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Biarritz Olympique


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#361 bazooka

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Posté 07 mars 2024 - 08:53

En attendant, il marche sur des oeufs. :clin_doeil2:



#362 Rugby ?

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Posté 07 mars 2024 - 10:42

Est ce qu'on parle du meme gars ? y en a un des deux qui semble plutot se calmer depuis un moment, il me surprend meme à calmer une embrouille. Je parle de son président qui donne une image lamentable de son club et de sa ville. Si les supporters gueulent et sont mécontents, faut qu'il se pose des questions le mec, au lieu d'aller les tarter.

 

¡ Cuidado !

Le Président en question n'est pas une femme.



#363 el landeno

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Posté 03 avril 2024 - 06:01

Une journée décisive pour l'avenir du Biarritz Olympique Alors que le président, Jean-Baptiste Aldigé, et le propriétaire, Louis-Vincent Gave, s'apprêtent à partir, la reprise du club basque devrait connaître une avancée notable ce mercredi. Le spectre d'une liquidation s'éloigne.

 
 

Le dénouement approche. Après des semaines d'incertitude et de spéculations, l'avenir du Biarritz Olympique pourrait être scellé rapidement même si personne n'a souhaité commenter cette perspective ces derniers jours. Car le sujet est toujours aussi sensible du côté d'Aguiléra. Il est acquis que Jean-Baptiste Aldigé et Louis-Vincent Gave vont bientôt quitter le club. D'ici à l'épilogue de la saison et même possiblement dès la fin du mois d'avril. Pour ceux qui en doutaient encore, ils ne bluffent pas cette fois.

 
 

Si aucun des deux ne s'est exprimé dans les médias depuis un bon moment, le président et le propriétaire du club basque ont systématiquement annoncé à tous leurs interlocuteurs qu'ils passeront effectivement la main. Ils l'ont dit d'abord à la municipalité ainsi qu'aux différents agents sportifs du marché avant de le confirmer officiellement, le 4 mars, à l'effectif du BOPB plongé depuis dans un épais brouillard. Avant une éclaircie ce mercredi en cette journée ensoleillée ? C'est possible.

L'ultime surprise du président sortant

Selon nos informations, à la surprise générale, une avancée significative serait imminente pour la reprise de l'actuel 14e de Pro D2 (à six journées de la fin). Mais avec qui et quels moyens ? Pour le moment, le mystère demeure. L'hypothèse privilégiée ne concernerait pas les investisseurs étrangers avec qui la maire, Maider Arosteguy (LR), disait être en contact. « Le processus suit son cours avec une remise de l'ensemble des éléments financiers nécessaires à l'analyse des comptes effectuée jeudi dernier », nous a précisé l'élue mardi à ce sujet.

Parallèlement, le nom de Serge Blanco, en froid avec la direction en place, avait un temps circulé mais l'ancien patron du club (1995-1998 puis 2008-2015) et désormais à la tête de l'association du BOPB, ne reviendra pas sur le devant de la scène. C'est finalement Jean-Baptiste Aldigé lui-même qui, en toute discrétion, aurait mené les négociations. Et il aurait concrètement avancé sur une piste encore indéterminée que personne n'a vu venir. Sans doute sa dernière surprise.

 
 
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Jean-Baptiste Aldigé au côté de Serge Blanco à l'occasion d'un match du BO face à Colomiers en août 2023 (35-18). (N.Luttiau/L'Equipe)

Ce qui est certain, c'est que l'Agenais de 39 ans souhaite aller vite. Pour un euro symbolique, et pas un centime de plus, il cédera le club. Aldigé a quasiment tourné la page biarrote six ans après avoir repris en juin 2018, avec l'appui financier du fils Gave, un monument - quintuple champion de France (1935, 1939, 2002, 2005, 2006) - au bord du gouffre.

Si les premiers mois avaient été relativement calmes, la vie du Biarritz Olympique a ensuite été particulièrement mouvementée. À défaut d'obtenir la rénovation du stade Aguiléra, indispensable à ses yeux pour apporter de nouveaux revenus, le duo Aldigé-Gave, longtemps en guerre ouverte avec la Ville, a plusieurs fois pensé partir à Lille, à Grenoble, Nice ou encore Agen.

Ces derniers mois, c'est sur un projet à Saint-Sébastien, de l'autre côté de la frontière, que travaillait activement Aldigé avant que les autorités espagnoles n'y mettent fin au mois de janvier. Le refus de trop.

 
 


#364 inASMweTrust

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Posté 03 avril 2024 - 06:27

Tout ce ratage à cause de l'échec du projet BO One... 



#365 el landeno

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Posté 03 avril 2024 - 20:06

La reprise hypothétique de Biarritz encore repoussée Alors qu'une possible avancée était attendue ce mercredi pour la reprise du Biarritz Olympique, les dirigeants du club basque ont poursuivi leurs pourparlers avec les potentiels repreneurs. Une piste, encore non déterminée, se dégagerait.

Un grand soleil illumine le stade Aguiléra. Les jardiniers s'affairent à tondre le terrain principal ainsi que la pelouse d'entraînement située à quelques mètres de là sous les yeux de rares passants. Ça sent déjà l'été sur la côte basque. Le ciel est bleu sans le moindre nuage. Mercredi matin, c'était le calme plat sur les installations du Biarritz Olympique. Les joueurs bénéficiaient d'une journée de repos avant la réception d'Aurillac, duel entre les quatorzième et onzième de Pro D2 vendredi soir (19h30).
 
 

Seuls quelques membres du staff dont le manager Matthew Clarkin ont fait un passage par les bureaux afin de préparer ce prochain rendez-vous encore capital. Le président Jean-Baptiste Aldigé aussi. Aucune trace de journalistes en revanche. Depuis la veille au soir, beaucoup s'attendaient pourtant à une prise de parole des dirigeants du BOPB. Et encore plus après la parution de notre article faisant état d'une possible avancée notable et rapide dans ce dossier.

Les joueurs gagnés par l'inquiétude

Le bruit insistant d'une éventuelle conférence de presse organisée en fin de matinée avait copieusement enflammé les conversations locales, au sein même de l'effectif, et secoué le milieu du rugby biarrot les heures précédentes. Elle n'a finalement jamais eu lieu mercredi. Sera-t-elle cette fois réellement programmée dans les prochains jours pour annoncer un changement d'ère ? Seuls les patrons du BOPB ont la réponse. De ce que l'on nous a redit, ils sont bel et bien en discussions avec de potentiels repreneurs. Qui exactement ? Sont-ils fiables ? Et avec quels moyens ? Il est encore trop tôt pour se prononcer mais une piste se détacherait nettement aujourd'hui par des échanges concrets entre les différentes parties. Et ce depuis plusieurs semaines.

Comme indiqué mercredi, il ne s'agirait pas des investisseurs étrangers en lien avec la Mairie de Maider Arosteguy. S'ils ont obtenu la semaine dernière tous les documents financiers pour analyser les comptes, ceux-là n'auraient pour le moment pas manifesté de retour afin d'accélérer le processus de reprise. « Comme vous le savez depuis un mois, nous proposons de céder le club à qui nous fera une proposition, nous a simplement déclaré Jean-Baptiste Aldigé hier. Plusieurs contacts existent. » Il n'a pas souhaité en dire plus ni communiqué évidemment l'identité de ceux qui sont aujourd'hui en pole pour reprendre le BOPB contre un euro symbolique dès que possible. Comme plusieurs sources nous l'ont rapporté, les joueurs, eux, s'inquiètent toujours autant pour leur avenir. Aussi bien les présents déjà au club que ceux qui doivent arriver cet été. Et tous guettent une fumée blanche dans le ciel de Biarritz.

 
 


#366 pims

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Posté 05 avril 2024 - 09:53

 

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Louis-Vincent Gave, propriétaire de Biarritz et son président Jean-Baptiste Aldigé sont prêts à céder avec effet immédiat le club pour un euro symbolique. (ROMAIN/Presse Sports)

MDR le t-shirt, vraiment des ploucs jusqu'au bout



#367 Rugby ?

Rugby ?

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Posté 05 avril 2024 - 10:08

Saga guiléra ambiance de la brousse


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#368 L'Eclair

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Posté 05 avril 2024 - 10:14

Le BO change de main. Shaun Hegarty va reprendre le Biarritz Olympique avec Marc Baget et Filip Van der Merwe

 

https://www.lequipe....r-merwe/1458805

 

https://www.sudouest...ue-19215643.php



#369 Eria

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Posté 05 avril 2024 - 10:14

sont en train de composer une première ligne de castagneur au Bo ,c'est terrible ce club récupère tous les déchets alors que Paprec c'est nous bourdil! , "humour" bon rétablissement aux femmes avec tous ces établissements de remise en forme sur la cote Basque, elles vont pouvoir ce reconstruire...



#370 el landeno

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Posté 05 avril 2024 - 11:32

Qui est Shaun Hegarty, le futur patron du BOPB ? Le nouveau président du conseil de surveillance du club basque - avec qui il a gagné deux titres de champion de France en 2005 et 2006 - est une figure bien connue à Biarritz où il avait tissé une amitié forte avec Federico Martin Aramburu, tué sous ses yeux en 2022.

 
 
 

Il est comme chez lui à Aguiléra. Et ce n'est pas nouveau. Pour Shaun Hegarty, le BOPB est avant tout une histoire de famille. De transmission aussi. Son père Brian, trois fois sélectionné avec All Blacks, y pose ses valises à la fin des années 1970 lorsque Serge Blanco régale alors le public local. Le Néo-Zélandais d'origine irlandaise tombe immédiatement sous le charme de la région et d'une Basque. Les enfants grandissent dans cette famille de globe-trotteurs. Tout naturellement, c'est à Biarritz que le trois-quarts centre Shaun Hegarty lance sa carrière professionnelle. On est alors au début des années 2000. L'âge d'or du rugby biarrot.

 
 

En l'espace de trois ans, il remporte deux Boucliers de Brennus, en 2005 et 2006, au côté de ceux que l'on a appelés "les Galactiques" (Imanol Harinordoquy, Jérôme Thion, Dimitri Yachvili, Jimmy Marlu, etc). Quelques mois plus tard, il signe chez le voisin bayonnais où il évolue deux saisons avant de vivre, comme capitaine, ses dernières saisons professionnelles, avec son frère Brendan, à Narbonne de 2008 à 2012.

Shaun Hegarty, Federico Martin Aramburu, les deux inséparables

Hegarty décide d'arrêter le rugby à 28 ans. Il se lance dans un tour du monde avec sa compagne Miren durant plusieurs mois. Retour ensuite à la maison. À Bidart plus précisément, là où il avait été formé. Sans jamais oublier ses amitiés passées dont celle si spéciale qui le lie à Federico Martin Aramburu, l'ancien international argentin (25 sélections avec les Pumas). Son ancien partenaire au BOPB, son meilleur ami mais aussi son associé.

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Biarrritz au sommet de sa gloire en 2006 avec de gauche à droite Thierry Dusautoir, Petru Balan, Jean-Baptiste Gobelet, Philippe Bidabe, Imanol Harinordoquy, Federico Martin Aramburu, Sébastien Tillous-Borde, Shaun Hegarty et Julien Dupuy. (B. Papon/L'Équipe)
Son ami tué sous ses yeux

Les deux inséparables créent en 2014 une agence de voyages nommée « Esprit Basque » basée sur « le partage et la-découverte ». Huit ans plus tard, leur destin bascule tragiquement à Paris en ce 19 mars 2022 à quelques heures d'un match du Tournoi des Six Nations auquel ils doivent assister à Saint-Denis. Cette fin de soirée festive vire au cauchemar dans les rues de Saint-Germain-des-Près. Sous ses yeux, « Fede » est tué par balles par des militants d'extrême droite. Hegarty est indemne mais anéanti. Il tente depuis de se reconstruire moralement. Avec de nouveaux projets.

Lorsque les dirigeants du BOPB annoncent leur futur départ en février dernier, il décide de les contacter. Hegarty connaît très bien le président du BO Jean-Baptiste Aldigé, né lui aussi en 1984. Les discussions avancent dans le plus grand secret au fil des semaines avant de se concrétiser ces dernières heures. Il est aujourd'hui de retour à Aguiléra au côté de Marc Baget, avec qui il a joué, et de l'ancien Springbok Filip van der Merwe, passé notamment par Clermont, qui prendra la tête du directoire du club.

 
 

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#371 Binche63

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Posté 05 avril 2024 - 12:36

https://www.lequipe....r-merwe/1458805

A note que Flip Van Der Merws est de la partie

#372 ZACH

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Posté 05 avril 2024 - 12:38

Bon courage à Hegarti qui vit l’enfer depuis le meurtre de son pote 

Je ne suis pas  étonné de l’engagement de Filip van der Merwe.

En revanche, il avait été sondé par l’asm pour des fonctions de direction….

Pour quelles raisons cela ne s’est il pas fait ?

Son CV est très intéressant….

Dommage 


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#373 el landeno

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Posté 05 avril 2024 - 19:10

Jean-Baptiste Aldigé : « Le club est entre de bonnes mains », après l'arrivée de Shaun Hegarty à la tête du BO Arrivé en 2018, Jean-Baptiste Aldigé, le président du Biarritz Olympique regrette de ne pas avoir pu en changer le modèle économique mais il se félicite de l'arrivée de Shaun Hegarty à la tête du club basque.

 
 
Après une conférence de presse passée au côté du nouvel homme fort Shaun Hegarty, le futur ancien président Jean-Baptiste Aldigé s'est installé dans son bureau d'Aguiléra pour revenir sur la fin de son aventure biarrote. Une photo de lui et son ami Louis-Vincent Gave, le propriétaire, trône sur le mur à quelques mètres d'une statuette d'Éric Irastorza, ancienne star de la pelote, et de plusieurs exemplaires du Journal de Mickey appartenant à sa fille. Durant une quarantaine de minutes, l'Agenais de 39 ans a dressé son bilan tout en se projetant déjà sur l'avenir.
 
 

« Comment vous sentez-vous après avoir bouclé cet accord avec les repreneurs ?
Je suis soulagé du travail bien fait. Il y a six ans, on arrivait avec une relégation administrative de la DNACG et un déficit terrible. On ne savait pas trop où on allait en relevant ce challenge de sauver le club. On s'est attelé à lui offrir un modèle économique réel, ce qui n'a pas pu être fait puisque nous n'avons pas eu notre stade ni le soutien de la mairie de Biarritz pour cela. Il fallait changer de modèle après avoir vécu sur le mécénat depuis les années 2000. À trois kilomètres de nous, Bayonne a pu le faire et on voit ses résultats. Mais je suis soulagé, le club est entre de bonnes mains avec Shaun (Hegarty). Je sais aussi que ce territoire a compris maintenant comment fonctionne un club dans son modèle économique, ça va faciliter le travail de Shaun.

De son côté, la mairie avait récemment évoqué des pistes de reprise. Quelle était la réalité ?
Par politesse, le 1er février, j'ai indiqué à la mairie qu'on souhaitait partir et qu'elle pourrait peut-être rappeler ses fameux repreneurs car elle disait qu'elle en avait beaucoup. Mais les repreneurs de la mairie aujourd'hui valaient à peu près la même chose que les fameux acheteurs d'il y a six mois. On est début avril et il n'y a rien eu de sérieux. Un soir, j'ai même reçu un appel d'une agence immobilière à Paris qui m'a dit « je suis mandaté par votre mairie, dépêchez-vous de m'envoyer les papiers car j'ai beaucoup de clients qui veulent des appartements à Aguiléra ». On était dans deux mondes complètement parallèles et même perpendiculaires. Dès que j'ai annoncé notre départ, le premier à se manifester de manière simple et candide, c'est Shaun.

« J'ai été très fier de venir créer quelque chose au Pays basque, malgré le fait que je n'étais pas d'ici »

 
 
 
 
 

Que vous a-t-il dit ?
Il m'a appelé pour se renseigner et je lui ai répondu « n'y va pas » en lui montrant la photo réelle de la situation. Au bout de deux semaines, il m'a dit « je veux le faire ». Rien ne pouvait me faire plus plaisir que ça soit lui. C'est un ami. C'est la personne idoine. Il est biarrot, il connaît le rugby et il ne m'a parlé que de rugby. J'ai croisé énormément de personnes qui parlent beaucoup au Pays basque mais qui ne font pas grand-chose. Ce n'est pas son cas. Mais bon courage à lui !

Que retenez-vous de vos six années marquées aussi par des grosses querelles avec la presse locale, les Galactiques et la Mairie ?
Je n'ai aucun regret. On a donné tout ce que l'on avait, du temps, des sueurs et de l'argent, environ quinze millions d'euros. Si nous n'avions pas vécu cet incroyable moment de la montée en Top 14 contre Bayonne (en juin 2021, victoire aux tirs au but), le bilan serait mitigé. Mon papa est parti depuis mais au mois d'août (2020) avant de commencer la saison, je lui avais dit « on va monter, c'est sûr ». C'était inexplicable, on avait ça en nous. On était une équipe de rugby amateur au milieu du monde professionnel. Même ce derby, on ne l'a pas joué devant le nombre réglementaire de spectateurs ! (Rires) Pour moi, le rugby a été un long voyage à travers la France, l'Angleterre, la Nouvelle-Zélande, Hongkong et Biarritz. J'ai été très fier de venir créer quelque chose au Pays basque, malgré le fait que je n'étais pas d'ici. On nous l'a fait ressentir. On nous a même parfois qualifiés de Hongkongais. Ça me choquait. Ce qui a été dur, c'est que les gens voulaient revivre le passé glorieux de Biarritz sans se soucier du modèle économique. J'aurais été très excité de jouer la Coupe d'Europe mais on avait atteint le plafond de verre.

« J'ai longtemps envié mes camarades présidents de Top 14 qui se retrouvent au volant de Lamborghini. J'aimerais bien voir ce que ça fait »

 
 
 

En six ans, votre départ a été évoqué à Lille, Grenoble, Nice, Agen et Saint-Sébastien (Espagne). Quelle était la part de bluff ?
D'abord, c'était Lille. On est en plein Covid et la mairie nous explique qu'elle ne fera pas le stade contrairement à ce qu'elle avait dit. Moi, je passe au Moscato Show et je dis une saucisse en balançant : « si des villes veulent du rugby, appelez-moi car ils n'en veulent pas à Biarritz ». Le lendemain, mon téléphone sonnait de partout et j'ai rencontré des gens formidables. À l'époque, il y avait déjà Saint-Sébastien. Puis l'an dernier, la mairie nous a dit de partir. On a été contactés à Grenoble, Nice et Agen. On serait parti si le fameux acheteur de la mairie de Biarritz, Monsieur Détré, n'avait pas fait croire qu'il était ce qu'il n'était pas. Il nous a proposé trois millions d'euros qu'il n'avait pas. On s'est retrouvé bloqué.

Qu'allez-vous faire après ?
Je n'en sais rien. Je vais déjà passer beaucoup de temps avec ma famille. J'espère pouvoir reprendre de la fougue et de l'énergie pour un nouveau projet. J'ai longtemps envié mes camarades présidents de Top 14 qui se retrouvent au volant de Lamborghini. J'aimerais bien voir ce que ça fait. Mais ce qui me fait rêver c'est de la construire, la conduire et gagner comme Laurent Marti à l'UBB et Didier Lacroix à Toulouse. C'est ça qui m'excite plutôt que d'être dans des opérations de pompiers comme à Biarritz en faisant des chèques. »

 
 


#374 ZACH

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Posté 06 avril 2024 - 01:09

Pats a une Lamborgini ….

Sacré JC 



#375 el landeno

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Posté 18 avril 2024 - 19:55

Shaun Hegarty, le nouveau patron du Biarritz Olympique : « On veut regarder l'avenir et rassembler » Le nouvel homme fort du BO, Shaun Hegarty, entend pérenniser l'avenir du club basque, qu'il aime tant depuis qu'il est gamin, mais aussi faire revenir davantage le public à Aguiléra. En revanche, il préfère encore rester discret sur les investisseurs qui le soutiennent.

 
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Shaun Hegarty lors e la conférence de presse à Aguiléra le 5 avril. (GAIZKA IROZ/Afp)
Jean-François Paturaudmis à jour le 18 avril 2024 à 18h58
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Lundi, une nouvelle étape a été franchie dans la reprise du Biarritz Olympique. Les membres du conseil de surveillance ont validé le changement de propriétaire. Shaun Hegarty en est le nouvel homme fort. Lui l'enfant d'Aguiléra, qui comme son père d'origine néo-zélandaise et son grand-oncle, a évolué chez les jeunes de Biarritz puis lancé sa carrière chez les professionnels avec en point d'orgue deux Boucliers de Brennus (2005 et 2006).

 
 

Voir le BO disparaître avec le départ de Jean-Baptiste Aldigé et Louis-Vincent Gave était tout simplement impensable pour l'ancien centre. Malgré un emploi du temps serré, il a accepté d'accorder à L'Équipe son premier entretien avant la réception de Grenoble, vendredi soir (21 heures), capitale dans la course au maintien pour le club basque, quatorzième de Pro D2. Soutenu par des investisseurs dont il dira davantage après l'Assemblée Générale extraordinaire prévue début mai, Hegarty (40 ans) explique son projet.

« Comment vivez-vous votre nouveau quotidien chargé de dirigeant ?
Ce sont les joies de la reprise d'un club. (Rire) Ça fait plusieurs semaines qu'on s'y est penché avec mes associés ou plutôt mes compagnons de route, Flip Van der Merwe et Marc Baget. Ça représente beaucoup de travail et d'excitation. Il faut mettre les choses dans le bon ordre et dans les bonnes cases. On veut surtout regarder l'avenir et rassembler les gens.

« Pour moi, un club de rugby est un endroit où on se retrouve pour partager des choses communes et venir en famille autour d'une fête »

Shaun Hegarty

 
 
 

Souhaitez-vous instaurer un climat plus apaisé ?
Pour moi, un club de rugby est un endroit où on se retrouve pour partager des choses communes et venir en famille autour d'une fête. Je connais le Biarritz Olympique depuis que je suis tout petit. J'attendais la fin de semaine pour retrouver mes copains, mes cousins, mes oncles et mes tantes puis j'ai eu la chance d'accompagner les grands moments du BO avec toutes les anciennes gloires.

 
 

Dernièrement, c'est vrai que c'était peut-être moins le cas mais je n'ai pas envie de parler du passé. Forcément, le projet devra réunir les anciens joueurs qui ont vécu des choses merveilleuses avec ce club, mais aussi toutes les institutions locales afin de travailler main dans la main et d'avancer ensemble pour le bien du club et de la ville.

Est-ce possible ?
Je suis un rêveur mais, avec mes équipes, on a réussi à trouver des partenaires sérieux qui nous accompagnent et garantissent de manière sereine la fin de saison mais aussi un projet sportif sur les trois saisons futures.

En quoi consiste-t-il ?
Il faut d'abord sauver le club. C'est la priorité. On ne va pas promettre monts et merveilles dans un premier temps. On vise d'abord une stabilité en Pro D2 pour reconstruire, avoir de l'ambition et peut-être voir plus grand ensuite. On veut donner aux gens l'envie de revenir au stade tout en s'appuyant sur une économie qui nous permette d'avancer sereinement sans avoir besoin de chercher des mécènes chaque année.

« Aguiléra a besoin d'être rénové (...) Mais la priorité aujourd'hui est surtout de redorer le projet sportif du BO »

Shaun Hegarty

 
 
 

Beaucoup s'interrogent sur vos moyens financiers et l'identité de vos investisseurs. Que leur répondez-vous ?
Le budget sera cohérent mais il est encore trop tôt pour vous donner des chiffres. On le fera courant mai. Pour l'instant, je n'ai pas la liberté d'en parler. J'entends les interrogations. Elles sont légitimes. Je ne veux pas cacher des choses mais on sera à même d'en discuter avec les instances du rugby qui suivent tout ça.

Vous parlez de l'Autorité de régulation du rugby (anciennement DNACG) ?
Oui, exactement.

Allez-vous bientôt échanger avec la Mairie au sujet d'une éventuelle rénovation du stade ?
Aguiléra a besoin d'être rénové mais je suis persuadé que nous trouverons des solutions avec les gens concernés. La priorité aujourd'hui est surtout de redorer le projet sportif du BO. Le club le mérite.

Prendre les rênes de Biarritz est-il une évidence ?
Comme je vous le disais, ce club représente beaucoup pour moi. Ça m'a paru important de réagir et de m'investir. Et en discutant avec mes collègues, on s'est dit ''il faut qu'on y aille'' puis on s'est lancé.

« Jean-Baptiste Aldigé m'avait clairement dit que le challenge était très compliqué... Mais nous avons réussi à trouver des garanties qui nous permettent d'avancer »

Shaun Hegarty

 
 
 

Jean-Baptiste Aldigé nous confiait récemment qu'il avait d'abord essayé de vous en dissuader...
Oui, il m'avait clairement dit que le challenge était très compliqué et qu'il fallait dépenser beaucoup d'énergie. Il m'a déconseillé d'y aller puisque c'était économiquement dur à gérer. Mais nous avons réussi à trouver des garanties qui nous permettent d'avancer.

À quel point le drame que vous avez vécu avec la disparition de votre ami Federico Martin Aramburu, tué en mars 2022, a-t-il influencé votre choix ?
Je voulais d'abord vraiment trouver comment je pouvais accompagner le club et lui redonner de la passion. Mais en effet, je ne cache pas que je suis persuadé que Federico aurait été à côté de moi dans ce projet s'il était toujours parmi nous. Je suis sûr qu'il aurait adhéré et qu'on aurait réussi à réfléchir ensemble sur tout ça.

Le 5 avril, en vous croisant dans les bureaux d'Aguiléra, on vous avait d'ailleurs vu remettre en place un grand cliché de Federico Martin Aramburu...
Il fait partie des anciennes gloires de Biarritz. Dans toutes les pièces du stade, on trouve des photos de joueurs. L'autre jour, par hasard, je suis tombé dessus. Elle était juste un peu cachée. Je l'ai prise et je l'ai remise sur un beau chevalet pour que tout le monde puisse le regarder. Mais c'était juste l'histoire du moment. »

 
 

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