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Top 100 des joueurs de l'Equipe de France ( du Journal l'Equip


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183 réponses à ce sujet

#31 zone et beu

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Posté 02 août 2023 - 10:12

S'arreter sur le classement est un peu stupide, rappeler le nom et la carriére de ces joueurs a à mon goût un sens trés évoquateur du patrimoine rubystique.

Mais pour les afficionados des classements Macron est il avant Charlemage et Clovis ou aprés? 



#32 Bon Chasseur

Bon Chasseur

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Posté 02 août 2023 - 10:34

Qu'on ferme ce sujet qui ne vole pas plus haut que ceux de CAT

pourquoi cette volonté de censurer ? Si je n'aime pas un topic, je n'y vais simplement jamais. Pourquoi vouloir le fermer alors que d'autres ont manifestement un intérêt pour lui ?


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#33 Bon Chasseur

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Posté 02 août 2023 - 10:50

Je ne comprends pas pourquoi les français apprécient aussi peu Dussautoir. En dehors de la France, il est souvent vu comme un très, très grand joueur, et je pense que son nom revient souvent dans la discussion, avec des joueurs comme Blanco, pour le meilleur joueur français de tous les temps.

 

Je pense que le fait que ce soit un joueur récent joue beaucoup en sa faveur, mais quand même, il y a une grande disparité, je crois, entre sa réputation en France et celle à l'international. En tout cas, quoi qu'il en soit du joueur, l'homme est lui indiscutablement éminemment sympathique.

Oui. Le fameux problème Dusautoir en France. Il y a une expression qui peut un peu résumer ce joueur: "nul n'est prophète en son pays".

 

Mon explication: trop taciturne, discret de nature, et trop défensif (pas assez en vue balle en main). En France, regarde, on aime les grandes gueules, les rebelles, le peuple lui-même est réfractaire d'instinct. On veut un Aznavour, un Brassens, un Johnny... un De Gaule. Molière. Au Rugby, c'est Rives qu'on admire. Dusautoir se contentait, du couloir jusqu'au terrain, de rentrer le visage fermé, concentré au maximum. Ensuite, il détruisait l'adversaire, avec toujours aussi peu de parole ou de geste passionnel. La force tranquille. Comme capitaine, il ne représentait pas assez l'esprit français. Pas assez de rébellion, de paroles passionnées. Pas assez poète, manque de grandiloquence. Il courrait au soutien assez régulièrement, et marquait même des essais, mais on ne retient que les plaquages car c'était sa meilleure qualité, ce qui lui doit le surnom 'Dark destroyer', sous-entendu, un défenseur, point. En France, on aime les paillettes, les feux d'artifice, la passion. Dusautoir, c'était un feu intérieur. On ne l'a jamais compris, ça. Les anglosaxons le craignaient comme la peste, et les Néozélandais tout en particulier. En France, on est capable de lui préférer un joueur qui a mis quelques courses folles sur une poignée de matches, alors que lui a été un monstre sur proche de 100 matches avec les Bleus et sûrement le double avec Toulouse.


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#34 ghilou

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Posté 02 août 2023 - 11:30

On tas reconnu Thierry
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#35 steph

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Posté 02 août 2023 - 11:34

Oui. Le fameux problème Dusautoir en France. Il y a une expression qui peut un peu résumer ce joueur: "nul n'est prophète en son pays".
 
Mon explication: trop taciturne, discret de nature, et trop défensif (pas assez en vue balle en main). En France, regarde, on aime les grandes gueules, les rebelles, le peuple lui-même est réfractaire d'instinct. On veut un Aznavour, un Brassens, un Johnny... un De Gaule. Molière. Au Rugby, c'est Rives qu'on admire. Dusautoir se contentait, du couloir jusqu'au terrain, de rentrer le visage fermé, concentré au maximum. Ensuite, il détruisait l'adversaire, avec toujours aussi peu de parole ou de geste passionnel. La force tranquille. Comme capitaine, il ne représentait pas assez l'esprit français. Pas assez de rébellion, de paroles passionnées. Pas assez poète, manque de grandiloquence. Il courrait au soutien assez régulièrement, et marquait même des essais, mais on ne retient que les plaquages car c'était sa meilleure qualité, ce qui lui doit le surnom 'Dark destroyer', sous-entendu, un défenseur, point. En France, on aime les paillettes, les feux d'artifice, la passion. Dusautoir, c'était un feu intérieur. On ne l'a jamais compris, ça. Les anglosaxons le craignaient comme la peste, et les Néozélandais tout en particulier. En France, on est capable de lui préférer un joueur qui a mis quelques courses folles sur une poignée de matches, alors que lui a été un monstre sur proche de 100 matches avec les Bleus et sûrement le double avec Toulouse.


Il a traversé un paquet de match dans l'anonymat le plus total. C'est le niveau général de l'équipe à cette époque qui lui a permis de garder le capitanat aussi longtemps.
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#36 RCV06

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Posté 02 août 2023 - 11:50

Oui. Le fameux problème Dusautoir en France. Il y a une expression qui peut un peu résumer ce joueur: "nul n'est prophète en son pays".

 

Mon explication: trop taciturne, discret de nature, et trop défensif (pas assez en vue balle en main). En France, regarde, on aime les grandes gueules, les rebelles, le peuple lui-même est réfractaire d'instinct. On veut un Aznavour, un Brassens, un Johnny... un De Gaule. Molière. Au Rugby, c'est Rives qu'on admire. Dusautoir se contentait, du couloir jusqu'au terrain, de rentrer le visage fermé, concentré au maximum. Ensuite, il détruisait l'adversaire, avec toujours aussi peu de parole ou de geste passionnel. La force tranquille. Comme capitaine, il ne représentait pas assez l'esprit français. Pas assez de rébellion, de paroles passionnées. Pas assez poète, manque de grandiloquence. Il courrait au soutien assez régulièrement, et marquait même des essais, mais on ne retient que les plaquages car c'était sa meilleure qualité, ce qui lui doit le surnom 'Dark destroyer', sous-entendu, un défenseur, point. En France, on aime les paillettes, les feux d'artifice, la passion. Dusautoir, c'était un feu intérieur. On ne l'a jamais compris, ça. Les anglosaxons le craignaient comme la peste, et les Néozélandais tout en particulier. En France, on est capable de lui préférer un joueur qui a mis quelques courses folles sur une poignée de matches, alors que lui a été un monstre sur proche de 100 matches avec les Bleus et sûrement le double avec Toulouse.

Je pense pas qu on parle du même joueur :P
 


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#37 Bon Chasseur

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Posté 02 août 2023 - 13:22

Je pense pas qu on parle du même joueur :P
 

Je vous l'assure, vous ne vous rendez pas compte ! Mais bon. Sur ce forum, on s'appliquera à bien voir et vanter les mérites d'un Rougerie ou d'un Bonnaire. Sur un autre forum, ce sera Dusautoir.



#38 steph

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Posté 02 août 2023 - 13:50

Je vous l'assure, vous ne vous rendez pas compte ! Mais bon. Sur ce forum, on s'appliquera à bien voir et vanter les mérites d'un Rougerie ou d'un Bonnaire. Sur un autre forum, ce sera Dusautoir.


En ce qui me concerne, tu te trompes de client. Je suis le premier à reconnaître les mérites d'un joueur d'une autre équipe. Bien que supporter de l'ASM, j'aime d'ailleurs plus le rugby en général, qu'une équipe en particulier.

#39 zeguest

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Posté 02 août 2023 - 15:47

Connais pas  :ermm:


Rui est un argentin

#40 RCV06

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Posté 02 août 2023 - 16:18

Faudrait un classement des classements, du pire au meilleur, Cat a ses chances face a l équipe et Midol.



#41 Alex chocolatines

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Posté 02 août 2023 - 17:33

Je pense pas qu on parle du même joueur :P
 

Bin je le trouve pas si déconnant que ça le Chasseur. Pour nous c'est un grand monsieur, on a de la reconnaissance pour lui, mais effectivement c'est un discret, un taiseux comme on dit. Je me demande meme ce qu'il fout à canal, c'est pas un mec télégénique, il n'a pas la gouaille pour ça, pas assez grande gueule, pas critique, il ne s'emballe pas comme un Lartot, bref un gars qui pourrait presque se faire oublier sur un plateau télé.



#42 modeste

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Posté 02 août 2023 - 17:43

Devinez qui est numéro un ?

#43 grospaquet33

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Posté 02 août 2023 - 18:03

Devinez qui est numéro un ?

Blanco ou Sella.

 

sinon c'est ridicule de classer des joueurs dans des epoques differentes. je me demande bien quels sont les criteres pour realiser un tel classement


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#44 Bon Chasseur

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Posté 02 août 2023 - 18:43

Bin je le trouve pas si déconnant que ça le Chasseur. Pour nous c'est un grand monsieur, on a de la reconnaissance pour lui, mais effectivement c'est un discret, un taiseux comme on dit. Je me demande meme ce qu'il fout à canal, c'est pas un mec télégénique, il n'a pas la gouaille pour ça, pas assez grande gueule, pas critique, il ne s'emballe pas comme un Lartot, bref un gars qui pourrait presque se faire oublier sur un plateau télé.

oui c'est vrai c'est bizarre qu'il fasse de la télé. Sûrement qq'un qui l'a encouragé à le faire.

 

Sinon autre chose: on ne respecte pas la défense en France. C'est culturel. La France, c'est l'attaque. Le French flair, c'était bien l'attaque, et il n'y a jamais rien eu de plus typique. Un Openside Flanker pur comme Dusautoir, qui gratte et plaque à tour de bras, c'est pas mal, mais ce qu'on veut vraiment voir de son 3èL, c'est du Cabannes, du Magne, du Nyanga, du Gourdon.

 

Un Pocock, on le respecte parce qu'il est étranger et c'est sympa de le voir en action une ou deux fois par an, et on sait lui reconnaître sa qualité, alors. Mais s'il avait été français, s'il était né dans le Sud-Ouest et qu'il portait le maillot bleu toute l'année, tout le monde lui aurait chié dessus dans le pays. C'est un Rugby ennuyant, pénible, "il sait faire qu'un seule chose, il est inexistant balle en main, marre de Pocock putain il faut essayer *tel-joueur* ". Même pour un 3èL, on veut voir de l'étincelle, on veut "rêver". Les autres nations entre 2006-2015 auraient rêvé, justement, d'avoir un Thierry Dusautoir.


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#45 el landeno

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Posté 02 août 2023 - 18:43

60. Lionel Nallet (2000-2012) : la force tranquille

 

 
 
Né le 14 septembre 1976, à Bourg
Deuxième-ligne
1,98m, 115 kg
74 sélections

Jamais un mot plus haut que l'autre mais une voix grave et posée. Nommé capitaine à 16 reprises afin de montrer l'exemple, il a pesé sur l'équipe de France par la valeur de son exemple, en s'imposant les tâches obscures au lieu de briller. Assura, avec le clan des Berjalliens, le socle tricolore durant un Mondial 2011 mouvementé.

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Lionel Nallet face aux Gallois lors de la demi-finale du Mondial 2011. (Bernard Papon/L'Equipe)
59. Jacques Fouroux (1972-1977) : le petit Caporal

 

 
 
Né le 24 juillet 1947, à Auch
Décédé le 17 décembre 2005, à Auch
Demi de mêlée
1,63m, 66 kg
27 sélections

Colérique et rusé. Jamais à court d'arguments. Capitaine Fracasse lors du Grand Chelem 1977 disputé par uniquement quinze joueurs. Considérait que le rugby ne peut s'envisager sans une mêlée dominatrice. Leader dans l'âme, il avait autour de lui une garde prétorienne : Cholley, Paparemborde, Imbernon, Rives, Romeu, Bertranne, Averous.

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Jacques Fouroux (au premier plan), le 6 mars 1976, face au pays de Galles. (L'Equipe)
58. Jean-Luc Sadourny (1991-2000) : irréprochable

 

Né le 26 août 1966, à Toulouse
Arrière
1,81 m, 90 kg
86 sélections

Davantage que Blanco ou Villepreux, le Columérin est considéré par les Anglo-saxons comme le meilleur arrière français. Sûr sous les ballons hauts, un dégagement précis et des relances tranchantes au service du collectif. Auteur de l'essai du bout du monde en 1994, contre les All Blacks à Auckland, lors de la série de tests victorieuse.

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Jean-Luc Sadourny, ici plaqué lors Nouvelle-Zélande-France, le 26 juin 1994. (D.Clement/L'Equipe)
57. René Crabos (1920-1924) : un joli coup de ventre

 

Né le 7 février 1888, à Saint-Sever
Décédé le 17 juin 1964, à Saint-Sever
Trois-quarts centre
1,67m, 68 kg
17 sélections

Il se signalait par quelques foulées nerveuses à la prise de balle. Il fut surtout à douze reprises le respecté capitaine du XV de France de l'après Première Guerre mondiale. Il se lança à la conquête du Tournoi en théorisant le jeu de ligne, avant de l'appliquer sur le terrain. Le rugby français lui doit beaucoup.

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René Crabos (à droite), le 11 mars 1920, lors d'une confrontation entre l'armée française et l'armée britannique. (L'Équipe)
56. Michel Celaya (1953-1961) : au centre de tout

 

Né le 4 juillet 1930, à Biarritz
Décédé le 1er janvier 2020, à Bayonne
Troisième-ligne
1,84 m, 93 kg
50 sélections

Joueur polyvalent, disponible, discret. Passant de capitaine à simple soldat, et retour. N'était pas fait pour commander - ce qu'il fit néanmoins douze fois - mais pour servir. Seul point noir : décrocha la cuillère de bois en 1957. Mais remporta le premier succès tricolore à l'Arms Park de Cardiff, l'année suivante.

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Michel Celaya, la veille d'Angleterre-France, le 27 février 1959. (Jacques Boisleme/L'Equipe)
55. Christian Darrouy (1957-1967) : l'Eliacin à réaction

 

Né le 13 janvier 1937, à Pouydesseaux
Trois-quarts aile
1,80 m, 75 kg
40 sélections

Ainsi surnommé par l'écrivain Antoine Blondin. L'Éliacin, dans la Rome antique, est un enfant qui dispute les jeux du cirque. Gracile, ce pur sprinteur redoutait le contact avec l'adversaire. Il inscrit trois essais contre l'Irlande en 1963 et celui de la victoire contre les Springboks à Springs, en 1964. Il en inscrira 23 durant sa carrière. Capitaine, il remporte le Tournoi 1967 et envoie un télégramme au président de la République, le général De Gaulle, avec ces deux mots : « Mission accomplie ! »

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Christian Darrouy (à droite) et Pierre Besson lors de la pause café à la mi-temps du match Irlande-France en 1963 (5-24) (L'Équipe)
54. Jean-Pierre Garuet (1983-1990) : au bon coin

 

Né le 15 janvier 1953, à Lourdes
Pilier droit
1,77 m, 105 kg
42 sélections

Dans le sillage d'Alfred Roques, ouvre la tradition des piliers droits français (Franck Tournaire, Nicolas Mas, Rabah Slimani) qui fendent la mêlée adverse. En 1984, devient le premier joueur français expulsé (contre l'Irlande, dans le Tournoi), pour avoir enfoncé ses doigts dans les yeux d'un adversaire. Suspendu trois mois. Vainqueur du Grand Chelem 1987, finaliste de la première Coupe du monde, cette même année.

 

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Jean-Pierre Garuet dans sa salle de musculation personnelle en 1986 (LEGROS/L'Équipe)
53. Olivier Roumat (1989-1996) : le pin des Landes

 

Né le 16 juin 1966, à Mont-de-Marsan
Deuxième-ligne
2,02 m, 117 kg
61 sélections

Remarqué pour ses prises de balle autoritaires en touche. Pour sa 2e sélection, il évolue troisième-ligne aile : un calvaire. Devient ensuite l'indéboulonnable deuxième-ligne du XV de France pendant sept saisons. 8 fois capitaine, menant notamment les Bleus en Afrique du Sud pour une tournée victorieuse (1993). Un pays qu'il estimait énormément: il y remporta la Currie Cup avec la province du Natal. Deux Coupes du monde à son actif (1991, 1995).

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Olivier Roumat, capitaine victorieux en Afrique du Sud. (Pickard/Presse Sports)
52. Christian Carrère (1966-1971) : Monsieur bons offices

 

Né le 27 juillet 1943, à Tarbes
Troisième-ligne aile
1,83 m, 88 kg
27 sélections

Cultivé, intelligent, diplomate. Son titre de gloire ? Capitaine du premier Grand Chelem français en 1968, parvenant à fédérer de fortes personnalités (Spanghero, Dauga, Cester, Salut, Yachvili, Plantefol, Gachassin, les frères Camberabero, Dourthe, Lacaze) pendant trois mois autour d'un projet de vie et de jeu. Capitaine à 18 reprises. Fut des grandes et longues tournées françaises en Afrique du Sud (1967, 1971), en Nouvelle-Zélande et en Australie (1968).

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Christian Carrère (à droite) avec Christian Darrouy, Claude Lacaze, Jo Maso et Claude Dourthe à l'enregistrement avant une tournée en Afrique du Sud à l'été 1967 (L'Équipe)
51. Dimitri Yachvili (2002-2012) : l'Horloger d'Aguilera

 

Né le 19 septembre 1980, à Brive
Demi de mêlée
1,82m, 79 kg
61 sélections

Fils et frère d'internationaux. Buteur émérite, entraîné par l'ancien international de football, Jean-Michel Larqué. À Twickenham, terrassa l'Angleterre de six buts lors du Tournoi 2005. En concurrence avec Galthié, Mignoni, Elissalde et Parra pour le maillot n°9. Disputa les Mondiaux 2003 et 2011. Victorieux des Grands Chelems 2004 et 2010. Troisième meilleur réalisateur français, avec 373 points. Vainqueur du bouclier de Brennus en 2005 et 2006 avec Biarritz.

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Dimitri Yachvili lors du succès des Bleus en Angleterre en 2005. (Alain De Martignac/L'Équipe)
50. Grégory Alldritt (2019 -) : la plaque tournante

 

Né le 23 mars 1997, à Toulouse
Troisième-ligne centre
1,91 m, 115 kg
39 sélections

Il a grandi dans le Gers mais sa famille est originaire d'Écosse, d'Irlande et d'Italie. Avant de bifurquer vers l'ovale à Condom puis à Auch, il pratiquait le judo. Capitaine charismatique chez les jeunes, robuste et puissant, révélé à La Rochelle en 2017, ce solide gabarit intégra le groupe France dès 2019. Remporte avec les Bleus le Tournoi des Six Nations 2022 et deux fois la Coupe d'Europe avec La Rochelle (2022, 2023) Après avoir entamé des études d'ingénieur, il a obtenu une licence de physique des matériaux à l'université de La Rochelle.

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Gregory Alldritt face à Jack Willis lors de l'historique victoire du XV de France en Angleterre en mars 2023 (53-10). (P. Lahalle/L'Équipe)
49. Emile Ntamack (1994-2000) : la Panthère noire

 

Né le 25 juin 1970, à Lyon
Trois-quarts aile
1,89 m, 95 kg
46 sélections

Footballeur et athlète avant de basculer en cadets vers le rugby. International juniors, militaire et universitaire. Ailier (34) mais aussi centre (7) et arrière (5) en équipe de France. Joueur puissant doté d'un crochet imparable en pleine course et d'un sens de l'anticipation qui lui permettait d'intercepter les passes adverses. Inscrit 26 essais. Deux Coupes du monde (1995, 1999). Six fois champion de France et trois fois champion d'Europe avec Toulouse.

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Emile Ntamack (balle en mains) avec au soutien Xavier Garbajosa (teint en blond) et Marc Liévremont, lors de la demi-finale face à la Nouvelle-Zélande lors de la Coupe du monde en 1999 (POCHAT/L'Équipe)
48. Olivier Magne (1997-2007) : le Magnifique

 

Né le 11 avril 1973, à Aurillac
Troisième-ligne aile
1,93 m, 108 kg
90 sélections

Successeur de Skrela et de Cabannes. Ancien skieur, il effectuait ses descentes dans la défense. Doué au pied comme à la main. Sauteur en fond d'alignement. Infatigable dévoreur d'espace pour être à la pointe de l'action ou au soutien. Quatre Grand Chelems au compteur entre 1997 et 2004. Mais seulement deux Coupes du monde, en 1999 et 2003. Capitaine tricolore en 2002. A inscrit 14 essais. International à 7.

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Olivier Magne, le 23 novembre 2002, face au Canada. (Martin/L'Equipe)
47. Jean Dauger (1945-1953) : le père des centres

 

Né le 12 novembre 1919, à Cambo-les-Bains
Décédé le 23 octobre 1999, à Cambo-les-Bains
Trois-quarts centre
1,83 m, 85 kg
3 sélections

International treiziste professionnel en 1938, il obtient sa dernière sélection à quinze en 1953. Seize saisons ovales plombées par la Seconde Guerre mondiale. A inspiré les grands attaquants français, de Roger Martine à Didier Codorniou, en passant par André Boniface et Jo Maso. Inventeur du cadrage-débordement, art d'éliminer son vis-à-vis par deux angles de course différents dans un petit périmètre. Champion de France à XIII (Roanne, 1939) et à quinze (Bayonne, 1943).

 

46. Richard Astre (1971-1976) : le Roi Richard

 

Né le 28 août 1948, à Toulouse
Demi de mêlée
1,71m, 68 kg
11 sélections

Racé, il distillait le jeu comme personne. Tout devenait lumineux dans son sillage. Malheureusement, sa carrière internationale n'est pas aussi riche qu'espérée si l'on considère son talent. En duel avec Fouroux pour le poste de demi de mêlée du XV de France, il n'a pas eu l'occasion de briller autant qu'il aurait pu dans le Tournoi. Six fois capitaine du XV de France. A mené six fois le pack de Béziers au titre de champion de France entre 1971 et 1978.

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Richard Astre ouvre sur son numéro 10 Jean-Louis Bérot lors de France-Irlande en janvier 1972. (L'Équipe)
45. Laurent Cabannes (1990-1997) : Mister Spoke

 

Né le 6 février 1964, à Reims
Troisième-ligne aile
1,89m, 90 kg
49 sélections

Comme le héros de « Star Trek », il trouvait toujours des solutions dans le jeu grâce à une technique individuelle sans faille, sa vitesse de déplacement et d'intervention, sa lecture du jeu. Il savait tout faire et mieux que les autres. Fouroux, qui aimait les costauds, n'a pas voulu de lui en équipe de France. Heureusement, Trillo puis Berbizier lui ont fait confiance. S'illustra lors des Mondiaux 1991 et 1995. Champion de France en 1990 avec le Racing.

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Laurent Cabannes (avec le ballon), face à l'Angleterre, le 15 février 1992. (L'Équipe)
44. Jean-Claude Skrela (1971-1978) : Apollon en culottes courtes

 

Né le 1er octobre 1949, à Colomiers
Troisième-ligne aile
1,88 m, 90 kg
46 sélections

A composé dans les années 70, avec Jean-Pierre Rives et Jean-Pierre Bastiat, la meilleure troisième-ligne possible. Tel un décathlonien, il était capable de tout réaliser sur un terrain, et à pleine vitesse. Vexé de ne pas hériter du capitanat du XV de France après Fouroux, il se retira à l'apogée de sa gloire.

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Jean-Claude Skrela, le 18 mars 1978, face au pays de Galles. (L'Équipe)
43. Guy Basquet (1945-1952) : le grand manitou

 

Né le 13 juillet 1921, à Layrac
Décédé le 1er février 2006, à Agen
Troisième-ligne centre
1,81 m, 102 kg
33 sélections

Le grand manitou. Capitaine à vingt-quatre reprises dans l'immédiat après-guerre. Forte personnalité et solide corpulence font de lui la plaque tournante du jeu français derrière le pack. Aussi craint que respecté. Inspiré par sa formation de basketteur, sa dextérité, sa puissance et son sens du placement lui permettront d'inscrire huit essais. Il est des « premières » victoires à Swansea (1948) et Twickenham (1951).

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Guy Basquet (au premier plan), le 14 janvier 1950, face à l'Ecosse. (L'Équipe)
42. Didier Codorniou (1979-1985) : le petit Prince

 

Né le 13 février 1958, à Narbonne
Trois-quarts centre
1,70 m, 70 kg
31 sélections

Formé par Jo Maso, il s'inscrit dans la lignée des centres français faiseurs d'attaque. Son association avec Philippe Sella reste la plus prolifique et la plus complémentaire du XV de France. Débute à 21 ans en Nouvelle-Zélande lors de la tournée de 1979. Sa technique irréprochable affole les défenses. Décroche le Grand Chelem 1981. Exclu cinq ans plus tard pour avoir critiqué la FFR sous l'ère Ferrasse.

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Didier Codorniou avec Jean-Pierre Rives au soutien lors de l'annuel test contre la Roumanie (30-12 à Montauban). (L'Équipe)
41. Vincent Clerc : le gendre idéal

 

Né le 7 mai 1981, à Echirolles
Trois-quarts aile
1,78 m, 86 kg
67 sélections

À l'origine demi de mêlée. Sa vitesse de course lui permet de mieux s'exprimer à l'aile. Progression exponentielle puisqu'il devient le deuxième meilleur marqueur français, avec trente-quatre essais, derrière Serge Blanco. Celui qu'il inscrit en 2007 contre l'Irlande à Croke Park à la dernière seconde permet à la France de l'emporter. A disputé les Coupes du monde 2007 et 2011, et remporté les Grands Chelems 2004 et 2010.

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Vincent Clerc, le 24 juin 2006, face à l'Afrique du Sud. (Boutroux/L'Equipe)
 
 





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