En 1965, il y avait une dizaine d'équipe, en 1975, 18 équipes, en 1985 23 équipes.
De fait, plus on remonte dans le temps, plus les talents se concentraient dans peu d'équipes. Donc plus on remonte dans le temps, moins c'est comparable.
Si on reste dans les années 80, et qu'on parle des Celtics et Lakers :
- Celtics : une superteam ? Bird était une superstar, McHale why not mais déjà rappelons que les 2 sont draftés et non trdés, les autres (yc Parish qui était un joueur bon mais pas foufou aux Warriors avant) ont surtout été sublimés par le contexte et par Bird
- Lakers : oui pas faux, mais Abdul-Jabbar est issu de la période 70's où les talents se concentraient, Magic et Worthy sont draftés (notamment Worthy grâce à des trades intelligents)
Superteam a posteriori sur la base du palmarès, mais dans les 2 cas tout part d'une draft, et une équipe sublimée par un talent générationnel ou 2.
On peut dire la même chose des Bulls de Jordan et Pippen.
C'est différent de ce qu'on voit aujourd'hui, où les superteams dont on parle n'ont absolument rien monté par la draft, juste de la free agency, et ensuite un effet boule de neige, une star en appelant une autre, prête à se faire sous-payer, ou avec une franchise prête à surpayer tout le monde pcq l'économie du basket permet aujourd'hui de payer largement la luxury tax. Sans compter sur l'influence limite mafieuse des agents, la moitié de l'effectif des Lakers par exemple étant "chez LeBron et Rich Paul".
Les joueurs n'ont plus d'état d'âme à s'empiler pour gagner, il y avait une sorte de "code d'honneur" dans les générations précédentes, l'adversité comptait. Je crois que c'est Paul Pierce qui a fait plusieurs sorties à ce sujet, passant pour le plus jeune des vieux cons. Et ce n'est pas si vieux.