et bim Grenoble perd à la 82 eme.
Ha vraiment Grenoble peut s'en vouloir.
Posté 10 avril 2025 - 21:58
et bim Grenoble perd à la 82 eme.
Ha vraiment Grenoble peut s'en vouloir.
Posté 10 avril 2025 - 22:49
Posté 10 avril 2025 - 22:56
Je trouve que l'essai de Couilloud est refusé logiquement et l'essai de pénalité logiquement accordé.
Et je ne parle pas qu'avec mon cœur.
Tout ce que je sais c’est que Valence-Romans n’est pour rien dans la guerre Ferrasse Fouroux
Posté hier, 05:50
Chaque lendemain de match, Adrien Marbot a besoin de retrouver l'océan. Il marche dans les essences de pins jusqu'à pouvoir humer, enfin, l'iode et les embruns. Dans le fracas des vagues il oublie le tumulte du monde. « L'océan nous répare. Il ouvre l'âme vers quelque chose de plus ample que soi. Après certains matches, on ressort vidé. Assis dans le vestiaire, incapable de réfléchir. Dans la nuit qui s'ensuit, on ne dort jamais bien. »
C'est un choix ambitieux que de vouloir réguler la fureur de trente hommes dans un sport de combat. Catalyseur des colères, l'arbitre est le bouc émissaire des supporters. « C'est pourtant un porteur de lumière, indique Samy Chatti, réalisateur de Canal+ qui assure plus de six heures de direct rugbystique chaque week-end. L'arbitre est celui qui nous décrypte l'histoire. »
Marbot aime ce défi d'interpréter - en temps réel - un règlement aussi complexe qu'une exégèse biblique. « Il y a 10 000 cas de touche, parfois la règle paraît absurde... », pointe ce professeur d'EPS âgé de 42 ans. Il est père de deux enfants qui, parfois, l'accompagnent en déplacement.
Il a joué troisième-ligne, à l'US Tyrosse. Sa vocation pour l'arbitrage est née d'une extrême déception, une décision d'un juge de touche, « un crèvecoeur », dit-il, en juin 2011. « On jouait l'accession en Pro D2 face à Béziers. L'arbitre a sifflé la pénalité de la gagne pour nous. Le juge de touche l'a inversée. J'étais sonné. » Plutôt que ressasser « tous pourri », Marbot a choisi l'engagement, il est devenu arbitre.
« À la manière dont il se déplace, je retrouve le surfeur que je côtoie »
Peyo Lizarazu, à propos d'Adrien Marbot
Depuis quatre saisons il officie en Top 14. Ce samedi, il sera au coeur du derby opposant Bayonne à Pau, au stade d'Anoeta à San Sebastian (Espagne). Cet athlète d'1,91m pour 95 kg a le coup de sifflet franc. Tour à tour gendarme, diplomate, pédagogue, il a eu recours à un préparateur mental pour trouver l'alchimie. « Avant, mon côté professeur prenait le pas ». Il se dit rodé et fataliste face à des supporters enclins à le maudire ou ceux prétendant lui expliquer les règles. Il assure que son plaisir, « c'est de passer inaperçu dans un match fantastique », et sa philosophie, de « protéger les joueurs et laisser libre cours à la fluidité du jeu. »
Ancien trois-quart centre de Bègles, devenu un surfeur de légende, Peyo Lizarazu apprécie son style : « À la manière dont il se déplace, je retrouve le surfeur que je côtoie. Une ligne d'attaque, c'est le déferlement d'une vague et, dans les deux contextes, il est toujours bien placé. Serein. Accompagnant, jamais bloquant. »
Marbot célèbre les vertus de l'eau et parfois devient feu : « Quand j'entends dire que j'ai voulu ''entuber'' une équipe, ça me rend fou, s'ils savaient tout le travail fourni. » Il débriefe ses matches avec ses superviseurs, consulte son « mentor », Michel Lamoulie. « Il a 84 ans et connaît toutes les règles. Il sait pourquoi elles ont évolué et ça aide à mieux comprendre comment les interpréter. »
Lamoulie a formé Jérome Garcès, Mathieu Raynal, Romain Poite. « L'erreur humaine est consubstantielle au rugby », rappelle cet ancien arbitre pour qui le recours à la vidéo est à double tranchant. « Ce n'est plus l'homme qui juge mais la caméra avec son oeil extraterrestre. Le ralenti modifie le jugement. Je suis contre. Joueurs et arbitres sont des hommes et il est capital qu'ils soient évalués par des hommes non par la machine. » Dans le flot d'une époque où pullulent les écrans, Lamoulie soulève de réels questionnements : les arbitres doivent assurer le « service après-vente » de leurs décisions auprès des coaches bien mieux armés. « Ils ont tous les angles d'images avec deux minutes d'avance sur nous grâce à leurs analystes vidéo, pointe Marbot. Ils savent précisément si on se trompe ou pas. »
En octobre dernier, à l'issue du match opposant Clermont à Toulon au stade Michelin (19-18, 5e journée), Marbot a connu la foudre et les éclairs. Pierre Mignoni, furieux d'une décision qui privait le RCT d'une victoire, s'était avancé vers lui en mode « retenez-moi ou je fais un malheur ! » Le coach écopera d'une sanction de six semaines. Au lendemain de ce match, comme une ablution avant de retrouver ses élèves du collège d'Angresse (Landes), Marbot est allé surfer.
« J'ai eu Amandine Buchard de la sixième à la troisième. Énorme judokate que j'ai eu la joie d'initier au rugby »
Adrien Marbot
Des incivilités, ce Landais en a connu d'autres. « Au début de ma carrière de prof, j'ai été affecté à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. En plein pendant les émeutes de 2005. Je reconnaissais mes élèves aux infos, ils se confrontaient à la police puis débarquaient en cours. Des vedettes. Je me suis demandé ce que je faisais là. Quand je rentrais le week-end, ma mère venait m'attendre à la gare. Dans la voiture je ne décrochais pas un mot jusqu'au moment de voir le rivage, l'horizon. »
Le lundi, ragaillardi, il était de retour au collège Jacques-Prévert. « Je me suis attaché à mes élèves. Une fois qu'ils ont compris que tu allais faire des choses pour eux, ils sont très reconnaissants. Ils ont une super énergie de vie ! Pour beaucoup, le seul endroit où il y avait des règles, c'était chez nous, à l'école. Ce sont mes meilleures années de prof. Quand j'ai quitté le 93, en 2010, ça a été compliqué. » Adrien a versé sa larme. « Des élèves m'écrivent toujours. Certains avaient des qualités physiques incroyables. J'ai eu Amandine Buchard de la sixième à la troisième. Énorme judokate que j'ai eu la joie d'initier au rugby. » L'an passé, lors des Jeux de Paris, cette jeune femme fut médaillée de bronze olympique (-52 kg). À 29 ans, elle a pris une licence au Stade Français et ambitionne de disputer les prochains J.O. en rugby à 7.
Le ciel de Marbot s'est parfois assombri. Le 9 décembre 2018, c'est lui qui arbitrait le jour où Nicolas Chauvin, espoir du Stade Français âgé de 18 ans, a trouvé la mort lors d'un match face à Bordeaux-Bègles. « Il y a eu un gros plaquage en début de rencontre. En arrivant sur la zone je l'ai vu K.-O. J'ai arrêté le match. Il ne revenait pas à lui. Quand la doc a dit : ''On attaque le massage cardiaque'', je surveillais son pouls. Je l'ai senti de moins en moins... Ça a été un moment très difficile. » Dans les heures qui suivirent, seul face au ressac de ses pensées, Adrien Marbot a eu, plus que jamais, besoin de la houle et des vagues.
Posté hier, 13:42
Gros erreur de la part de l'effectif arbitrale le weekend dernier entre Munster et Bulls.
Le pilier droit de Munster était blessé dans le premier mi-temps et remplacé. Son remplaçant se fait blessé et est sorti du terrain dans le 52'. Les arbitres ont discuté quoi faire et est arrivé sur Melées incontestés (Bon) et que Le. Munster doit jouer avec 14 (Pas correct). Le numero 8 est sorti. Après un appel par les entraineurs de Munster, le numero 8 est revenu sur le terrain dans le 66'. Score final 13-16 pour les Bulls.
La ligue a communiqué "un bulletin de clarification". Ses expressions de regret pour l'erreur sont absents
Posté hier, 19:05
Posté hier, 19:06
Nous on a un Géorgien ce week-end ! Amakushvili. Alumashvili. Mukavishvili. Enfin un Géorgien !
Un bon
what elshvili?
0 members, 1 guests, 0 anonymous users