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Tournée d'été en Nouvelle Zélande 2025


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#676 RCV06

RCV06

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Posted Today, 14:31 PM

Quel est le haka le plus savoureux auquel vous ayez assisté ?
Je n'ai jamais trouvé le haka très impressionnant. Parce que tu ne risques pas grand-chose à t'aligner devant des mecs qui te tirent la langue. Bien sûr que ça a beaucoup d'importance pour nos adversaires, parce que c'est le moment où ils passent de Néo-Zélandais à All Blacks. Mais nous, en face, on doit juste essayer de trouver des trucs pour patienter.

 

:D 

Ça j aime bien, en fait le haka ça n émoustille que les journalistes et ceux qui arrivent dans le rugby. 


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#677 Bon Chasseur

Bon Chasseur

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Posted Today, 15:21 PM

J'ai en tout cas tjrs pensé que je ferais un truc style Campese devant le haka. On peut tous fantasmer sur les hypothétiques. Bon côté: je m'étire et me prépare concrètement pour le match sans perdre de temps et sans avoir à être forcé de faire qq'ch que je ne veux pas faire (en l'occurrence fixer du monde qui me fait des grimaces et gestes menaçants pendant environ deux minutes). Mauvais côté: ils le prendraient mal et me viseraient particulièrement sur les plaquages.



#678 grospaquet33

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Posted Today, 16:14 PM

Quel est le haka le plus savoureux auquel vous ayez assisté ?
Je n'ai jamais trouvé le haka très impressionnant. Parce que tu ne risques pas grand-chose à t'aligner devant des mecs qui te tirent la langue. Bien sûr que ça a beaucoup d'importance pour nos adversaires, parce que c'est le moment où ils passent de Néo-Zélandais à All Blacks. Mais nous, en face, on doit juste essayer de trouver des trucs pour patienter.

 

:D

Ça j aime bien, en fait le haka ça n émoustille que les journalistes et ceux qui arrivent dans le rugby. 

On peut ricaner comme Abadie. Au moins il sait exactement ce qu’on pense quand on entend le pilou-pilou.

sinon on peut respecter leur tradition.



#679 RCV06

RCV06

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Posted Today, 16:36 PM

On peut ricaner comme Abadie. Au moins il sait exactement ce qu’on pense quand on entend le pilou-pilou.

sinon on peut respecter leur tradition.

Si on obligeait pas les adversaires a admirer ce spectacle, parfaitement scénarisé pour faire plaisir aux TV et aux sponsors, ce qui était le cas il y a peu encore, peut être qu il ne répondraient pas aux langues tirées surjouées et qui n existaient pas avant, par des sourires narquois.

 

Je ne vois pas pourquoi les Blacks ont le droit de défier leurs adversaires en allant jusqu à mimer un égorgement, alors que les autres doivent regarder ça sans broncher comme des enfants bien sages.

Elles ont bon dos les traditions.

 

Le haka est toujours dans la surenchère au fil des années car c'est de la bonne TV comme dirait Trump.

 

On pourrait revenir a l ancienne, ils font leur Haka dans un coin du terrain, et les autres font ce qu ils veulent en attendant le coup d'envoi. 



#680 el landeno

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Posted Today, 17:25 PM

Blessure, fin de contrat, cap de la trentaine : Anton Lienert-Brown, un retour plein d'inconnues face au XV de France
Le centre All Black Anton Lienert-Brown, qui n'a plus joué depuis trois mois à la suite d'une fracture d'une clavicule, va devoir assumer la mission de réguler l'entrejeu des All Blacks pour l'ultime test face aux Bleus, samedi (9h05).

 
 

Un masque de tension pesait sur le visage d'ordinaire si souriant et jovial d'Anton Lienert-Brown, jeudi, face à la presse. Le centre des All Blacks sait qu'il joue gros ce week-end. Scott Robertson lui a confié les clés du camion pour réguler le jeu des Blacks face aux Bleus, ce samedi (9h05). « Avec ses 85 sélections, Anton nous apporte une grande expérience, loue son sélectionneur. Elle sera essentielle dans ce genre de matches. C'est le troisième match d'une série, il est aussi important que le premier. »

 
 

Lienert-Brown portera cette responsabilité sur ses épaules convalescentes, pour son grand retour sur un terrain depuis qu'il s'est fracturé une clavicule le 25 avril avec les Chiefs, lors de la première mi-temps d'un match face à la Western Force. Il avait dû subir une chirurgie d'urgence. Le verdict annonçait une fin de saison. Lui n'a pas voulu s'y résoudre. Il raconte avoir repris l'entraînement par la pensée, d'abord à travers des exercices de visualisation. Il y a été sensibilisé par Anne, sa mère, très impliquée dans le développement personnel et la santé mentale des athlètes.

«J'ai eu près de quatre semaines d'entraînement complet donc je dois me fier au travail accompli »

Anton Lienert-Brown

 
 
 

« Je n'ai pas joué depuis trois mois (ma blessure à une clavicule faisait suite à un mois d'indisponibilité pour un souci à une jambe), mais j'ai tout donné à l'entraînement, a assuré "ALB". Mentalement, je dois m'y fier. J'ai eu près de quatre semaines d'entraînement complet donc je dois me fier au travail accompli. » Il dit avoir pu tester son épaule en opposition à 100 %. « Je peux y aller à fond. Je me dois d'avoir cette foi après des entraînements à pleine intensité, semblables à un match. »

 
 

Reste à voir s'il parviendra à dissiper la brume de doutes qui doit forcément planer dans les recoins de son esprit, comme le brouillard dissipe la clarté des flots de la rivière Waikato. Lienert-Brown est de cette région-là, joueur vedette des Chiefs, il sera acclamé par son public.

 
Il reste sur deux défaites de rang face aux Français

Le 21 juin, ce battant s'était mêlé à l'échauffement de ses coéquipiers avant la finale du Super Rugby face aux Crusaders. « J'avais un infime espoir de jouer, ça ne s'est pas fait, mais la visualisation d'avant-match, le fait d'être dans le stade et d'en percevoir l'environnement, c'était essentiel émotionnellement, confie-t-il. Ça me sert aujourd'hui. »

Face à la France, il lui faudra se rassembler, ne pas se dissoudre dans l'appréhension. Car, outre sa performance individuelle, il devra gérer un tas de chantiers sur la pelouse du FMG Stadium. C'est l'ouvreur Damian McKenzie qui sera aux commandes du jeu des All Blacks. Et pour que ce feu follet puisse faire du « D-Mac » - son surnom -, allumer des pétards dans la défense française, il faudra que Lienert-Brown gère le « service après-vente du chaos » en cas de contre tricolore.

Aux Chiefs, tous deux forment un duo d'attaque naturel et fluide, fait de passes intuitives et de courses croisées. Ils se comprennent d'un simple échange de regards. Sauf que les entraînements ne remplacent pas les matches, et le Super Rugby n'a pas l'intensité d'un test international. ALB saura assez vite s'il est en dette d'automatismes.

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Anton Lienert-Brown, en novembre dernier, lors de la défaite de la Nouvelle-Zélande face à la France (30-29). (B. Papon/L'Équipe)

Il reste sur deux défaites face à la France : l'une lors du match d'ouverture de la Coupe du monde en septembre 2023 (27-13), l'autre en novembre dernier (30-29). À chaque fois, en face, il a croisé le regard de Gaël Fickou (31 ans, 95 sélections). Samedi, le centre tricolore sera associé à Nicolas Depoortere, tandis que Lienert-Brown, qui n'a pas joué depuis trois mois, sera associé à Quinn Tupaea, qui n'a plus porté le maillot des All Blacks depuis... trois ans.

Le 15 septembre 2022, au Marvel Stadium de Melbourne, le deuxième ligne australien Darcy Swain lui avait démoli un genou à coups d'épaule, provoquant une rupture du ligament collatéral médial et une déchirure partielle du ligament croisé antérieur du genou gauche.

Voilà un bon nombre d'inconnues à gérer pour le retour au très haut niveau de Lienert-Brown, âgé de 30 ans. Excellent ordonnateur du jeu, capable d'accélérer une attaque d'un simple offload ou d'étouffer les offensives adverses par sa lecture du jeu, il n'a pourtant pas encore prolongé avec la Fédération néo-zélandaise, son contrat se terminant fin 2026. Cela pèse sur l'esprit.

Plus tout jeune, sans être en déclin, il est à la croisée des chemins. Aiguillonné par la pression de prouver qu'il mérite la confiance des coaches, il doit assumer et faire face. Samedi, au FMG Stadium, il sera dans un environnement qu'il connaît bien. Mais grâce à son expérience, il sait qu'il sera, plus que jamais, seul face à lui-même.

Des exercices de respiration « pour la régulation émotionnelle »
Anton Lienert-Brown partage avec son coéquipier Ruben Love une méthode pour avancer malgré l'adversité. « On bosse avec un spécialiste de la respiration, confie Love. Ça m'aide à me sentir plus confiant dans mes capacités, dans tout ce que je peux apporter à mon équipe et à ma famille. C'est précieux pour ma régulation émotionnelle. » Le coach en question se nomme Nigel Beach. On dit qu'il a aussi collaboré avec Chelsea, le club de football. Il pratique la méthode Oxygen Advantage, qui expose notamment les athlètes à des niveaux élevés de dioxyde de carbone (CO), à des bains glacés à 2 °C ou à des saunas à 90 °C. « Cette méthode aide à rester lucide et dans le moment présent, appuie Lienert-Brown. On a ce privilège, au sein des All Blacks, de bénéficier de nombreuses compétences à notre service. Mais c'est aussi à chacun d'aller chercher ce "1 %" de plus. »





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