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Vins de Bordeaux : à Saint-Estèphe, le château Lafon-Rochet est vendu à Jacky Lorenzetti

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Le château Lafon-Rochet, et sa célèbre façade jaune, appartenait à la famille Tesseron depuis 1960. © Crédit photo : Claude Petit

Par César Compadre avec Mathieu Hervé
Publié le 09/09/2021 à 17h48
Mis à jour le 09/09/2021 à 19h29

   

La famille Tesseron cède Lafon-Rochet, cru classé en AOC Saint-Estèphe, à Jacky Lorenzetti, déjà à la tête de près de 200 hectares de vigne dans le Médoc

C’est un événement dans le Bordelais où les ventes de crus classés 1855 sont rares (voir par ailleurs). La famille Tesseron cède Lafon-Rochet à Jacky Lorenzetti. Le château, situé en AOC Saint-Estèphe et bien connu des amateurs grâce à sa façade jaune d’or, totalise 41 ha de vignes, quasiment d’un seul tenant. Son premier vin est autour de 40 euros la bouteille, et le second (les Pèlerins de Lafon-Rochet) à 23 euros. « Une page se tourne. Nous avions une problématique familiale à régler », explique Basile Tesseron, âgé de 42 ans, aux commandes opérationnelles de la propriété depuis une quinzaine d’années.

Le château, aux mains de la famille depuis 1960, appartenait à Michel Tesseron (père de Basile) et à sa sœur Caroline Poniatowski, qui a également des enfants. Comme souvent, ce sont des problématiques de succession qui amènent ce type de vente. « Je suis heureux de cette aventure. Le château a beaucoup progressé. Nous venons de planter 2 500 arbres dans le cadre d’une politique d’agroforesterie. Je tenais à impulser ce virage avant de partir », complète Basile Tesseron, qui est également président de l’AOC Saint-Estèphe depuis trois ans.

Jacky Lorenzetti voit grand

L’acheteur est donc Jacky Lorenzetti, et sa famille. L’homme d’affaires, depuis son arrivée dans le vignoble médocain il y a une quinzaine d’années, s’est construit un véritable empire. Il compte Lilian Ladouys, cru bourgeois exceptionnel, en AOC Saint-Estèphe (80 ha) ; Pédesclaux, cru classé 1855, en AOC Pauillac (50 ha) ; et la copropriété d’Issan, également cru classé 1855, en AOC Margaux (50 ha). Avec Lafon-Rochet, le seuil des 200 ha est franchi. À se demander maintenant s’il ne manquerait pas un domaine de Saint-Julien pour compléter ce patrimoine exceptionnel… Celui qui est par ailleurs propriétaire du club de rugby Racing 92 a également un pied dans le négoce de vins à Bordeaux (L.D.Vins).

« C’est une opportunité qui ne se refuse pas. D’autant que des parcelles de Lilian Ladouys touchent celles de Lafon-Rochet. Les identités des deux propriétés seront conservées », précise Emmanuel Cruse, qui gère les actifs viticoles de l’entrepreneur parisien.

La cession, encore soumise à des procédures administratives, doit être effective fin 2021. Les Tesseron feront donc leurs dernières vendanges cet automne.

Le montant de la transaction n’est pas dévoilé. Mais l’hectare de vigne pour un cru classé du Médoc se valorise à plusieurs millions d’euros.

Grosses ventes Les ventes de propriétés situées sur les plus grandes AOC du Médoc sont rares. En 2017, la famille Cazes (Lynch-Bages, AOC Pauillac) achetait son voisin (Haut Batailley). En 2019, Cantenac-Brown (AOC Margaux) était cédé à la famille Le Lous, des entrepreneurs (pansements Urgo…). De gros travaux sont prévus. La même année, la famille Perrodo (château Labégorce, AOC Margaux) achetait elle aussi son voisin (Tour de Mons) au Crédit Agricole. En début 2021, le château Le Tertre (AOC Margaux) était vendu à CNP Assurances. La gestion est confiée à Grands Chais de France (GCF), un des plus grands négociants français.

[steph]

Un beau patrimoine en tout cas !

[frednirom]

J’ai son château corticos 2016 qui m’est resté en travers .

[Buckaroo]

J’ai son château corticos 2016 qui m’est resté en travers .

 

Il s'agit d'une Appellation d'Origine Contrôlé(e)...

[Alex chocolatines]

Remarquez du médoc y en a déjà dans la pharmacie à Jacky !    

[casquette]

Quelquun a cet article ??
https://www.google.c...ble-9764988.php

[tix]

Quelquun a cet article ??
https://www.google.c...ble-9764988.php

Vingt-deux fins de contrat sur la table

En coulisses, les dirigeants de clubs travaillent déjà à la constitution de leffectif pour lexercice 2022-2023. Du côté des Hauts-de-Seine, le chantier est vaste.

La saison sannonce chargée pour le Racing 92. Sur les terrains où les Ciel et Blanc entendent gagner leur premier titre depuis 2016 mais aussi en coulisses où les dirigeants vont crouler sous les dossiers. Le club francilien va en effet être confronté à létonnant total de vingt-deux fins de contrat. Et pas des moindres.

Parmi les joueurs liés jusquau 30 juin 2022 et donc potentiellement libres de sengager ailleurs dès à présent, on trouve ainsi plusieurs cadres et internationaux : Camille Chat, Bernard Le Roux, Maxime Machenaud, Baptiste Chouzenoux et Juan Imhoff entrent dans cette catégorie. Surtout, de nombreux espoirs à potentiel sont concernés : Hassane Kolingar, Teddy Baubigny, Guram Gogichashvili, Yoann Tanga, Ibrahim Diallo, Nolann Le Garrec et Antoine Gibert, en tête. Sur ces dossiers considérés comme prioritaires, la direction ciel et blanc ne veut plus perdre de temps. Depuis plusieurs semaines, les décideurs ont accéléré les discussions afin de trouver rapidement une issue favorable pour avancer sur leffectif du futur. Et séviter des déconvenues.

Pour russell,

il y a bien eu contact

Pour dautres, les premières semaines de compétition seront cruciales, à linstar des piliers droit Ali Oz et Georges-Henri Colombes, attendus au tournant alors que le Racing 92 a été chahuté la saison passée dans le jeu davants. À certains postes, le chantier est complet, comme au talonnage où Le Guen, en plus de Chat et Baubigny, arrive au terme de son bail.

La politique de renouvellement du Racing ne sera pas uniquement conditionnée par le rendement sportif mais aussi par la perspective dun salary cap amené à être revu à la baisse sur la durée (11 millions pour la saison actuelle, puis 10,7 en 2022-2023, 10,4 en 2023-2024 et 10 millions en 2024-2025). Considéré comme le plus gros contrat du club, Finn Russell va en tout cas bel et bien poursuivre sa carrière en ciel et blanc. Et ce malgré lapproche récente dun club japonais, qui a sollicité ses conseils anglais sans aller plus loin. Sous contrat jusquen juin 2023, le 10 des Lions britanniques sera, sauf retournement de situation, encore dans les Hauts-de-Seine pour deux ans. Avec qui autour ? Là est toute la question.

[Binche63]

Yohan Tanga et Teddy Baubigny.
Je prends direct

[Lourugby]

Henry Chavancy et Camille Chat viennent de prolonger : https://www.lequipe....havancy/1286135

 

Plus que 20 autres contrats à négocier 

[casquette]

Vingt-deux fins de contrat sur la table

En coulisses, les dirigeants de clubs travaillent déjà à la constitution de leffectif pour lexercice 2022-2023. Du côté des Hauts-de-Seine, le chantier est vaste.

La saison sannonce chargée pour le Racing 92. Sur les terrains où les Ciel et Blanc entendent gagner leur premier titre depuis 2016 mais aussi en coulisses où les dirigeants vont crouler sous les dossiers. Le club francilien va en effet être confronté à létonnant total de vingt-deux fins de contrat. Et pas des moindres.

Parmi les joueurs liés jusquau 30 juin 2022 et donc potentiellement libres de sengager ailleurs dès à présent, on trouve ainsi plusieurs cadres et internationaux : Camille Chat, Bernard Le Roux, Maxime Machenaud, Baptiste Chouzenoux et Juan Imhoff entrent dans cette catégorie. Surtout, de nombreux espoirs à potentiel sont concernés : Hassane Kolingar, Teddy Baubigny, Guram Gogichashvili, Yoann Tanga, Ibrahim Diallo, Nolann Le Garrec et Antoine Gibert, en tête. Sur ces dossiers considérés comme prioritaires, la direction ciel et blanc ne veut plus perdre de temps. Depuis plusieurs semaines, les décideurs ont accéléré les discussions afin de trouver rapidement une issue favorable pour avancer sur leffectif du futur. Et séviter des déconvenues.

Pour russell,

il y a bien eu contact

Pour dautres, les premières semaines de compétition seront cruciales, à linstar des piliers droit Ali Oz et Georges-Henri Colombes, attendus au tournant alors que le Racing 92 a été chahuté la saison passée dans le jeu davants. À certains postes, le chantier est complet, comme au talonnage où Le Guen, en plus de Chat et Baubigny, arrive au terme de son bail.

La politique de renouvellement du Racing ne sera pas uniquement conditionnée par le rendement sportif mais aussi par la perspective dun salary cap amené à être revu à la baisse sur la durée (11 millions pour la saison actuelle, puis 10,7 en 2022-2023, 10,4 en 2023-2024 et 10 millions en 2024-2025). Considéré comme le plus gros contrat du club, Finn Russell va en tout cas bel et bien poursuivre sa carrière en ciel et blanc. Et ce malgré lapproche récente dun club japonais, qui a sollicité ses conseils anglais sans aller plus loin. Sous contrat jusquen juin 2023, le 10 des Lions britanniques sera, sauf retournement de situation, encore dans les Hauts-de-Seine pour deux ans. Avec qui autour ? Là est toute la question.

Merci.
Moi perso dans mon cadis je prends Le Garrec qui correspond à un besoin connu pour lan prochain.


Bravo au Racing qui a fait un gros travail sur la formation depuis5 ans environ.

[Binche63]

Henry Chavancy et Camille Chat viennent de prolonger : https://www.lequipe....havancy/1286135
 
Plus que 20 autres contrats à négocier 

Ten que Tanga vient chez nous ça me vas!!!

[rugbyasm77]

Baubigny a refusé de prolonger au racing par contre Gibert semble avoir accepté la prolongation

[frednirom]

et Tao il en a pour combien encore ?

[Lourugby]

Georges-Henri Colombe (La Rochelle) et Teddy Baubigny quitteront le club l'an prochain. 

 

Dans le même temps, Antoine Gibert a prolongé son contrat (2+1) et le capitaine de Nevers, Janick Tarrit, grand espoir de 22 ans, remplacera Baubigny au talon. 

 

Source : https://www.lequipe....-partir/1286771

 

Mohamed Haouas est lui pressenti pour remplacer Colombe, bien qu'il soit encore sous contrat jusqu'en 2024.