uruguay ou la Namibie, son genou en sera à six mois (et une ou deux semaines) de vie post-opératoire. Contre l'Italie, le délai atteindra pile sept mois. Quel que soit le lieu (et l'heure), Jelonch ne pourra pas dépasser le délai de huit mois pendant le Mondial, même s'il ne devait réapparaître que pour la finale, le 28 octobre. « Il pourra peut-être rejouer. Mais de là à dire que son genou sera solide pour jouer une Coupe du monde, avec l'intensité qui va avec, je n'y crois pas trop », assurait Mathieu Halbwachs, préparateur physique de Béziers (Pro D2) dans les colonnes du Midi Libre.

C'est passé pour la skieuse Zuzulova, pas pour Vincent

« Il faut toujours pondérer parce qu'on a des contre-exemples, poursuit Sonnery-Cottet. Moi j'ai opéré Veronika Zuzulova, une slalomeuse slovaque, avec une contrainte de temps extrême puisqu'elle devait être la porte-drapeau de son pays aux Jeux de PyeongChang en 2018. Elle connaissait le risque, voulait tenter le coup et elle a repris à quatre mois. Et ça n'a pas cassé après. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'on a d'un côté la science, qui consiste à étudier des séries pour évaluer des délais raisonnables qui paraissent incompressibles ; et de l'autre, la discussion sur une prise de risque que chacun est prêt à prendre ou non.

Dans le cadre d'une Coupe du monde en France, je pense que Jelonch a raison. Le tout, c'est d'avoir conscience du risque, que son club en ait conscience, que tout soit dit en parfaite honnêteté. À titre individuel, sur des exploits, c'est jouable. Sur des grandes séries, c'est des conneries. Jelonch tente quelque chose d'exceptionnel. Ça passe ou ça ne passe pas... »

Le professeur en revient au rugby : il y a un très bon exemple, c'est l'histoire d'Arthur Vincent (sélectionné lui aussi dans la liste des trente-trois). Il a repris six-sept mois après son opération des croisés pour participer à la demi-finale puis à la finale du Top 14 en 2022 (gagnée avec Montpellier). Et ça n'a pas tenu (rechute en septembre). Il a tenté, il a perdu. La littérature scientifique montre qu'une reprise à six mois entraîne un risque de rechute deux fois plus important qu'à sept mois. Et une reprise à sept mois entraîne un risque deux fois plus important qu'à huit. » Le sportif de haut niveau n'est pas un patient comme les autres. En arrêt de travail jusqu'au 27 août, Jelonch, qui pourrait reprendre les séances avec contacts dès le 28, espère ne vraiment pas l'être.

 

 

[steph]

En gros, si Jelonch était une mega star capable de faire basculer un match à lui tout seul, ça s'entendrait. Là, c'est juste complètement con, sauf à faire passer Cretin ou Tanga pour des charlots.

[zebdomes]

En gros, si Jelonch était une mega star capable de faire basculer un match à lui tout seul, ça s'entendrait. Là, c'est juste complètement con, sauf à faire passer Cretin ou Tanga pour des charlots.

Totalement d'accord, question management, c'est du grand art...

[Milian]

Merci pour cet article qui est très clair!

[Gourine63]

En gros, si Jelonch était une mega star capable de faire basculer un match à lui tout seul, ça s'entendrait. Là, c'est juste complètement con, sauf à faire passer Cretin ou Tanga pour des charlots.

Surtout dans le paquet d'avants, ce serait Penaud ou Dupont je dis pas mais là...