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Stade Français CASG


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3731 réponses à ce sujet

#3706 rugbyasm77

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Posté 08 juin 2025 - 17:45

Le sf et le RCT sont en train de réfléchir à un échange entre carbonel et Hervé d'après l'équipe

#3707 Parigot_Paris

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Posté 09 juin 2025 - 13:41

Le sf et le RCT sont en train de réfléchir à un échange entre carbonel et Hervé d'après l'équipe

Carbonel a fait une saison horrible, il faut peut-être ajouter à l'échange un sac de 50 kilos de patates et un exemplaire vintage mais pas trop souillé de Play Boy. :crying:



#3708 tekilapaf

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Posté 09 juin 2025 - 14:10

Le sf et le RCT sont en train de réfléchir à un échange entre carbonel et Hervé d'après l'équipe


On n'est pas le premier Avril pourtant?

Le RCT avait joué fin en refilant Belleau et Carbonnel aux autres.

C'est comme si on filait Fall au SF pour faire revenir Ezeala... Ça n'a pas de sens.

#3709 Binche63

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Posté 09 juin 2025 - 14:52

Partenaire particulier cherche partenaire particulière 
 
https://www.lequipe....rancais/1568614
 
 
où japprends que H-P W est, quoique natif teuton, Suisse, comme laut du hangar. Au delà dun certain nombre de zéros, on aurait dû sen douter. 
 
Parigot_Paris, tes fausses pudeurs ne thonorent pas

Quand tu es milliardaire et que n arrive pas a entretenir ta danseuse ça doit donner envie au autre de venir perdre de l argent.
J ajouterais en plus que dans un autre article il disait vouloir garder le contrôle sur le club.
En gros veuillez me donner votre fric sans droit de regard

#3710 Parigot_Paris

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Posté 09 juin 2025 - 16:11

Quand tu es milliardaire et que n arrive pas a entretenir ta danseuse ça doit donner envie au autre de venir perdre de l argent.
J ajouterais en plus que dans un autre article il disait vouloir garder le contrôle sur le club.
En gros veuillez me donner votre fric sans droit de regard

Et ceux qui sont pas d'akkord, reculez jusqu'à les arbres ! :P



#3711 RCV06

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Posté 09 juin 2025 - 16:14

Et ceux qui sont pas d'akkord, reculez jusqu'à les arbres ! :P

Et ceux qui arriveront a la ligne du fond seront exécutés la prochaine fois 



#3712 Alex chocolatines

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Posté 09 juin 2025 - 16:56

Quand tu es milliardaire et que n arrive pas a entretenir ta danseuse ça doit donner envie au autre de venir perdre de l argent.
J ajouterais en plus que dans un autre article il disait vouloir garder le contrôle sur le club.
En gros veuillez me donner votre fric sans droit de regard

Cette brave mamie Liliane est partie trop tôt, elle lâchait de l'oseille sans poser de questions  :fume:



#3713 el landeno

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Posté 10 juin 2025 - 17:59

Maintenu en Top 14, le Stade Français doit trouver les clés pour s'éviter une nouvelle « saison de merde »
Sauvés lors de la dernière journée, les Parisiens en terminent avec cette saison « de merde ». Reste maintenant à faire les bons ajustements pour éviter de revivre la même l'an prochain.

 

« On s'excuse pour la saison. » Quelques minutes après la victoire du Stade Français face à Castres (21-10) samedi soir, synonyme de maintien en Top 14, l'arrière parisien Léo Barré a lâché ces mots qui en disent long sur le calvaire traversé ces derniers mois. À ses côtés, son capitaine, Paul Gabrillagues, ne fanfaronnait pas non plus, même si l'essentiel était là, à savoir le sauvetage du club de la relégation. « C'est un grand ouf de soulagement, mais on ne va pas faire les malins. Il faut rester humbles, on est contents d'en finir avec cette saison », assurait le deuxième-ligne stadiste.

 
 

Le lendemain, après une soirée qui s'est étirée tard dans la nuit parisienne, le sentiment était identique. « Enfin sauvés ! Et contents d'éviter ce barrage... » « On part en vacances l'esprit soulagé. » « On est sauvés, c'est tout ce qui compte. Mais quelle saison de merde ! » Voilà les quelques messages glissés par les joueurs.

Sans refaire l'historique, tout est allé de travers cette saison, balayant presque instantanément les espoirs du parcours jusqu'en demi-finales la saison précédente (défaite 20-22 face à Bordeaux-Bègles). Première erreur : ne pas avoir clarifié la brouille latente entre le directeur sportif Laurent Labit et l'entraîneur en chef Karim Ghezal durant l'intersaison.

Peu de crédit accordé aux jeunes formés au club

Résultat, ce dernier a été licencié après seulement quatre journées. Seul aux commandes, Labit n'a pas réussi à enrayer la crise. L'ancien adjoint de Fabien Galthié en équipe de France a lui aussi été démis de ses fonctions début mars au profit de Paul Gustard. Sauf que quinze jours plus tard, le technicien anglais (sous contrat jusqu'en juin 2026) demandait à être libéré pour rejoindre Leicester... Refus du propriétaire-président Hans-Peter Wild, qui lui a proposé dans la foulée une prolongation de contrat jusqu'en juin 2028 (l'accord a été signé la semaine passée).

 
 
 

Ajoutez à ça un recrutement raté. À commencer par Louis Carbonel (Montpellier) et Yoan Tanga (Stade Rochelais), recrutés à prix d'or et qui n'ont rien apporté. L'ouvreur compte quinze titularisations pour quatre victoires. Il est resté en costard lors des trois dernières journées. Quant au troisième-ligne, il ne compte que douze titularisations... Chères les minutes jouées pour ces deux recrues censées apporter un « plus » à l'équipe.

Et que dire de Raffaele Costa Storti ? L'ailier, meilleur marqueur de Pro D2 l'an dernier avec Béziers (21 essais en 19 rencontres), n'a joué que trois matches au Stade Français. Il s'est engagé en faveur de Grenoble. On pourrait également évoquer le talonneur italien Giacomo Nicotera, le troisième-ligne Pierre Huguet ou l'arrière Joe Jonas, qui n'ont rien montré.

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Andy Timo, ballon en main, a disparu des radars au Stade Français. (A. Mounic/L'Équipe)

Et une fois de plus, peu de crédit a été accordé aux jeunes formés au club. Le pilier Isaac Koffi a pu se montrer en raison des blessures au poste (11 matches, 6 titularisations), idem pour le demi de mêlée Thibault Motassi (16 m., 3 t.) ou le troisième-ligne Juan Martin Scelzo (13 m., 8 t.). En revanche, le troisième-ligne Andy Timo, champion olympique à 7, a disparu des radars (6 m., 0 t.) et Mamoudou Meïté (9 m., 0 t.) s'est envolé vers d'autres cieux (Soyaux-Angoulême). Enfin, Noah Nene a brillé, mais à Dax (Pro D2). La bonne nouvelle, c'est que le trois-quarts centre, malgré de nombreuses sollicitations, jouera bien au Stade Français en 2025-2026.

Aucune marge salariale

À quoi s'attendre la saison prochaine ? Et surtout, comment éviter de revivre une saison galère ? La direction du club souhaite redonner une identité « Stade Français » au club de la capitale. En confortant l'Anglais Gustard, qui s'est entouré d'un staff très anglo-saxon avec les arrivées de ses compatriotes Perry Freshwater (mêlée) et Ian Vass (jeu au pied), du Sud-africain Rory Kockott (défense) et du Néo-Zélandais Scott Crean (directeur de la performance), ça semble compliqué... Morgan Parra (attaque), seul rescapé, va se sentir bien seul. Côté recrutement, les interrogations planent également. Le demi de mêlée Tawera Kerr-Barlow et le pilier Thierry Paiva, tous deux en provenance du Stade Rochelais, ont signé. Une réunion stratégique est programmée demain pour évoquer la suite.

Dans une interview au Parisien, le « docteur » Wild a martelé qu'il souhaitait recruter « des joueurs qui viennent pour le club et non pour l'argent ». Ça tombe bien. Le club n'a aucune marge salariale. Le plafond du salary-cap est déjà dépassé. Raison pour laquelle le Stade Français cherche à se séparer de certains gros salaires. À commencer par Carbonel. Comme évoqué sur notre site, un échange avec Enzo Hervé (Toulon) est dans les tuyaux.

Concernant le recrutement, il faudra surtout bien gérer les 18 fins de contrat à venir. Les leaders du groupe ont demandé à la direction que l'avenir des joueurs en question soit réglé d'ici la reprise du Top 14. Une première façon de repartir sur de bonnes bases et non dans le flou. Les deux prochains mois s'annoncent cruciaux.



#3714 el landeno

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Posté 11 juin 2025 - 20:40

Le Stade Français annonce neuf départs, les arrivées de Thierry Paiva et Tawera Kerr-Barlow confirmées
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Clément Castets (au centre) fait partie des joueurs qui ont quitté le Stade Français. (B. Papon/L'Équipe)
Maintenu de justesse en Top 14, le Stade Français a officialisé mercredi le départ de neuf joueurs, dont les piliers Clément Castets et Francisco Gomez Kodela. Annoncé de longue date, le recrutement de Tawera Kerr-Barlow et Thierry Paiva a été confirmé.
Rédactionpublié le 11 juin 2025 à 21h18
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Après une saison galère, le Stade Français se tourne vers l'avenir. Le club de la capitale, 12e et maintenu de justesse en Top 14, a annoncé le départ de neuf de ses joueurs. Les piliers Clément Castets (29 ans, 15 matches cette saison) et Francisco Gomez Kodela (39 ans, 14 matches) vont ainsi partir. Le droitier argentin va prendre sa retraite sportive mais continuera d'intervenir au sein du club dans le domaine de la mêlée, alors que le gaucher arrivé en 2021 va tenter une nouvelle expérience en Nouvelle-Zélande.

 
 

Raffaele Costa Storti, très peu utilisé cette saison, va rebondir à Grenoble. Les autres partants sont des joueurs déjà prêtés, comme Pierre Boudehent (Vannes), Hugo Zabalza (Montauban) ou Mahamadou Meïté (Soyaux-Angoulême). Les jeunes piliers Hugo Ndiaye (Provence Rugby), Thomas Crêtu (Dax) et Luka Petriashvili (Nevers) complètent la liste.

Dans le sens inverse, le Stade Français a confirmé les arrivées annoncées de longue date du pilier gauche Thierry Paiva et du demi de mêlée Tawera Kerr-Barlow, tous deux en provenance de La Rochelle. Prêté en cours de saison par l'Union Bordeaux-Bègles, Paul Abadie s'est lui aussi engagé pour deux ans.

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#3715 Murena

Murena

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Posté 11 août 2025 - 09:11

Quelqu'un aurait l'interview complète de Labit ?

#3716 el landeno

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Posté 11 août 2025 - 09:16

« Chacun fait ce qu'il veut dans ce club » : Laurent Labit explique les raisons de son départ du Stade Français
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Laurent Labit a dirigé le Stade Français entre octobre 2023 et mars 2025. (A. Martin/L'Équipe)
Directeur du rugby du Stade Français jusqu'en mars 2025, Laurent Labit était parti suite aux mauvais résultats qui menaçaient le club de relégation. Dans un entretien accordé au Midi Olympique, il affirme cependant que les problèmes du club sont plus profonds.
Rédactionpublié le 11 août 2025 à 09h55
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Pour la première fois depuis son départ du Stade Français, Laurent Labit a pris la parole publiquement, dans un entretien accordé au Midi Olympique, afin « d'apporter certaines précisions et de rétablir quelques vérités pour laver [son] intégrité ». Il affirme d'abord que son départ, après la défaite à Toulon (24-6, le 22 février), était de son initiative.

 
 

Outre des couacs de communication dans la presse, Laurent Labit fustige « un président actionnaire absent 90 % du temps »« Il n'y a pas de patron au quotidien, déplore-t-il. Et, nombreux sont ceux qui profitent de cette situation. Rares sont ceux qui sont là pour les bonnes raisons, c'est-à-dire dans l'intérêt du club. Pour gagner. »

 

Au-delà de l'absence de patron et du manque de communication entre les différents responsables, Laurent Labit décrit un manque de synergie entre le groupe professionnel, le centre de formation et l'association. « Chacun fait ce qu'il veut dans ce club », résume l'ancien entraîneur des lignes arrières de l'équipe de France. Sur le recrutement aussi, il estime que le club avait du retard sur ses rivaux : « Lorsque je suis arrivé, il n'y avait personne pour travailler sur la détection ou la relation avec les clubs partenaires. (...) Le comble, c'est que de jeunes joueurs évoluant dans nos clubs partenaires signaient dans d'autres clubs de Top 14 parce que personne ne les connaissait. »

« On survolait les sujets, il n'y avait rien de construit. »

Laurent Labit dans un entretien accordé au Midi Olympique

 
 
 

Au moment d'aborder le bilan, il reconnaît qu'il est arrivé « trop confiant » mais affirme que « les conditions pour réussir n'étaient pas réunies ». Il admet aussi que l'organisation qu'il avait mise en place, avec un directeur du rugby (lui-même) et un entraîneur principal (Karim Ghezal puis Paul Gustard depuis octobre 2024), « n'était pas la bonne organisation pour mener à bien le projet », mais se défend des supposées critiques de sa direction sur la gestion de la masse salariale, n'ayant « aucun souvenir d'une discussion sur ce sujet ».

« De toute façon, il n'y a jamais eu de réelles réunions de travail entre le président, le directeur général et le directeur sportif, raconte-t-il. Quand il y en avait une, c'était toujours à la va-vite quand le président était de passage. On survolait les sujets, il n'y avait rien de construit. »Devenu consultant pour Canal + depuis, Laurent Labit ne se voit pas rejoindre un autre club dans l'immédiat, mais se félicite de certaines réussites avec le Stade Français, dont l'installation au Camp des loges et « un travail de fond » sur la formation, avec le retour de l'équipe espoirs au niveau élite.

 

Grands entretiens – "C’est moi qui ai demandé à quitter le club" : Laurent Labit s’explique sur son départ du Stade français
Publié le  10/08/2025 à 19:45 Mis à jour  à 19:56
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Depuis son départ du Stade français en mars dernier, Laurent Labit n’avait encore jamais pris officiellement la parole. Pour Midi Olympique, il a accepté de revenir sur la fin de son aventure parisienne, souhaitant apporter précisions et rectifications. Il a aussi retracé les 16 mois, parfois heureux avec cette demi-finale de Top 14 en juin 2024, souvent chaotiques, passés chez les Soldats roses.

C’est la première fois depuis votre départ du Stade français en mars dernier que vous acceptez de vous exprimer. Qu’est-ce qui vous pousse aujourd’hui à prendre la parole ?
Après tout ce que j’ai lu et entendu depuis le mois de mars, il est important pour moi d’apporter certaines précisions et de rétablir quelques vérités pour laver mon intégrité. Également pour éclairer tous ceux qui aiment ce club, qui le supportent et tous ceux qui m’ont fait confiance. Je tiens à dire que j’ai quitté le club à ma demande après 16 mois de travail acharné. Ce n’est pas le club qui m’a écarté, c’est moi qui ai demandé à être libéré. Pour moi, actuellement, le club n’a pas les valeurs, ni le fonctionnement correspondant à ma façon de travailler, celle avec laquelle je fonctionne depuis plus de 20 ans.

Que s’est-il passé exactement après la défaite à Toulon (24-6) le 22 février, date de votre dernier match à la tête de l’équipe ?
J’ai provoqué plusieurs réunions. J’insiste, ces réunions ont eu lieu sur mon initiative et pas à l’initiative de qui que ce soit, comme j’ai pu l’entendre ou le lire. La défaite à Toulon en soi, ce n’était pas là, pour moi, le point noir. Mais les résultats de ce jour-là, le Racing vainqueur à La Rochelle, Vannes qui bat Montpellier, nous amenaient à une place au fond du classement, potentiellement très dangereuse. Or, durant ces 16 mois passés dans ce club, j’avais relevé de nombreux dysfonctionnements. C’est pour ces raisons-là que j’ai initié ces réunions avec la direction, avec le staff, avec les joueurs, et que j’ai posé ma démission et demandé à quitter le club.

 

Que s’est-il alors passé ?
Dans un premier temps, le club l’a refusée. Et dans un deuxième temps, le mercredi suivant, le président, le docteur Will, a accepté cette décision. Je n’ai donc pas pris part à la préparation du match suivant contre La Rochelle. Mais, dans ce club, un épisode en chasse un autre, tout ne s’est pas passé comme prévu. Normalement, tout aurait dû être réglé cette semaine-là, mais ça n’a pas été le cas.

Pourquoi ?
On avait décidé, pour différentes raisons, en concertation avec les responsables du club de faire une déclaration commune après le match de La Rochelle, une fois que tout devait être réglé. Or, encore une fois, rien ne s’est passé comme prévu. On devait faire quelque chose d’intelligent, et qui aurait servi toutes les parties. Malheureusement, le président Wild, comme bien souvent, n’a pas été informé de cette décision. Voilà pourquoi il a annoncé dans la presse que je quittais le club avec effet immédiat.

Comment avez-vous accueilli cette sortie médiatique ?
J’ai toujours été respectueux envers le président. Je le remercie d’ailleurs pour tout ce qu’il apporte au club, notamment sur le plan financier. Sans lui, le club ne serait plus là. Je le dis en toute lucidité car c’est aussi grâce à lui que j’ai pu passer 16 mois à ce poste. Mais le président illustre à tous les niveaux de ce club, les nombreux dysfonctionnements. Je pense qu’il ne connaît pas bien son club, il ne sait pas qui fait quoi. Et on ne lui dit pas toujours la vérité.

Le Stade français est le seul club de Top 14 dirigé par un président actionnaire absent 90 % du temps […] Or, il est très compliqué de travailler sans cadre, ni rigueur. Chacun fait ce qu’il veut dans ce club.

C’est-à-dire ?
Je lui ai souvent proposé de venir passer une ou deux journées au club pour qu’il apprenne à mieux cerner ses équipes, de venir passer aussi une journée de stage avec le staff et les joueurs, pour apprendre à nous connaître. Malgré ça, il n’est jamais venu. Il n’y a pas de patron au quotidien. Et, nombreux sont ceux qui profitent de cette situation. Rares sont ceux qui sont là pour les bonnes raisons, c’est-à-dire dans l’intérêt du club. Pour gagner. Et pour revenir à sa déclaration après le match contre La Rochelle, c’est une illustration de plus de tous les dysfonctionnements du club. Forcément, en lisant ses déclarations, je me suis mis en colère. Le Docteur Wild pensait que tout était réglé, ce qui ne l’était pas du tout. J’insiste, nous avions décidé, avec le directeur général (Thomas Lombard, N.D.L.R.), de ne pas communiquer pour faire ensemble, comme je l’ai dit, une communication intelligente, afin que les deux parties sortent de cet épisode proprement.

Vous semblez en vouloir au Directeur Général Thomas Lombard. Vrai ou faux ?
Le Stade français est le seul club de Top 14 dirigé par un président actionnaire absent 90 % du temps. Je le savais en choisissant de rejoindre le club. La gestion du club incombe dans cette organisation au Directeur Général. Or, il est très compliqué de travailler sans cadre, ni rigueur. Chacun fait ce qu’il veut dans ce club. J’ai donc déjà dit ce que j’avais à dire en interne, je n’en dirai pas plus.

Pour revenir plus en arrière, pourquoi, alors que vous aviez passé quatre ans avec Karim Ghezal en équipe de France, votre duo n’a-t-il pas fonctionné au Stade français ?
Le projet que j’ai présenté, qui avait été validé par les dirigeants du Stade Français-Paris, était un projet sportif global qui comprenait l’ensemble du club. Après avoir fait un état des lieux approfondi, avec des personnes passées dans le club, des personnes qui connaissaient très bien l’institution à différents postes, qui connaissaient aussi les responsables en place en interne, j’ai bien compris que les chantiers étaient nombreux. Je savais aussi que le Stade français n’était pas un club comme les autres. À mon arrivée, le Stade français était dispersé en trois entités : le groupe professionnel, le centre de formation et l’association. Personne ne travaillait ensemble. Il n’y avait pas d’infrastructure. Mon objectif a été de réussir à faire travailler tout le monde ensemble dans un même cadre et dans un même projet commun. Ma vision se portait sur du long terme pour pérenniser le club au plus haut niveau. Voilà pourquoi j’ai opté pour une organisation avec un directeur du rugby, avec de la hauteur forcément, parce qu’il y avait beaucoup de chantiers à mener dans un même laps de temps, et un entraîneur principal. En l’occurrence, Karim Ghezal. On venait de passer quatre ans ensemble en équipe de France. Comme je l’ai toujours dit, et je le maintiens, Karim est un très bon coach qui a une vision moderne de l’entraînement et du rugby d’aujourd’hui. Il sera sûrement un très bon manager dans les années à venir. Mais, dans le contexte du Stade Français, je pense finalement que ce n’était pas la bonne organisation pour mener à bien le projet. C’était son premier poste d’entraîneur principal. Il a certainement commis des erreurs, ce qui en soi, quand vous débutez, est tout à fait normal. Mais il a toujours bien fait ce que je lui demandais.

Mais êtes-vous à l’origine de son éviction en septembre 2024 ?
Son arrivée comme son départ sont de ma responsabilité.

Quelques semaines plus tard, en octobre 2024, Hans Peter Wild, a déclaré dans ces colonnes : "Le patron du sportif, c’est Paul Gustard". Comment avez-vous accueilli cette annonce ?
Comme toutes les annonces ou déclarations du président…

C’est-à-dire ?
Quand il passe au club, on sait qu’il va parler dans la presse. Seulement, il n’est pas informé de ce qu’il se déroule au quotidien. Personne n’a compris cette sortie. Seulement, ça a permis à certains de se trouver des excuses en disant que rien n’était clair, que personne ne savait qui était le patron. Or, en interne, les choses étaient très différentes, très claires. Mais ça a, encore une fois, jeté un trouble. Un de plus.

Regrettez-vous de ne pas avoir pu constituer l’intégralité de votre staff à votre arrivée ?
À titre personnel, c’était le quatrième projet de club que je menais dans ma carrière de manager. Par expérience, je sais qu’il faut toujours au moins trois saisons pour constituer un staff et un groupe de joueurs, pour atteindre les objectifs de travail, et in fine atteindre les objectifs fixés. Mais pour réaliser cela, un alignement total entre le président, le directeur général et le manager est impératif. C’est ce que j’ai toujours connu dans mes précédents clubs. Alors, on peut être en désaccord sur certains sujets ou certaines décisions mais nous devons toujours être alignés et rester fidèles à la vision et aux objectifs fixés. Ce n’était pas le cas au Stade français.

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Je tiens juste à signaler qu’à mon arrivée, j’avais quand même un joueur dans la masse salariale du club qui portait les couleurs du club voisin, (Gaël Fickou, transféré au Racing 92 en 2021).

Mais comment expliquez-vous alors la différence de parcours entre votre première saison et la suivante ?
Je ne vais pas entrer dans les détails, le bon début de saison post Coupe du monde en 2023 ou encore le nombre incalculable de blessés pour le début de l’exercice suivant. Ou d’autres éléments encore. On termine 2e en 2024, on termine douzième en 2025. Mais je ne suis pas dupe. Je l’avais dit à l’époque dans une interview dans vos colonnes : même si nous avons été leader du Top 14 pendant 14 journées lors de la saison 2023/2024, je savais que nous n’avions pas rattrapé notre retard sur le Stade Toulousain, Bordeaux, La Rochelle ou Toulon en huit mois. La maison du Stade Français Paris, elle a été bien construite sous l’ère de Max Guazzini. Ensuite, différents événements l’ont fragilisée. Et au lieu de consolider et renforcer les fondations pour créer de bonnes conditions de performance et assurer la pérennité du club, certains préfèrent avoir un beau « rooftop » sur la terrasse avec une belle piscine. Voilà aussi pourquoi il y a eu une telle différence entre ces deux saisons.

Est-ce un échec pour vous ?
C’est une expérience qui m’a beaucoup enrichi et qui me servira encore dans le futur. Au fil de ma carrière, j’ai connu pas mal de réussites, j’étais peut-être peu trop confiant. Je savais qu’il y avait beaucoup de travail en arrivant, mais je pensais réussir à faire travailler tout le monde ensemble. Malheureusement, les conditions pour réussir n’étaient pas réunies.

Nous avons écrit que la direction vous avait reproché une mauvaise gestion de la masse salariale et notamment du Salary Cap. Vrai ou faux ? Je n’ai aucun souvenir d’une discussion sur ce sujet. De toute façon, il n’y a jamais eu de réelles réunions de travail entre le président, le directeur général et le directeur sportif. Quand il y en avait une, c’était toujours à la va-vite quand le président était de passage. On survolait les sujets, il n’y avait rien de construit. Après, quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Je tiens juste à signaler qu’à mon arrivée, j’avais quand même un joueur dans la masse salariale qui portait les couleurs du club voisin (Gaël Fickou, transféré au Racing en 2021). C’est intéressant de voir le montant qui était imputé dans notre masse salariale pour un joueur qui n’évoluait plus au Stade français.

Mais avez-vous le sentiment d’avoir raté votre recrutement la saison dernière ? Faire 100 % de réussite sur le recrutement, ça n’existe pas. Il y a des joueurs qui mettent plus de temps à s’acclimater pour X raisons mais qui peuvent s’acclimater et performer l’année suivante. Mais c’est un sujet intéressant dans ce club. Lorsque je suis arrivé, il n’y avait personne pour travailler sur la détection ou la relation avec les clubs partenaires. Quand j’ai demandé quelle organisation était en place, quel était le plan de succession, où se trouvaient les listings sur lesquels ils travaillaient pour les joueurs « pros », pour les jeunes et les joueurs suivis, il n’y avait rien. Le comble, c’est que de jeunes joueurs évoluant dans nos clubs partenaires signaient dans d’autres clubs de Top 14 parce que personne ne les connaissait. Ils n’étaient pas identifiés, on ne les suivait pas, on ne les avait pas rencontrés. Il a fallu tout mettre en place.

En voulez-vous aujourd’hui à Thomas Lombard ou au Docteur Wild ?
J’ai toujours entretenu avec eux des relations humaines bonnes et cordiales. Seulement, nous n’étions pas alignés, ce qui a forcément eu un impact sur les relations professionnelles.

Ne regrettez-vous pas d’avoir quitté le XV de France après quatre ans passés avec Fabien Galthié pour rejoindre le Stade français ?
Je suis très fier d’être passé dans ce club prestigieux. Je n’ai aucun regret par rapport à mon choix. C’était un vrai choix. Je sais que cette expérience m’apportera beaucoup pour la suite de ma carrière. J’ai aussi la satisfaction d’avoir mis en place certaines choses au niveau de la formation avec un travail de fond en collaboration avec Florent Guichard, David Aucagne et Kobus Potgieter. Ce travail a payé : les espoirs vont retrouver l’élite cette saison. De nombreux jeunes ont retrouvé les sélections U18, U20, d’autres ont intégré l’équipe professionnelle. Et ça, c’est quelque chose qui servira le club dans les années à venir. Et puis, nous avons doté le club d’un outil de travail capital avec le Camp des loges, qui permet d’avoir un centre de formation pour les jeunes et un centre d’entraînement pour les pros. Un véritable outil de performance digne du niveau de nos concurrents. En 16 mois, on a quand même fait beaucoup de choses positives pour le club.

Savez-vous de quoi sera fait votre avenir ?
Dans l’immédiat, je réfléchis pour travailler à la rentrée avec certains médias. Mais j’espère que mon avenir s’écrira toujours dans le rugby. J’ai déjà été pas mal sollicité, en France ou à l’étranger, mais je n’ai pas voulu replonger immédiatement. C’était trop tôt. Mais en attendant un nouveau projet ambitieux, je réfléchis à faire du consulting avec des clubs qui, soit ne souhaitent pas embaucher de directeur sportif, soit n’en ont pas les moyens, mais qui ont des besoins sur des domaines bien précis. Je me vois bien collaborer avedes clubs de différents niveaux, même en National. Je vais aussi aller visiter des clubs et des sports différents, comme je l’ai déjà fait par lpassé. J’ai déjà un rendez-vous en octobre à Barcelone, pour passer du temps à la Masia, pour visiter les installations et rencontrer Hansi Flick (l’entraîneur du FC Barcelone, N.D.L.R.)C’est toujours très enrichissant.

 

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#3717 Buckaroo

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Posté 11 août 2025 - 10:06

Merci pour le partage, qui satisfait mon prurit de voyeurisme le plus bas, comme souvent avec le Stade Français. Ôôhh, j'ai honte....

 

Cette obséquiosité, de la part de Labit et des journalistes  qui consiste à appeler Wild "Docteur Wild" est absolument ridicule. C'est Wild lui-même qui l'exige (ça, et le fait d'être déclaré "citoyen suisse", et pas allemand).

 

A part ça, il n'a pas tort : le cas Fickou est le symbole du grand n'importe quoi de ce club.


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#3718 exilé-sud-ouest

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Posté 11 août 2025 - 10:17

Merci pour le partage, qui satisfait mon prurit de voyeurisme le plus bas, comme souvent avec le Stade Français. Ôôhh, j'ai honte....

 

Cette obséquiosité, de la part de Labit et des journalistes  qui consiste à appeler Wild "Docteur Wild" est absolument ridicule. C'est Wild lui-même qui l'exige (ça, et le fait d'être déclaré "citoyen suisse", et pas allemand).

 

A part ça, il n'a pas tort : le cas Fickou est le symbole du grand n'importe quoi de ce club.

Un petit passage en ProD2 avec notre bon Parigot en slip rose un jeudi soir du mois de janvier dans les travées de Jean-Alric suffirait à notre bonheur...nous sommes des gens simple en Auvergne!!  :P  :D 



#3719 clum63_

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Posté 11 août 2025 - 10:38


 

A part ça, il n'a pas tort : le cas Fickou est le symbole du grand n'importe quoi de ce club.

euh... des joueurs dans notre salary cap qui ne jouaient pas chez nous on en a eu et on a on a peut-être même encore



#3720 Codorplusàvie

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Posté 11 août 2025 - 10:59

Merci pour le partage El Landerno.




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