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Tournée d'été en Nouvelle Zélande 2025


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672 réponses à ce sujet

#481 RCV06

RCV06

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Posté 09 juillet 2025 - 13:51

C'est assez binaire la fédé, on passe de la fête du slip à l'encadrement par les commandos  :D

Sachant que ces corps d'élite sont des fonctionnaires, c'est le contribuable qui paie je suppose  :ermm:

La prochaine étape c'est la légion qui encadre et la les blacks feraient bien de passer au large  :P 


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#482 Jesus Hans Hubert Vorme

Jesus Hans Hubert Vorme

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Posté 09 juillet 2025 - 16:47

Ils leur ont mis le RAID au cul pour les empêcher de faire des conneries, il rigole pas Grill  
 
Si t as une nana qui approche trop d un joueur, elle se retrouve avec un flingue sous le nez  :D 

Le raide était déjà dans l'équipe, mais cette association est logique.
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#483 el landeno

el landeno

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Posté 09 juillet 2025 - 20:29

Ballon haut, Serge Blanco et tête froide : Théo Attissogbe se fait une place en équipe de France
Adoubé par ses pairs néo-zélandais, comparé à Serge Blanco par les médias locaux et tout en détente à la fin de l'entraînement, Théo Attissogbe profite de sa tournée en Nouvelle-Zélande pour en prendre plein les yeux et se faire une place.

 
 

Difficile de ne pas remarquer Théo Attissogbe. Il bouge tout le temps, partout, aux quatre coins du terrain. Le genre turbulent, hyperactif, qui prend les ballons hauts à deux mains façon joueur de footy, rupture avec le style classique des bras formant un berceau : « Ça se retrouve beaucoup dans le rugby à 7 ou à 13. C'est une technique peut-être un petit peu différente de la classique, mais avec les nouvelles règles, l'absence d'escorte, maintenant, il faut essayer d'aller chercher les ballons de plus en plus haut. Donc j'essaie de me donner les moyens d'être présent sous chaque ballon, parce que je ne suis pas non plus le plus grand du circuit. »

 
 

« J'essaie de trouver des parades, développe-t-il. Je le travaille depuis le début de la saison avec plus ou moins de réussite et j'ai le sentiment que, depuis février, je commence à prendre de plus en plus confiance dans ce domaine. Je travaille aussi beaucoup avec Aaron Grandidier à Pau. Il vient du 7, donc on se challenge un peu en fin d'entraînement pour savoir qui va attraper le ballon le plus haut. Je pense que ça a pu m'aider aussi. »

Joueur du match à Dunedin, ont décrété les Néo-Zélandais, au tropisme d'ordinaire plus cocardier. Mardi, à la sortie d'une séance plutôt intense, au coeur du Jerry Collins Stadium où s'entraînent les Bleus, on n'a pas senti de surchauffe chez le Palois, détendu et loquace : « Je suis plutôt content de ma couverture de terrain à ce poste d'arrière. Je me suis senti plutôt à l'aise. C'est quand même un bon point quand on joue à ce poste. Après, il me reste pas mal de détails à régler, mais je pense que c'était de bon augure pour la suite. Il faut continuer à travailler, à bien étudier les Blacks pour essayer de répondre au maximum à ce qu'ils vont nous proposer. »

Maintenu pour le deuxième test mais à un autre poste

Et surtout, déjà, s'habituer à changer de poste. Survivant du premier test, il passera de l'arrière à l'aile droite, cédant le numéro 15 à Léo Barré : « Dès lundi, on a commencé à prendre nos repères lors de la première clarté (entraînement en marchant). On a pas mal de réunions aussi, on discute beaucoup. Et à chaque entraînement, on échange sur chaque situation. Après l'entraînement, on a encore discuté pour essayer de trouver le plus de repères en un minimum de temps possible. Mais je crois qu'on a cette faculté de réagir vite. Je pense que c'est aussi une qualité à avoir quand on est un sportif de haut niveau : s'adapter et être prêt à répondre à chaque situation. »

 
 
 

C'est une nouvelle tournée d'été sans les titulaires habituels, comme Bielle-Biarrey et Penaud dans les couloirs. Et pourtant, son nom revient en boucle, au point de prendre de plus en plus de place : « Dès que je suis sur le terrain, dès que j'ai le bonheur de porter ce maillot, je donne tout ce que j'ai, dit-il sans se poser plus de questions particulières sur son statut. J'essaie de donner le meilleur pour que mes performances me permettent de retoucher à ce maillot bleu. Et après, forcément, quand je me retrouve à l'arrière, il y a quand même une forme de leadership à avoir. Mais on est aussi hyper bien entourés, avec des fers de lance comme Gaël (Fickou) ou d'autres, qui nous forcent à nous mettre dans leur sillage. C'est plutôt intéressant de les suivre aussi. »

Après les louanges viennent souvent les comparaisons. Flatteuses, bien entendu. Pour Théo Attissogbe, ce sera Serge Blanco, selon les médias locaux. Né douze ans après le dernier match de l'icône du french flair aux Antipodes, le jeune homme (20 ans) appelle au calme : « Il faut quand même rester mesuré, mais c'est sûr que ça fait plaisir. Mais comme je l'ai dit, il faut vite re-switcher sur le réel, c'est-à-dire bien préparer ce match. Donc voilà, je me suis plutôt focalisé sur ma récupération, sur toutes les réunions qu'on a eues depuis le début de semaine pour bien préparer ce match, plus que sur ce qu'a dit la presse néo-zélandaise. »

« C'est un immense défi. Mais on vient ici pour gagner »

Théo Attissogbe

 
 
 

Son vis-à-vis Will Jordan, 42 sélections chez les All Blacks, lui avait aussi rendu hommage après le premier test. Poli, le renvoi d'ascenseur n'est toutefois pas surjoué : « Je crois qu'il est le cinquième meilleur marqueur des Blacks, alors qu'il est encore jeune quand même (27 ans). C'était assez impressionnant. C'est le profil de joueur que j'apprécie beaucoup. Il dégage beaucoup d'aisance sur le terrain, que ce soit ballon en main ou dans son jeu sans ballon. Il faut se préparer à jouer face à des joueurs de ce calibre, parce qu'il n'y a quasiment que des joueurs de ce niveau-là dans cette équipe néo-zélandaise. »

Des All Blacks face auxquels l'objectif n'est pas simplement de rivaliser : « On est venus en Nouvelle-Zélande pour ça : gagner, conclut Attissogbe. On sait que ça va être très compliqué. C'est la première ou la deuxième meilleure nation au monde. Forcément, c'est un immense défi. Mais on vient ici pour gagner. On a vu samedi dernier qu'on avait les billes pour le faire, même s'il faut quand même rappeler qu'il y a eu trois essais refusés. Reste qu'à la 76e, on est à -4. On est encore dans le match. Donc c'est sûr que ce week-end, l'objectif sera de gagner face à cette grande équipe des All Blacks. »

 
 


#484 el landeno

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Posté 09 juillet 2025 - 20:39

« Être talonneur, c'est allier force et finesse » : Codie Taylor, cadre des All Blacks, devrait enchaîner une 98e sélection face aux Bleus
Leader de terrain et du vestiaire, le champion du monde 2015 est toujours à la pointe du combat au sein des All Blacks avec lesquels il devrait enchaîner une 98e sélection samedi face aux quinze de France.

 

Codie Taylor est une légende vivante à la longévité impressionnante. À 34 ans, le talonneur a remporté son 6e titre de Super Rugby, dix ans après avoir remporté la Coupe du monde 2015. Aussi discret et tranquille à la ville qu'intenable leader de combat, ce solide maori s'apprête à enchaîner une 98e sélection face aux Bleus, samedi à Wellington, non loin de Levin, ville de 17 000 âmes où il est né, à 90 kilomètres plus au nord.

 
 

Taylor est aussi porteur d'une histoire : il est le All Black numéro 1143e et honore l'héritage de son arrière-arrière-grand-père Walter Pringle qui était le 30e joueur all black lorsqu'il a porté ce maillot en 1893. Cet aïeul, issu du milieu agricole, était décrit comme un meneur d'hommes, connu pour sa vitesse et sa ténacité, infatigable chasseur de ballon dont il n'était jamais loin.

Exactement les qualités que Codie Taylor a encore montrées samedi face aux Bleus. Après avoir guidé le Haka avec beaucoup de « mana » (terme maori qui désigne l'aura), il a été très présent sur le terrain, solide au contact, précieux dans l'avancée, souverain dans ses lancers en touche et dans la récupération avec un turnover précieux en fin de première mi-temps.

« L'année dernière, vous avez pris un congé sabbatique en faisant une pause avec les Crusaders et les All Blacks. On dirait que ça vous a fait le plus grand bien...
Vu que je me suis fixé comme ambition d'aller jusqu'à la prochaine Coupe du monde (en 2027 en Australie), il m'a semblé que faire une pause était opportun pour préparer au mieux mon corps à cet objectif et aussi me régénérer mentalement. C'est très important.

 
 
 

Vous auriez pu négocier un fructueux contrat avec un club japonais, comme font la plupart de vos coéquipiers All Blacks. Mais vous avez fait le choix de rester ici en famille. Pourquoi ?
Je mentirais si je disais que je n'ai pas étudié les propositions du Japon. Mais nos enfants vont à l'école ici, ils s'y sentent bien et sont très attachés à leur environnement. Il nous fallait prendre ça en compte. Mes parents sont des gens humbles qui ont su me transmettre une grande richesse : la famille passe avant tout. J'ai vu cette pause comme une opportunité de passer du temps avec les miens. Ce que l'on vit au présent avec nos enfants, nos parents, ça ne se remplace jamais plus tard. Ma famille est une bénédiction dont j'avais à coeur de profiter.

C'est particulier le poste de talonneur : pousser avec force et fureur en mêlée puis basculer dans un geste calme et précis pour lancer en touche. Ça fait de vous un mec à part dans la vie ?
C'est sûr que c'est un réel défi personnel. Être talonneur, c'est allier force et finesse, devoir développer beaucoup de puissance et de dureté pour les phases de mêlée sans rien perdre de sa précision pour lancer précisément le ballon en touche. Ce qui n'est jamais simple quand tu viens de batailler dans un ruck. Pour bien lancer, il faut savoir revenir au calme alors que le reste du jeu réclame d'être plus sur les nerfs, tranchant physiquement et très alerte mentalement. Si tu n'aimes pas ça, cette fonction devient un poids. Moi je considère que le poste de talonneur est un privilège. Et son ambivalence, on se doit de la perfectionner en permanence. Je m'y attache au quotidien. On n'y parvient pas à tous les coups et il faut l'accepter, sans jamais se démobiliser toujours continuer à bosser. C'est comme un artisan qui perfectionne son métier.

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Codie Taylor au contre sur Gabin Villière samedi dernier. (A. Mounic/L'Équipe)

Il paraît que vous êtes charpentier ?
Disons que j'ai planté quelques clous mais je ne suis pas charpentier diplômé.

Comment le rugby est entré dans votre vie ?
Mon père a joué mais a été blessé assez jeune, du coup il n'a jamais pu tenter sa chance sérieusement. Il bossait en usine, conduisait des chariots élévateurs. Son père, mon grand-père, travaillait dans les chemins de fer où il réparait les voies ferrées en plus de son travail à la ferme. On a baigné avec la passion du rugby et du XIII auquel j'ai joué jusqu'à 12 ans en Australie. Quand j'ai eu le rêve de devenir rugbyman, mes parents m'ont soutenu. Ils conduisaient toute l'équipe dans leur van pour les matches. Mon fils de sept ans a cette même passion il regarde tout ce qui se passe sur YouTube.

« Peato Mauvaka est incroyable, capable de jouer troisième ligne pendant un match »

 
 
 

Être talonneur c'est un état d'esprit à part, rien à voir avec un ouvreur ou un arrière...
J'aime voir ce poste comme un quatrième troisième-ligne. Pour moi un talonneur se doit d'avoir un gros volume de jeu, d'être apte à bien porter le ballon et d'avoir les compétences techniques d'un trois-quart centre. C'est un poste qui évolue beaucoup, surtout en France. Peato Mauvaka est incroyable, il est capable de jouer troisième-ligne pendant un match. Pour moi, c'est ça un bon talonneur.

Pour vous, Mauvaka est une menace ou une motivation en vue de la prochaine Coupe du monde ?
Je vous ai cité Peato Mauvaka mais j'aurais pu parler de Julien Marchand. Tous deux représentent un gros défi physique avec des qualités techniques différentes. Marchand, lui, est très fort dans les rucks. Se mesurer à eux, c'est très particulier.

Si vous aviez dix ans de moins, vous voudriez ressembler auquel ?
Bonne question... Franchement j'aime bien la façon dont Mauvaka joue avec confiance pour pouvoir exprimer toutes ses qualités dans le jeu.

« Dane Coles m'a révélé ce qu'un talonneur pouvait être : un joueur rapide, très mobile et extrêmement tenace »

 
 
 

La Nouvelle-Zélande possède une belle tradition de talonneurs : il y a eu Sean Fitzpatrick, champion du monde en 1987, plus tard Anton Oliver, puis Andrew Hore, Keven Mealamu ou plus récemment Dane Coles...
Je me suis construit en m'inspirant de trois joueurs d'exception : Corey Flynn (17 sélections) m'a pris sous son aile, au sein des Crusaders j'étais comme son apprenti. Plus tard chez les All Blacks, j'ai appris de Keven Mealamu (132 sélections). Il savait rester extraordinairement humble et délicat dans la vie alors que c'était un mâle dominant sur le terrain. Et puis Dane Coles m'a révélé ce qu'un talonneur pouvait être : un joueur rapide, très mobile et extrêmement tenace.

C'est Braeden Whitelock, le père de Sam (153 sélections) et de Luke, troisième-ligne de la section paloise, qui a fait de vous un talonneur dans le quinze de la Feilding High School ?
Oui, j'avais joué pilier gauche et un peu troisième-ligne aile aussi. Mais je n'étais pas très grand (1m83 pour 108 kg). Être interne dans ce lycée était une bonne préparation à la vie professionnelle : j'y ai appris la discipline, savoir ce que c'est que se lever tôt, s'entraîner, faire ses devoirs, puis retourner s'entraîner.

Vous êtes All Black depuis dix ans, vous avez connu trois sélectionneurs différents : Steve Hansen (2012-2019), Ian Foster (2020-2023) et Scott Robertson depuis 2024...
Ce sont trois hommes très différents. Steve savait comment te pousser à donner le meilleur de toi-même, parfois même de façon intimidante. "Fozzy" (Foster) était plus doux, souvent blagueur mais toujours exigeant. "Razor" (Robertson), lui, est très fort pour créer une culture d'équipe et un environnement motivant. Il est honnête, et, au final, c'est ce que veulent les joueurs. Le truc c'est de comprendre ce qu'un coach attend de toi. Steve te mettait sous pression pour que tu sois prêt en match. Fozzy, lui, me donnait confiance. Razor, je le connais depuis les Crusaders, donc je sais ce qu'il veut. Il attend beaucoup de mon travail sans ballon, que je puisse exprimer mes compétences sur le terrain et dans le leadership.  »

 
 

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#485 el landeno

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Posté 10 juillet 2025 - 05:58

Seulement trois changements pour les All Blacks face aux Bleus pour le deuxième test
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Ardie Savea, ballon dans la main, emmènera les All Blacks contre les Bleus, samedi. (A. Mounic/L'Équipe)
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Les All Blacks se présenteront samedi (09h05) face au XV de France avec une équipe assez stable et trois changements seulement (dont deux contraints sur blessure) par rapport à celle qui avait battu les Bleus samedi dernier (31-27). La sensation des Highlanders Timoci Tavatavanawai est sur le banc.
Karim Ben-Ismail à Wellington (Nouvelle-Zélande)publié le 10 juillet 2025 à 00h27
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C'est un collectif All Black emmené par le troisième-ligne Ardie Savea (31 ans, 97 sélections) en l'absence de Scott Barrett, victime d'une micro-déchirure à un mollet, qui fera face au XV de France samedi au Westpac Stadium (9h05). Savea a déjà assumé cette fonction à dix reprises.

 
 

« L'un ou l'autre ça n'affectera pas l'équipe, juge le pilier droit Pasilio Tosi (26 ans, 8 sélections, 140 kilos pour 1m93). Ardie comme Scott fixe des standards élevés au groupe, Ce sont des hommes qui mènent par l'exemple, pas juste avec des mots. Ils s'expriment en réunion ou en petits comités mais ce sont surtout deux gars qui montrent la voie et nous, on aime les suivre. »

L'étonnante absente de Tavatavanawai

En deuxième ligne, pour remplacer Scott Barrett, les All Blacks font confiance à Patrick Tuipulotu (32 ans, 51 sélections, 1m98 pour 120 kilos), aligné aux côtés du jeune Fabian Holland (22 ans, 1 sélection, 2m04 pour 124 kilos). En l'absence de l'ailier Sevu Reece, victime d'une commotion cérébrale lors du premier match face aux Bleus (31-27) à Dunedin est absent. C'est Rieko Ioane qui glisse en numéro 14 alors que Caleb Clarke prend place sur l'aile opposée

La curiosité, c'est la présence sur le banc de Timoci Tavatavanawai pour sa première sélection avec les All Blacks ce samedi soir. Un joueur pourtant ultra-puissant et monstrueux dans les zones de rucks.

Le XV de départ des All Black
Jordan - Ioane, Proctor, J. Barrett, Clarke - B. Barrett (o), Roigard (m) - Lio-Willie, Savea (cap.), Vaa'i - Holland, Tuipulotu - Newell, Taylor, de Groot.
Remplaçants : Taukei'Aho, Norris, Tosi, Finau, Kirifi, Ratima, Tavatavanawai, McKenzie.


#486 Maury

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Posté 10 juillet 2025 - 08:29

On va tomber de haut avec cette équipe

#487 julien

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Posté 10 juillet 2025 - 08:57

On va tomber de haut avec cette équipe

 

On est là pour voir des joueurs et les confronter au haut niveau, c'est une tournée de prospection pas de résultat.

Ca parait léger en 1ère ligne avec Colombe qui n'a pas joué depuis février et Erdocio qui a souffert en mêlée contre l'Angleterre.

Ligne de 3/4 alléchante si elle a des ballons.

 

COMPO : Barré - Attissogbe, Depoortere, Barassi, Gailleton - (o) Segonds, (m) Le Garrec - Van Tonder, Abadie, Bochaton - Halagahu, J. Brennan - Colombe, Barlot (cap.), Erdocio.
Remplaçants : Mallez, Bourgarit, Montagne, Taofifénua, Woki, Vergnes-Taillefer, Daubagna, Hastoy.


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#488 Bon Chasseur

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Posté 10 juillet 2025 - 09:31

 

On est là pour voir des joueurs et les confronter au haut niveau, c'est une tournée de prospection pas de résultat.

Ca parait léger en 1ère ligne avec Colombe qui n'a pas joué depuis février et Erdocio qui a souffert en mêlée contre l'Angleterre.

Ligne de 3/4 alléchante si elle a des ballons.

 

clairement, sinon Galthié aurait à minima conservé qqs cadres de cette tournée, Guillard, Fischer par ex en 3èL. Au moins. Il reste peu d'opportunités comme ça avant 2027 désormais. Les Tests de Nov comportent des équipes bcp moins remaniées à domicile. Il y aura Juin l'an prochain 2026, et puis des amicaux en Août 2027, plus le temps de tester du nouveau monde. Des réponses doivent venir dès à présent, suite à cette tournée.



#489 Alex chocolatines

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Posté 10 juillet 2025 - 18:14

On va tomber de haut avec cette équipe

Surement pas, Galthie ne se voit pas en haut de l'affiche, il a dit qu'il faisait avec ce qu'il avait de disponible. 

Faut pas se tromper sur les objectifs de cette tournée.   B)



#490 Bon Chasseur

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Posté 10 juillet 2025 - 19:02

Surement pas, Galthie ne se voit pas en haut de l'affiche, il a dit qu'il faisait avec ce qu'il avait de disponible. 

Faut pas se tromper sur les objectifs de cette tournée.   B)

j'ai tjrs du mal à jauger exactement ce qu'il cherche avec certains joueurs, j'aurais cru qu'il aurait surtout voulu développer des joueurs ayant déjà une expérience. Je pense qu'il est plus humain qu'on peut le croire parfois: il a parlé de "ne pas amener ces jeunes joueurs faire tout le voyage pour ne pas les faire jouer" dans la conf. Je pense qu'il a un peu pris par défaut ce qu'il y avait, s'est dit qu'il pouvait y trouver qqs options de plus pour l'avenir (mais pas des tas non plus), et qu'il veut faire vivre le groupe et grandir l'aventure humaine. Pour lui c'est notamment un gros défi qu'il doit adorer: t'es chez les All Blacks, et t'as une équipe que personne dans l'univers ne donne gagnant, mais tu sais que t'es un des meilleurs tacticiens avec un super bon staff derrière. C'est palpitant.


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#491 Alex chocolatines

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Posté 10 juillet 2025 - 19:32

j'ai tjrs du mal à jauger exactement ce qu'il cherche avec certains joueurs, j'aurais cru qu'il aurait surtout voulu développer des joueurs ayant déjà une expérience. Je pense qu'il est plus humain qu'on peut le croire parfois: il a parlé de "ne pas amener ces jeunes joueurs faire tout le voyage pour ne pas les faire jouer" dans la conf. Je pense qu'il a un peu pris par défaut ce qu'il y avait, s'est dit qu'il pouvait y trouver qqs options de plus pour l'avenir (mais pas des tas non plus), et qu'il veut faire vivre le groupe et grandir l'aventure humaine. Pour lui c'est notamment un gros défi qu'il doit adorer: t'es chez les All Blacks, et t'as une équipe que personne dans l'univers ne donne gagnant, mais tu sais que t'es un des meilleurs tacticiens avec un super bon staff derrière. C'est palpitant.

 

Deux matches avec des effectifs différent et le troisième sera surement un mix de la meilleure équipe possible, ce serait plutot intelligent. La pression est clairement sur les Blacks, les Bleus sont en mode expérimental alors que les Néozèd nous mettent la grosse équipe. On leur a déjà filé le traczir la semaine dernière c'est une belle perf. A voir si on peut encore les bousculer.



#492 tekilapaf

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Posté 10 juillet 2025 - 19:35

Amha on va prendre lors du prochain match. L'exploit sera possible au 3e, avec un mix des deux premiers matchs. Les gars du troisieme test vont tout donner, ça va piquer très fort.

#493 Alligator427

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Posté 10 juillet 2025 - 21:17

Je n'ai qu'une question : qu'est-ce que le traczir ?

Sinon je suis d'accord avec vous. J'aime plutôt bien la façon dont Galthié gère cette tournée pour l'instant.

#494 el landeno

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Posté 10 juillet 2025 - 21:19

Laborantin, décharge et passion dévorante : Gaëtan Barlot, une surprise comme capitaine des Bleus
Rien ne prédestinait Gaëtan Barlot à devenir le 100e capitaine de l'histoire du quinze de France sinon son immense passion pour le rugby, à l'échelle de sa confiance en lui. Elles l'ont porté jusqu'à la Nouvelle-Zélande et un second test au cours duquel il étrennera ses nouveaux galons, samedi.

 
 
 

À quoi tient un destin ? Aux mots prévenants d'un entraîneur qui regarde à côté du cadre. Celui avec la foi du professeur qui se fout que le coloriage déborde un peu parce qu'il est appliqué avec énergie et surtout passion. Gaëtan Barlot, 10 sélections, 28 ans, sera le 100 capitaine de l'histoire de l'équipe de France, samedi : « J'ai pensé à toutes les bonnes années, à toutes les personnes qui m'ont permis d'en arriver là. »

 
 

Justement là où d'autres ne pensaient peut-être jamais le voir, il y a une paire d'années, lui, l'aspirant pro. « Il y a huit ans jour pour jour, j'étais dans le bureau du coach de Colomiers et on discutait pour savoir si j'allais en Fédérale ou si je m'accrochais en Espoirs alors que c'était compliqué, rembobine-t-il. Et là, je deviens capitaine de l'équipe de France... » Un immense sourire barre son visage. Pincez-le, il rêve ? Non, pas du tout. Parce que ce fou de rugby jusqu'à la déraison a toujours eu confiance en lui.

Retour dans le bureau du coach de Colomiers. On est en 2017, il a 20 ans, a fini ses études, et il n'y a plus de contrat Espoirs disponible : « Je touchais 200 € à cette époque et je me disais : "Qu'est-ce que je vais faire l'année prochaine ?" Parce que 200 €, pour vivre... J'ai dit à mon coach que j'allais aller en Fédérale pour pouvoir travailler à côté. » Fabien Berneau, son entraîneur d'alors, refuse l'idée. « Il m'a dit : "Non, vraiment, accroche-toi ! Tu peux le faire !" »

«De 8 heures à midi, j'étais au centre de formation, et de 14 heures à 18 heures, au labo. Puis le soir, je retournais en Espoirs pour disputer mes matches le week-end »

Gaëtan Barlot

 
 
 
 
 

Barlot (qui quittera Castres cet été pour l'UBB) doit travailler malgré tout, mais poursuit en Espoirs sur la base de triples journées : « J'ai été technicien de laboratoire pendant un an à Toulouse, au centre de recherche sur les analyses de sang, d'urine. De 8 heures à midi, j'étais au centre de formation, et de 14 heures à 18 heures, au labo. Puis le soir, je retournais en Espoirs pour disputer les matches le week-end. »

 

Une abnégation payante puisqu'il accrochera ses premières feuilles en Pro D2 avant d'être repéré par Pierre-Henry Broncan à Castres. « Je le connaissais car un vieux dirigeant de Colomiers m'avait dit de venir voir deux gamins en Espoirs : lui et Bastien Vergnes-Taillefer. J'ai réussi à convaincre (le président) Pierre-Yves Revol de le prendre, se souvient l'ex-manager du CO. Il a une histoire de dingue. Il n'a pas été gardé par Clermont en Crabos. Il arrive à Colomiers pour jouer en Espoirs, mais sans être au centre de formation. Comme il est intelligent, il avait ce double projet et a rejoint la région de Toulouse pour poursuivre ses études. Il a obtenu un diplôme de laborantin. Ce qui est fou, c'est que Colomiers ne voulait pas le garder, et puis il y a eu des blessures, des suspensions au talonnage, il a eu sa chance et il a joué en Pro D2. »

«Ce n'est pas un expansif, mais c'est un courageux, un garçons qui a été opéré des cervicales et qui doit signer une décharge pour jouer au rugby »

Pierre-Henry Broncan, son ancien entraîneur à Castres

 
 
 

En Top 14, Broncan le fait jouer immédiatement. Malgré un gabarit moins imposant que la concurrence (1,84 m, 107 kg), ses qualités sont nombreuses : « C'est un gamin que les entraîneurs adorent. Il ne râle jamais, il travaille dur. Sur le terrain, il a une grosse activité, il plaque beaucoup, il avance tout le temps, et en mêlée, il est costaud », énumère son ex-entraîneur au CO avant d'évoquer un défaut rédhibitoire au poste : « En revanche, il ne savait pas lancer ! Avant qu'il arrive à Castres, j'ai donc appelé William Servat. Je lui ai demandé s'il pouvait s'en occuper, le faire travailler la touche. »

L'ex-talonneur des Bleus, aujourd'hui adjoint dans le staff de Fabien Galthié, ne se fait jamais prier pour aller faire quelques lancers, même la nuit tombée. « Gaëtan est un taiseux, un fils d'agriculteur. Ce n'est pas un expansif, mais c'est un courageux, un garçon qui a été opéré des cervicales et qui doit signer une décharge pour jouer au rugby, il est classé G2 (*), poursuit Broncan. Je suis content de ce qui lui arrive. Il le mérite. »

(*) Classification selon des groupes de risques et d'aptitudes : G2 correspond à une contre-indication relative à la pratique du rugby en compétition, sur risque connu, à faire accepter par le joueur.

Quand le sélectionneur lui a annoncé son capitanat, Barlot a instinctivement pensé à celui qui l'avait extrait de la Pro D2 pour le Top 14 : « Je suis arrivé comme jeune joueur. En première ligne, c'est toujours un peu difficile, mais il m'a donné beaucoup de confiance. » Il pense à ses éducateurs, et surtout à ses parents : « Ils t'emmènent à l'école de rugby, ils ont fait tellement de trajets. Maintenant que j'ai des enfants, je m'en rends compte. Et quand je gagnais 200 €, ils m'aidaient financièrement. Même pour eux, c'est une grande fierté. »

«Petit, j'aurais aimé qu'un gars comme ça vienne me coacher »

Gaëtan Barlot, au sujet de son cousin de 21 ans qui entraîne les jeunes

 
 
 

Un débit mitraillette, le regard plongé dans le vôtre, le nouveau Bordelais apprécie à sa juste valeur la reconnaissance de l'encadrement tricolore : « Je ne suis pas le plus capé sur cette tournée, mais cela me touche et c'est une récompense. À chaque fois que j'ai porté ce maillot, j'ai tout donné. »

Abonné aux tournées d'été (Australie 2021, Argentine 2024) et sur la photo mais en costard des Grands Chelemards 2022, il prend tout. Justement parce qu'il sait d'où il vient et revient, lui qui regarde la Pro D2 les jeudis et vendredis soir avec sa femme, mordue elle aussi, puis s'infuse encore le Top 14 en plus de son match à lui. Et si vous traînez le dimanche autour des mains courantes de Fédérale, vous aurez encore une chance de le croiser. « En vrai, c'est ma passion, j'adore ça. Je parle ici à des mecs qui sont moins rugby que moi (il se marre). Mais toute ma famille vit rugby, mon cousin a 21 ans et entraîne. Il me demande des conseils, quand je peux je file un coup de main. Je me régale. Et petit, j'aurais aimé qu'un gars comme ça vienne me coacher. »

«Je ne vais pas me prendre la tête. Et puis c'est l'équipe de France, je joue avec quelques bons joueurs »

Gaëtan Barlot

 
 
 

Samedi, il disputera donc le second test avec ses nouveaux galons. Une responsabilité qui ne le tétanisera pas. « Je ne vais pas me prendre la tête. Et puis c'est l'équipe de France, je joue avec quelques bons joueurs, glisse-t-il dans un sourire. Dans le vestiaire, je prendrai la parole pour rappeler les points clés de comment jouer les Blacks. Un petit rappel, mais rien de plus. » Après la courte défaite de Dunedin (31-27, samedi dernier), une certitude l'anime : « On va les respecter, mais on va les agresser. On va être là samedi. Je le sais. Je le sens. » Parole de centurion.

 
 

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Posté 10 juillet 2025 - 21:24

Un joueur qui parle de ses éducateurs j'aime.




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