1495 réponses à ce sujet

[ZACH]

Pareil.

L’intérêt n'est pas tant l'affaire qui reste entre les mains de la justice, mais ce qu'elle révèle des dérives des 3èmes mi-temps.

Sujet largement abordé dans la presse notamment sportive. Et sur le peu de lignes que je peux lire, je comprend mieux l'intransigeance de Zach face aux situations identiques à l'ASM.

Quelles attitudes doit on avoir en tant qu'encadrants, familles, supporters pour limiter cette énorme dérive ?

Les mots de Calvet : "On a des joueurs qui ne boivent jamais une goutte d'alcool" me semblent bien insuffisants et même plutôt inquiétant, ...  "des" ça comment à 2  !!!

Tu as tout compris car même un simple supporter est promoteur du rugby et entre le bisounours qui vit dans le monde à yoyo et l’aveugle qui camoufle des horreurs, il doit y avoir un juste milieu 

[steph]

https://www.rugbyram...es-12080602.php

Doivent être sacrément poussés et récurrents les contrôles antidopage alors...

[tekilapaf]

Je me fais bien vieux... "la cocaine bière des jeunes?".


C'est Mola qui disait : pour un rail tu prends 4 semaines, pour une manchette tu prends 6 semaines; ça questionne...".

Faut vraiment qu'ils se posent tous autour de la table.

[RCV06]

https://www.rugbyram...es-12080602.php

Doivent être sacrément poussés et récurrents les contrôles antidopage alors...

Puisqu on te dit que c'est festif, c'est pas du dopage

[Rugby ?]

Je me fais bien vieux... "la cocaine bière des jeunes?".


C'est Mola qui disait : pour un rail tu prends 4 semaines, pour une manchette tu prends 6 semaines; ça questionne...".

Faut vraiment qu'ils se posent tous autour de la table.

Coke + alcool, mélange détonnant (voir post de L'éclair).

[steph]

Je me fais bien vieux... "la cocaine bière des jeunes?".


C'est Mola qui disait : pour un rail tu prends 4 semaines, pour une manchette tu prends 6 semaines; ça questionne...".

Faut vraiment qu'ils se posent tous autour de la table.

C'est... stupéfiant ! Mola a tout dit. Ça plus l'éducation sexuelle à grands coups de jaquie et michel, et on est même plus surpris au fond. Si en plus, tu ramènes une cougar le soir de ta première sélection, c'est la fête du slip !
Je pense même que, si ça s'est passé comme la plaignante le dit, les gars croient sincèrement qu'ils n'ont rien fait d'illégal.

[Good Shvili]

C'est... stupéfiant ! Mola a tout dit. Ça plus l'éducation sexuelle à grands coups de jaquie et michel, et on est même plus surpris au fond. Si en plus, tu ramènes une cougar le soir de ta première sélection, c'est la fête du slip !
Je pense même que, si ça s'est passé comme la plaignante le dit, les gars croient sincèrement qu'ils n'ont rien fait d'illégal.

Il y a sans doute de cela. Pire, c’est « simplement » cela

Les mecs se plient juste aux rites d’initiation d’accès au saint des saints.

 

En soi c’est juste catastrophique 

[Silhouette]

C'est... stupéfiant ! Mola a tout dit. Ça plus l'éducation sexuelle à grands coups de jaquie et michel, et on est même plus surpris au fond. Si en plus, tu ramènes une cougar le soir de ta première sélection, c'est la fête du slip !
Je pense même que, si ça s'est passé comme la plaignante le dit, les gars croient sincèrement qu'ils n'ont rien fait d'illégal.

C'est clairement pas le scenario le plus improbable    et c'est pas necessairement une super nouvelle.

[Lourugby]

Ça va un peu loin dans les suppositions quand même, non ? Surtout quand on sait qu'un premier sujet à déjà été fermé à cause de cela...

[ZACH]

https://www.rugbyram...es-12080602.php

Doivent être sacrément poussés et récurrents les contrôles antidopage alors...

Quelqu’un aurait il l’article en clair ?

Merci 

[PPR]

Je me fais bien vieux... "la cocaine bière des jeunes?".


C'est Mola qui disait : pour un rail tu prends 4 semaines, pour une manchette tu prends 6 semaines; ça questionne...".

Faut vraiment qu'ils se posent tous autour de la table.

Ouais enfin Mola il connait personne qui a pris 6 semaines pour une manchette...

[Silhouette]

Ouais enfin Mola il connait personne qui a pris 6 semaines pour une manchette...

C"est sur que Tekori, 6 semaines pour manchette, ca risquait pas de lui arriver 

[el landeno]

Après les propos racistes de Melvyn Jaminet, la tournée du quinze de France a viré au fait divers sordide avec la mise en examen pour viol avec violences en réunion d'Hugo Auradou et Oscar Jegou. Retour sur les événements d'une semaine honteuse pour le rugby français.

Renaud Bourel (avec A. Du. et J-F. P.)publié le 15 juillet 2024 à 09h40mis à jour le 15 juillet 2024 à 16h21

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C'est un voyage qui devait passer inaperçu, écrasé par l'ombre des Jeux de Paris et les accélérations de Pogacar sur le Tour, planqué derrière la stérilité offensive des Bleus du foot et le masque de Kylian Mbappé à l'Euro. Tout là-bas, des contreforts de la Cordillère à l'Avenidad Libertador où s'érige l'hôtel Emperador, lieu de vie du quinze de France à Buenos Aires, il n'était question que de Copa America, où l'équipe nationale de football continue sur la lancée de son titre Mondial 2022 et du petit Loan Danilo Peña, 5 ans, qui s'est volatilisé le 13 juin dernier lors d'une réunion familiale à Nueve de Julio dans le nord du pays. De part et d'autre de l'Atlantique, l'actualité s'était donné du mal pour que l'on ne parle pas de rugby. Ou si peu, sinon pour évoquer les banalités autour des résultats secs d'une sélection « bis ».

 

 

Les Tricolores devaient quitter la capitale Argentine dimanche à 02h20 (07h20 en France) par le vol Air France 471. Un décollage avec 2 h 30 de retard laissant trois sièges inoccupés : ceux d'Hugo Auradou (20 ans) et Oscar Jegou (21 ans), détenus à Mendoza pour des faits présumés de « viol avec violences en réunion », dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier. Et Mathieu Brauge, team manager de l'équipe, qui a lui été désigné pour rester à Mendoza quelque temps. Comment le rugby, une fois de plus, se retrouve acteur principal de polémiques majeures ? Le rembobinage de la séquence est édifiant. Les problèmes qui rongent ce sport étaient connus depuis longtemps. Leur ampleur, leur ancrage, l'influence des addictions contemporaines sur son folklore ont tout rendu incontrôlable par ses acteurs principaux dont certains sont responsables et d'autres irresponsables au sens d'inconséquents.

lire aussiGrill : « Nous avons arrêté de cacher les choses sous le tapis »

Dans la nuit de samedi à dimanche : les propos de Jaminet, première secousse

Le cauchemar argentin des Bleus a commencé par une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Cette première affaire disparaîtrait presque derrière ce qui suivra, mais au petit matin du 7 juillet, quelques heures après la victoire sur les Pumas, en pleines élections législatives en France où un front républicain tente de faire bloc contre l'arrivée au pouvoir du Rassemblement National, Melvyn Jaminet, en état d'ébriété, apparaît dans une story Instagram relayée sur X en train de tenir des propos racistes : « Le premier arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque ! » La sidération saisit toute la délégation, la colère aussi. Le joueur publie des excuses, mais la sanction, immédiate, reste bien entendu sans appel. L'arrière toulonnais doit repartir en France le lundi 8 juillet au soir, exclu. Il sera accompagné de Bernard Viviès, chef de la délégation qui fera l'aller-retour, et dont il s'agit du dernier séjour avec le quinze de France.

 

 

 

Lundi : Jegou et Auradou, le choc

Ce même lundi, dans l'après-midi, peu de gens savent ce qui se trame au coeur de l'hôtel des Bleus. Des policiers sont sur place pour entendre Hugo Auradou et Oscar Jegou. À Mendoza, une femme de 39 ans les accuse d'une violente agression sexuelle à l'issue de la troisième mi-temps. La panique succède à la sidération dans les rangs tricolores. William Servat, par l'intermédiaire d'un ami, trouve un avocat. Me Nicolas Ramirez débarque à l'Emperador dans le quart d'heure. Son intervention aura notamment permis aux deux garçons de ne pas être enfermés avec les prisonniers de droit commun, mais dans un quartier réservé aux étrangers par la police fédérale.

En interne, Fabien Galthié espère préserver le groupe en maintenant le secret le plus longtemps possible sur la situation d'Auradou et Jegou. Une première réunion collective est organisée uniquement avec les joueurs appelés à s'envoler pour Montevideo pour disputer le match contre l'Uruguay le mercredi. La presse argentine se charge de faire voler en éclat la stratégie du secret. Sur les coups de 19 h 15 heure locale, sur le site de MDZ, l'information fuite. Deux internationaux français sont en état d'arrestation pour agression sexuelle soit un peu plus d'une demi-heure après qu'ils ont quitté l'hôtel menottés. Une autre réunion est alors organisée, cette fois avec toute la délégation. Le sélectionneur explique alors ce qu'il en est de la situation des deux partenaires et détaille leur version de la soirée avec la plaignante.

Les joueurs hallucinent, croient d'abord à une blague avant que William Servat n'explique la gravité de la situation. L'entraîneur en charge des avants, accompagné de Patrick Arlettaz, responsable des lignes arrières, se rendra dans la foulée à la prison où sont enfermés les deux hommes le premier soir pour leur apporter vêtements et nourriture. Dans la même soirée, Florian Grill, président de la FFR, et son vice-président Jean-Marc Lhermet, descendent de l'avion. Les téléphonent crépitent. Fabien Galthié les contacte à la première barrette de réseau. Les journalistes attendent dans le hall de l'hôtel. Les deux élus s'enfermeront d'abord 1 h 45 avec lui pour faire le point sur la situation, avant que le patron de la FFR n'improvise une prise de parole et confirme l'identité des deux mis en cause déjà établie par les autorités locales.

 

Les médias argentins suivent de près l'affaire Auradou-Jegou. (A. Mounic/L'Équipe)

Jeudi : la plaignante hospitalisée

Il ne faut pas vingt-quatre heures avant que la presse argentine ne commence à faire filtrer des déclarations de la plaignante. Il y est question de viols répétés, de coups, de violences, de dégradation. Le calvaire est narré avec toutes ses précisions et dépasse l'entendement. L'avocate de la femme, Me Natacha Romano, sort publiquement de la réserve, notamment dans nos colonnes : Quand ils arrivent dans la chambre, « elle (la plaignante) comprend qu'ils ne vont rien boire du tout, ni parler », explique Me Romano.

lire aussiBattus par l'Argentine après une semaine de tourmente, les Bleus avaient la tête ailleurs

Sa cliente aurait ensuite demandé à passer aux toilettes, « mais il se rend compte que c'est pour s'en aller. Alors il l'intercepte, la porte sur le lit et l'agresse physiquement. Il l'étrangle et lui met un coup de poing dans l'oeil, dont elle a toujours la marque. Elle a des morsures, des griffures dans le dos. Des coups sur la poitrine, les jambes, les côtes (...) Le récit est accablant », insiste-t-elle. Il serait surtout soutenu par une vingtaine de photos en possession du corps médico-légal que la magistrate a montré à certains journalistes argentins sur son téléphone. Deux jours plus tard, sa cliente est hospitalisée et mise en observation après un malaise dû à une décompensation du corps à la suite des événements qu'elle dit avoir subi.

lire aussiL'avocat Antoine Vey sur l'affaire Jegou-Auradou : « La version de la plaignante est contestable »

Très vite, le camp tricolore a changé de représentant sur les conseils d'Agustin Pichot et Rodrigo Roncero, deux anciens internationaux argentins ayant évolué au Stade Français, proches de Fabien Galthié. Ils présentent Rafael Cuneo Libarona, avocat réputé à Buenos Aires et frère du ministre de la Justice, qualité immédiatement mise en avant. Celui-ci répercute les versions d'Hugo Auradou et Oscar Jegou qui partageaient la même chambre au Diplomatic Hôtel de Mendoza. Ils admettent un rapport consenti, une vidéo intime éphémère envoyée sur un réseau social illustrerait le consentement. Flanqués de deux assistants, ils montent une reconstitution artisanale mais spectaculaire dans la chambre 603 de l'établissement.

 

Natacha Romano, l'avocate de la plaignante. (A. Mounic/L'Équipe)

De nouvelles informations émergent, à commencer par la présence d'un autre joueur dans le taxi avec Auradou, la présumée victime et une deuxième femme qu'elle ne connaissait pas. Cet autre joueur français insiste sur la présence de l'accusatrice de son plein gré. Un membre du staff tricolore a quant à lui croisé une femme au petit matin, au moment où la plaignante serait partie. Dimanche encore, selon ce qui nous était rapporté en interne, il ne garantissait pas qu'il s'agissait bien de la bonne personne, mais l'heure coïncide et cette personne quittait l'hôtel sans marque apparente sur le visage ni signe montrant qu'elle était bouleversée. Au fil de la semaine, les récits se multiplient. Si chacun prend soin de rappeler qu'il n'était pas dans la chambre avec eux, a un mot pour la victime présumée plus par prudence qu'autre chose, à l'intérieur du groupe, on réfutait l'idée du viol de manière plus catégorique à mesure que la défense parvenait à récupérer des pièces, comme les vidéos de surveillance de l'hôtel. Des images que nous n'avons pas été en mesure de voir mais dont l'existence nous a été rapportée par différents témoins affirmant les avoir visionnées.

Vendredi : les deux joueurs mis en examen

Aux mains de la justice argentine, Hugo Auradou et Oscar Jegou attendaient, eux, leur transfert vers Mendoza d'abord pour être entendus puis mis en examen par le parquet local, selon les lois du pays. Ils sont partis de Buenos Aires jeudi, à 8 h 30, dans deux pick-up distincts de la police pour parcourir 1050 kilomètres de quasi désert et arriver à destination le jeudi soir à 23 h 21. Une fois descendus des véhicules, ils ont été menottés avant d'être emmenés dans leur cellule pour la nuit.

Le vendredi matin à 9 h 00, ils comparaissent devant le juge et la procureure générale de Mendoza Daniela Chaler, assistés d'un avocat du coin, Me German Hnatow, et sont mis en examen pour viol avec violences en réunion. Comme précisé par leur conseil sur place, ils garderont le silence lors de cette première audition. Au milieu de cette tempête, le sport est devenu accessoire. Le sujet tourne autour de la responsabilité, de la figure d'autorité. Comment, par exemple, les Français ont-ils eu le droit de faire une telle soirée en milieu de compétition sachant qu'ils étaient déjà sortis la première semaine ?

Les conciliabules se multiplient pour faire changer les règles. Le fameux cadre de vie, sa narration boursouflée, n'a plus de sens si tant est qu'elle en ait eu encore après l'épisode de la bulle Covid. Des crispations apparaissent dans le staff. Le match en Uruguay (victoire 43-28) et le dernier test contre l'Argentine (défaite 25-33) sont joués en pilote automatique. Pour ceux qui étaient restés à Buenos Aires, Patrick Arlettaz, particulièrement ému par la situation, avait organisé des tables rondes pour que les joueurs évacuent. Certains insistent pour être entendus au plus vite. Les familles, elles, ont commencé à se poser en Argentine. David Auradou, père d'Hugo, a pu voir son fils et Oscar Jegou une dizaine de minutes. Les deux joueurs avaient enfin pu prendre une douche. L'objectif prioritaire, comme nous le rapportait encore un membre de l'état-major fédéral, restait d'obtenir leur détention en résidence surveillée et ainsi leur éviter une incarcération dans l'une des prisons de Mendoza.

[pims]

 

Ils admettent un rapport consenti, une vidéo intime éphémère envoyée sur un réseau social illustrerait le consentement. 

rien que ça déjà bon mdr

[Good Shvili]

rien que ça déjà bon mdr

Ben oui en soi envoyer sur les réseaux une sextape à l’insu d’un(e) participant(e) c’est déjà un délit

 

Alors qu’ils soient jeunes et cons why not, mais ils sont vraiment « défendus » par des baltringues