Maintenant, il faut gagner demain !
[ Avant match ] ASM - Racing 92
#1606
Posté 31 mars 2018 - 18:34
#1607
Posté 31 mars 2018 - 18:42
Incontestablement, mais "laisser flotter les drapeaux " c'est une façon très édulcorée, de dire qu'on a été en dessous de tout en terme d'engagement!
J ai vu que Franky avait pompé sur moi , il a dit que l équipe qui a joué au RCT était composée de mecs qui savaient qu ils seraient du 1/4 même sur le banc et qui voulaient pas se faire trop mal, d'autres qui espéraient en être et qui ont joué un peu tout seul pour se montrer et enfin ceux qui savaient qu ils n en seraient pas et qui n otn rien branlé. Donc pas d'équipe, pas de jeu, pas de solidarité, un gros rien
Maintenant, il faut gagner demain !
T'es sur ?
#1608
Posté 31 mars 2018 - 18:43
Ça va être dur demain mais ça me ferait mal de voir le Racing nous battre chez nous
#1609
Posté 31 mars 2018 - 18:43
Je ne peux pas être au stade demain mais vous entendre, on veut que le Michelin soit une fournaise, on a plus qu'un seul objectif, alors faut tout donner et ne rien regretter
#1610
Posté 31 mars 2018 - 18:43
Comment ? Pas possible !J ai vu que Franky avait pompé sur moi , il a dit que l équipe qui a joué au RCT était composée de mecs qui savaient qu ils seraient du 1/4 même sur le banc et qui voulaient pas se faire trop mal, d'autres qui espéraient en être et qui ont joué un peu tout seul pour se montrer et enfin ceux qui savaient qu ils n en seraient pas et qui n otn rien branlé. Donc pas d'équipe, pas de jeu, pas de solidarité, un gros rien
T'es sur ?
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#1611
Posté 31 mars 2018 - 18:51
La perspective d'une demi à Sainte doit être une source de motivation supplémentaire (et il n'en manque pas).
Ça va être dur demain mais ça me ferait mal de voir le Racing nous battre chez nous
Une demi à Sainté c'est 1M€ dans les caisses et de la sérénité pour la saison prochaine (300k€ pour la qualif, le reste pour la recette du match)
#1612
Posté 31 mars 2018 - 18:51
en tous cas , le RCT c'est un sacré client en moins !!
s'il avait fallu les jouer à Nice ...
oui mais même avec un très bon arbitrage de Mr Owens ,c'est le RCT qui a Trin Duc ,la ça fait un sacré avantage...
#1613
Posté 31 mars 2018 - 18:55
T'es sur ?
Arrête de douter
#1614
Posté 31 mars 2018 - 18:58
si on sort le Racing , ça me parait nettement plus jouable
contre le Munster que le RCT
Effectivement Toulon était nettement supérieur et se les taper à Nice ça aurait été coton .... reste à gagner pour s'autoriser à jouer les irlandais presque à la maison
#1615
Posté 31 mars 2018 - 19:01
ce qui à de sur , c'est que le Top 14 ne nous concerne plus
et le RCT , Racing , Montpellier vont se battre comme des
chiffonniers pour le titre . On à uniquement à bien se concentrer
sur la H-Cup
#1616
Posté 31 mars 2018 - 19:04
Une demi à Sainté c'est 1M€ dans les caisses et de la sérénité pour la saison prochaine (300k€ pour la qualif, le reste pour la recette du match)
Il me semblait que De Kro annonçait 600000 euros en cas de qualification en demie de CCUP auquel nous pourrions rajouter une partie de la recette, mais comme tu dis cela devrait faire pas loin d'un million
#1617
Posté 31 mars 2018 - 19:09
Toulon devait gagner ce match,il était au dessus,franchement en touche et tous ces ballons rendus aux pieds par le Munster,c'était la maison du cadeau ,je leur piquerai bien le 9 ,le 12 et le 14...
#1618
Posté 31 mars 2018 - 19:15
N’oublions pas les fondamentaux !
#1619
Posté 31 mars 2018 - 19:15
Titus t'aurait pas un petit dicton.......
#1620
Posté 31 mars 2018 - 19:19
Cela vous a peut-être échappé, mais il s'est produit un événement rare le week-end dernier à Lyon. Leone Nakarawa n'a pas commencé un match. À Gerland, le Fidjien a fait son apparition sur le tard, à la 67e minute. On peut déjà éliminer une hypothèse : ce n'est sûrement pas lui qui a supplié ses entraîneurs, Laurent Travers et Laurent Labit, pour obtenir la permission de souffler. «On discute avec lui, on négocie. Mais il veut jouer tout le temps, sourit Labit. Leone, pas besoin de lui demander deux fois s'il se sent de jouer. Même une, c'est une de trop.»
27 titularisations consécutivesFin août 2017. Le Top 14 reprend, Nakarawa revient de vacances en temps et à l'heure. Utilisé pendant l'été par sa sélection, il a eu droit à une rallonge. « On papote avec lui, raconte Labit, et on vient à lui parler, sans arrière-pensée, de nos problèmes en deuxième ligne, à cinq jours du premier match contre Castres (Ryan, Albacete, Carizza, Le Roux sont hors service). Il nous dit du tac au tac : “Pas de problème, je joue moi !” On lui répond qu'il vient d'arriver, qu'il n'aura que deux entraînements... » Cause toujours. Nakarawa entrera en jeu à la 51e minute. Suffisant pour que Christophe Urios ait à la regretter. « Le grand Fidjien, il nous a fait chier », dira le manager du Castres Olympique. «Il n'y a que lui qui peut faire ça, insiste Labit. Deux entraînements, deux ! Je ne sais pas ce qu'il avait fait en vacances, il avait dû jouer à 7 tous les jours. » Entre cette première journée et la dernière en date à Lyon, Nakarawa a enchaîné vingt-sept titularisations. Trois en novembre avec les Fidji, six en Coupe d'Europe, et dix-huit en Top 14.
On dit parfois qu'il est inarrêtable sur le terrain, avec son «gogogadget au bras», sa facilité à s'enrouler autour des plaqueurs tout en tenant le ballon d'une main. Il est surtout inarrêtable tout court. Ou insatiable, infatigable, comme vous voudrez. Le champion olympique de Rio est aujourd'hui le seul joueur d'Europe à avoir dépassé les deux mille minutes cette saison. Derrière lui, le premier avant de ce classement, l'Anglais Don Armand, a économisé l'équivalent de trois matches et demi par rapport au Racingman. Et ce n'est rien comparé à d'autres deuxième-lignes majeurs du circuit comme Alun Wyn Jones (1 530 minutes), Maro Itoje (1 499), Sébastien Vahaamahina (1 436) ou Jonny Gray (1 406).
«Nakarawa est en pleine maturité physique, considère Fabrice Landreau, le coach de Toulon. Il a peu joué les saisons d'avant. Et puis il y a des joueurs qui ont besoin d'être toujours sur le feu. Guirado et Bastareaud sont comme ça. Il ne faut pas les gérer, sinon ils peuvent te faire de la méforme. À Grenoble, notre préparateur physique avait une règle : 300 minutes cumulées (4 matches) égale une semaine de régénération.» Cette idée vient d'être reprise par l'Observatoire médical du rugby. Si elle est adoptée, Nakarawa va nous faire une syncope, lui qui ne loupe jamais un entraînement au Racing.
L'une de ses forces, c'est qu'il ne casse jamais, ou presque. « En trois saisons à Glasgow, il n'a pas raté un match », se rappelle son entraîneur de l'époque Greg Townsend. Au Racing, il s'est vraiment abîmé une fois, en marquant un essai à La Rochelle en décembre 2016. « Son épaule est sortie, se remémore Labit. Le chirurgien lui dit qu'on peut opérer mais que ça peut aussi s'arranger sans rien. Il a répondu : “O.K., ça va passer.” » Sept jours plus tard, il était titulaire en Coupe d'Europe.
« C'est le seul mec que je n'ai jamais vu en jaune (allusion aux chasubles jaunes distribuées aux remplaçants à l'entraînement), signale l'arrière Louis Dupichot. Je ne sais pas comment il fait. Moi, si je rentre de vacances et que je joue après deux jours d'entraînement... Euh, en fait, j'imagine même pas (rire). Je ne l'ai jamais vu se plaindre de quelque chose, jamais vu en salle kiné. » C'est d'autant plus remarquable que le jeu de Nakarawa et son importance dans le système du Racing l'exposent à beaucoup de collisions, n'en déplaise à ceux qui rechigneront toujours à l'appeler « deuxième-ligne » tant qu'il ne mettra pas davantage son nez dans les rucks.
« Il travaille dans les mauls, il pousse en mêlée, saute en touche, court... C'est une machine. »
«Ridicule, riposte son coéquipier Donnacha Ryan. Les gens ne se rendent pas forcément compte du travail qu'il abat. Il travaille dans les mauls, offensifs ou défensifs. Il pousse en mêlée, saute en touche, court... Il peut jouer fréquemment une heure troisième-ligne avec un grand volume de courses et finir deuxième-ligne. C'est une machine. Ses scores GPS à l'entraînement montrent à quel point il est fort. » Louis Dupichot en rajoute une louche : « Comme il tente beaucoup d'offloads en levant les bras, il prend énormément de chocs dans les côtes. »
D'où l'importance d'être gainé. « Il est fort du haut du corps, fort du bas, indique Stuart Yule, son préparateur physique des années Glasgow. Il est très coordonné pour un gars de son gabarit. Il peut changer de direction sans traumatiser ses articulations. Il a des muscles aussi explosifs qu'un joueur d'1,85 m. Je ne pense pas qu'il travaillait énormément avant d'arriver en Europe. Son corps n'est pas saturé. Mais, pour moi, l'explication prioritaire à ces deux mille minutes, c'est la mentalité de Leone. Pour lui, le rugby, c'est fun. »
Disons que Nakarawa, c'est de la fantaisie militaire. Il y a ce qu'on voit (du jeu libre) et ce qu'il s'inflige, par éducation ou par croyance. À Tavua, où il est né, le petit Leone n'était jamais certain de se coucher le ventre plein. Son père occupé à débrayer à la mine d'or – la grève la plus longue du monde, vingt-cinq ans ! –, il a dû travailler très jeune comme vendeur de manioc, avant de servir ensuite dans l'armée. De tout ça, il a gardé une rectitude dans le travail. « La fatigue, c'est dans la tête, nous disait-il il y a quatre mois. Les massages ? Jamais de massages. Ça me ramollit. » Il racontait aussi qu'il avait demandé à ses parents de ne pas venir le voir à Paris, ni de l'appeler. Pour ne pas le distraire.