Aller au contenu


Photo

ASM - Fil d'actualité


  • Veuillez vous connecter pour répondre
208 réponses à ce sujet

#181 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 12 décembre 2024 - 11:03

Article de l'Equipe :

 

Clermont dénonce l'année optionnelle d'Alexandre Fischer

Les dirigeants clermontois ont dénoncé par courrier l'année optionnelle du contrat du troisième-ligne Alexandre Fischer. Son avenir en Auvergne s'avère très incertain.
 

Où jouera Alexandre Fischer la saison prochaine ? Le doute s'est encore un peu plus épaissi cette semaine. Le troisième-ligne de 26 ans, arrivé en 2013, possédait dans son contrat une année optionnelle pour la saison 2025-2026. Selon nos informations, celle-ci a été dénoncée par ses dirigeants dans un courrier transmis au joueur cette semaine.

 

Il se retrouve donc en fin de contrat l'été prochain alors que les discussions pour une éventuelle prolongation n'ont pas avancé, contrairement à Joris Jurand, Thibaud Lanen, Pita-Gus Sowakula et Robi Simmonds, qui ont eux déjà officiellement rempilé. Autant dire que son avenir à l'ASM est aujourd'hui très incertain... À son avantage depuis le début de saison, Fischer a disputé dix matches, dont six comme titulaire, avec le club auvergnat, troisième du Top 14.


  • Frédéric58 et Lavande50 aiment ceci

#182 Lavande50

Lavande50

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 703 messages
  • Genre:Femme
  • Mon club:

Posté 12 décembre 2024 - 13:52

 

Article de l'Equipe :

 

Clermont dénonce l'année optionnelle d'Alexandre Fischer

Les dirigeants clermontois ont dénoncé par courrier l'année optionnelle du contrat du troisième-ligne Alexandre Fischer. Son avenir en Auvergne s'avère très incertain.
 

Où jouera Alexandre Fischer la saison prochaine ? Le doute s'est encore un peu plus épaissi cette semaine. Le troisième-ligne de 26 ans, arrivé en 2013, possédait dans son contrat une année optionnelle pour la saison 2025-2026. Selon nos informations, celle-ci a été dénoncée par ses dirigeants dans un courrier transmis au joueur cette semaine.

 

Il se retrouve donc en fin de contrat l'été prochain alors que les discussions pour une éventuelle prolongation n'ont pas avancé, contrairement à Joris Jurand, Thibaud Lanen, Pita-Gus Sowakula et Robi Simmonds, qui ont eux déjà officiellement rempilé. Autant dire que son avenir à l'ASM est aujourd'hui très incertain... À son avantage depuis le début de saison, Fischer a disputé dix matches, dont six comme titulaire, avec le club auvergnat, troisième du Top 14.

 

 

Trop compliqué d'orthographier Rob Simmons correctement. :blink:
 


  • Silhouette aime ceci

#183 Alligator427

Alligator427

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 722 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 16 décembre 2024 - 19:22

Hello,
Je n'ai pas le droit pour ça mais j'aimerais bien qu'on ouvre dans ce sous forum un sujet dédié au Jeu de l'ASM , dans lequel on parle uniquement du jeu, du projet de jeu et de son évolution, des combinaisons, bref du factuel sans gueguerres de personnes ni trolling.
  • Velveteethol aime ceci

#184 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 16 décembre 2024 - 19:25

Hello,
Je n'ai pas le droit pour ça mais j'aimerais bien qu'on ouvre dans ce sous forum un sujet dédié au Jeu de l'ASM , dans lequel on parle uniquement du jeu, du projet de jeu et de son évolution, des combinaisons, bref du factuel sans gueguerres de personnes ni trolling.

Je viens de vérifier, et je ne dispose pas non plus des droits nécessaires. Tu peux envoyer un message à un modérateur, ou même à Bad Zé ; ils devraient pouvoir s'en charger.

En attendant, je laisse ton message ici.



#185 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 17 décembre 2024 - 06:38

Je reprends deux des articles partagés par lebison. Désolé pour le format, ils sont copiés d'un pdf, et il serait trop fastidieux de chercher à le reformater davantage.

 

Premier article :

 

Ça Irae mieux demain...

EN CHOISISSANT D’ALIGNER POUR LA PREMIÈRE FOIS DE SA CARRIÈRE
IRAE SIMONE A L’OUVERTURE, CHRISTOPHE URIOS A TENTÉ UN PARI OSÉ.
MAIS IL L’ASSURE : ON LE REVERRA À CE POSTE.


Dans le football, il y a Luis Enrique. Un entraîneur imprévisible capable de jouer
sans avant-centre ou de repositionner un attaquant au poste d’arrière latéral.
Un coach que les suiveurs de ce sport ne parviennent pas toujours à suivre. Au
rugby, on a désormais Christophe Urios. Le manager de l’ASM Clermont-
Auvergne n’a rien trouvé de mieux, pour défier à l’Aviva Stadium ce qui se fait
de mieux en Europe avec le Stade toulousain, de lancer Irae Simone, trois-
quarts centre depuis toujours, au poste de demi d’ouverture. Et n’allez pas
croire qu’une épidémie de fièvre aphteuse avait frappé les ouvreurs
auvergnats, il y en avait deux sur le banc des remplaçants.

Toujours est-il que le début de match de l’Australien a procuré probablement
quelques sueurs froides au patron de l’ASM. « Vous avez raison de dire qu’il
s’est montré emprunté », a-t-il confessé avec le sourire. Et pour cause. Entre
un jeu au pied approximatif et des prises de balles marquées par de
l’incertitude, Irae Simone n’a pas semblé à son aise, mettant parfois son équipe
dans l’incapacité à lire ses intentions. Bien malgré lui, il a tout de même été à
l’origine de l’unique essai de son équipe. Son jeu au pied rasant contré a
terminé miraculeusement dans les mains de Pierre Fouyssac. Deux temps de
jeu plus tard, l’ailier Raka ouvrait le score (5e). Seulement, on en est arrivé à la
conclusion que la grave blessure de George Moala fut une aubaine pour l’ASM.
Victime d’un vilain coup de coude totalement involontaire de l’arrière
international néo-zélandais Jordie Barrett, l’ancien All Black a été contraint de
quitter ses partenaires dès la 17e minute de jeu. « La rentrée de Benji
(Urdapilleta) nous a fait du bien, a confessé Urios. Il nous a amené de la qualité
dans le jeu au pied et dans son rôle de meneur. Et puis retrouver Irae au milieu
du terrain, ça nous a permis de mieux structurer notre jeu. » Avec le résultat
que l’on connaît. Certes, l’ASM n’a pas fait tomber le Leinster.
Certes, elle est rentrée avec un zéro pointé sur le plan comptable. Mais, elle a
montré qu’on devrait compter sur elle.

UNE QUESTION DE REPRISE ET NON DE
REPOSITIONNEMENT


Alors pourquoi avoir tenté un tel coup de poker ? « Ce n’est pas un pari, a
rétorqué Urios. J’ai tendance à penser qu’il sera meilleur à l’ouverture qu’au
centre. Seulement, ce n’est pas le fait d’avoir été positionné à l’ouverture pour
la première fois qui l’a gêné, c’est juste que c’était son match de reprise. »
Simone n’avait joué en effet que neuf minutes en fin de rencontre une semaine
plus tôt contre Trévise alors qu’il était absent depuis le 12 octobre et le match
face au Stade toulousain. Et Christophe Urios, en homme de conviction, n’en
démord pas. Il l’a répété en conférence de presse : « On reverra Simone au
poste de demi d’ouverture. »


-------
Deuxième article :

Que de regrets...

Killian Tixeront, impérial en touche, et les Clermontois peuvent se mordre les doigts. Leur belle
performance à Dublin aurait mérité de revenir avec un petit point au moins.

 

BATTUE PETITEMENT MAIS PRIVÉ D’UN BONUS DÉFENSIF QUI AURAIT ÉTÉ
MÉRITÉ, L’ASM PEUT NOURRIR D’IMMENSES REGRETS. LES CLERMONTOIS
ONT SU FAIRE DÉJOUER LE LEINSTER, SANS ÊTRE RÉCOMPENSÉS.

 

Que peut-on reprocher à cette équipe de Clermont ? Sinon de ne pas avoir su
saisir une opportunité immense de frapper un coup, pas grand-chose. L’ASM
est passée tout près d’une performance XXL : faire tomber le Leinster dans son
antre de l’Aviva Stadium. Que serait-il d’ailleurs advenu si l’arrière Alex
Newsome avait été en mesure de maîtriser ce ballon juste devant la ligne d’en-
but d’essai irlandaise (24e) ? À cet instant de la partie, les deux équipes
avaient chacune sco-ré une fois (7-7). « C’est un moment marquant de la
rencontre », a reconnu le manager Christophe Urios à l’issue du match. Et pour
cause. Sur ce ballon perdu, les Leinstermen engageaient un contre de 80
mètres avant que les Clermontois ne se mettent à la faute. Résultat : pénalité
jouée rapidement à la main par Gibson-Park pour un essai de Jordie Barrett
faisant passer le score à 12 à 7… À partir de cet instant, seuls trois points
seront inscrits par les joueurs de Leo Cullen. « Je pense que le Leinster est
content de nous avoir battus 15 à 7 aujourd’hui, a lâché Urios, petit sourire en
coin dont il a le secret. J’aurais voulu qu’on soit plus efficace. J’aurais voulu
qu’on marque cet essai avec Alex (Newsome), le match aurait sans doute été
différent. Probablement que le Leinster ne nous attendait pas à ce niveau,
notamment en termes d’intensité physique, parce qu’on a été capable de
garder cette intensité pendant tout le match. »

 

L’ALIGNEMENT CLERMONTOIS A SURCLASSÉ LES
LEINSTERMEN

 

Si l’ASM a rivalisé, elle le doit d’abord à la qualité de son engagement
physique. Tant en attaque qu’en défense, Fritz Lee et ses partenaires ont
constamment gagné les collisions. Un combat intense. « C’est une équipe qui a
l’habitude de dominer, d’être très forte sur la ligne d’avantage, et là on les a
secoués, a confirmé Urios. On les a claqués, et même en attaque. C’est une
chose qu’on travaille tout le temps chez nous et ça c’est positif. » Ensuite, les
Clermontois ont quasiment humilié les Leinstermen en touche. Seulement 56 %
de réussite dans ce secteur de jeu pour les « Irish ». À ce jeu-là, Killian
Tixeront et Rob Simmonds ont étalé leur science. « On va se jeter quelques
fleurs, a souri le troisième ligne. Je pense qu’on a bien bossé en amont de
cette rencontre avec Rob (Simmons) qui faisait son retour et qui a apporté
beaucoup d’expérience. On a su les faire déjouer sur ce secteur. » Doux
euphémisme. Même Leo Cullen est resté sans voix lorsqu’il a été interrogé en
conférence de presse par les journalistes locaux.

Le Leinster s’en est remis à sa mêlée fermée en seconde période, portée par
Rabah Slimani sans doute enclin à se rappeler aux bons souvenirs de ses
anciens partenaires, pour conserver son avantage. Et priver les Clermontois
d’un point de bonus défensif qui n’aurait pas été volé. Au contraire.


  • Tibaldo et ZACH aiment ceci

#186 Babé03

Babé03

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 3 843 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Yzeure
  • Mon club:

Posté 26 décembre 2024 - 10:51

Si Elza ne l'a pas mis ailleurs...

 

La préparation du vestiaire, les manies des joueurs : rencontre avec Jean-Paul André, coordinateur logistique de l'ASM Depuis la saison 2019-2020, Jean-Paul André est coordinateur logistique sportif à l’ASM. Traduisez, celui qui doit penser à tout pour que les joueurs n’aient, eux, qu’à penser à jouer. Un rêve pour celui qui baigne dans le rugby depuis l’enfance et ses premiers maillots à Bort-les-Orgues.

Depuis son arrivée à l’ASM, au début de la saison 2019-2020, Jean-Paul André a préparé des dizaines de rencontres en coulisses pour que, comme il l’explique, « les joueurs soient focus sur leur match ». Il n’a raté qu’une feuille de match et un déplacement à Pau, pour assister aux obsèques de sa mère.

Il connaît toutes les manies des joueurs, leurs habitudes, les rituels comme celui qui l’amène à aider l’un d’entre eux à enfiler son maillot avant chaque rencontre, « il se reconnaîtra », sourit-il.

Il sait se faire discret, « je sais quand il faut leur parler et quand il faut se taire », confie-t-il. Il essaie de penser à tout, aux têtes en l’air qui peuvent oublier un casque ou tout autre équipement.

Tous ces gestes qu’il répète inlassablement d’un week-end à l’autre, jamais il n’aurait pensé les faire. Quand minot, il découvrait le rugby sur les pelouses, à Bort-les-Orgues, il était loin de se douter que des années plus tard, le rugby serait son univers de travail.

« C’était un rêve pour moi », confie Jean-Paul André qui a joué à l’AS Bortoise de l’âge de 5 ans et demi à 35 ans. « Je suis le joueur d’un seul club », rigole-t-il comme un clin d’œil à son complice actuel Aurélien Rougerie.

Ce rêve de gosse, c’est grâce à Pierre Arnald, qui était alors directeur du Stade Français, qu’il a pu le réaliser. Mais avant le coup de fil du Clermontois d’origine en décembre 2015, Jean-Paul a fait plusieurs métiers. Vendeur chez Lacoste, la boutique qui, à l’époque, appartenait à Jacques Fouroux et Jean-Pierre Romeu. Le rugby, encore et toujours…

Puis ce fut le bar La Mignonne à Clermont-Ferrand, puis un peu plus haut sur la butte, la gérance du restaurant Le Chardonnay des familles Portejoie et Chibret.
Mais quand il reçoit le coup de fil de Pierre Arnald qui lui propose le poste de coordinateur sportif, il réfléchit le temps d’un week-end. « Je n’y croyais pas, je ne le remercierai jamais assez ». Et il accepte. « Très égoïstement, j’ai dit oui », se souvient-il en référence à sa vie de famille qu’il doit laisser à Clermont.

Dernier match au Stade Français, contre… l’ASM

Quand Jean-Paul André débarque, les Parisiens ont décroché, au printemps précédent, un titre de champion de France en battant… l’ASM. À Paris, il découvre ce nouveau métier, doit faire une remise à niveau en anglais pour pouvoir communiquer notamment avec les Sud-Africains, nombreux à l’époque au Stade Français. Il apprend beaucoup au contact des entraîneurs qui se succèdent. « J’ai beaucoup appris avec Gonzalo Quesada, qui était très rigoureux, très consciencieux. »

De ses années parisiennes, il a gardé de nombreuses amitiés avec des garçons comme Geoffrey Doumayrou, Jérémy Sinzelle, Julien Dupuy, Sergio Parisse sans oublier bien sûr Rabah Slimani. Le pilier droit qu’il retrouvera plus tard à l’ASM.

Après plusieurs saisons à Paris, il veut se rapprocher de sa famille. Jean-Paul est le père de quatre garçons, deux grands, Victor et Tom, et deux plus jeunes, Léon et Louis. Trois sur quatre jouent d’ailleurs au rugby.

C’est en croisant un jour Franck Azéma, alors coach des Clermontois, que le voyage retour devient possible. Son dernier match, sur le bord de touche parisien, c’est d’ailleurs contre Clermont. Comme un clin d’œil.

En 2019, il intègre le staff de l’ASM. Eric de Cromières était alors président, Franck Azéma, Didier Bès et Bernard Goutta aux commandes de l’équipe. Puis ce fut Jean-Michel Guillon : « J’ai beaucoup de respect pour ce président, il a dû affronter tout ce qui a été le plus difficile dans ce club », confie-t-il.

Aujourd'hui, avec Christophe Urios, « tout est cadré, c’est très clair ». Pour lui, « c’est l’homme de la situation. Il fallait un homme fort et charismatique ».

Depuis qu’il a rejoint la maison asémiste, il est de toutes les rencontres. Les jours de match évidemment, mais c’est avant, dans la semaine, que tout se joue. « Un vestiaire, cela se fait 24 heures avant », explique-t-il. Il faut aussi préparer le vestiaire adverse, celui de l’arbitre et celui pour les ramasseurs de ballons. Pour les déplacements, la pression est différente car il ne faut rien oublier avant de prendre la route. Si le déplacement se fait en bus, il part lui en mini-van avec Rougerie. « C’est Aurélien au volant, car il trouve que je conduis mal », se marre-t-il.

« On est globalement bien accueilli partout », note-t-il même s’il avoue moins aimer le stade Mayol de Toulon difficile d’accès, et préférer le Hameau de Pau et placer en haut de la liste Ernest-Wallon. « Toulouse, c’est la classe ! ».
Derrière, bien sûr, le Stade Marcel-Michelin, car « l’ASM est et restera toujours, mon club de cœur », conclut celui qui compte bien tenir encore pendant plusieurs saisons son rôle de « facilitateur ». 

  • gourmachou, Sushi, Lavande50 et 1 autre aiment ceci

#187 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 31 décembre 2024 - 17:32

Article de LM partagé par Elsa :
 

 

Mauls, affluence, animation, jeu au pied...

Les tops et les flops de l'ASM Clermont à mi-saison

 

Avec 34 points et une cinquième place à mi-parcours, l’ASM Clermont est en progrès par rapport à la saison dernière. Mais si les hommes de Christophe Urios veulent consolider leur position, il faudra progresser sur l’attaque et le jeu au pied tout en surfant sur leur vrai point fort que sont les ballons portés.   

 

Les tops

 

L’ASM, la plus performante sur les ballons portés. 

« Quand nous sommes tous dans le même sens, on devient diabolique. C’est diabolique. Cela fait partie de notre identité de jeu. » Après quatre essais passés à Castres sur ballons portés (sur les huit en cette fin novembre), Christophe Urios s’était montré dithyrambique concernant le travail de ses avants. Le manager n’a pas eu tort en utilisant le terme « diabolique » tant son équipe fait peur sur ses mauls. À mi-championnat, l’ASM est en effet l’équipe la plus efficace sur ces phases-là avec 17 essais inscrits. Seul le Stade Toulousain rivalise avec 16 réalisations. Le ballon porté est même devenu l’identité forte du jeu auvergnate puisque cela représente 39,5 % des essais clermontois en Top 14.


Un meilleur bilan comptable. 

À mi- championnat, l’ASM est dans les clous de son objectif initial : celui de figurer dans le top 6 à la fin de la phase régulière. Avec 34 points et une cinquième place, les Clermontois font mieux que la saison dernière où ils occupaient la 9e position (30 points) à mi-parcours. Plus que le nombre de points, c’est la constance de Clermont à être présent dans le top 6 qui est à souligner. En 13 journées de championnat, l’ASM n’est sortie que deux fois de la zone du haut de tableau (après la 4e journée et la défaite à Perpignan, après la 6e journée et la défaite à Toulouse). Dans un Top 14 toujours aussi dense, on connaît l’importance de réaliser des séries positives. Les trois victoires de novembre contre Bordeaux, Lyon et Castres ont aidé l’ASM à consolider sa position. De même que les victoires bonifiées à domicile du début de saison quand Clermont enregistrait dans le même temps de sévères revers à l’extérieur.

 

Le retour des guichets fermés au Michelin. 

L’un ne va pas sans l’autre. Le public clermontois ne peut revenir au Michelin sans de meilleurs résultats sur le terrain. Clermont retrouvant un petit peu plus de couleurs, le stade se veut de plus en plus garni. Après la réception de Bordeaux, on a assisté à un deuxième « guichets fermés » contre Montpellier. Le Michelin affichera à nouveau complet face à Toulouse mi-février. Ce sera aussi sûrement le cas lors de la réception de Bristol le 18 janvier prochain. On ressent également un frémissement sur l’affluence. À mi-saison, le Michelin affichait la saison dernière 16.118 spectateurs de moyenne en Top 14. Nous sommes passés à 16.936 cette année.

 

Les flops

 

L’animation offensive pose question. 

Si les ballons portés constituent la force de l’ASM, l’attaque clermontoise pose en revanche question. Il n’y a qu’à regarder les meilleurs marqueurs clermontois pour s’en convaincre. Avec quatre essais chacun, Etienne Fourcade, Barnabé Massa et Killian Tixeront se partagent la première place. Que des avants… Le dernier match face à Montpellier a symbolisé les carences clermontoises en termes d’animation offensive. Lorsque les hommes de Christophe Urios sont chahutés sur leurs points forts, Clermont a encore du mal à actionner un plan B. Le staff technique n’a toujours pas trouvé la formule gagnante au centre du terrain. George Moala, Lucas Tauzin, Léon Darricarrère, Pierre Fouyssac, Irae Simone et dernièrement Mathys Belaubre ont enchaîné les titularisations sans jamais qu’une association ne se dégage vraiment. Il est vrai aussi que l’ASM n’a pas été épargnée par les blessures.

 

Un jeu au pied pas assez efficace. 

Le saviez-vous ? Lors de la réception de Castres, Lucas Tauzin a réussi pour l’heure (et un peu de manière chanceuse) le seul 50-22 de l’ASM cette saison. Il n’y en avait pas eu lors du précédent exercice. Cela témoigne, mine de rien, du manque de profondeur et de précision du jeu au pied clermontois. Que ce soit dans l’occupation ou sur les sorties de camp, l’ASM a encore beaucoup de mal dans ce secteur-là pourtant prépondérant dans le rugby. Frédéric Charrier, l’entraîneur des arrières, jure qu’il ne s’agit pas d’un problème de longueur, mais plutôt concernant la protection des jeux au pied. Ceci est en tout cas à corriger…

Face aux perches, l’ASM manque aussi cruellement d’efficacité. Avec un taux de réussite de 71 %, les buteurs clermontois sont derniers de la classe à égalité avec La Rochelle.


Une défaite à domicile qui gâche un peu le bilan. 

Le classement britannique est sûrement un truc de spécialistes ou de journalistes. Mais via un barème spécifique (4 points pour une victoire à l’extérieur, 0 à la maison et -4 pour une défaite à domicile), il permet de relativiser les performances entre des équipes qui n’ont pas joué le même nombre de rencontres à domicile et à l’extérieur. À ce petit jeu, l’ASM n’est que 7e du classement du Top 14. Cela ne compte pas, mais cela indique que la défaite à domicile face à Montpellier a plongé l’ASM dans un bilan neutre au regard de ses adversaires. Avec 7 matchs à l’extérieur sur la phase retour, il faudra que Clermont aille gagner loin de ses bases pour compenser ce revers. 

 

Aranud Clergue (LM - 31/12/24)


  • Yosky aime ceci

#188 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 03 janvier 2025 - 21:04

Merci à Nain Jaune pour le partage de cet article de la Montagne :
 

Belleau sur le départ, Delguy dans l'attente... Les dernières tendances des prolongations à l'ASM Clermont Après une première vague de prolongations en décembre, le club clermontois veut accélérer sur ce dossier qui concerne encore sept joueurs de l’effectif actuel. Si pour l’heure, seul Peceli Yato a acté son départ, d’autres hommes de Christophe Urios évolueront ailleurs la saison prochaine.

Par Christophe Buron

Publié le 03 janvier 2025 à 18h00 • 2 commentaires


Avec le nouveau contrat de 3 ans (2028) de Marcos Kremer, officialisé juste avant le coup d’envoi de la rencontre face à Montpellier, l’ASM a prolongé le cinquième joueur de son effectif ; les quatre autres étant Rob Simmons (2026), Thibaud Lanen (2027), Pita Gus Sowakula (2027) et Joris Jurand (2027).

Sept autres dossiers sont en cours, dont les issues sont loin d’être définitives, même si plusieurs départs se dessinent. Le chantier est d’autant plus délicat que le club clermontois va devoir abaisser, la saison prochaine, son salary cap, de 11,6 millions d’euros à 11,4.

Les joueurs sur le départ :
  • Fritz Lee (36 ans). Comme annoncé par Midi Olympique, le numéro 8 du FC Grenoble Pia Muarua devrait bien porter les couleurs de l’ASM la saison prochaine. Cette information signifie probablement que l’avenir de Fritz Lee ne devrait plus s’inscrire avec le club clermontois, dont il porte le maillot depuis 11 ans. Il aurait pu viser une reconversion dans l’encadrement, mais sa volonté est plutôt de continuer à jouer. Ce sera très probablement ailleurs qu’à l’ASM.
  • Anthony Belleau (28 ans). Selon nos informations, l’ancien toulonnais ne devrait plus porter les couleurs clermontoises l’été prochain. Après trois saisons en Auvergne, Anthony Belleau (28 ans) devrait donc connaître, après Agen, Toulon et Clermont, le quatrième club de sa carrière. Si son départ se confirme, plus que la piste Enzo Hervé, qui est très refroidie, l’option la plus probable se nomme Irae Simone, derrière le Néo-Zélandais Harry Plummer.
  • Folau Fainga’a (29 ans). Avec Barnabé Massa, dont l’éclosion est en cours, et la valeur sûre Etienne Fourcade, l’ASM pourrait être tentée de ne pas prolonger le talonneur australien, du moins, pas à n’importe quel prix. Même s’il n’a pas le statut de JIFF, Folau Fainga’a possède un profil qui peut intéresser des clubs de Top 14.
  • Enzo Sanga (29 ans). Aucun match depuis plus d’un an en raison d’une grave blessure (cheville) et de plusieurs complications, l’ancien demi de mêlée de Brive a joué de malchance depuis son retour à l’ASM. Sauf retournement de situation, il ne sera pas conservé.
  • Théo Giral (21 ans). Ses dernières et rares prestations ont prouvé qu’à bientôt 22 ans, il lui fallait trouver un cadre pour qu’il cumule du temps de jeu afin de progresser. Ce qu’il n’aura pas à l’ASM.
Les cas indécis :
  • Alexandre Fischer (26 ans). Il y a trois semaines, l’ASM a dénoncé l’option (jusqu’en juin 2026) de son contrat. Une pratique courante qui ouvre généralement la porte à une négociation pour un nouveau contrat. Cela dit, à 26 ans, son avenir reste incertain. Pour l’heure, rien n’est fait, le joueur n’ayant pas encore répondu à l’offre de son club.
  • Bautista Delguy (27 ans). L’ailier argentin est un cas particulier et le choix concernant sa prolongation est épineux. Le club et le joueur veulent poursuivre l’aventure ensemble, mais Urios voudrait recruter un profil qu’il n’a pas dans les lignes arrière (plutôt un centre). Cela impliquerait un jeu de chaises musicales qui obligerait le club à sacrifier l’ailier argentin, qui a le défaut de ne pas être JIFF et d’être absent lors des fenêtres internationales.
Les cas déjà réglés :
  • Peceli Yato (31 ans). Formé à l’ASM où il est arrivé à l’âge de 19 ans, le troisième ligne fidjien a été relancé par Christophe Urios, après deux ans de traversée du désert en raison d’une grave blessure à un genou et plusieurs complications. Non conservé par Clermont, il a trouvé un point de chute à Perpignan, où il va retrouver Franck Azéma pour y finir, probablement, sa carrière.
  • Benjamin Urdapilleta (38 ans). Il y a deux mois, l’ouvreur nous annonçait sa décision de raccrocher les crampons pour repartir, avec sa famille, vivre en Argentine. Son départ sera compensé par l’arrivée la saison prochaine du Néo-Zélandais Harry Plummer.

  • Frédéric58, Silhouette et Yosky aiment ceci

#189 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 05 janvier 2025 - 13:17

Long entretien d'Urios, aprtagé par Benj le Fou :

Lhomme fort de lASM sest livré en longueur sur son évolution psychologique, depuis ses premiers pas en professionnel à Carcassonne, jusquà cette première partie de saison réussie à Clermont, léquipe quil tente de faire "remarcher sur la lune".

Êtes-vous un homme comblé ?

Je ne le serai jamais ! Même si on avait gagné au Leinster (rires). Le club navance pas aussi vite que je voudrais, même si cest mieux aujourdhui quil y a quelques mois (entretien réalisé mi-décembre). Je voudrais quon soit plus fort, quon joue plus vite mais japprécie ce que fait le staff, les leaders et linstitution en général.

Quel serait votre plus beau cadeau pour ce début dannée ?

Que léquipe soit toujours en relation avec ce quelle a préparé la semaine. Jaurai toujours de la fierté et de lamour pour mes joueurs quand on applique ce quon a préparé, peu importe le résultat. Même si on fait des erreurs, je suis indulgent. Par contre, je déteste par-dessus tout quon soit légers. Je tolère quon ne soit pas bons, à condition quon ait tout donné. On veut que Clermont remarche sur la lune, et cela me comblerait quen fin de saison, on ait tout fait pour y retourner, quoi quil arrive.

Cela va faire deux ans que vous avez posé vos valises à Clermont. Psychologiquement, avez-vous changé depuis votre arrivée en Auvergne, en janvier 2023 ?

Je le répète encore, mais mon étonnement était alarmant par rapport à ce que jimaginais de lASM. Il ny avait pas de fil conducteur dans le jeu, le travail et ce nétait pas fait comme jaime. Alors que Clermont a justement été construit dessus ! Entre les paroles et les actes, il y avait un monde décart. Il a fallu que je marme de patience, que je ne sois pas naturel à certains moments. Jai avalé des couleuvres pour tenir le cap.

Cest-à-dire ?

Je nai pas bien soldé mon départ de Bordeaux-Bègles, en novembre 2022. Cétait violent à encaisser, plus que je ne le pensais. Et cet impact ma fait perdre confiance en moi, alors que ce nest pas mon fonctionnement. Jai refusé des projets dans dautres clubs pour finalement signer à lASM. Et dans les moments de tension, la saison dernière, je me suis rendu compte que je nétais pas aussi en confiance quavant. Je métais fait virer, puis je suis arrivé dans un endroit où tout le monde nétait pas enchanté de ma venue. Quand des joueurs disaient quils étaient contre le fait de licencier Jono Gibbes, cela veut dire quils ne voulaient pas de changements. Mais sil ny avait pas de changement. Mais on allait dans le mur ! Donc il a fallu remettre en cause des choses profondes. À partir de ce moment-là, je me suis posé un tas de questions, ce que je navais pas du tout imaginé. Je suis arrivé avec beaucoup dambition et dimpatience, la saison 2023-2024 a été dure émotionnellement et heureusement, jai eu un appui constant des dirigeants. Cela ma permis davancer, mais jai douté. Aujourdhui, tout est soldé.

Clermont a flirté avec la 13e place en fin de saison dernière, quel était votre état desprit ?

Ce nétait pas simple, dautant que certains au sein du club auraient aimé quon finisse barragiste. Je savais que des personnes menvoyaient des coups de poignard dans le dos, jétais obligé de faire face en ne disant rien sinon, cela aurait été pire ! Il fallait être diplomate, mais à ce point-là je me suis surpris.

Est-ce plus usant darriver dans un club où tout est à rebâtir, plutôt que de sinscrire dans un projet déjà solide, comme à Castres ou Bordeaux-Bègles ?

Exactement. Le plus bel exemple de ma carrière reste Oyonnax (2007-2015). Quand je suis arrivé, le club venait de monter en Pro D2, on est parti de pas grand-chose et ce fut le plus beau projet de ma carrière. Quand je suis revenu à Castres, en 2015, le club avait échappé de peu à la descente et sétait maintenu à la dernière journée. Mais ils avaient été champions en 2013 et finalistes en 2014, je savais quil fallait faire bouger des lignes mais la base était solide pour remonter. À Bordeaux-Bègles, il y avait aussi de belles fondations, il fallait juste mettre les bons ingrédients pour que la mayonnaise prenne. À Clermont, je suis un peu comme à Castres en 2015, où il faut repartir après un passé glorieux. Cest beaucoup plus dur que de lancer un projet. Combien de fois ma-t-on interpellé pour me parler des années Cotter ? Mais aujourdhui, le contexte na plus rien à voir. Il y a les Jiff, le salary cap etc. LASM va regagner rapidement, mais la mission est très usante car on nous ramène sans cesse au passé.

Vous êtes aujourdhui lincarnation de ce club centenaire et historique du rugby français. Pourtant, rien ne vous destinait à cela, lorsque vous avez arrêté votre carrière de joueur en 1999

Cela ne me plaisait pas dentraîner. Cette aventure est venue par hasard. Je suis un fils de vigneron et passionné à lidée de développer mon terroir. Mais on avait vu chez moi la possibilité dentraîner, parce que jaimais la relation de groupe quand jétais joueur. Javais besoin de ce rapport charnel pour être bon. Il mest arrivé de partir des entraînements parce que les mecs trichaient ou travaillaient mal, aujourdhui ce serait insensé (rires). Alain Gaillard ma beaucoup aidé en termes de responsabilisation, mais pas dans le jeu, car je men fichais. Quand je suis passé entraîneur, je me suis rendu compte que jaimais transmettre. À partir de là, jai laissé tomber les vignes pour entraîner et jai fait toutes les formations possibles pour être le meilleur : préparation mentale, sophrologie, préparation physique Je ne voulais pas quon menfume et je voulais avoir toutes les armes.

Joueur, étiez-vous aussi confiant quaujourdhui ?

Je navais pas de talent, mais je faisais des efforts. Quand on a été champions avec Castres en 1993 contre Grenoble, jétais le premier au lit avec une seule envie : démarrer la saison daprès pour montrer à tout le monde que le titre de 1993 nétait pas volé, notamment à cause du dernier essai qui avait fait polémique. Cela me rendait dingue, et je nai même pas profité de linstant présent. Je nai fait aucune soirée, jétais déterminé parce que javais besoin de travailler.

Et lorsque vous avez gagné en tant quentraîneur, en 2018 avec le CO ?

Cétait pire. Je suis rentré de suite parce que je considérais que le titre appartenait aux joueurs et non au staff. Javais la satisfaction du devoir accompli, et cela na jamais été un regret. Ce qui ne veut pas dire que je ne profite jamais ! Par exemple, après notre victoire contre Castres avec Clermont, fin novembre, jai envoyé un message aux joueurs pour leur dire quils pouvaient venir chez moi pour déguster un peu de mon vin. Je ne pensais absolument pas quils viendraient, et finalement, jai reçu des rafales de messages et ils sont venus à vingt-trois heures pour repartir vers deux heures du matin. Cétait excellent, jétais touché par leur venue, parce que cétait le bon moment pour faire cela. Je ne suis pas un moine, finalement ! (rires)

Avez-vous la sensation dêtre un père pour certains joueurs, ou est-ce un mot fort ?

Ce nest pas un mot fort, jai effectivement besoin davoir ce rapport presque paternel. Je protégerai toujours mes joueurs. Si, par contre, un joueur remet en cause le collectif, je lui couperai la tête et je serai sans retenue (rires).

Cela vient-il de la relation difficile que vous avez eue avec votre père, au moment de vous lancer dans le rugby professionnel ?

Cela a forgé mon caractère. Je suis parti à dix-sept ans à Carcassonne quand je commençais à jouer en équipe première, et je me suis fâché avec mon père. Cela ma durci. On ne sest plus parlé pendant trente ans. Je peux être très sensible aux gens loyaux, voire les protéger. Donc ma relation avec certains joueurs peut être due à celle que je nai pas eue avec mon père Mais je peux aussi être insensible contre ceux qui trichent, même sils sont malheureux.

Quelle a été la cause de cette cassure ?

Il voulait que je reprenne le vignoble alors que je voulais rester dans le rugby. Des c*nneries, finalement. Je suis parti, il est resté, et voilà. Cest ma fragilité aujourdhui, alors que je nai peur de rien. Y compris de prendre mes responsabilités pour partir dun projet, comme à Castres en 2019 par exemple.

Vous avez déclaré dans le podcast "La Cravate" avoir "perdu du temps" tout au long de votre carrière. Pouvez-vous développer ?

Javais beaucoup de tempérament mais je navais pas assez confiance en moi pour dire les choses, jétais en retrait. Cest paradoxal, mais cela ma pris du temps. Il a fallu que jentraîne Oyonnax pour que je men rende compte. Jai compris que javais du potentiel lorsque le club sest développé de manière incroyable. Mais jai perdu vingt ans ! Je le dis souvent à mes joueurs : ne perdez pas de temps, surtout avec le monde de lentreprise. Jai acheté mon domaine en 2020, mais si javais été suffisamment confiant, je laurais acheté bien avant et jen aurais peut-être trois aujourdhui (rires). 150 matchs de Top 14, cela équivaut à un master ou un diplôme valorisant. Souvent, le joueur de rugby a du mal à ouvrir les yeux. Cela me fait très peur quand je vois des trentenaires qui ne savent pas ce quils feront de leur après-carrière. Je leur répète quil faut rencontrer des personnes, des chefs dentreprise etc. Lidée est de se servir de leur expérience pour gagner du temps et faire moins derreurs.

Vous mettez la valeur travail au-dessus de tout dans votre esprit. Avez-vous déjà été proche du burn-out, ou darrêter complètement dentraîner ?

Jamais. Je ne suis pas plus fort que les autres, mais je nai jamais eu ce sentiment dusure. Mon mantra est : "Être meilleur ne sarrête jamais". Cela me passionne. Jaime quand mes joueurs progressent et jai besoin de cela.

Vous avez également appris à jouer avec les médias au fil des années, à linverse de certains de vos homologues. Quelle est votre motivation ?

Des gens disent souvent que je parle trop, ou que je veux me montrer Jai dit des conneries, oui, notamment à lUBB où je lai payé cher, mais cest ma nature. La presse est dans le même bateau que moi. Si je ne vous parle pas, vous ne serez pas content, et si vous écrivez des choses fausses, je ne serai pas content. Limportant est davoir une relation de confiance, tout le monde y gagne. Je crée cette relation pour que chacun fasse son travail. Cest le rôle dun manager, selon moi.

On a la sensation que vous avez toujours quelque chose à dire, quel que soit le contexte Êtes-vous comme cela avec votre femme et vos enfants ?

Je suis le même en privé. Jai besoin de partager mais je suis très exigeant. Ce nest pas facile tous les jours de me côtoyer ! (rires)

Vous vous inspirez énormément des entraîneurs de football, lequel trouve grâce à vos yeux ?

José Mourinho. Comme lui, jaime piquer mes joueurs dans la presse, tout anticiper, tout préparer Jaime la relation quil a avec ses joueurs. Jai lu toutes ses biographies. Luis Enrique me plaît également, même sil est un peu donneur de leçons par moments. Je ne le connais pas mais de ce que jai vu, sa relation avec son staff et ses joueurs me plaît. Jaime bien aussi Jürgen Klopp, dans son côté "frissons-émotions". Quand jentends les chants au Michelin, que le public gronde sur nos avancées, je pourrais rentrer sur le terrain ! (rires) Je vis lentraînement pour cela. Ce ne sont pas les titres qui me font lever le matin mais quand une personne au fin fond de lAuvergne félicite léquipe, cela me plaît plus que tout.

Pourrait-on imaginer José Mourinho venir à Clermont, un jour ou deux, en observateur de luxe ?

Jaimerais bien ! Si javais une question à lui poser, ce serait celle-ci : quel est le plus important pour lui ? Gagner coûte que coûte ? La relation avec ses joueurs ? Ce serait très intéressant

Sur le terrain maintenant, est-ce quil se passe la même chose dans votre tête aujourdhui que lorsque vous avez débuté votre carrière dentraîneur, à Castres ?

Je suis plus calme et serein, mais je continue de me tromper. Contre Trévise, par exemple, je ne sentais pas les joueurs déterminés. La première période était le reflet de cela, même si on menait 21-0. Les joueurs ont mal pris que je leur dise cela à la pause, ils nétaient pas daccord avec moi et mon impact a finalement été nul puisque notre deuxième mi-temps a été catastrophique. Le lundi matin, les leaders mont répété leurs désaccords avec leurs arguments ; jai répondu avec les miens, tout en mexcusant de ne pas avoir compris les joueurs. Jétais à côté de la plaque, finalement. Il y a dix ans, jaurais été incapable de concéder ce genre de situation !

Vous avez lhabitude de passer de longues minutes à regarder les échauffements des adversaires. Pourquoi ?

Je regarde leur préparation, leur motivation, leurs erreurs, latmosphère Est-ce que les entraîneurs sont nerveux ? Veulent-ils nous intimider ? Toutes ces choses-là sont intéressantes !

Le joueur Christophe aurait-il accepté de travailler avec lentraîneur Urios ?

Je pense, oui. Notre relation aurait sûrement éclaté à quelques reprises (rires). Il y aurait souvent eu des moments où on ne se serait pas parlé, avec des étincelles etc. Par contre, jaurais senti ce joueur un peu instable, écorché vif mais loyal. Et jaurais cherché à le faire venir avec moi, pour lui tirer le plus de choses possibles. Quand jétais joueur, javais besoin dêtre responsabilisé.

Quelle est la plus grande erreur que vous ayez commise en tant quentraîneur ?

La fin de saison 2018-2019 avec Castres, quand on ne se qualifie pas pour un point, avec trois défaites à la maison. Jai raté des choses, on était probablement tous orientés sur la phase finale. Je me suis surpris à préparer des tee-shirts pour les partants sur le dernier match Ce nest pas bon de faire cela ! (rires) Je nai pas assez mis mon équipe en danger. Par contre, je suis content davoir évité la plus grosse erreur de ma carrière, un an avant. Jai failli ne pas nommer Rodrigo Capo Ortega capitaine de Castres, lors de la finale 2018. Je lui en avais parlé avant le match, en disant que ce serait Mathieu Babillot. Là, il ma fusillé du regard et ma confié cette phrase : "Je nai pas été capitaine en 2013, et je me suis juré de revenir au stade de France en étant capitaine du CO pour être champion de France." Cela ma bouleversé et je me suis longtemps dit : "Si je ne lui avais rien dit et que javais nommé Mathieu (Babillot) capitaine, on aurait potentiellement perdu la finale !"



#190 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 18 janvier 2025 - 23:19

Communiqué :

 

À l'instar de Babé qui, par solidarité avec Silhouette et afin de montrer son mécontentement, a décidé de ne plus partager les articles de La Montagne, j'ai pris en mon âme et conscience la décision d'arrêter de maintenir cette rubrique pour une période pouvant aller jusqu'à deux (2) semaines. Cette décision, vous vous en doutez, n'a pas été facile à prendre, mais il le fallait.

 

Je suis bien conscient qu'en œuvrant ainsi, c'est toute la communauté des cybers qui va souffrir pour les agissement d'un seul individu, tant cette rubrique était attendue anxieusement chaque matin partous, tant elle était devenue la clé de voûte de notre forum, tant elle est vitale à la survie de celui-ci, mais il fallait, je le crois, un geste fort, un geste coup-de-poing, un geste à même de faire bouger les lignes, et quel autre geste pourrait avoir plus d'impact que celui-ci ?

 

EN GRÈVE


  • Frédéric58, Velveteethol et Toorop aiment ceci

#191 Lavande50

Lavande50

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 703 messages
  • Genre:Femme
  • Mon club:

Posté 18 janvier 2025 - 23:22

Communiqué :

 

À l'instar de Babé qui, par solidarité avec Silhouette et afin de montrer son mécontentement, a décidé de ne plus partager les articles de La Montagne, j'ai pris en mon âme et conscience la décision d'arrêter de maintenir cette rubrique pour une période pouvant aller jusqu'à deux (2) semaines. Cette décision, vous vous en doutez, n'a pas été facile à prendre, mais il le fallait.

 

Je suis bien conscient qu'en œuvrant ainsi, c'est toute la communauté des cybers qui va souffrir pour les agissement d'un seul individu, tant cette rubrique était attendue anxieusement chaque matin par toute la communauté des cybervulcans, tant elle était devenue la clé de voûte de notre forum, mais il fallait, je le crois, un geste fort, un geste coup-de-poing, un geste à même de faire bouger les lignes, et quel autre geste pourrait avoir plus d'impact que celui-ci ?

 

EN GRÈVE

 

Ça c'est du Silhouette tout craché. ^_^


  • Buckaroo aime ceci

#192 Buckaroo

Buckaroo

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 316 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 27 février 2025 - 09:56

Cher(s) lecteur(s),

 

Dans le courrier des lecteurs de cette semaine, vous êtes nombreux à nous interpeller quant à la rumeur qui fait de Mathieu Babillot, actuellement au Castres Olympique, un futur joueur de l'ASM. Nos journalistes sur le terrain ont par ailleurs assisté à des véritables scènes de panique collective consécutives à cette rumeur, et au moins un cas grave a été recensé : nous venons en effet d'apprendre qu'une dénommée Lavande se serait enfermée chez elle avec 3kg de Semtex PW4 (un explosif de type plastique) et menacerait de "tout faire péter si Babillot signe" (sic).

 

CES RUMEURS SONT COMPLETEMENT INFONDEES.

 

Nos services sont actuellement en train de recouper les informations disponibles, mais il semblerait qu'un certain Clum soit à l'origine de ce qu'il faut bien appeler une "infox", ou "fake news". Ce sinistre individu, qui n'en est pas à son coup d'essai, a par le passé été suspecté d'être un agent de l'étranger (Brive) cherchant à déstabiliser le club. Il a été mis en cause dans plusieurs dossiers de même nature et, ce qui est pire encore, il est également soupçonné de sympathies communistes.

 

Dans ces temps difficiles, la rédaction du Fil d'Actualité vous invite à garder votre calme et à ne pas céder à la panique.

 

---

 

Dans un monde où l'information est menacée, le Fil D'Actualité est chaque jour plus indispensable. Soutenez le journalisme indépendant.


  • julien, Make ASM Great Again, Frédéric58 et 9 autres aiment ceci

#193 RCV06

RCV06

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 53 884 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Mandelieu la Napoule
  • Mon club:

Posté 27 février 2025 - 10:01

J étais pas venu ici depuis un bon moment ben j ai bien fait, les commentaires sont beaucoup trop longs B)



#194 Lavande50

Lavande50

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 703 messages
  • Genre:Femme
  • Mon club:

Posté 27 février 2025 - 14:39

[...]

 

---

 

Dans un monde où l'information est menacée, le Fil D'Actualité est chaque jour plus indispensable. Soutenez le journalisme indépendant.

 

Le journalisme indépendant qui était en vadrouille lors de la plus grosse signature de l'ASM pour la saison à venir (un n°10 de classe mondiale, faut-il le rappeler)... Et encore en vadrouille lors de la 1ère rumeur Babillot (un vrai journaliste ferait un travail d'enquête approfondi sur le topic 2025/2026 pour retrouver le lanceur d'alerte initial). :D



#195 Make ASM Great Again

Make ASM Great Again

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 7 174 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 27 février 2025 - 15:34

J étais pas venu ici depuis un bon moment ben j ai bien fait, les commentaires sont beaucoup trop longs B)

 

C'est parce que c'est du journalisme d'investigation.


  • RCV06 aime ceci




2 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 2 guests, 0 anonymous users