Est-ce que tu penses que c'est possible que le juge d'instruction au vu du dossier bancale de la plaignante ait pu prendre cette décision après avis du procès ou audition des 2 joueurs ?
Je ne me rappelle plus de l'ordre chronologique.
Audition puis décision ou l'inverse.
D'abord, il ne me semble pas qu'il y ait en Argentine l'équivalent du juge d'instruction français puisqu'il semble que ce soit le procureur qui même l'enquête.
Ensuite, si je me place dans ce que je connais , soit tu décides de l'incarcération préventive, soit tu remets en liberté selon l'état du dossieret des éléments établis.
La mise sous résidence surveillée (assignation à résidence) est un aménagement possible à l'incarcération préventive , elle est décidée souvent en fonction de critères objectifs comme par exemple l'état de santé du prévenu (impossible de recevoir des soins adaptés en milieu carcéral), les risques liés aux autres détenus (un flic en préventive c'est vraiment chaud pour lui) , l'impossibilité de communiquer avec le personnel pénitencier (problème de langue) .......etc
En aucun cas quand on a plusieurs prévenus dans une affaire ils ne sont assignés dans la même résidence de même qu'ils ne sont jamais incarcérés dans la même cellule pour des raisons faciles à comprendre.
C'est une situation temporaire quand on pense que de les laisser en liberté pourrait nuire à la manifestation de la vérité en échafaudant par exemple un narratif crédible avec les éléments de l'enquête mais néanmoins non sincère, en ayant la possibilité de détruire des preuves ou de "provoquer" des témoignages "spontanés" ..... alors les laisser en contact permanent sans témoins , tu parles que les conditions de sincérité sont réunies !!
Si le dossier est clair et bouclé c'est soit l'incarcération, soit la remise liberté avec judiciarisation à suivre, soit le non lieu , dans les autres cas c'est incarcération préventive ou assignation à domicile le temps que l'enquête prospère.