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Multiplex Top 14 - Saison 2023/2024 : 13ème journée


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219 réponses à ce sujet

#16 grospaquet33

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Posté 22 janvier 2024 - 09:28

Avec Charabas c'est mort. Je peux plus le voir en peinture celui-là. Pourquoi les autres ils ont Cayre et Trainini et pas nous ? :crying:

 

mais non, vous avez passé 15j de vacances, les joueurs sont frais, ca devrait le faire...



#17 Parigot_Paris

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Posté 22 janvier 2024 - 09:36

 

mais non, vous avez passé 15j de vacances, les joueurs sont frais, ca devrait le faire...

Oui mais vous vous avez Penaud euh... Bielle-Barrey... non, euh... Jalibert enfin Lomu, Gachassin, Zizan Brooke ENFIN BANDE DE SALAUDS VOUS ALLEZ ENCORE NOUS MARCHER SUR LE VENTRE ET ON AURA PAS MËME UNE EXCUSE !!! OOoooooooh :crying:



#18 grospaquet33

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Posté 22 janvier 2024 - 09:59

Oui mais vous vous avez Penaud euh... Bielle-Barrey... non, euh... Jalibert enfin Lomu, Gachassin, Zizan Brooke ENFIN BANDE DE SALAUDS VOUS ALLEZ ENCORE NOUS MARCHER SUR LE VENTRE ET ON AURA PAS MËME UNE EXCUSE !!! OOoooooooh :crying:

Jalibert faisait souvent une masterclass contre vous! Bon il ne sera pas là mais on a un groupe solide et plus homogene que l'an dernier grace à un turnover intelligent.

 

Ce qui m'inquiete c' est plus notre recuperation de ce match en afrique que les absents



#19 Parigot_Paris

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Posté 22 janvier 2024 - 17:29

Bon. Bon, bon, bon. Je reviens du topic "pronos". Treizième journée, celle qui porte bonheur. Bien. Oh, notez bien, je n'ai pas la prétention de poster là-bas ! Trop de spécialistes. De connaisseurs. D'érudits !

 

Alors bon : UBB 5 - 0 SF, s'ils le disent c'est qu'il y a un fond de vérité. Je ne vais surtout pas traiter d'excréments de chien syphilitique des rugbypèdes aussi talentueux. Je ne vais pas non plus clouer une chouette tête en bas sur la porte de leur buron, d'abord les enfants croiraient qu'Harry Potter a reçu un pli sous emballage discret avec une bite en caoutchouc qui dépasse, ensuite ce serait injuste. Pourquoi après tout irais-je rayer avec la clef de mon misérable galetas la carrosserie rutilante de leur Duster 4X4 toutes options ? Ou taguer des bites sur les Salers qui leur fournissent viande et pointe de corne pour la coutellerie thiernoise ?

 

Non, bonne poire, je vais me consoler en faisant OOoooooooh :crying: comme d'habitude et en buvant un Perrier roboratif au comptoir du No Scrum No Win ! :crying:


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#20 Y&B

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Posté 22 janvier 2024 - 17:59

Merci TiNTiN, un petit BD mini et je serai content.
Par contre, je compatis de tout mon coeur avec Parigot … Charabas c’est pas du gateau et là en plus il joue à domicile … pôvre SF …
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#21 Ptolémée

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Posté 23 janvier 2024 - 13:17

Merçi Tintin  :flowers:


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#22 grospaquet33

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Posté 26 janvier 2024 - 16:48

C'est Dallas chez le SF!!

 

Guezzal qui nous fait une Urios! "Matthieu je le vois pas, Cameron je le vois pas!" Resultat, on met une branlée au Racing le match suivant en barrage!! ils vont venir enervés les soldats roses!



#23 Parigot_Paris

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Posté 26 janvier 2024 - 17:01

C'est Dallas chez le SF!!

 

Guezzal qui nous fait une Urios! "Matthieu je le vois pas, Cameron je le vois pas!" Resultat, on met une branlée au Racing le match suivant en barrage!! ils vont venir enervés les soldats roses!

Dieu t'entende. Car Il est infiniment bon ! Oooooooh :crying:



#24 grospaquet33

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Posté 26 janvier 2024 - 17:04

Dieu t'entende. Car Il est infiniment bon ! Oooooooh :crying:

ca depend de son age  :D



#25 Parigot_Paris

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Posté 26 janvier 2024 - 17:09

ca depend de son age  :D

Mécréant.

 

CHARABAS A UN CABINET A BORDEAUX ! Voilà c'est dit. :P



#26 Alex chocolatines

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Posté 26 janvier 2024 - 17:49

C'est Dallas chez le SF!!

 

Guezzal qui nous fait une Urios! "Matthieu je le vois pas, Cameron je le vois pas!" Resultat, on met une branlée au Racing le match suivant en barrage!! ils vont venir enervés les soldats roses!

Ah bin ils seront pas fatigués par la coupe d'Europe des gars  :P



#27 Parigot_Paris

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Posté 26 janvier 2024 - 18:04

Ah bin ils seront pas fatigués par la coupe d'Europe des gars  :P

Pour le coup, Leicester et les Stormers ça a quand même piqué dur ! :crying:

#28 Maury

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Posté 26 janvier 2024 - 18:54

Que se passe t'il avec Iturria toujours pas sur la feuille de match ?

#29 el landeno

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Posté 27 janvier 2024 - 13:14

Bayonne-Oyonnax et Lyon-Perpignan, un samedi au fort accent de maintien en Top 14 Bayonne reçoit Oyonnax et Lyon accueille Perpignan samedi, deux rencontres capitales à mi-parcours du Top 14 pour ces quatre clubs engagés dans la même bagarre pour le maintien.

Après cette journée, le Top 14 en sera exactement à mi-parcours. Bayonne (10e) - Oyonnax (12e), Lyon (13e) - Perpignan (11e), samedi à 17 heures, aucun de ces duels de mal classés n'est décisif. Après ce week-end, il restera 65 points à distribuer et ces quatre clubs se tiennent en 4 points, Montpellier fermant la marche à quatre points. Reste que les résultats de ce week-end vont compter dans la bagarre.

 
 

Si les vainqueurs devront encore batailler, ils seront dans une dynamique à même de les porter quand les vaincus se poseront beaucoup de questions. Bayonne veut continuer à rester maître dans son jardin. Déjà vainqueur à Montpellier, Oyonnax espère rapporter des points de ses déplacements chez les concurrents pour rattraper ceux perdus à la maison. Lyon, l'ambitieux éconduit, doit montrer qu'il a saisi l'urgence. Et Perpignan compte bien poursuivre sur sa dynamique et aligner un quatrième succès d'affilée.

Bayonne, 10e avec 24 points

Avec ses meilleurs vieux

À Bayonne, on connaît l'histoire et les caractéristiques de l'Aviron, un club brillant à domicile, invaincu depuis une éternité en Top 14, mais si friable à l'extérieur, parfois ridicule comme ce fut le cas à Perpignan, à la fin de l'année (36-10). L'Aviron est difficile à lire, et les raisons de ce grand écart, pour l'instant, impossibles à trouver.

 
 

Quand on interroge les joueurs, sur ces deux visages si différents, ils n'ont aucune réponse. Alors samedi après-midi, pour clore cette phase aller, l'équipe entraînée par Grégory Patat devra comme à chaque fois vaincre pour ne pas trembler, et rester la tête hors de l'eau. L'adversaire, Oyonnax, est un concurrent direct pour le maintien. Un succès le repousserait au moins à 8 points, au classement... Ce ne serait pas définitif mais la marge serait intéressante car lors de cette première partie de saison, Bayonne s'est plus souvent déplacé qu'il n'a reçu: 7 contre 6.

1
Ce sera la première titularisation de Victor Hannoun, cette saison, en Top 14.
Très bon la semaine dernière contre Exeter (40-17), le jeune ailier de 20 ans, qui n'avait pas encore joué en 2023-2024, se voit offrir une place dans le quinze de départ par Grégory Patat, qui accorde pas mal d'importance à la forme du moment.

Pour ce match, Camille Lopez effectuera son retour. Il a raté les deux derniers matches (Coupe des champions) à cause d'une hanche douloureuse. À la charnière, il sera associé à Guillaume Rouet qui lui aussi a connu quelques soucis physiques en fin d'année. Les corps des deux anciens souffrent, et grincent, mais à domicile, et en Top 14, ils sont armés pour endurer la douleur.

Autre présence importante, celle d'Arthur Iturria, le troisième-ligne expérimenté qui n'a plus joué depuis plus d'un mois, à cause d'adducteurs douloureux, et ce match contre Perpignan où il avait été l'un des seuls à surnager. Il s'installera sur le banc. Il a quitté l'infirmerie où est retourné Sireli Maqala, le centre fidjien, touché contre Exeter, la semaine dernière, et où se trouve toujours Reece Hodge, touché au pied fin décembre.

L'avis de Grégory Patat, manager de Bayonne
« Pouvoir commencer le match avec dix joueurs passés par le centre de formation, c'est un joli chiffre. En Top 14, c'est difficile de leur donner une chance avec les enjeux. »

Oyonnax, 12e avec 20 points

Tommy Raynaud, capitaine et pilier d'Oyonnax : « Jouer le maintien, c'est magnifique »

« Une chose est sûre : arriver en Top 14, le Championnat le plus compétitif au monde, pour un club comme Oyonnax, qui a la plus petite masse salariale, c'est compliqué. Quand on est promu, il faut travailler sur l'effectif au dernier moment et cette saison, à Oyonnax, le staff a choisi de conserver la plupart des gars. On est dans une petite ville de 30 000 habitants ; on fonctionne beaucoup sur ce côté-là, pas de stars, même si on a de super joueurs. On se resserre autour de ces repères ; autour du fait que plein de personnes ne savent pas mettre Oyonnax sur une carte - moi le premier quand je suis arrivé ici (il est originaire de l'Aude).

Jouer le maintien, pour nous, c'est l'objectif numéro un : on y pense tout le temps, même si on ne le rabâche pas tous les jours pour ne pas devenir pénible ! De l'extérieur, ce combat pour rester en Top 14 peut paraître pesant mais franchement, je trouve ça magnifique à vivre ! Si on y parvient, ce sera plus beau que le titre de Pro D2.

18
Le nombre de cartons jaunes reçus par Oyonnax, depuis le début de la saison, auxquels s'ajoutent 162 pénalités (13,5 par rencontre en moyenne),
ce qui en fait l'équipe la plus indisciplinée du Top 14.

Déjà, mentalement, c'est complètement différent. Ça m'embête de sortir le cliché un peu pourri du "match après match", mais pour le coup, ça colle. Chaque semaine, il faut repartir, ne pas se poser de question, prendre tous les points qu'on peut. Par rapport à 2017, quand on s'était réveillés au mois de janvier, cette fois on savait dès le premier match qu'il fallait saisir chaque occasion et on n'est pas si mauvais, même si on a laissé échapper des victoires contre le Stade Français, Bordeaux et Toulouse sur de tout petits trucs. Mais ce qu'on vit, c'est une aventure de groupe formidable.

Au quotidien, c'est difficile, on se raccroche à des tas de petites choses, parfois insignifiantes, mais c'est ce qui rend cette lutte si chouette à mener. »

L'avis de Joe El Abd, manager d'Oyonnax
« Notre indiscipline nous pénalise énormément. Nous avons profité des matches de Challenge pour changer notre façon de travailler : beaucoup de vidéos, retours d'arbitres... Cette semaine, un arbitre est intervenu lors d'une séance d'entraînement. »

Lyon, 13e avec 20 points

Déclic ou des claques

Longtemps, le refrain à la mode du vestiaire lyonnais, c'était : « Tout va très bien, Madame la marquise. » Le château brûle, mais même pas mal. « La première étape, c'est d'admettre l'urgence afin de changer des choses, estime Fabien Gengenbacher, le directeur sportif du LOU. Je pensais que Pau serait un déclic (10-40, le 2 septembre), mais on ne l'a pas vécu. Je pensais qu'Oyonnax le serait (20-38, le 11 novembre), ça ne l'a pas été. Je pensais que Bordeaux le serait (10-46, le 22 décembre). Je pensais que Toulouse (0-45, le 6 janvier) serait enfin le déclic qui allait nous engager dans la prise de conscience. »

Après la parenthèse européenne qui a vu le club se qualifier pour un huitième de Coupe des champions, on y est. À force de glisser, de se trouver des excuses, de se borner à regarder devant plutôt que derrière, Lyon sent la flamme. « Ce n'est pas simple de passer de la Coupe d'Europe au Top 14, reconnaît Vincent Rattez, l'ailier lyonnais. Depuis Montpellier, on se demande si on a les valeurs pour jouer le maintien. »

375
C'est le nombre de points encaissés par le LOU
depuis le début de la saison, soit plus de 31 par match, soit la pire défense du Top 14 devant Perpignan (362).

Simplifier les choses pour retrouver la confiance a été le mot d'ordre de ce début d'année. Le staff a été réorganisé. Coenie Basson se focalise uniquement sur les collisions et les rucks, point noir lyonnais, et laisse l'entraînement de la défense à Gengenbacher. Arnaud Héguy, entraîneur de la mêlée et des ballons portés, devient le référent des avants, et Julien Puricelli se concentre sur la touche avec le soutien de Nicolas Portier. Enfin, Evan Thompson vient d'arriver de Grenoble pour assurer en partie le recrutement.

Sans chercher à durcir le ton, Gengenbacher a accentué l'individualisation du travail et les contrôles en termes de charge d'entraînement, d'hygiène de vie, de récupération, en fonction des besoins et des carences. « Il faut trouver les solutions et être plus précis dans ce qu'on peut faire pour s'améliorer », résume Gengenbacher. Et ça commence contre Perpignan à Gerland où le LOU a pris 19 de ses 20 points et où il va jouer 8 de ses 14 derniers matches.

L'avis de Fabien Gengenbacher, directeur sportif du LOU
« Notre enjeu, c'est de gérer nos émotions. »

Perpignan, 11e avec 21 points

La force de l'habitude

L'USAP a la peau dure. Remontée dans l'élite en 2021, elle s'est sauvée deux fois en remportant son barrage pour le maintien chez le finaliste de Pro D2, Mont-de-Marsan en 2022 (16-41) et Grenoble la saison dernière (19-33). Les luttes acharnées pour le maintien, Perpignan connaît.

« Je ne sais pas si c'est un avantage, confie le demi de mêlée Tom Écochard. Mais on est préparés mentalement à ça en attaquant la saison. On sait qu'on va jouer des matches couperets. » C'est moins le cas des grosses écuries comme Montpellier et Lyon, englués loin des objectifs affirmés de top 6. Comme la saison dernière, Perpignan a très mal démarré, perdant ses quatre premiers matches. « L'an dernier, on avait perdu d'entrée contre Brive, un concurrent direct, à la maison. Ça nous avait mis un gros coup sur la tête, se rappelle Écochard. Cette saison, on était pas du tout en place sur les trois matches en août avant la Coupe du monde. »

13
Sur ses trois derniers matches, pour autant de victoires, l'USAP s'est notamment resserrée en défense,
n'encaissant que 13 points en moyenne par rencontre. Sur les neuf premières journées, la moyenne de points encaissés était de... 36,3.

L'USAP et son nouveau manager Franck Azéma n'ont pas paniqué pour autant, se redressant par étapes, comme il y a un an. Une première victoire contre Toulon (26-22, le 4 novembre), une deuxième contre Montpellier (23-16, le 18 novembre) pour quitter la place de lanterne rouge. Avec leurs trois succès d'affilée durant les fêtes, les Perpignanais se retrouvent désormais dixièmes. « On est restés soudés malgré les lundis difficiles, on a continué à travailler sur notre projet de jeu, poursuit Écochard. Il y avait pas mal de nouveaux joueurs, des internationaux qui sont revenus de la Coupe du monde. Petit à petit, on a trouvé un rythme de croisière. »

Un succès à Lyon samedi après-midi pourrait même donner « un grand bol d'air au classement, dixit Écochard. Mais Lyon est une grosse équipe, qui n'est pas à sa place. Donc on y va avec beaucoup d'humilité. On sait aussi qu'on n'a pas envie de revivre un barrage. L'objectif identifié, c'est le maintien direct. Ça voudrait dire qu'on a progressé. Mais la route est encore très longue. » Perpignan y est déjà passé.

L'avis de Franck Azéma, manager de l'USAP
« Le Top 14, c'est un marathon. Celui qui lâche, il est mort. Donc ce n'est pas le moment de se relâcher parce qu'on a gagné trois matches de suite. »

Montpellier, 14e avec 16 points

Un peloton à rattraper

Après avoir pris 9 points sur ses trois derniers matches avant l'intermède Challenge, Montpellier, la lanterne rouge, compte sur la réception de Pau ce samedi après-midi (17 h) pour enchaîner et se rapprocher du peloton d'équipes devant lui. Dernier avec 4 points de retard sur Oyonnax (12e) et Lyon (13e) et 5 sur Perpignan (11e), le MHR a une occasion de revenir au contact, d'autant que Lyon et Perpignan s'affrontent au même moment.

Le manager Patrice Collazo a un effectif presque au complet. Il doit faire sans Paul Willemse, retenu avec les Bleus, mais les autres cadres sont disponibles, à commencer par les centres Jan Serfontein et Geoffrey Doumayrou qui avaient été très bons contre Toulon début janvier (27-17). Arthur Vincent a été décalé sur une aile, tandis que Cobus Reinach et Louis Carbonel enchaînent à la charnière. Sur le papier, cette équipe ne ressemble pas à une lanterne rouge. Reste désormais à le confirmer sur le terrain face à la Section Paloise avant de rendre visite à des Rochelais qui seront diminués par les doublons.

 
 


#30 el landeno

el landeno

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Posté 27 janvier 2024 - 13:47

Comment les clubs du Top 14 impactés par le Tournoi gèrent-ils les doublons ? Tournoi oblige, les grosses écuries du Top 14 voient leurs rangs dégarnis. Et si certains clubs ont l'habitude de ces réquisitions bleues, d'autres vont découvrir leurs effets. Non sans inquiétudes.

 

Le parfum du Six Nations flotte depuis quelques jours déjà autour du rugby français, alléché par la première liste du second mandat de Fabien Galthié à la tête des Bleus. Trente-quatre revanchards voudront faire oublier la désillusion de la Coupe du monde, avec, dans une semaine, un choc contre l'autre grand brûlé de la compétition, l'Irlande. Quoi de mieux alors, pour jauger de l'état de forme de chacun, pour se projeter au Vélodrome, aussi, qu'une mise en bouche en Top 14 et ce Racing 92-Toulouse de dimanche soir (21 h 05), qui rassemble à lui seul 13 des Bleus convoqués ?

 
 

Eh bien, c'est raté, vous repasserez, parce qu'au mieux un seul de ces gladiateurs, Alexandre Roumat, rentrera dans l'Arena, tandis que les autres seront préservés, au nom de l'intérêt supérieur de la sélection. Et aujourd'hui, à Chaban ou à Mayol, même punition, les absents seront légion. Quoique, à y regarder de plus près, dans le Var, un homme a trouvé quelques raisons de se réjouir : Pierre Mignoni.

Le staff des Bleus lui a renvoyé trois joueurs sur quatre pour le week-end, qu'il n'a pas hésité à utiliser, quand son adversaire de ce samedi soir, La Rochelle, n'a vu aucun de ses cinq internationaux regagner la Charente-Maritime. « C'est toujours mieux de les avoir, a admis l'entraîneur du RCT, mais on s'était préparés à ce qu'ils ne reviennent pas. Il faut les ménager, les régénérer. Ils sont très heureux de revenir et de postuler. Je les ai trouvés très enthousiastes, malgré la grosse charge de travail qu'ils ont eue. »

Toulouse, habitué des doublons

Ainsi vont les inégalités ou absurdités des doublons, quand cohabitent Championnat et Tournoi, et au fil des années, les clubs, entre deux ronchonnements, en ont pris leur partie. À Toulouse, toujours champion hors catégorie avec huit appelés, et cela sans les blessés Ntamack, Meafou ou Flament, on s'y est tellement habitués que Virgile Lacombe, entraîneur adjoint des avants, n'y voit qu'un « moment différent », sans trop s'appesantir.

 
 

On sait pourtant au Stade qu'il faut traverser presque deux mois sans trop y laisser de plumes pour briller au printemps. « Souvent, quand on fait de bons doublons, ça ne se passe pas trop mal à la fin », s'est rappelé Ugo Mola la semaine dernière, conscient que perdre trop de terrain pendant l'hiver réclame des efforts pour remonter la pente, qu'on paie en fin de saison.

Un avertissement qu'on a pu apprendre à gérer en Haute-Garonne, mais qu'on découvre en aval du fleuve. À Bordeaux, six internationaux concernés en même temps, c'est du jamais vu. Et ça interroge. « Ça m'inquiète beaucoup, s'est ému Laurent Marti, présidant de l'UBB, dans Sud Ouest, lundi. Quand vous avez trois avants et trois arrières, vous pouvez vous organiser. Mais quand on vous prend six arrières... C'est une période pendant laquelle on va être en danger. »

« Il ne faut pas que les fantômes des internationaux nous hantent !

Romain Buros, arrière de l'UBB

 
 
 

Mais le staff de Yannick Bru n'entend pas subir. Son expérience, la saison dernière, aux Sharks, un club constellé de Springboks qui chutait drastiquement de rendement sans Nche, Etzebeth, Kolisi ou autres Am, lui a donné une certitude : il ne veut pas d'une équipe qui aurait deux visages, l'un « avec » et l'autre « sans » les internationaux. « Yannick et les coaches ont été pertinents en faisant tourner l'effectif depuis un petit moment déjà pour intéresser tout le monde et être prêts pour ces cinq ou six semaines du Tournoi », faisait remarquer le directeur de la performance de l'UBB, Thibault Giroud. « Il faut qu'on arrive à trouver un côté positif à ça, exhorte Romain Buros, il ne faut pas que les fantômes des internationaux nous hantent ! »

L'arrière s'est ainsi mué en conseiller pour le jeune Maël Moustin, champion du monde des moins de 20 ans l'été dernier et qui connaîtra aujourd'hui, à l'aile, sa première en Top 14. C'est l'autre aspect des doublons, un accélérateur de carrière pour un contingent qui devait patienter jusque-là. « J'aime vraiment cette fenêtre du Six Nations car elle permet à de jeunes joueurs d'être davantage intégrés, de grandir, de jouer, parfois, abondait Stuart Lancaster, l'entraîneur du Racing 92. Regardez, ce matin (vendredi), sur les 41 joueurs présents à l'entraînement,15 travaillaient avec nous pour la première fois à l'Arena. C'est excellent pour leur développement. Cette période, je l'ai connue au Leinster, où on perdait encore plus de joueurs. J'ai pu observer les bénéfices pour de jeunes joueurs. »

C'est ce que doit espérer Louis Penverne. Le pilier de 20 ans, lui aussi champion du monde des moins de 20 ans en 2023 en Afrique du Sud, piaffe dans l'antichambre du Stade Rochelais depuis quelques semaines. Reda Wardi retenu, il va connaître sa première titularisation en Top 14. Il en est ainsi du Championnat pendant le Tournoi : s'il est privé des Bleus d'aujourd'hui, il peut laisser entrevoir ceux de demain.

 
 





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