"Très excitant de savoir que toute la ville est derrière nous" : les premiers mots d'Harry Plummer sous le maillot de l'ASM
Les joueurs de l'ASM Clermont ont officiellement repris le chemin de l'entraînement dès lundi, mais celui de ce mardi était le premier à être ouvert au public. L'occasion pour les quelque 150 supporters présents d'observer les premiers pas de la recrue phare du club auvergnat : Harry Plummer. L'ouvreur All Black, qui a tenu à prendre ses marques dès la semaine dernière, a pris le temps de raconter ses premiers pas dans son nouveau club.
Comment décrieriez-vous vos premiers pas à Clermont ?
Tout d'abord, désolé je vais répondre en anglais, mais j'apprends le français. C'est génial ! Je suis arrivé le 5 juillet et j'ai vite rencontré plusieurs coéquipiers, presque dès ma sortie de l'avion. Officiellement, ce n'est que notre deuxième jour d'entraînement, mais j'ai préféré reprendre dès la semaine dernière avec les jeunes et une partie des autres recrues. Le manager (Christophe Urios) et les entraîneurs sont supers. La préparation est très dure, il fait très chaud, mais c'est bien comme ça. On a une très belle équipe et les infrastructures sont top.
Quelles différences observez-vous dans la préparation physique entre ce que vous avez connu jusqu'alors en Nouvelle-Zélande et ici en France ?
C'est peut-être encore un peu tôt pour le dire. Mais toutes les pré-saisons, où que vous soyez, sont dures. C'est vraiment une grosse prépa qui nous attend, il faut qu'on soit en forme et forts pour attaquer la saison, j'aime ça !
Vous avez donc commencé à apprendre le français ?
Oui, oui (en français avant de reprendre en anglais). J'ai commencé en Nouvelle-Zélande, mais maintenant que je suis ici c'est un peu différent (sourire). Je prends des cours, j'espère progresser rapidement. Mais les garçons sont vraiment super avec moi donc ça motive d'autant plus pour apprendre le français.
"Un challenge incroyable !"
Pouvez-vous nous expliquer votre choix de venir à Clermont ?
C'est un club avec beaucoup d'histoire, c'est peut-être la première chose que j'ai vue. C'est aussi un club familial avec des supporters incroyables, ils étaient peut-être 150 à l'entraînement aujourd'hui, un mardi après-midi... C'est quelque chose de très excitant de savoir que toute la ville est derrière vous. Pour moi, c'est un challenge incroyable avec une nouvelle langue et un nouveau type de rugby. Mais je suis très motivé.
Avez-vous échangé avec Vern Cotter, votre ancien coach aux Auckland Blues, à propos de l'ASM ?
Oui ! Après la saison, on a bu un coup et il m'a expliqué combien Clermont était incroyable. Il m'a évidemment parlé de l'histoire du club. Il m'a aussi dit qu'il y avait de supers entraîneurs en France. Je sais que tout ne sera pas facile, qu'il y aura des matchs difficiles face à de très belles équipes au sein d'un championnat qui est long. Mais je suis impatient d'en apprendre plus.