275 réponses à ce sujet

[Caplan]

Oui et de la mêlée.
Et du jeu des avants et de la défense en général.
Bref tous les points qui fonctionnent bien en ce moment.

Et bien gloire à Julien Lairle

[Codorplusàvie]

Et bien gloire à Julien Lairle

Oui.
Il fait pas de bruit, mais il avance.
Qu'est-ce que j'aimerais le voir associé à Jeff Dubois.

[OliveR]

Oui et de la mêlée.
Et du jeu des avants et de la défense en général.
Bref tous les points qui fonctionnent bien en ce moment.

Et un peu Tukino aussi, non ?

[Silhouette]

Et un peu Tukino aussi, non ?

Officiellement "skills collision" il me semble donc j'imagine un travail plus sur la technique individuelle dans les rucks et dans les percussions, qui effectivement contribue a un jeu d'avant efficace

[Codorplusàvie]

Et un peu Tukino aussi, non ?

Il n'intervient pas seulement sur la technique individuelle des avants, les 3/4 sont aussi concernés.
C'est intéressant de le voir à l'oeuvre lors des entraînements, il se cogne un paquet de km en courant.

[Babé03]

"Sa résilience est remarquable" : Julien Laïrle, entraîneur des avants de l'ASM Clermont, vu par son père Serge Julien Laïrle entame sa troisième saison dans le staff de l’ASM Clermont. Son père Serge, lui-même ancien entraîneur au plus haut niveau, a assisté à l’évolution de son fils dans le métier.

Il y avait un spectateur particulier dimanche soir dans les travées du Michelin : Serge Laïrle, ancien joueur et entraîneur du Stade Toulousain, était présent pour les débuts du Top 14. Celui qui avait été l’adjoint de Guy Novès dans la « ville rose » (1993-1998 et 2002-2007) avait un œil sur les triples champions de France en titre. Mais il était surtout là pour voir évoluer l’ASM Clermont, dont les avants sont dirigés par son fils, Julien, depuis maintenant deux ans. Entraîneur des « gros », tout comme lui il y a quelques années ; une filiation qui fait forcément la fierté du papa. Et quand il a rejoint Christophe Urios en Auvergne, ce Toulousain dans l’âme n’a pas hésité à encourager son fils.

Des débuts dans le staff de son père

« Je ne suis pas adepte de la rivalité entre clubs. Cela ne m’a donc pas posé de problème quand Julien a rejoint Clermont-Ferrand. En plus, il retrouvait l’équilibre du staff qu’il avait connu à Bordeaux. Il vaut mieux travailler avec des connaissances. Je pense que chacun se respecte dans le staff. Christophe Urios respecte le travail que font ses adjoints et ils le savent. À partir du moment où votre manager vous fait entièrement confiance et qu’il vous laisse bosser, c’est quand même plus intéressant. »

À 40 ans, Julien Laïrle est un tout jeune technicien en Top 14. En termes d’âge, mais pas en termes d’expérience. Cela fait maintenant une vingtaine d’années que ce passionné de rugby explore les différentes strates du coaching. Une voie qu’il a dû emprunter en raison d’un accident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Alors qu’il était encore joueur espoir au Stade Toulousain, le jeune talonneur se fracture les cervicales sur une mêlée. 

« J’étais à un millimètre de rester à l’hôpital jusqu’à la fin de mes jours », avait-il confié à La Charente Libre lorsqu’il entraînait Angoulême (2013-2019). Contraint d’arrêter sa carrière de joueur, Julien Laïrle s’est immédiatement recentré sur le coaching en devenant analyste vidéo dans le staff de son père.

« Cela n’a pas été facile pour lui, se souvient Serge Laïrle. Il n’avait que 20 ans. À ce moment-là, nous étions en pleine évolution du rugby avec le professionnalisme. En 2006, nous étions aux balbutiements des analyses vidéo. Julien était bien plus à l’aise que moi avec les ordinateurs (rires). Il a donc travaillé avec nous sur la vidéo. Il a intégré par la suite le centre de formation puis Colomiers. »

Une résilience qui étonne le paternel

Très vite, ses compétences dans le domaine font grand bruit dans le microcosme du rugby français. Mais le bord du terrain attire de plus en plus le jeune technicien. Sa carrière va s’accélérer du côté d’Angoulême, où il participe à l'incroyable ascension du club de la Fédérale 2 à la Pro D2. On connaît la suite : Christophe Urios le convainc de le rejoindre à Bordeaux en 2019. Un club qu’il va devoir manager quasiment une saison entière (2022-2023) avec son compère Frédéric Charrier après l’éviction de l’entraîneur principal. Sa capacité à s’adapter en permanence est d’ailleurs ce qui impressionne le plus son paternel.

« Sa résilience est quand même remarquable. On leur en demande de plus en plus. Si l’on m’avait demandé de faire des journées de 10-12 heures, personnellement, je ne l’aurais pas fait. Il a énormément gagné en maturité en tant qu’entraîneur-manager à Angoulême. Là où il a le plus évolué depuis ses débuts, c’est sur sa lecture immédiate des moments clés. Quand Christophe Urios est parti de Bordeaux, il a dû prendre des décisions avec Frédéric Charrier et gagné encore en maturité. De toute façon, la meilleure des réponses, c’est la crédibilité que vous donnent les joueurs. »