C'est moi ou on se fait vraiment chier ?
Tiens, ça va faire 2 pages...
Déçu que le Marseillais ne soit pas cité... 
Alors que la majorité de l’effectif poursuit son travail de préparation physique, un accent particulier a été mis sur le suivi des joueurs blessés. Un membre du staff leur est entièrement dédié et la charge de travail surveillée.
Quand Christophe Urios s’est penché en fin de saison dernière sur le problème récurrent des blessures, des tests ont été effectués. Cela a permis de dégager une ligne directrice. « Ce qui est fondamental c’est de contrôler la charge et surtout avoir un vrai travail de staff ».
Voilà quasiment trois semaines que l’effectif a repris le chemin de l’entraînement. Sur le terrain, Julien Laïrle et Frédéric Charrier impriment un gros rythme dans l’animation des séances. Mourad Abed, le nouveau responsable de la préparation physique, scrute de près les joueurs et les analyses GPS.
Sur le bord du terrain ou au Centre d’entraînement et de perfectionnement, le staff est également à pied d’œuvre aux côtés de ceux qui ne peuvent participer aux séances collectives.
Salim Aouiche, chargé de la préparation physique et de la réathlétisation, évolue quotidiennement avec les blessés. Une présence permettant d’optimiser les différents processus de remise en forme.
Un travail adapté et progressif
« Les blessés ont vraiment un référent et c’est une très bonne chose, se satisfait Mourad Abed. L’objectif de Salim (Aouiche) est de ramener les blessés à leur état initial. Quand ils vont basculer avec le groupe des valides, il y aura une remise en charge progressive jusqu’à ce qu’ils puissent disputer un match. Le but, c’est d‘adapter le travail petit à petit jusqu’à ce qu’ils puissent avoir les charges d’un joueur en pleine possession de ses moyens. »
Autrement dit, on ne verra pas un joueur blessé participer à de longues séances de cardio au cours de ces premières semaines de préparation.
« À tout moment, les choses sont personnalisées pour chaque blessure, abonde le docteur Rémi Gaulmin. Sur des blessures longues, l’enjeu n’est pas de les remonter immédiatement au top de leur forme. Rien ne remplace le terrain. Il faut faire attention à ne pas prendre trop de retard sur la préparation et veiller à un conditionnement cardio correct. De manière qu’ils ne soient pas à la ramasse quand ils retrouveront le groupe. »
Et quand il s’agit de pépins musculaires, comme ce fut malheureusement souvent le cas lors des précédentes saisons, là aussi un processus particulier est mis en place.
« Ce qui est important, c’est de redonner de la force au muscle, explique Mourad Abed. Une fois qu’il a retrouvé un état optimal, on va remettre de la course en variant les intensités et les vitesses. Bien évidemment, il y a tout ce qui concerne le travail “outfit” (le cardio). On utilise très peu les impacts. Sur un vélo ou sur un rameur, on essaie de venir compenser le manque de travail énergétique qui se fait sur le terrain. »
Avant de pouvoir juger l’efficacité de cette nouvelle prise en charge, celle-ci colle en tout cas aux mots qui avaient été mis sur les maux récurrents de l’ASM.