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[layathollah]

Je vois Toulouse passer, impossible de perdre un match capital avec Flament titulaire.

[Eastern Outpost]

Je vois Toulouse passer, impossible de perdre un match capital avec Flament titulaire.

Je crois qu'il y'a trop de joueurs clés forfaits - Dupont, Ramos, Kinghorn,

 

Avec Ntamack loin de 100%, Capuozzo qui est de retour si vite mais n'est pas le top en defense, et d'autres moins connus dans les arrières plutot que le banc, UBB à domicile et l'émotion de la défaite imprévue par les Maritimes pour allumer le feu déjà là parce que c'est Toulouse et une demie de la CC, je vois une victoire Bordelaise sans ou avec sauce de cagouilles et magouilles.

 

On verra!

[Arverne03]

TOULOUSE  par un petit score, mais TOULOUSE ! Quand on voit le jeu qu'ils proposent même avec des espoirs intégrés; on se dit qu'avec pratiquement trois équipes interchangeables, c'est mission impossible pour l'adversaire; même sans les cadors ! 

[zebdomes]

Ça va être moins huilé derrière côté toulousain et les joueurs absents sont tous des joueurs de score comme dirait CU. L'absence de Mauvaka va peser également. Au complet, aucun doute sur la victoire de Toulouse. Sans Dupont, Ramos, Kinghorn, avec Capuozzo et N'Tamack en manque de rythme et sans Mauvaka devant, il va vraiment y avoir match entre l'UBB et le ST. La défaite face à LR est une mauvaise nouvelle pour Toulouse, cela aura réveillé l'UBB et évité toute forme de relâchement. Pour moi c'est vraiment 50/50 et si l'UBB arrive à perturber N'Tamack qui n'est pas lui non plus à 100%, ça pourrait tourner au vinaigre pour le ST. Maintenant, l'UBB doit gérer l'évènement et il n'est pas certain qu'ils y parviennent alors que Toulouse a une telle expérience de ces situations que cela pourrait suffire à faire basculer le résultat de leur côté. Mais je pense que ce ne sera pas facile s'ils y parviennent.

[Velveteethol]

C'est l'année ou jamais pour l'UBB, meêm si le banc toulousain reste impressionnant.

[Bon Chasseur]

TOULOUSE  par un petit score, mais TOULOUSE ! Quand on voit le jeu qu'ils proposent même avec des espoirs intégrés; on se dit qu'avec pratiquement trois équipes interchangeables, c'est mission impossible pour l'adversaire; même sans les cadors ! 

jusqu'à preuve du contraire, le pack de Toulouse maintiendra l'équipe dans le match, à minima. Et contrairement à la ligne 3/4, il n'est pas trop amoché: Mauvaka. C'est tout. Jusqu'à preuve du contraire, le pack de l'UBB n'est pas forcément taillé pour les joutes de haute voltige comme une demie européenne. C'est un pack qui a de la puissance, de la mobilité, mais qui est plutôt au service des arrières. Je n'ai pas d'exemple en tête de cette UBB broyant un adversaire de phase finale sur le pack. C'est tjrs les 3/4 qui font le match (mm si travail mâché en amont par le pack), leur Rugby est axé sur l'expression des Penaud, Jalibert, LBB etc... Alors que Toulouse sait ne pas dépendre de leur formidable attaque et gagner un match au forceps. A l'UBB de nous faire mentir. Sinon, ce sera Toulouse sur l'expérience des matches couperet et le pack.

[Fanchic]

Il y aura moins de chance au niveau européen pour Toulouse de bénéficier des largesses arbitrales. Donc ce sera plus difficile de dessouder Jalibert ou un autre sans prendre de carton.


Mais ya Meafou et Akhi

[Y&B]

Il y aura moins de chance au niveau européen pour Toulouse de bénéficier des largesses arbitrales. Donc ce sera plus difficile de dessouder Jalibert ou un autre sans prendre de carton.


Mais ya Meafou et Akhi

Arnold nous a bien dégommé Lopez sous les yeux de l’arbitre sans grande émotion pour ce dernier ….

[el landeno]

« Un grand souvenir » : le président de l'UBB, Laurent Marti, évoque son passé de junior à Toulouse, un club rival mais modèle pour lui Le président de l'Union Bordeaux-Bègles Laurent Marti nourrit un lien particulier avec Toulouse, que son club affronte dimanche (16 heures) en demi-finales de la Coupe des champions. Il y a joué une saison en Juniors Reichel, puis vécu et développé son entreprise de textile dans la ville rose.

 

 

Il avait prévu de ne pas s'exprimer cette semaine. Laurent Marti a finalement accepté de nous accorder un entretien d'une trentaine de minutes mercredi après-midi avant cette demi-finale de Coupe des champions, dimanche (16 heures) contre le Stade Toulousain. Un club que le patron de l'Union Bordeaux-Bègles connaît bien. L'ancien ailier y a évolué en juniors Reichel durant une saison (1986-1987) au côté notamment de Michel Lacroix, le frère aîné de Didier, actuel président des Rouge et Noir. Cette aventure, Marti (57 ans) ne l'a jamais oubliée. Elle a façonné en partie sa vision du rugby et la construction de l'UBB depuis qu'il en a pris les commandes en 2007.

 

 

lire aussiBen Tameifuna, Tevita Tatafu, Adam Coleman : Bordeaux version gros avant sa demi-finale contre Toulouse

« Que représente Toulouse pour vous ?
C'est une drôle d'histoire. Je n'ai joué qu'une année au Stade Toulousain, en Reichel, la catégorie Espoirs d'aujourd'hui, et j'ai laissé zéro trace en termes rugbystiques au Stade Toulousain. Vraiment zéro (Rires). Mais ce club m'a toujours marqué. Au bout de deux ans et demi de rugby, je me suis retrouvé à jouer le mercredi soir en opposition contre les Bonneval (Erik), Charvet (Denis) et Rougé-Thomas (Philippe), la belle équipe du Stade de l'époque. C'est un grand souvenir. J'arrivais de mon petit Bergerac avec des grands yeux. Presque effrayé au début.

Qu'est-ce qui vous avait autant marqué ?
La première chose, tout le monde la connaît, c'est cette faculté à faire vivre le ballon et à bien jouer au rugby. À l'époque, Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela étaient les entraîneurs de l'équipe première. Nous, chez les jeunes, nous étions entraînés par Christian Gajan dont je garde un très bon souvenir. Sur le plan rugbystique, c'était hyper passionnant. Je me rappelle de Villepreux qui stoppait les entraînements parce qu'il fallait faire vivre le ballon avant d'être au contact. La deuxième chose qui m'avait beaucoup marqué, et qui saute peut-être moins aux yeux, c'est l'agressivité saine et naturelle, le sens de la compétition, la hargne permanente. Aujourd'hui, c'est encore ce qui fait leur succès. L'idée, c'est : "Je joue bien au rugby mais en même temps je suis un redoutable compétiteur."

 

1986, au Stade des 7 Deniers : Denis Charvet, balle en mains, lance Erik Bonneval avec au premier plan Didier Codorniou, une ligne de trois-quarts qui faisait le bonheur du Stade Toulousain comme des Bleus. (J. Legros/L'Équipe)

 

 

Pourquoi n'étiez-vous resté qu'un an ?
À l'époque, les meilleurs juniors partaient en stage à Bort-les-Orgues (en Corrèze) avec l'équipe première. Serge Gabernet (le directeur sportif du Stade) était chargé de l'annoncer. Et un jour, sur le parking d'Ernest-Wallon, il vient me voir et me dit : "Laurent, tu pars en stage avec l'équipe première." J'étais très, très heureux parce que c'était la première étape pour espérer avoir peut-être un peu de temps de jeu en première. Mais Bergerac montait un projet ambitieux et a fait le forcing pour que je revienne. Au final, j'ai choisi Bergerac mais ç'avait été difficile. De toute façon je n'aurais pas fait une grande carrière au Stade Toulousain. Je n'avais pas le niveau nécessaire pour m'imposer en première. Je ne regrette pas mon choix.

 

« Actuellement, oui. Il n'y a pas d'autre effectif supérieur à celui du Stade Toulousain. Je crois même que c'est une équipe qui jouerait la victoire dans le Tournoi des Six Nations »

 

 

 

Vous êtes ensuite retourné vivre à Toulouse quelques années plus tard...
Oui, j'y ai déménagé en 2000 pour mes affaires. Mes filles y ont grandi. Au début de ma présidence à l'UBB, en 2007, j'y habitais encore d'ailleurs. Je faisais des allers-retours entre les deux villes. Puis je suis venu de plus en plus souvent à Bordeaux et j'y vis définitivement depuis une dizaine d'années. Le siège de mon entreprise (le groupe TopTex spécialisé dans la distribution textile) est toujours à Toulouse. J'y vais une fois toutes les deux semaines. Et quasiment tous les salariés sur place, soit 380 personnes, supportent le Stade Toulousain (Rires). Ils me chambrent mais c'est bon enfant.

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Pour revenir au Stade Toulousain, est-ce le meilleur club du monde selon vous ?
Actuellement, oui. Il n'y a pas d'autre effectif supérieur au leur. Je crois même que c'est une équipe qui jouerait la victoire dans le Tournoi des Six Nations. C'est un peu le Real Madrid mais qui forme ses joueurs. Ils savent recruter mais aussi former.

Votre fibre toulousaine vous a-t-elle influencé dans le style de jeu que vous vouliez voir à Bordeaux-Bègles ?
Oui, j'avoue. D'ailleurs, on voit bien que dès que j'ai pris les rênes de l'UBB, j'ai toujours recruté des entraîneurs et des joueurs plutôt portés sur l'offensive. C'est l'ADN du Stade Toulousain mais pas seulement. Comme je le disais, c'est aussi beaucoup de combat physique et d'agressivité avec toujours un gros paquet d'avants. Et ça, j'ai peut-être mis un petit peu trop de temps pour le transcrire comme il fallait à l'UBB. On était dans un schéma de recrutement de joueurs adroits et rapides. Ça permet à un moment de franchir des paliers mais tu stagnes. Quand il y a eu cette prise de conscience, c'est là qu'on a commencé à recruter des (Mahamadou) Diaby, (Vadim) Cobilas, (Kane) Douglas. Des mecs plus durs.

« Nous, l'UBB, on est le nouvel outsider qui se rapproche du meilleur et qui a réussi à aller en finale contre lui l'année dernière mais qui en a pris 59 »

 

 

 

En tant que dirigeant, Toulouse est-il le modèle à suivre ?
Oui et je l'ai toujours dit. J'aime les gens qui réussissent. Quel que soit le domaine, je trouve ça passionnant. Quand un artiste réussit, quand un musicien réussit, quand un chercheur réussit, quand un chirurgien est brillant, moi ça m'intéresse. J'ai envie de parler avec lui, de comprendre comment il s'est construit. Et en sport, c'est pareil. La construction du Stade Toulousain est inspirante. Elle est ancrée dans sa ville, elle est culturelle. Elle s'appuie sur la formation, un recrutement intelligent et aussi sur le fait que la plupart des mecs qui ont porté le maillot de ce club continuent avec le Stade Toulousain. Mais on ne peut pas faire un copier-coller. Chacun a son histoire, sa culture, ses formes de talents ou de compétences. Il faut aussi beaucoup de temps pour espérer devenir un grand club. Quand j'étais Reichel au Stade Toulousain, il collectionnait déjà les titres.

Est-ce une fierté de rivaliser désormais avec cette équipe ?
On ne rivalise pas encore avec les Toulousains. Eux gagnent, nous non. Pour moi, le vrai rival, celui qui a gagné des titres et qui a inquiété fortement le Stade Toulousain, ce n'est pas l'Union Bordeaux-Bègles mais le Stade Rochelais. Nous, l'UBB, on est le nouvel outsider qui se rapproche du meilleur et qui a réussi à aller en finale contre lui l'année dernière mais qui en a pris 59 (59-3 en finale du Top 14 à Marseille le 28 juin). Ç'a été terrible. On l'a vécu comme un affront et même une humiliation. Le score a été excessivement lourd. Mais, dans le vestiaire, j'ai dit aux gars qu'il n'y avait pas un tel écart entre les deux équipes, qu'il fallait tourner la page et travailler pour revenir plus forts et meilleurs. Et c'est ce qui s'est passé jusqu'à aujourd'hui. Mais je l'ai déjà dit, pour moi gagner un titre, c'est plus qu'un objectif. C'est une obsession. »

 

 

[Arverne03]

Ça va être moins huilé derrière côté toulousain et les joueurs absents sont tous des joueurs de score comme dirait CU. L'absence de Mauvaka va peser également. Au complet, aucun doute sur la victoire de Toulouse. Sans Dupont, Ramos, Kinghorn, avec Capuozzo et N'Tamack en manque de rythme et sans Mauvaka devant, il va vraiment y avoir match entre l'UBB et le ST. La défaite face à LR est une mauvaise nouvelle pour Toulouse, cela aura réveillé l'UBB et évité toute forme de relâchement. Pour moi c'est vraiment 50/50 et si l'UBB arrive à perturber N'Tamack qui n'est pas lui non plus à 100%, ça pourrait tourner au vinaigre pour le ST. Maintenant, l'UBB doit gérer l'évènement et il n'est pas certain qu'ils y parviennent alors que Toulouse a une telle expérience de ces situations que cela pourrait suffire à faire basculer le résultat de leur côté. Mais je pense que ce ne sera pas facile s'ils y parviennent.

 

Oui ! Mais TOULOUSE a déjà montré à TOULON sa résilience ! S'ils battent BORDEAUX chez lui, il sera difficile de les empêcher de gagner la compétition et par ricochet....................le bouclier ! 

[Eastern Outpost]

 

Oui ! Mais TOULOUSE a déjà montré à TOULON sa résilience ! S'ils battent BORDEAUX chez lui, il sera difficile de les empêcher de gagner la compétition et par ricochet....................le bouclier ! 

Sans Capuozzo mais avec Ramos et Kinghorn, je crois - Mauvaka suspendu et un jeu Toulonnais pas très intéressant par les arrières.

 

Peut-être j'essaie de me convaincre un peu trop.

[exilé-sud-ouest]

jusqu'à preuve du contraire, le pack de Toulouse maintiendra l'équipe dans le match, à minima. Et contrairement à la ligne 3/4, il n'est pas trop amoché: Mauvaka. C'est tout. Jusqu'à preuve du contraire, le pack de l'UBB n'est pas forcément taillé pour les joutes de haute voltige comme une demie européenne. C'est un pack qui a de la puissance, de la mobilité, mais qui est plutôt au service des arrières. Je n'ai pas d'exemple en tête de cette UBB broyant un adversaire de phase finale sur le pack. C'est tjrs les 3/4 qui font le match (mm si travail mâché en amont par le pack), leur Rugby est axé sur l'expression des Penaud, Jalibert, LBB etc... Alors que Toulouse sait ne pas dépendre de leur formidable attaque et gagner un match au forceps. A l'UBB de nous faire mentir. Sinon, ce sera Toulouse sur l'expérience des matches couperet et le pack.

Pour moi le ST va gagner ce match grâce à son pack,je les vois largement supérieur au niveau du 8 de devant.

[Bon Chasseur]

Pour moi le ST va gagner ce match grâce à son pack,je les vois largement supérieur au niveau du 8 de devant.

Oui. Quand je regarde le pack de Bordeaux: Poirot, Lamothe, Falatea, c'est une première ligne de coureurs. Coleman Cazeaux, c'est une 2èL mobile. Diaby, Petti, c'est des 3èL de jeu de mouvement, ça pique des touches pour vite contre attaquer, ça court... et Samu le no.8 ultime de mouvement, on dirait un centre mais qui porte le 8. Toute l'équipe est taillée pour le jeu. EST CE que tout ce monde peut joueur du Rugby bras de fer de match serré du mois de Mai ? Pick n go jeu au près, mauls, jeu de pression au pied derrière de la charnière, rucks serrés, grosse mêlée, prendre les points au pied... pas sûr. Toulouse, si.

[Eastern Outpost]

Plus de pluie prevue, désolé Julien, demain avant la fin du match. Hier, Il prevoyait 10mm avant le coup d'envoi.

[el landeno]

« Il joue un peu de la même manière » : Paul Graou, la doublure d'Antoine Dupont propulsée titulaire Depuis la blessure d'Antoine Dupont, l'enfant d'Auch, Paul Graou, est désormais le titulaire au poste de demi de mêlée du Stade Toulousain. Un nouveau statut pas si évident à gérer avant la demi-finale de Coupe des champions contre Bordeaux, dimanche (16h).

 

Samedi dernier, pour la réception de Castres (52-6), Paul Graou était confortablement installé dans les tribunes du Stadium. Par la force des choses, son statut a évolué et il fait partie désormais des joueurs titulaires et importants, de ceux que le staff préserve et repose avant un très grand rendez-vous. Une demi-finale de Coupe des champions en est un. Paul Graou le sait. Depuis son arrivée à Toulouse, à l'été 2022, il en a connu deux. À chaque fois, il était évidemment le remplaçant de l'irremplaçable Antoine Dupont, victime d'une rupture du ligament croisé et absent entre six et neuf mois.

 

 

En 2023, au Leinster (41-22), il était entré en jeu après de 15 minutes de jeu, à la place de Pierre-Louis Barassi, blessé. En 2024, lors du succès sur les Harlequins (38-26), il avait été le seul à rester sur le banc. Dimanche, c'est lui, le gamin d'Auch (Gers), le pote de Dupont, qui portera le 9, comme ce fut déjà le cas en huitièmes de finale face à Sale (38-15) et en quarts contre Toulon (18-21). Ces deux matches étaient d'ailleurs ses premiers en Coupe des champions dans la peau du titulaire.

« Ca fait trois ans qu'il joue dans cette équipe, et je suis persuadé qu'il a la confiance de ces partenaires qui n'ont aucune appréhension à l'idée de jouer avec lui »

Pierre-Henry Broncan, manager de Brive

 

 

 

Aura-t-il les épaules suffisamment larges et solides pour assumer ce rôle à ce stade de la compétition ? Pour Pierre-Henry Broncan, un autre Gersois, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. « Je le connais bien Paul, ma femme aussi d'ailleurs. Comme elle est prof de sport, elle l'a eu comme élève, à Auch. C'est quelqu'un de brillant. Il est ingénieur INSA... Il a eu une maturité tardive, je parle de rugby, détaille le manager de Brive. Je pense que le fait de jouer contre une équipe française peut l'aider. Ça fait moins Coupe des champions... Et puis, il a la chance de pouvoir évoluer derrière un pack exceptionnel qui te bonifie tous les ballons. Ça fait trois ans qu'il joue dans cette équipe, et je suis persuadé qu'il a la confiance de ces partenaires qui n'ont aucune appréhension à l'idée de jouer avec lui. »

lire aussi« C'est la double peine » : avec la blessure de Thomas Ramos, Toulouse perd le patron de l'équipe et son buteur

 

 

Broncan n'a pas oublié les images de cette équipe de gamins d'Auch qui s'entraînait de temps en temps sur la pelouse du stade d'Ordan-Larroque. « Il y avait (Pierre) Bourgarit, (Grégory) Alldritt, (Paul) Pimienta et Graou. J'avais été élu au conseil municipal. J'avais transformé le terrain de foot en terrain de rugby et récupéré les anciens poteaux du stade Jacques-Fouroux d'Auch. De temps en temps, l'équipe d'Auch venait travailler sur la pelouse. »

 

Comme Broncan, Pimienta qui évolue au centre, à Brive, et qui est un des meilleurs amis de Dupont, est persuadé que Graou sera à la hauteur de l'événement. D'ailleurs, ça l'agace un peu d'entendre ces interrogations, ces craintes. « Antoine, il en a raté des matches, et Paul, à chaque fois, répond présent. C'est dur et injuste aussi. Il a prouvé, Paul... C'est un bosseur. Je trouve même qu'ils se ressemblent. Ils sont physiques, ils gagnent des duels, Paul possède une longue passe, un bon jeu au pied. »

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Jean-Frédéric Dubois, qui l'a entraîné à Montauban (2018-2020), ose aussi cette comparaison : « Il joue un peu de la même manière. » Pour David Ortiz, l'actuel cosélectionneur de l'équipe de France féminine, qui a côtoyé le demi de mêlée de Toulouse, à Agen (2021-2022), « c'est un joueur très physique, très dominateur qui possède une grosse connaissance du rugby ».

Pour Pimienta, « Paul Graou a le niveau. Moi, je suis même persuadé que si Paul était ailleurs, dans un autre club, et qu'il effectuait les mêmes prestations, il ne serait pas loin de l'équipe de France. » Approché par plusieurs clubs de Top 14 dont Bordeaux, il a finalement prolongé son contrat.

« Je trouve qu'il se met un peu plus de pression »

Jean-Frédéric Dubois, manager de Dax

 

 

 

« Depuis qu'il est arrivé à Toulouse, il a énormément progressé, dans sa gestion du jeu, dans sa prise d'initiatives, analyse Dubois, le manager de Dax. Mais je trouve que depuis qu'Antoine est blessé, c'est une impression, il se met un peu plus de pression, qu'il est moins fluide. Il n'est plus le second, il n'est plus la doublure, et ce rôle lui allait bien. Il était excellent. Peut-être qu'il se pose un peu plus de questions, qu'il a perdu un peu de confiance, comme contre Toulon, match durant lequel il s'est un peu trompé. »

Faut-il donc s'inquiéter ? « Il s'est construit dans la difficulté, rappelle Ortiz. Quand il est arrivé à Agen, il est arrivé sur la pointe des pieds. Et puis, il a pris le leadership, il sait s'imposer. » Dubois poursuit : « Je pense que les récentes blessures de Ramos et de Mauvaka vont pousser certains joueurs à prendre beaucoup plus de responsabilités. Paul peut le faire. J'en suis certain. » Ugo Mola aussi.