Faire des conneries à 20 ans n'empêche pas d'en assumer les conséquences...
Il assume lui !!!!!
L'affaire Bastareaud rebondit. Le trois-quart centre du XV de France et du Stade Français est revenu sur ses déclarations, après avoir d'abord affirmé que quatre ou cinq individus l'avaient roué de coups, alors qu'il rentrait à son hôtel dans la nuit de samedi à dimanche, à Wellington (Nouvelle-Zélande).
«Je tenais à revenir sur les incidents qui se sont produits en Nouvelle-Zélande.
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Les images de son retour à Paris
Je dois la vérité à tout le monde.
Samedi soir, je suis rentré à l’hôtel après avoir trop bu. Je suis tombé dans ma chambre, j’ai heurté la table de nuit et je me suis ouvert la pommette. J’ai eu honte, j’ai paniqué et j’ai cru que j’allais être renvoyé de l’Equipe de France. J’ai raconté cette histoire pensant que cela allait passer, mais vu l’ampleur que cela prend je préfère raconter la vérité.
Je ne voulais pas choquer ma famille. J’ai paniqué et je me suis enfoncé.Je tiens à m’excuser auprès de la Fédération Néo-Zélandaise, de la ville de Wellington, des joueurs de l’Equipe de France, du staff, de mon club, de mes amis et auprès de tous ceux touchés par cette histoire », explique le centre du XV de France et du Stade Français, via un communiqué diffusé sur le site du club parisien.
Max Guazzini : « Une erreur de jeunesse »
Le président du Stade Français, Max Guazzini, avait déclaré un peu plus tôt à lequipe.fr qu'il s'agissait d'une « erreur de jeunesse [...] Je viens d'avoir Mathieu qui s'apprête à partir en vacances aux Antilles. Il est rentré tard à son hôtel en état d'ébriété, il a trébuché et il est tombé. Le lendemain, il a eu peur des conséquences vis-à-vis de l'encadrement de l'équipe de France et de sa famille qui est très croyante. Comme il l'a déjà dit dans son communiqué, il ne pensait pas que cela prendrait de telles proportions. »
La version de l'agression avait déjà pris du plomb dans l'aile, jeudi midi, après les informations diffusées par la télévision néo-zélandaise TV One, relayée jeudi par l'agence de presse néo-zélandaise NZPA. «La police s'est procurée des vidéos de surveillance montrant un Bastareaud non blessé rentrant à son hôtel en compagnie de deux joueurs et de deux femmes, selon la TV One», écrit NZPA. Mercredi, la police néo-zélandaise avait indiqué avoir identifié deux femmes ayant raccompagné trois joueurs du XV de France à leur hôtel de Wellington, dimanche entre 5 heures et 5h15 (locales), sans toutefois préciser si Mathieu Bastareaud faisait partie de ce groupe.
Maso a entendu dire que des joueurs «se seraient battus entre eux »
Jeudi midi, avant les déclarations de Guazzini et de Bastareaud, Jo Maso, le manager du XV de France, était revenu sur cette affaire. « On dit que la police a des cassettes avec des joueurs qui rentrent dans l'hôtel, dont Mathieu Bastareaud », a t-il expliqué. « On attend de voir le PV de police et les cassettes pour se rendre compte effectivement qu'il n'y a pas méprise. Si tant est que c'est vrai, c'est que Mathieu nous aurait menti mais nous, on pense qu'il nous a dit la vérité. »
«Je serais vraiment déçu, vexé, outré qu'on nous ait menti», a poursuivi Jo Maso. « De notre fait, il n'y a jamais eu la volonté de cacher quoi que ce soit à qui que ce soit. On veut la vérité [...] J'ai entendu dire qu'il y avait des joueurs qui se seraient battus entre eux. Moi, je n'ai eu aucun indice dans le groupe le lendemain allant dans ce sens », a également déclaré le manager du XV de France.