
FRISACH Mathéo
#61
Posté 24 mai 2025 - 07:24
#62
Posté 24 mai 2025 - 09:41
- La Berthe et ELSAZOAM aiment ceci
#63
Posté 24 mai 2025 - 09:53
Autrefois, la solution pouvait se trouver grâce à la longueur du bras de seconde ligne, mais çà, c'était avant.
- twiX et Bad Zé aiment ceci
#64
Posté 24 mai 2025 - 09:58
Titu a 19 ans face à un des meilleurs droitiers du circuit européen, y'a quand même de quoi te poser 2 ou 3 questions avant et pendant le match.
Autrefois, la solution pouvait se trouver grâce à la longueur du bras de seconde ligne, mais çà, c'était avant.
je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous cet article collector
Michel Tachdjian, champion de France avec le Racing en 1990 : « C'était du théâtre »
Champion avec le Racing en 1990, Michel Tachdjian, surnommé «l'anesthésiste d'Erevan» raconte son rôle ingrat de deuxième-ligne, dans des matches où il distribuait plus de coups que de passes.
Michel Tachdjian raconte ses matches où il s'occupait d'abord de ses adversaires plutôt que du ballon. (Barrault - L'Equipe)
Pierre-Michel Bonnotpublié le 26 mai 2020 à 13h00
9 minutes
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À l'occasion ce mardi du 30e anniversaire du titre du Racing Club de France en 1990, nous republions plusieurs entretiens parus dans L'Équipe avec les acteurs principaux de la bande du Showbizz.
«On avait annoncé un festival d'art et d'essais, ce fut un film de série Z, avec bagarre à chaque coin de rue.» D'une formule, forcement punch, Michel Tachdjian, a résumé le contexte de la finale remportée en 1990 par le Racing après prolongation face à Agen (22-12). Une finale qui restera celle des attaquants du « show-biz » parisien en noeud papillon, alors même qu'elle fut surtout l'oeuvre d'un pack de durs à cuire. Visiblement, 25 ans plus tard (entretien publié la première fois en mars 2016), celui qu'on surnomma «l'anesthésiste d'Erevan» ne leur tient pas rigueur de cette usurpation de gloire.
«Les deux premiers ballons de cette finale, le Racing les envoie aux ailes et se met le public du Parc dans la poche. Le reste du match a été une succession de mêlées écroulées et d'échauffourées. C'était prémédité ?
Prémédité non. Mais en 1987 on s'était retrouvés en finale sans trop savoir pourquoi. Les Toulonnais avaient la bave aux lèvres et les yeux hors de la tête, on avait saisi l'enjeu trop tard. En 1990 on avait compris la leçon, on était là pour gagner. Or à l'époque c'était mêlée secouée, défaite assurée. Agen avait une très, très grosse mêlée. Alors dans les vestiaires, pendant que le Show-Biz (*) ajustait les noeuds papillons, nous, les gros, on réfléchissait à ne pas exploser en mêlée dans le premier quart d'heure, à marquer notre territoire.
Et c'est comme ça que Laurent Seigne est devenu l'homme à abattre ?
Laurent Seigne c'était un grand pilier droit, le Rabah Slimani de son temps ! Et nous à gauche on avait Laurent Benezech, un gabarit pas ordinaire pour l'époque et qui refusait de s'approcher d'un pot de protéines. Alors disons que je lui ai servi de dopage. J'ai administré quelques piqûres anesthésiantes à Seigne sous les mêlées. En fait c'est le hasard qui m'a donné le mauvais rôle. Si j'avais poussé de l'autre côté, j'aurais pu planer dans les airs comme Patrick Serrière (sourire).
(*) Surnom que s'étaient donnés par dérision les attaquants du Racing Club de France, Philippe Guillard, Eric Blanc, Franck Mesnel, Yvon Rousset et Jean Baptiste Lafond
«Ca n'est pas compliqué je n'ai pas touché un ballon de cette finale»
Et du coup vous avec touché plus de nez que de ballons...
Ça n'est pas compliqué je n'ai pas touché un ballon de cette finale. Mais bon, Seigne, s'il n'était pas responsable, il était en partie coupable: il poussait en travers. Et puis derrière lui il n'y a pas un Agenais qui a répondu comme cela se faisait toujours. Il paraît qu'il y avait, disons, des divergences d'ordre politico-philosophiques dans leur pack. A la fin, mes dirigeants sont venus me féliciter comme si j'avais fait le match du siècle. Je peux vous dire qu'après ça notre coach, Christian Lanta, a eu du mal à me convaincre de travailler ma passe.
Le Racing champion de France en 1990. (Lecoq - L'Equipe)
Laurent Seigne a été tellement sonné que, dans la foulée de la finale, la faculté l'a interdit de tournée en Australie. Il vous en a voulu ? Vous vous en êtes voulu ?
C'est vrai qu'à la fin du match, il n'était pas très joli à voir. J'étais emmerdé. L'objectif, ça n'était pas de l'éliminer ni encore moins de le priver de tournée. Même si on se foutait sur la gueule sur le terrain, on buvait le coup ensemble après et tout était oublié. Je me souviens d'une soirée où j'avais fini en faisant une omelette à Pascal Ondarts auquel j'avais pété le nez dans l'après-midi. Copains comme tout ! Seigne lui ne m'a pas parlé pendant six ans. Quand on s'est revu il a quitté la pièce pour ne pas me serrer la main. On avait dû aller un peu trop loin quand même.
Et pendant le match vous n'avez pas pensé à cesser les hostilités?
Dans ce cas-là on est partagé. Au bout d'un moment, notre talonneur Jean Pierre Genet faisait tomber les mêlées si vite que je n'avais pas le temps d'ajuster. Quand je me suis retrouvé avec une poignée de cheveux d'un adversaire dans la main parce que c'est tout ce que j'avais eu la place de faire, une petite voix en moi, m'a dit ''Non mais t'es ridicule !'' et puis une autre a répondu "Oui, mais tu vas être champion de France" Alors j'ai continué.
Et c'est le rugby qui a fini par vous réconcilier ?
Pas vraiment. C'est Vincent Moscato qui nous a réunis autour d'une table. En fait «Vincent les bons tuyaux» nous avait tous les deux mis sur un joli coup de bourse et quand la bulle informatique a explosé, on s'est tous les trois retrouvés en slip en pleines vacances au Sénégal. Cela crée des liens ! (rire)
Tachdjian avec Lascube et Ondarts après France-Ecosse. (Legros - L'Equipe)
«Il y a un Anglais qui monte. Je laisse trainer la jambe en arrière façon étirement, discret et efficace voyez, il trébuche. C'était typiquement le rôle du deuxième ligne»
En attendant vous avez été retenu en équipe de France en 1991.
L'année après la finale. Dans l'intervalle, le groupe Accor m'avait confié la gestion du restaurant de la Croix Catelan, j'avais cent personnes sous mes ordres, je n'avais plus le temps de m'entraîner. Quand j'ai passé les tests physiques, j'ai été obligé de planquer des bouteilles de Gatorade dans mon survêtement pour passer la barre du quintal. J'étais à 97 kilos ! Un peu juste pour se frotter à Ackford - Dooley la solide deuxième ligne anglaise de l'époque.
Le mardi soir on se retrouvait avec les avants de l'équipe de France pour une solide soirée, le jeudi il y avait une heure et demie d'entrainement en opposition face au Bataillon de Joinville, le samedi j'étais mort ! Et puis surtout en équipe de France, il n'y avait que des bandes adhésives blanches pour bander les mains. Une catastrophe ! Impossible d'en balancer une sous la mêlée sans se faire voir ! Une carrière, ça se joue sur ces détails (rire).
Mais vous étiez sur le terrain pour le fameux essai de 100 mètres relancé par Berbizier de l'en- but tricolore et conclu par Philippe Saint André !
Oui et si vous regardez bien la vidéo, vous verrez que j'y suis pour quelque chose. Berbizier croise avec Blanco. Dans nos vingt-deux mètres il y a un Anglais qui monte. Je laisse trainer la jambe en arrière façon étirement, discret et efficace voyez, il trébuche. C'était typiquement le rôle du deuxième ligne : optimiser discrètement la partition de ses partenaires.
C'est sans doute ça que Berbizier appelait la pré-action. L'arbitre me voit, il ne siffle pas. Cent mètres plus loin il y a essai et je suis encore dans le coup en retrait de Philippe Saint André. Mais pour assurer la finition, il valait mieux que ça soit lui qui attrape le ballon que moi. Bref j'avais participé à l'essai du siècle et on m'a dit merci et au revoir ! Quelle injustice (il explose de rire)
Pour en revenir à vos talents « d'anesthésiste », vous êtes kinésithérapeute de formation, on dit même que vous vous accompagniez vos clientes âgées à la Poste du seizième retirer leur retraite en toute tranquillité, et dans la vie de tous les jours vous êtes le plus doux des hommes. Comment ça vous est tombé dessus ce rôle de méchant ?
J'ai effectivement exercé la kiné pendant trois ans, mais vu les mains que j'ai il valait mieux que je serve de garde du corps aux vieilles dames que de leur faire faire de la gymnastique rééducative ( il se marre). Plus sérieusement, il y avait dans ma clientèle des personnes de 80, 90 ans qui avaient surtout besoin qu'on leur tienne compagnie. Pour le reste faut croire que c'est le contexte familial. J'ai un frère aîné médecin qui revenait des matches en racontant comment il avait amoché des mecs avant de leur poser des points de suture. Ça a dû m'inspirer (sourire)
Et vous avez même la fibre artistique puisque vous avez donné la réplique à Isabelle Adjani dans «Camille Claudel»...
Oh c'était juste un bout d'essai. Pour le rôle de « Giganty, le géant aux yeux d'enfant » Il faut croire que le directeur de casting avait dû voir passer un peu d'humanité dans mon regard. Pour dire à Adjani «Merci à mademoiselle de me le proposer, mais ça ne serait pas convenable » sans bafouiller ça allait encore, mais il fallait aussi que je roule une cigarette et que je la rattrape au vol tout en la regardant dans les yeux. Adroit comme je suis ma carrière d'acteur s'est arrêtée là.
Pour une fois, attrapé par l'arbitre. (Legros - L'Equipe)
«Quand il y a eu une touche pas trop loin de l'entrée des vestiaires, j'ai chopé Ancelin comme il faut. Manque de bol il a commencé à avaler sa langue et à s'étouffer. Heureusement que Jean-Pierre Rives a eu le réflexe de la lui sortir avec le piquet de touche»
En somme vous n'aviez rien pour devenir un méchant ?
Quand je suis arrivé de Clamart, je jouais numéro huit et je rêvais de grands espaces. Mais on m'a dit «Tu fais trop d'en-avants et la mêlée ça n'est pas notre point fort alors tu vas jouer deuxième ligne». A l'époque, on passait le bras (sous la mêlée pour envoyer le coup de poing au pilier adverse qui poussait de travers) et j'ai vu que j'avais des dispositions pour ça. En deuxième ligne, ça faisait partie de la panoplie. Mais j'ai toujours agi froidement, je n'ai jamais été agressif. Faire du mal n'était pas ma motivation première. Seulement diminuer l'adversaire c'était quasiment une obligation. Je sais bien, dit comme ça, aujourd'hui, ça parait débile mais dans le contexte de l'époque ça s'imposait comme une évidence, c'était comme une pièce de théâtre ou chacun avait son rôle. Et après le match les dirigeants t'encourageaient même à continuer en te payant des bières. C'était un cercle vicieux.
Et puis pour asseoir votre réputation d'exécuteur des basses œuvres, il y a eu ce spectaculaire coup de poing sur un joueur de Tarbes qui a été repris à «Stade 2» ?
Il s'appelait Ancelin, un dur qui faisait chier tout le monde. Avec Patrick Serrière et Claude Atcher on avait pris le pari que le premier qui le descendrait se faisait payer la soirée par les deux autres, mais il impossible de l'attraper. En deuxième mi-temps j'avais deux côtes pétées et j'ai demandé à Patou (Robert Paparemborde, le manager du Racing) de me faire sortir. Il n'était pas tellement du genre à se laisser attendrir par les blessures, il a refusé. Moi je savais que j'en avais pour un mois d'infirmerie alors une suspension ne me dérangeait pas.
Quand il y a eu une touche pas trop loin de l'entrée des vestiaires, j'ai chopé Ancelin comme il faut. Manque de bol il a commencé à avaler sa langue et à s'étouffer. Heureusement que Jean-Pierre Rives a eu le réflexe de la lui sortir avec le piquet de touche. Finalement j'ai pris deux mois. Dont un avec sursis... sans doute pour bonne conduite !
Quelle était la force principale du Racing à l'époque, ce pack redoutable ou bien la ligne d'attaque du show-biz ?
Je crois qu'on formait une équipe assez équilibrée et même plutôt soudée. En ce temps- là c'était vraiment Paris contre la province, on se faisait traiter de « fiottes » et de «pédés de parisiens » à l'extérieur il fallait jouer groupés.
Dans ce contexte, les fantaisies des trois-quarts ne vous ont pas causé trop de problèmes ?
Non, non de côté-là ça allait. C'était leurs conneries à eux mais on savait que ça les motivait. Quand tu te passes la figure en noir à Toulouse pour rendre hommage à notre pilier d'origine africaine, Momo Lelano, il faut assurer derrière. Et du coup devant aussi. Il faut bien trouver des moyens de se motiver à Paris. Tu n'as pas le boucher du coin pour te faire la gueule quinze jours si tu as perdu et sa fille pour te faire les yeux doux si tu as gagné. Alors on laissait faire, ça nous faisait marrer, mais si ça nous obligeait à être bons nous aussi.
Devant les noeuds papillon du show biz. Derrière Tachdjian et les gros. (Legros - L'Equipe)
Tout de même ils ne se sont jamais amusés à se grimer pour aller jouer à Toulon.
Ah non, à Toulon, on n'aurait jamais laissé faire. Rien qu'à Bayonne c'était chaud d'aller gagner là- bas avec des bérets sur la tête. Après, quand les gars du show-biz se sont mis en ligne devant la grande tribune de Saint Léon, qu'ils ont jeté les bérets dans les gradins et que la foule les a applaudis, c'était énorme ! Mais je peux vous dire que les joueurs bayonnais, ils ont dû passer la semaine suivante bouclés chez eux à manger des surgelés plutôt que de risquer à croiser leurs supporters. (Rire)
Et il vous arrivait de demander à vos demis de les priver de ballons quand ils en prenaient top à leur aise ?
Impossible. C'est que derrière, ils étaient toujours en train de parler, chacun avait sa combinaison et voulait l'imposer. Lors de la mise en place du vendredi, ça durait des heures parce qu'il y en avait toujours un qui avait inventé un nouveau truc. Pendant ce temps, nous, on se les gelait. Et après l'entrainement au bistrot en face de Colombes, ils continuaient à dessiner des combinaisons sur des nappes en papier et à nous expliquer des trucs auxquels on ne comprenait rien. Nous devant, on aurait juste voulu qu'ils nous tapent une ou deux bonnes chandelles pour éclairer le jeu.
Et en match tout ça se mettait en place ?
Pas toujours. Des fois ils continuaient à jouer chacun leur combinaison, ils se carambolaient, ils s'engueulaient. Ça pouvait être catastrophique. Un jour Eric Blanc a même fini par plaquer Jean- Baptiste Lafond en pleine action parce qu'il n'en pouvait plus de le voir confisquer le ballon.
Jean Baptiste Lafond était le chef d'orchestre du show-biz ?
Il aurait bien voulu. Il était doué, mais les autres aussi. Il n'y avait pas vraiment un mec au-dessus des autres En fait ils avaient tous leurs qualités, mais c'est collectivement qu'ils étaient fort. Mais quand même quand j'allais pour me mettre en mêlée et que je les voyais se mettre en ligne les uns derrière les autres, façon patrouille de France pour partir dans tous les sens, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire : « Si on perd le ballon sur notre introduction on est morts ! » ( rire) »
- Le Marseillais, Eria, Gourine63 et 5 autres aiment ceci
#65
Posté 24 mai 2025 - 10:08
Excellent.
Mais bon, dans le registre "c'était mieux avant", heureusement que certaines pratiques ont disparu.
- ESQ4 aime ceci
#66
Posté 24 mai 2025 - 11:00
Titu a 19 ans face à un des meilleurs droitiers du circuit européen, y'a quand même de quoi te poser 2 ou 3 questions avant et pendant le match.
Autrefois, la solution pouvait se trouver grâce à la longueur du bras de seconde ligne, mais çà, c'était avant.
Moi tu me parles pas d'âge moi !
#67
Posté 24 mai 2025 - 11:38
Moi tu me parles pas d'âge moi !
Je l'ai pas.
Mais j'imagine que c'est encore une réflexion de Buckaroo ?
Ou d'Urios, je les confonds.
#68
Posté 24 mai 2025 - 13:08
J'aime cette idée de lancer un jeune dans le grand bain sans se poser 50 questions, il faut jouer à cet âge là.
Moi j'aime beaucoup les décla de cette semaine où joueurs et staff expliquent que c'est une sacrée épreuve qui attend Frisach et qu'ils doivent faire en sorte de le mettre dans les meilleurs conditions possibles.
Après bon, les paroles c'est bien mais il faudra assumer sur le terrain.
#69
Posté 24 mai 2025 - 14:27
Je l'ai pas.
Mais j'imagine que c'est encore une réflexion de Buckaroo ?
Ou d'Urios, je les confonds.
C'est du Kiki Mbappe dans le texte
- Gourine63 aime ceci
#70
Posté 24 mai 2025 - 15:29
Je l'ai pas.
Mais j'imagine que c'est encore une réflexion de Buckaroo ?
Ou d'Urios, je les confonds.
Faut arrêter la pêche et commencer le pousse-citrouille.
#71
Posté 24 mai 2025 - 15:38
Faut arrêter la pêche et commencer le pousse-citrouille.
Plutôt que de me mettre au foot, j'ai préféré aller à l'école.
#72
Posté 24 mai 2025 - 16:41
😀 c'est très rationnel
#73
Posté 24 mai 2025 - 18:06
Ha!, c'et esprit de corps ,
"Avec Patrick Serrière et Claude Atcher on avait pris le pari que le premier qui le descendrait se faisait payer la soirée par les deux autres, mais il impossible de l'attraper"
"jean-Pierre Rives a eu le réflexe de la lui sortir avec le piquet de touche"
#74
Posté 24 mai 2025 - 21:58
#75
Posté 24 mai 2025 - 22:03
Oui il a fait son match en mêlée, 1 pénalité concédée (??) alors qu'il a du en disputer plus d'une dizaine en raison notamment de partenaires ayant décidés de jouer en moufles.Il a pas dénoté, il progresse.
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Guédel