4157 réponses à ce sujet

[Bon Chasseur]

Oui et non, car le championnat celte est fait pour préparer les clubs à la CE et pour préserver les joueurs pour l'équipe nationale. Et globalement il y a assez peu d'enjeu sur ce championnat, donc ça ne fausse pas grand chose. Eh moi franchement je n'ai rien à cirer de la ligue celte. Autant le vainqueur du championnat d'Angleterre à de la valeur, autant voir l'Ulster ou cardiff ne me fait ni chaud ni froid.
Commençons par balayer notre propre championnat, qui n'est aussi reluisant que la Ligue et C+ lr vendent.

ce n'est pas t-à-f vrai. L'URC génère de gros, gros revenus pour les clubs et même la fédération s'il s'agit de l'IRFU pour le cas de l'Irlande. Un Leinster v Munster génère un gros revenu (comparable aux matches Euro), pareil pour un Leinster v Ulster, car ce sont d'énormes rivalités domestiques bien sûr - NOTAMMENT quand il s'agit de matches couperet. Donc pour le Leinster, sa présence dans les phases finales domestiques est un must, pour le club en tant qu'entreprise, et même par extension l'IRFU, mais aussi bien sûr sportivement pour les joueurs et fans. Par contre bien entendu les Irlandais sont mieux protégés que les Français en ce qui concerne le Rugby intl etc.

[Bon Chasseur]

 

 

rouge sang. Même la feuille de match, et tout. Ils veulent la violence. On le sent.

[el landeno]

Le maillot des Harlequins : un objet d'histoire et de légendes, presque aussi connu que le club qui le porte Identifiable entre mille, le maillot des Harlequins, qui affronteront le Stade Toulousain dimanche (16 heures) en demi-finales de la Coupe des champions, est un objet d'histoire, l'un des plus emblématiques de la planète rugby.

 

 

 

Même ceux qui ne connaissent pas le rugby peuvent l'identifier au premier coup d'oeil. Quatre carrés de couleur, bleu ciel, magenta, « chocolat » et gris, des manches noires et vertes : quand la plupart des tenues sportives se résument à l'assortiment de deux touches de couleur, le maillot des Harlequins fait clairement dans l'original.

 

 

Reconnaissable entre mille, il est devenu presque aussi connu que l'équipe et les joueurs qui l'arborent. Durant la dernière décennie, le maillot a d'ailleurs longtemps occupé le top 3 des tuniques les plus vendues de la planète rugby, seulement devancé par celles des All Blacks et du XV d'Angleterre, quand l'équipe, elle, occupait régulièrement le ventre mou du Championnat anglais.

lire aussiAu match aller et avant de les retrouver en demi-finales, le Stade Toulousain avait surclassé les Harlequins en phase de poules

Rappelant Arlequin, personnage de la Commedia dell'arte apparu au XVIe siècle en Italie, habillé d'un costume fait de losanges multicolores, le maillot des Harlequins est un objet rare dans le rugby, faisant beaucoup de la célébrité et de la renommée du club qui affrontera le Stade Toulousain en demi-finales de la Coupe des champions, dimanche (16 heures). Pour raconter l'histoire de ce maillot, un homme s'érige en historien : Graeme Roberts, ancien joueur des Harlequins dans les années 1970 - « J'ai affronté le Toulouse de Jean-Pierre Rives en 1974 » -, est aujourd'hui archiviste au sein du club. Il raconte la création de la tunique, qui date de la deuxième moitié du XIXe siècle.

Quand les Harlequins et les Wasps étaient un seul club

Remontons à la création du club, en 1866. Initialement nommé le Hampstead Football Club (HFC) - du nom de Hampstead, riche petit village situé à 5 kilomètres au nord de Londres, aujourd'hui intégré à la ville -, le club joue alors en noir et or. Mais un an seulement après sa création, le club voit plusieurs de ses membres, mécontents de sa gestion, s'en aller et créer les Wasps, en emportant avec eux les couleurs du maillot, restées les mêmes jusqu'à nos jours et au placement en redressement judiciaire des Wasps en 2022.

 

 

 

Adversaires jusqu'en 2022 et le placement en redressement judiciaire des Wasps, les Harlequins et les « Guêpes » sont issus du même club, le HFC. (peter jay/Presse Sports)

Le HFC survit finalement à cette scission et continue son développement en se trouvant un nouveau nom en 1870. Depuis quatre ans en effet, Londres s'est étendu et les joueurs ne viennent plus uniquement de Hampstead. Souhaitant conserver le sigle « HFC », déjà brodé sur les maillots des joueurs - « investissement qui avait coûté de l'argent à l'époque et qu'ils ne pouvaient pas se permettre de perdre », rappelle Graeme Roberts -, les dirigeants ouvrent un dictionnaire et partent à la recherche d'un mot commençant par un « h ». Ils finiront par adopter celui de « Harlequin » (orthographe anglaise), du nom du personnage éponyme de la Commedia dell'arte. « À la lecture du mot, tous les joueurs ont immédiatement acquiescé et le nouveau nom a été adopté de manière unanime », appuie Roberts.

Cette nouvelle appellation s'accompagne d'un changement de maillot. Gênés de devoir porter les mêmes tenues « noir et or » que les Wasps qui les avaient quittés trois ans auparavant, les Harlequins décident tout logiquement de se parer des mêmes couleurs qu'Arlequin, dont le costume est fait de losanges multicolores. Ils arrêtent donc que le maillot sera un assemblage de pièces (« quarters ») de couleurs différentes, bleu ciel, gris, magenta et « chocolat ». Les quatre pièces de couleur ne quitteront plus jamais le maillot des « Quins » en 150 ans, avant que le Championnat anglais n'instaure des maillots à l'extérieur en 2007 et qu'une tunique blanche ne soit portée par les Harlequins loin de leur antre.

Le maillot arlequin, une certaine idée du panache

Reste une question dans cette histoire de légende : pourquoi les Londoniens ont-ils choisi d'être représentés par l'Arlequin, personnage de la comédie italienne du XVIe siècle ? « Ils voulaient un nom, un maillot et un emblème qui reflètent la façon dont ils jouaient au rugby et le plaisir qu'ils prenaient à ce jeu, raconte Graeme Roberts. Cela reflétait la joie et le divertissement que les joueurs du club éprouvaient lorsqu'ils jouaient, tout comme le personnage d'Arlequin de la Commedia dell'arte. C'était une certaine idée du panache, du bonheur et de la comédie. »

 

Sam Riley et Cadan Murley célèbrent avec enthousiasme un succès des Harlequins dans leur antre. (Ben Brady/INPHO/Presse Sports)

L'ADN du club s'en ressent encore, 150 ans après, les Harlequins ayant proposé cette saison l'un des rugbys les plus offensifs du Championnat anglais et de la Coupe des champions. Une philosophie, que partage également le Stade Toulousain, acquise dès les sections jeunes au sein du club londonien. « Les joueurs veulent respecter l'arlequin. Quand ils arrivent au club, on leur conte l'histoire des Harlequins, on leur explique pourquoi ils ont toujours joué de cette façon », poursuit Graeme Roberts.

Le public n'est pas étranger à cet enthousiasme. Malgré des résultats sportifs mitigés - les Harlequins n'ont remporté que deux Championnats dans leur histoire, en 2012 et 2021, et n'avaient jamais fait mieux, avant cette année, que les quarts de finale en Coupe d'Europe - le club londonien est l'un des plus populaires en Angleterre. Il compte aussi sur une fan base importante, en témoignent les 9 000 abonnés qui garnissent ses rangs cette saison en Premiership.

Perpignan, autre terre d'arlequins

Les Harlequins anglais ne sont pas les seuls à arborer une tunique de couleur rappelant le personnage d'Arlequin. Lors de la campagne européenne 2010-2011, Perpignan avait en effet revêtu un maillot à carreaux, rouges, jaunes et bleus. Un rappel au nom du club, USAP signifiant Union Sportive Arlequins Perpignanais. Le nom lui-même est issu de la fusion de deux clubs - l'USP (Union Sportive Perpignanaise) et les Arlequins, surnommés les « Quins » - en 1933. Ces derniers avaient été nommés de cette façon au regard de leurs maillots, comportant des damiers de couleurs rouge et vert.

 

Le maillot de l'USAP en H Cup lors de la saison 2010-2011. (Rondeau/L'Équipe)

[el landeno]

Rory Teague décrypte cinq duels de Toulouse-Harlequins Avant la demi-finale de Coupe des Champions entre le Stade Toulousain et les Harlequins dimanche (16 heures), l'Anglais Rory Teague, ancien responsable des lignes arrières du Racing 92 et entraîneur de l'UBB, décrypte cinq duels qui pourraient faire basculer la rencontre.

 

 

 

Blair Kinghorn contre Tyrone Green en 15

L'avis de Teague : avantage Kinghorn

 

 

« Tyrone Green réalise une excellente saison. Il peut faire des différences sur les relances où il est très dangereux. Il est très respecté dans l'équipe. Sur le terrain, il peut casser des plaquages et gagner des duels mais ça pourrait ne pas être suffisant sur un match très serré. Blair Kinghorn a d'énormes qualités et sait aussi faire de grosses différences comme certains autres joueurs de son équipe. Il a gagné sa place de titulaire devant Thomas Ramos. Blair s'est parfaitement adapté au jeu toulousain, plus que Melvyn Jaminet. C'est un vrai attaquant. C'est difficile de dire qui est le meilleur entre Kinghorn et Green aujourd'hui mais sur une rencontre à domicile pour Toulouse, je donnerai l'avantage à l'Écossais. Même les entraîneurs des Harlequins ont d'ailleurs dit cette semaine que Toulouse était inarrêtable.

lire aussiArnold, Mallia, Kinghorn... Comment le Stade Toulousain est devenu le roi des castings

Pita Ahki - André Esterhuizen en 12

L'avis de Teague : avantage Esterhuizen

C'est un duel intéressant. Pita Ahki est plus joueur qu'André Esterhuizen. Il est capable de donner de très bons ballons à ses partenaires à côté de lui. Il fait très bien son job. Mais le Sud-Africain est quelqu'un de vraiment très costaud sur les plaquages et les grattages, une des forces de son équipe. D'ailleurs, je pense que le match pourra se jouer dans la bataille du jeu au sol. Esterhuizen est un monstre dans ce domaine. Avec Alex Dombrandt, il est très important dans cette équipe. En plus, c'est sa dernière saison aux Harlequins puisqu'il retournera ensuite en Afrique du Sud. Ça pourrait être son dernier match de Coupe des champions et il sera très motivé.

 

 

Romain Ntamack - Marcus Smith en 10

L'avis de Teague : avantage Ntamack

Ce sont deux supers joueurs. Marcus Smith est peut-être plus en forme physique que Romain Ntamack, qui est récemment revenu de blessure. Marcus est souvent très bien à domicile mais il est davantage en difficulté à l'extérieur dans une grosse ambiance, comme ça sera le cas ce week-end à Toulouse. Et ça va dépendre aussi de comment vont évoluer les Harlequins avec un vrai « kicking game » ou la volonté de jouer partout comme Toulouse. Marcus aura une grosse pression. Ce sera un gros test pour lui. Pour moi, je donne l'avantage à Romain. C'est un joueur très calme et jamais stressé contrairement à Marcus. Il donne de la confiance autour de lui.

lire aussiRomain Ntamack sur la gestion de sa blessure : « Ma future paternité m'a boosté »

Antoine Dupont - Danny Care en 9

L'avis de Teague : avantage Dupont

Danny Care est un joueur très expérimenté (37 ans, 101 sélections). Lui et Joe Marler sont les papas de l'équipe. Sur le terrain, sa relation avec Dombrandt fonctionne très bien. Tout comme avec Marcus Smith, avec qui il forme une charnière qui aime jouer. Mais si je pariais contre Antoine Dupont, je serais un peu bête non ? (rire) Même si j'ai entrainé Danny et que je l'apprécie beaucoup, ce n'est pas possible. Je ne vois pas comment la charnière des Harlequins peut gagner son duel contre celle de Toulouse. Antoine est toujours aussi fort, peut-être même encore plus sur les duels, si c'est possible, avec son passage avec l'équipe de France à 7.

Jack Willis - Will Evans en 7

L'avis de Teague : avantage Evans

Je connais très bien ces deux joueurs. Je les entraînais lorsque nous avons gagné la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2016. Evans était titulaire et Willis remplaçant. Ils ont le même âge (27 ans) et ils étaient déjà en concurrence à l'époque. Willis est en forme, comme on l'a vu contre Exeter. Tout le monde a parlé de sa prestation en Angleterre et cela met un peu de pression sur la fédération anglaise pour changer les règles sur les joueurs qui évoluent à l'étranger. Mais Will Evans est excellent aussi. Lui se moque de l'environnement et de la pression. Il aime le combat et la compétition. Il plaque, fait des offloads, il est partout. Il va faire son match. Il n'a encore jamais joué pour l'Angleterre, alors qu'il le mériterait. Jack est plus costaud dans les duels mais Will est vraiment un troisième-ligne aile classique, gratteur et plaqueur. Sur ce duel, même si ça me fait mal pour Jack, je vote pour Will. »

 

 

[Underscore]

Gloucester 40 - 23 Trévise.

Finale Gloucester - Sharks.

Allez Gloucester !

[Lavande50]

Go Gloucester, la seule équipe qui nous a battu (en-dehors d'aujourd'hui). Une victoire des Sharks est impensable.

[Underscore]

Go Gloucester, la seule équipe qui nous a battu (en-dehors d'aujourd'hui). Une victoire des Sharks est impensable.

Clairement...

[RUGBY93]

15-3 à la mi temps entre le Leinster et Northampton, pour la première demi finale de la Champion Cup.

 

Domination au score donc des Leinstermens mais ils ne dominent pas outrageusement, simplement ils sont beaucoup

plus efficaces que les Saints. Ceux-ci peut être impressionnés par l'ambiance (80 000 spectateurs) ont beaucoup

de mal à se lâcher (il a fallu attendre la 39è minute) pour voir leur premier bon mouvement offensif.

 

Bon, 12 points ça se rattrape (on en sait quelque chose) mais je n'y crois pas trop quand même.

[castrais avant tout]

Quand on voit le niveau des Sharks, on se dit que le CO aurait pu les battre les finale si il n'avait pas été éliminé par un arbitrage typiquement anglais à Gloucester..

[Good Shvili]

Quand on voit le niveau des Sharks, on se dit que le CO aurait pu les battre les finale si il n'avait pas été éliminé par un arbitrage typiquement anglais à Gloucester..

Bon Fanchic ce coup là ça se voit

[Lavande50]

15-3 à la mi temps entre le Leinster et Northampton, pour la première demi finale de la Champion Cup.

 

Domination au score donc des Leinstermens mais ils ne dominent pas outrageusement, simplement ils sont beaucoup

plus efficaces que les Saints. Ceux-ci peut être impressionnés par l'ambiance (80 000 spectateurs) ont beaucoup

de mal à se lâcher (il a fallu attendre la 39è minute) pour voir leur premier bon mouvement offensif.

 

Bon, 12 points ça se rattrape (on en sait quelque chose) mais je n'y crois pas trop quand même.

 

82 300 et nous cet après-midi 5 500...

[RUGBY93]

Victoire du Leinster dans la douleur 20 à 17.

 

Il aurait pas fallu que le match dure 2 minutes de plus tellement ils ont souffert dans les 20 dernières minutes

et ont semblé finir à l'agonie, physiquement surtout.

Ils seront clairement prenables en terre anglaise pour la finale.

 

Gibson Park, le jeune 2ème ligne Mc Carthy, Conan (seul remplaçant qui a vraiment apporté) et James Lowe (3 essais

à son actif) ont mené leur équipe vers la victoire.

 

A noter le très bon arbitrage de Mr Raynal...

[Bon Chasseur]

Gloucester 40 - 23 Trévise.

Finale Gloucester - Sharks.

Allez Gloucester !

tin, c'est loiiiiiiiin encore le Rugby italien... Trévise signe sa meilleure saison de tous les temps avec de belles victoires et une bonne constance sur la saison domestique, et ça galère dur en demi de Challenge Cup. Alors ne même pas imaginer la Champions Cup. Faut qu'ils se mettent à remporter les gros matches à un moment donné. Progression oui oui OK, mais...

(edit: je ne vise pas l'ASM - Clermont fait une mauvaise saison et arrache presque une victoire, dans un autre continent, contre la meilleure équipe sudaf )

[castrais avant tout]

tin, c'est loiiiiiiiin encore le Rugby italien... Trévise signe sa meilleure saison de tous les temps avec de belles victoires et une bonne constance sur la saison domestique, et ça galère dur en demi de Challenge Cup. Alors ne même pas imaginer la Champions Cup. Faut qu'ils se mettent à remporter les gros matches à un moment donné. Progression oui oui OK, mais...
(edit: je ne vise pas l'ASM - Clermont fait une mauvaise saison et arrache presque une victoire, dans un autre continent, contre la meilleure équipe sudaf )

Trevise était passé à 2 doigts des demi-finales de Champion's cup en 1996 après une victoire
Courte défaite à Toulouse 18-9.
Et était déjà demi-finaliste de challenge-cup l'an passé

[Bon Chasseur]

Trevise était passé à 2 doigts des demi-finales de Champion's cup en 1996 après une victoire
Courte défaite à Toulouse 18-9.
Et était déjà demi-finaliste de challenge-cup l'an passé

du mal à voir la pertinence du post par rapport à ce que j'ai écrit. M'enfin bon je détaille davantage : Trévise fait une saison domestique très médiocre comme tous les ans la saison dernière, et c'est cette année pr la première fois qu'ils arrivent enfin à enchaîner des victoires en URC et tenir une place correcte au tableau sans avoir un goal average largement dans les négatifs. Pour info ils sont à 9 victoires pour 5 défaites (et 1 nul) cette saison. Donc je dis que c'est bien, mais que malgré cette bonne saison ils sont pas fichus de se montrer crédibles au niveau Européen, même en Challenge Cup.