Nalaga accueilli, au michelin, formé par le club, champion avec l'asm qui s'en va... à Toulon. A mon sens un choix qui va l'écraser, mais bon, bien venu ndans le rugby spectacle professionnel, avec la com nauséabonde qui alimente la "visibilité du produit Toulon", mais bon toute com est une occurence de plus pour les sponsor. L'important est d'être vu et qu'on parle se soi. Le contenu n'importe pas!
Bref, comme vaccin pour ceux qui croyaient encore regarder du rugby, y avait pas mieux!
De l'autre côté, le public qui siffle un joueur qui a tant donné, y compris le titre, mais aussi déçu en partant une première fois. Mais comme on est allé le rechercher on croyait que son retour était définitif... Mais pourtant je me rapelle aussi le kiné qui parlait de la machinerie de son genou opéré avec des propos du style "c'est monté solide", façon objet, ça m'avait choqué ce mec qu'on était allé chercher aux fidji, amené ici, comme un phénomène de foire, la bête à tout renverser! En parallèle on voyait l'homme déraciné qui transpirait derrière le joueur. Nalaga m'a toujours renvoyé deux sentiments très paradoxaux entre des actions "renversantes et spectaculaires" et la conviction qu'on exploitait quelqu'un qui était dépassé par tout ça, mais que l'argent avait acheté avec un truc du style "tu as des qualités exceptionnelles, alors tu dois les exploiter pour l'avenir des tiens, donc ton ressenti passe après".
Quant il est reparti, ça voulait dire ce que ça voulait dire et on l'a ramené quand même!
Aujourd'hui qu'il part et que tant qu'à faire il accumule le fric, puisque c'est sa fonction on le siffle!
Triste rugby professionnel, triste public assoiffé de tout qui ignore les hommes et ne voit que les bêtes de son spectacle, bêtes que l'on veut fidèles comme le sont les chiens dressés à l'attaque, à leur seul maître.
Triste spectacle à tous les niveaux. Cela s'appelle le pathos, et on peut dire que la masse aime s'y vautrer gouluement!