Habitant dans le même département, je vais côtoyer certains supporters Castrais.
La Yellow-Army à leur côtés sera mon message.
Courage à eux.

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Posté 10 mai 2025 - 12:02
Posté 10 mai 2025 - 19:14
A priori, ca sera le samedi 24 mai à 19h
Posté 10 mai 2025 - 19:35
Posté 10 mai 2025 - 20:17
Bien triste de ce drame mais si le train avait déraillé suite au choc tuant des passagers ☹️
Posté 10 mai 2025 - 21:39
« À Castres, tout le monde se connaît. Les joueurs, on les croise dans la rue. On a l'impression que c'est un ami qui est parti ». Julien Bousquet, abonné de longue date, est arrivé de bonne heure pour s'assurer une place au premier rang. Et il a eu raison. Plus de 1 500 personnes sont venues rendre hommage à l'ailier du Castres Olympique, Josaia Raisuqe, samedi matin à l'appel du club. Joueurs d'aujourd'hui ou d'hier, dirigeants, salariés, supporters, et même deux Clermontois qui ont maintenu leur week-end dans la région malgré le report du match.
L'espace aménagé dans un coin entre deux tribunes du stade Pierre-Fabre est vite devenu trop étroit et les supporters se sont massés dans la rue juste derrière. Choix assumé du club et de la famille du joueur, qui ont préféré une foule compacte sur le parvis du stade, dans un cadre plus chaleureux, plutôt qu'une foule dispersée en tribune.
Gentillesse, générosité, sourire : ce sont les mots qui reviennent dans toutes les conversations pour décrire Raisuqe. Imprévisible, atypique, fou, aussi. Comme lorsqu'il avait soulevé un arbitre de joie après une victoire avec Nevers en 2021. Ou lorsqu'il a décidé de zig-zaguer entre les barrières de sécurité d'un passage à niveau au volant de sa voiture, jeudi matin, sous les yeux éberlués de certains de ses coéquipiers, qui attendaient patiemment de l'autre côté de la route. Arrivé avant eux au centre d'entraînement, Raisuqe faisait un aller-retour chez lui pour récupérer des affaires qu'il avait oublié. « Ta gentillesse n'avait d'égal que ta folie », décrit au pupitre sa conjointe Ilona, originaire de Castres, au début de la cérémonie. « Merci d'avoir rempli ma vie d'amour, d'humour, je t'aime, tout là-haut, toute ma vie », parvient-elle à poursuivre avant de fondre en larmes et de quitter l'estrade, dévastée.
« Josaia ne jouait pas beaucoup ces dernières semaines mais jamais son sourire ne le quittait »
Pierre-Yves Revol, président de Castres
Difficile de ne pas verser une larme pendant cette cérémonie très émouvante. Il y eut ces fleurs déposées une à une devant sa photo par tous ses coéquipiers et tous les membres du club castrais sur les notes de piano et de violon d'Hallelujah. Il y eut ces multiples chants traditionnels a capella, entonnés par ses quatre compatriotes fidjiens du CO et d'autres, qui amenèrent aussi de la gaieté. Il y eut cette vidéo retraçant des moments de vie de Josaia sur et en dehors du terrain. Et ces ballons blancs et bleus lâchés en l'air au son de Goodness of God de CeCe Winans.
« C'était une cérémonie solaire comme lui, note Rodrigo Capo Ortega, légende du Castres Olympique. C'était quelqu'un de solaire, avec tout le temps des énergies positives et le sourire ». Pierre-Yves Revol, le président du CO, expliquait plus tôt au micro : « Josaia ne jouait pas beaucoup ces dernières semaines mais jamais son sourire ne le quittait. Rarement un joueur n'aura été autant concerné jusqu'au bout. »
Josaia Raisuqe vivait effectivement à 30 ans ses dernières semaines à Castres. Il devait rejoindre Brive la saison prochaine, et l'ancien entraîneur castrais Pierre-Henry Broncan, présent ce samedi. « Il aurait même pu déjà aller à Brive, mais il avait souhaité rester avec ses coéquipiers jusqu'à la fin de la saison, poursuit Pierre-Yves Revol. À sa famille, je dis que le Castres Olympique est avec vous et que nous serons là de toutes les manières possibles. Nous allons faire venir son papa et sa maman dans les prochains jours pour qu'ils puissent voir leurs fils avant l'inhumation qui aura lieu plus tard aux Fidji. »
« Il va falloir qu'on se remette au boulot et qu'on aille se battre pour lui »
Adrien Seguret, centre de Castres
L'image de club familial du CO n'est pas galvaudée. Tous, joueurs, famille, staff, dirigeants, ont partagé un repas après la cérémonie. Cette famille est en partie fidjienne. « Nos joueurs fidjiens ont donné à cette cérémonie un caractère très particulier, confie Revol après la cérémonie. Ils nous apportent beaucoup, en termes de comportement, sur le terrain bien sûr au plan sportif, mais aussi dans la vie après les matches. Ce sont des joueurs dont la culture nous fait beaucoup de bien ».
Leur solidarité et leur énergie positive, le CO en aura encore bien besoin pour se relever de ce drame et reprendre le fil de sa fin de saison. Castres, 5e, est à la lutte pour une place en barrage, et va jouer trois matches en trois semaines contre des concurrents directs : à Bordeaux puis face à Clermont (match qui devait se jouer ce samedi) et Bayonne à domicile.
Les joueurs ont repris l'entraînement vendredi, au lendemain du drame. « Je crois qu'il faut parler, s'entraider, échanger » analyse Pierre-Yves Revol. Pour ça, le club a notamment mis en place une cellule psychologique, et plusieurs joueurs en ont bénéficié. « Il va falloir qu'on se remette au boulot et qu'on aille se battre pour lui, abonde le centre castrais Adrien Seguret. C'est ce que je pense qu'il aurait aimé qu'on fasse. »
Posté hier, 07:54
Condoléances à sa famille, ses proches et amies et à la "colonie" Fidjienne qui apporte tant à nos divers championnat.
Quelle mort con et dramatique !
Posté hier, 14:45
Je garderai en mémoire la scène ou il avait soulevé l'arbitre à NEVERS, ne pouvant contenir sa joie. Cela démontrait beaucoup de choses sur sa personnalité !
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