Champion du Monde
Posté 28 décembre 2019 - 11:56
Dissolution pure et simple envisagée.
Hallucinant !
Ben , c'est le risque majeur quand tu es dépendant d'un mécène et des aléas qui vont avec !
Du coup , qui sait peut-être arriveront -ils à construire une entité Basque avec les frères ennemis de l 'Aviron...pas gagné du tout ! 
Raymond Calbuth III
Posté 28 décembre 2019 - 12:22
Il semble quand même que, même si la situation financière est mauvaise, que cette annonce entre dans une stratégie de poker menteur avec la mairie.Ça fait toujours bizarre de voir un club historique menacé de disparition.
J'espère que c'est juste un effet d'annonce pour provoquer un électrochoc et que la dissolution n'est pas réellement envisagée, sinon c'est un peu triste.
Joueur de Pro D2
Champion du Monde
Posté 14 février 2020 - 21:20
https://www.lerugbyn...-1302201000.php
Le club ne devrait pas couler, mais deviendrait locataire de son stade.
Deux bémols pour moi : 1/Ça rembourse la dette actuelle, mais le fait de devenir locataire, c'est une autre forme de dettes déguisée 2/des politiques ont fait des promesses avant les municipales, reste à savoir ce qui sera tenu après les élections.
Champion du Monde
Posté 14 février 2020 - 22:21
Une fusion ratée, le BO rayé.
Pour le bien du rugby, le CO sera-t-il lui aussi rayé de la carte rugbystique après de sa fusion ratée avec Rodez ? 
Champion du Monde
Posté 15 février 2020 - 08:18
Une fusion ratée, le BO rayé.
Pour le bien du rugby, le CO sera-t-il lui aussi rayé de la carte rugbystique après de sa fusion ratée avec Rodez ?
Rodez? rétrogradé en je ne sais quelle série après un cumul de trous financiers empilés depuis des années à vouloir vivre au dessus de ses moyens..
Le C.O vivra tant que les ets/ FABRE les porteront à bout de bras….en dehors de cette réalité ce serait la chute inéluctable mais heureusement pour eux ils seront là encore et encore !
Nous au SOM on a choisi de faire jouer nos jeunes très bien formés et c'est déjà compliqué de les garder après 18 ans ...alors on ancre le club de façon raisonnable en fédérale 2 certes mais avec une forte identité locale et on essaie de se qualifier et de disputer les phases finales avec nos gamins pour créer de l 'engouement...Pas simple déjà ! alors péter le "cul " plus haut que l 'on a....ça marche 2...3 saisons et puis c'est la dégringolade quand le mécène se retire par caprice et nos jeunes écoeurés de ne pas jouer entre temps sont partis sous d'autres cieux et là , la reconstruction est difficile!
Champion d'Europe
Posté 02 octobre 2020 - 21:57
Le mercredi 16 septembre, Jean-Baptiste Aldigé a déposé plainte contre X au commissariat de police de Biarritz pour diffusion d'un enregistrement ou d'image qui porte à l'intégrité d'une personne. La veille, il recevait trois membres du groupe Facebook « Pour tous ceux qui aiment le B.O. ». Ces hommes l'avaient approché pour évoquer différents aspects de la vie du club actuellement 2e de la Pro D2 et souvent sous les feux de l'actualité en raison du caractère entier de son président.
Durant près de cinq heures, Aldigé s'est livré sans retenue sur ses rapports avec les politiques locaux, notamment la nouvelle maire Maïder Arosteguy, sur la façon dont il veut pérenniser financièrement le club via un ambitieux projet immobilier mené avec la mairie et sur certains joueurs ou personnalités du monde du rugby. Mais Aldigé ne se doutait pas que ses propos seraient intégralement enregistrés.
Feuilletonnés en trois volets dans l'édition Pays basque du quotidien Sud-Ouest, ils n'atténueront pas l'image clivante souvent reprochée au patron du B.O.. Contacté par nos soins, celui-ci n'a pas souhaité faire de commentaire, considérant cet enregistrement comme illégal et rajoutant qu'il assignerait le quotidien en référé d'urgence devant le tribunal judiciaire de Bordeaux et quiconque reproduirait ses propos.
Les histoires d'amour finissent mal en général, mais celles qu'entretient le président du directoire du Biarritz Olympique avec les premiers élus de la ville impériale font plutôt dans le côté vachard, et ce, parfois, à peine entamées. Arrivé en sauveur en juin 2018 après avoir évité au Biarritz Olympique, quintuple champion de France, une relégation honteuse dans les rangs amateurs en signant un chèque de trois millions d'euros via le fonds d'investissement Gavekal (propriété du patriarche Charles Gave basée à Hong-Kong), Jean-Baptiste Aldigé voyait pourtant ses rapports se détériorer petit à petit avec des petits partenaires du club tout comme avec la presse locale, d'anciens joueurs ou sponsors historiques.
Les maires Michel Veunac puis Maïder Arosteguy (qui a succédé au premier en juin dernier) n'étaient pas épargnés. Selon Sud-Ouest, Jean-Baptiste Aldigé considère ainsi que, comme Michel Veunac, la nouvelle première magistrate de Biarritz - dont il estime avoir favorisé l'élection (le poids des supporters du BO représenterait selon lui 15 % de l'électorat biarrot) - n'est pas assez réactive sur le dossier dit de la Plaine d'Aguilera censé permettre au club de s'auto-financer et de sortir du giron de la famille Gave, désormais actionnaire principal du club.
« À la présentation des joueurs, j'avais prévu de la défoncer. »
Jean-Baptiste Aldigé au sujet de Maïder Arosteguy, maire de Biarritz
Aldigé avait pourtant convié Maïder Arosteguy au stade Aguilera, le 11 août dernier devant de nombreux supporters, avec, vraisemblablement, une idée en tête puisque, aux fans réunis dans son bureau le 15 septembre, il revient sur ce qu'il qualifie de « sketch », comme le décrit le quotidien régional : « À la présentation des joueurs, j'avais prévu de la défoncer. » Il déclare également (que) « le rugby, elle s'en fout. Pour elle, c'est des beaufs qui bouffent des frites et qui mangent des sandwiches ».
C'est comme si Aldigé disposait d'une emprise sur la candidate de l'union de la droite : « Je fais partie de son équipe de campagne, on l'a fait élire », dit-il. Mais, patatras, raconte Sud-Ouest, « une fois élue, elle a retourné sa veste. » [...] « Je demande à Maïder Arosteguy : "Sur le partenariat (club-entreprises, ndlr), on en est où ?" » Selon lui, elle lui répond : « Ce n'est pas à nous de remplir les caisses d'une boîte privée. » Est-ce ce qui motive son changement d'attitude vis-à-vis de l'élue ? « Je suis en train de faire passer Arosteguy au centre de formation des maires, dit-il. Elle est en train de charger grave. »
En cohérence néanmoins avec ce qu'il pense du personnel politique : « Un politique qui te respecte, c'est un politique qui a peur de toi », déclare-t-il dans son bureau devant les trois fans du B.O.. Questionnée à ce sujet par les journalistes du quotidien local, la maire a rétorqué : « Il va falloir qu'il se calme. [...] Je défends l'intérêt de tous les Biarrots et l'avenir du club. [...] Je ne cèderai pas au chantage et je ne me transformerai pas en VRP du club. »
Jean-Baptiste Aldigé aurait-il proposé à la mairie de Biarritz un système de financement du club sous forme de rétrocessions ? C'est la question qu'on est en droit de se poser quand le président du Biarritz Olympique évoque sa quête de partenaires économiques dans la discussion du 15 septembre. Voilà ce que publie Sud-Ouest : « Dans toutes les villes normales qui veulent un club de rugby pro, qu'est ce qui se passe ? À chaque fois qu'il y a un marché public, la mairie dit : "OK, je prends avec vous, mais vous allez mettre un petit ticket dans mon club de rugby." » Et le boss du Biarritz Olympique de citer les exemples de l'Hormadi d'Anglet ou du club de Saint-Pierre-d'Irube, dans la banlieue bayonnaise.
Sud-Ouest mentionne également le cas précis de deux patrons, membres du conseil de surveillance du B.O., cités par Jean-Baptiste Aldigé : « Un type comme Serge Lagaronne, qui est président d'Eiffage ici, même Mindurry (Laurent Mindury, de Mindury Promotion, ndlr), ils ont une enveloppe "budget marchés publics pour les clubs sportifs de la région, les associations". Faut pas le dire, c'est illégal. Mais c'est comme ça que ça se passe. » Un constat loin d'être partagé par Maïder Arosteguy. Jointe par Sud-Ouest, elle s'est dite « scandalisée » par ces propos et les réfute en bloc : « Cela sous-entend que les élus auraient des pratiques malhonnêtes. »
Dans son édition du mercredi 30 septembre, Sud-Ouest a publié les échanges contenus dans un mail en date du 5 septembre entre Louis-Vincent Gave, le véritable patron du B.O., et Maïder Arosteguy. Gave y valide la confiance qu'il a placée dans son ami indéfectible, rencontré sur un terrain de rugby quand les deux hommes travaillaient à Hong-Kong.
Alors que la maire l'informe de sa difficulté à trouver des sponsors en raison de la communication publique et privée de Jean-Baptiste Aldigé, le président du conseil de surveillance du B.O lui rétorque que le club n'est « non seulement pas aidé, mais plutôt sabordé, par sa mairie lors de la campagne commerciale ». Il lui propose alors une série de scenarii difficiles, pour ne pas dire impossibles à tenir, pour résorber le déficit du club qu'il estime de 1 à 1,5 million d'euros : « Si cela ne se produit pas, nous fermerons le club et vous laisserons les clés. Il sera relégué en division Honneur et devra probablement changer de nom. » Dans l'enregistrement du 15 septembre, Jean-Baptiste Aldigé l'énonce à sa façon : « On saborde tout et on se casse. »
Le 1er octobre, le quotidien régional a publié une interview de Georges-Philip Chartier, compagnon de Maïder Arosteguy. Celui qui est l'actuel directeur de cabinet du président de la communauté urbaine de Limoges était monté au créneau pour la défendre. Selon Chartier, Aldigé lui aurait déclaré au téléphone : « Votre club de merde, ça va finir de la façon suivante : on va arrêter de le financer. Il finira en Fédérale 2 et vous allez en payer le prix politiquement. »« Son travail (à Jean-Baptiste Aldigé), c'est de gérer le club et nous faire monter en Top 14. Qu'ils nous y amènent et après on verra s'ils sont aussi incontournables que ça », a commenté Maïder Arosteguy.
Dans son édition du 2 octobre, Sud-Ouest aborde de façon détaillée la manière dont le patron du Biarritz Olympique gère son relationnel avec ses joueurs, les membres du staff du B.O comme avec d'autres acteurs importants du rugby. Ainsi de Gonzalo Quesada, qui fut le coach de l'équipe pro lors de la saison 2017-2018 et qu'il remplaça par le Néo-zélandais Matthew Clarkin, il dit : « Gonzalo, il en avait rien à branler, il était là pour prendre le pognon. [...] Je veux bien, Quesada. Les supporters me disaient, il a été champion de France. Mais ce qu'ils oublient, c'est qu'il l'a été champion de France une fois en quatre ans et le reste du temps il a fini avant-dernier. Ça coûtait 15 millions d'euros par an à la famille Savare. Parce que Gonzalo, gérer un club, c'est à dire le sportif où il y a un budget, il sait pas faire. »
Il ironise sur Benjamin Gufflet, l'éphémère président du B.O., qualifié de « golden boy », qui l'avait précédé et qui l'attaque aujourd'hui au pénal pour diffamation et dénonciation calomnieuse près du procureur de la République de Bayonne, et il n'oublie pas non plus Philippe Tayeb. De son alter ego à l'Aviron Bayonnais, il dit : « Dans deux mois, il va prendre un coup de fusil, il va pas passer (Aldigé ferait allusion aux élections à la tête du club en fin d'année, selon Sud-Ouest). Mais je préfèrerais que Tayeb reste. Tant qu'il est là, on ne risque rien. »
« (Pierre Bernard est) le joueur le plus nul de l'histoire [...] À 20 000 euros par mois, ça me fait mal au cul [...] Donc, Pierre Bernard, casse-toi. »
Jean-Baptiste Aldigé
Jean-Baptiste Aldigé s'exprime également sur d'anciens joueurs biarrots, et là aussi, c'est cash. Il qualifie ainsi l'ouvreur Pierre Bernard (ex Castres, UBB, RCT...), qui a passé trois ans au B.O., de « joueur le plus nul de l'histoire [...] À 20 000 euros par mois, ça me fait mal au cul [...] Donc, Pierre Bernard, casse-toi. » Quand le Sud-Africain Edwin-Hewitt (six années au B.O entre 2014 et 2020) se fracture le tibia, il dit : « C'est le truc le plus beau qui est arrivé au club [...] C'était 12 000 euros bruts (son salaire mensuel). »
Sur Théo Dachary, qui fut international français des moins de 20 ans, il a cette phrase : « Je sais qu'il est basque, mais il est pas bon ». Aldigé se flatte d'avoir fait une bonne affaire en vendant le centre rouge et blanc pour 120 000 euros à Mourad Boudjellal. Il rajoute en prime : « J'ai baisé Mourad mais alors, par tous les trous. » Une allégorie fleurie que l'ancien boss du RCT a prise sur le ton de l'humour : « On va dire que je fais partie du mur des cons d'Aldigé, et c'est un honneur. » Boudjellal pointe néanmoins, au sujet du président du B.O., une « méconnaissance totale du monde moderne où il est très facile d'être enregistré en public. »
Champion du Monde
Posté 03 octobre 2020 - 08:38
Pro D2 : avec Jean-Baptiste Aldigé, ça balance pas mal à Biarritz... Un récent enregistrement effectué à son insu et publié sous forme de feuilleton par le quotidien Sud-Ouest met à mal le président du Biarritz Olympique, Jean-Baptiste Aldigé. Il faut dire que le patron du club basque n'y épargne pas les politiques locaux, certains joueurs ou membres du staff comme d'autres personnalités du monde du rugby.
Piégé par un enregistrement illégalLe mercredi 16 septembre, Jean-Baptiste Aldigé a déposé plainte contre X au commissariat de police de Biarritz pour diffusion d'un enregistrement ou d'image qui porte à l'intégrité d'une personne. La veille, il recevait trois membres du groupe Facebook « Pour tous ceux qui aiment le B.O. ». Ces hommes l'avaient approché pour évoquer différents aspects de la vie du club actuellement 2e de la Pro D2 et souvent sous les feux de l'actualité en raison du caractère entier de son président.
Durant près de cinq heures, Aldigé s'est livré sans retenue sur ses rapports avec les politiques locaux, notamment la nouvelle maire Maïder Arosteguy, sur la façon dont il veut pérenniser financièrement le club via un ambitieux projet immobilier mené avec la mairie et sur certains joueurs ou personnalités du monde du rugby. Mais Aldigé ne se doutait pas que ses propos seraient intégralement enregistrés.
Feuilletonnés en trois volets dans l'édition Pays basque du quotidien Sud-Ouest, ils n'atténueront pas l'image clivante souvent reprochée au patron du B.O.. Contacté par nos soins, celui-ci n'a pas souhaité faire de commentaire, considérant cet enregistrement comme illégal et rajoutant qu'il assignerait le quotidien en référé d'urgence devant le tribunal judiciaire de Bordeaux et quiconque reproduirait ses propos.
« Un politique qui te respecte, c'est un politique qui a peur de toi »Les histoires d'amour finissent mal en général, mais celles qu'entretient le président du directoire du Biarritz Olympique avec les premiers élus de la ville impériale font plutôt dans le côté vachard, et ce, parfois, à peine entamées. Arrivé en sauveur en juin 2018 après avoir évité au Biarritz Olympique, quintuple champion de France, une relégation honteuse dans les rangs amateurs en signant un chèque de trois millions d'euros via le fonds d'investissement Gavekal (propriété du patriarche Charles Gave basée à Hong-Kong), Jean-Baptiste Aldigé voyait pourtant ses rapports se détériorer petit à petit avec des petits partenaires du club tout comme avec la presse locale, d'anciens joueurs ou sponsors historiques.
Les maires Michel Veunac puis Maïder Arosteguy (qui a succédé au premier en juin dernier) n'étaient pas épargnés. Selon Sud-Ouest, Jean-Baptiste Aldigé considère ainsi que, comme Michel Veunac, la nouvelle première magistrate de Biarritz - dont il estime avoir favorisé l'élection (le poids des supporters du BO représenterait selon lui 15 % de l'électorat biarrot) - n'est pas assez réactive sur le dossier dit de la Plaine d'Aguilera censé permettre au club de s'auto-financer et de sortir du giron de la famille Gave, désormais actionnaire principal du club.
« À la présentation des joueurs, j'avais prévu de la défoncer. »
Jean-Baptiste Aldigé au sujet de Maïder Arosteguy, maire de Biarritz
Aldigé avait pourtant convié Maïder Arosteguy au stade Aguilera, le 11 août dernier devant de nombreux supporters, avec, vraisemblablement, une idée en tête puisque, aux fans réunis dans son bureau le 15 septembre, il revient sur ce qu'il qualifie de « sketch », comme le décrit le quotidien régional : « À la présentation des joueurs, j'avais prévu de la défoncer. » Il déclare également (que) « le rugby, elle s'en fout. Pour elle, c'est des beaufs qui bouffent des frites et qui mangent des sandwiches ».
C'est comme si Aldigé disposait d'une emprise sur la candidate de l'union de la droite : « Je fais partie de son équipe de campagne, on l'a fait élire », dit-il. Mais, patatras, raconte Sud-Ouest, « une fois élue, elle a retourné sa veste. » [...] « Je demande à Maïder Arosteguy : "Sur le partenariat (club-entreprises, ndlr), on en est où ?" » Selon lui, elle lui répond : « Ce n'est pas à nous de remplir les caisses d'une boîte privée. » Est-ce ce qui motive son changement d'attitude vis-à-vis de l'élue ? « Je suis en train de faire passer Arosteguy au centre de formation des maires, dit-il. Elle est en train de charger grave. »
En cohérence néanmoins avec ce qu'il pense du personnel politique : « Un politique qui te respecte, c'est un politique qui a peur de toi », déclare-t-il dans son bureau devant les trois fans du B.O.. Questionnée à ce sujet par les journalistes du quotidien local, la maire a rétorqué : « Il va falloir qu'il se calme. [...] Je défends l'intérêt de tous les Biarrots et l'avenir du club. [...] Je ne cèderai pas au chantage et je ne me transformerai pas en VRP du club. »
« Il ne faut pas le dire, c'est illégal »Jean-Baptiste Aldigé aurait-il proposé à la mairie de Biarritz un système de financement du club sous forme de rétrocessions ? C'est la question qu'on est en droit de se poser quand le président du Biarritz Olympique évoque sa quête de partenaires économiques dans la discussion du 15 septembre. Voilà ce que publie Sud-Ouest : « Dans toutes les villes normales qui veulent un club de rugby pro, qu'est ce qui se passe ? À chaque fois qu'il y a un marché public, la mairie dit : "OK, je prends avec vous, mais vous allez mettre un petit ticket dans mon club de rugby." » Et le boss du Biarritz Olympique de citer les exemples de l'Hormadi d'Anglet ou du club de Saint-Pierre-d'Irube, dans la banlieue bayonnaise.
Sud-Ouest mentionne également le cas précis de deux patrons, membres du conseil de surveillance du B.O., cités par Jean-Baptiste Aldigé : « Un type comme Serge Lagaronne, qui est président d'Eiffage ici, même Mindurry (Laurent Mindury, de Mindury Promotion, ndlr), ils ont une enveloppe "budget marchés publics pour les clubs sportifs de la région, les associations". Faut pas le dire, c'est illégal. Mais c'est comme ça que ça se passe. » Un constat loin d'être partagé par Maïder Arosteguy. Jointe par Sud-Ouest, elle s'est dite « scandalisée » par ces propos et les réfute en bloc : « Cela sous-entend que les élus auraient des pratiques malhonnêtes. »
« Nous fermerons le club et vous laisserons les clés »Dans son édition du mercredi 30 septembre, Sud-Ouest a publié les échanges contenus dans un mail en date du 5 septembre entre Louis-Vincent Gave, le véritable patron du B.O., et Maïder Arosteguy. Gave y valide la confiance qu'il a placée dans son ami indéfectible, rencontré sur un terrain de rugby quand les deux hommes travaillaient à Hong-Kong.
Alors que la maire l'informe de sa difficulté à trouver des sponsors en raison de la communication publique et privée de Jean-Baptiste Aldigé, le président du conseil de surveillance du B.O lui rétorque que le club n'est « non seulement pas aidé, mais plutôt sabordé, par sa mairie lors de la campagne commerciale ». Il lui propose alors une série de scenarii difficiles, pour ne pas dire impossibles à tenir, pour résorber le déficit du club qu'il estime de 1 à 1,5 million d'euros : « Si cela ne se produit pas, nous fermerons le club et vous laisserons les clés. Il sera relégué en division Honneur et devra probablement changer de nom. » Dans l'enregistrement du 15 septembre, Jean-Baptiste Aldigé l'énonce à sa façon : « On saborde tout et on se casse. »
Le 1er octobre, le quotidien régional a publié une interview de Georges-Philip Chartier, compagnon de Maïder Arosteguy. Celui qui est l'actuel directeur de cabinet du président de la communauté urbaine de Limoges était monté au créneau pour la défendre. Selon Chartier, Aldigé lui aurait déclaré au téléphone : « Votre club de merde, ça va finir de la façon suivante : on va arrêter de le financer. Il finira en Fédérale 2 et vous allez en payer le prix politiquement. »« Son travail (à Jean-Baptiste Aldigé), c'est de gérer le club et nous faire monter en Top 14. Qu'ils nous y amènent et après on verra s'ils sont aussi incontournables que ça », a commenté Maïder Arosteguy.
« Gonzalo, il en avait rien à foutre, il était là pour prendre le pognon »Dans son édition du 2 octobre, Sud-Ouest aborde de façon détaillée la manière dont le patron du Biarritz Olympique gère son relationnel avec ses joueurs, les membres du staff du B.O comme avec d'autres acteurs importants du rugby. Ainsi de Gonzalo Quesada, qui fut le coach de l'équipe pro lors de la saison 2017-2018 et qu'il remplaça par le Néo-zélandais Matthew Clarkin, il dit : « Gonzalo, il en avait rien à branler, il était là pour prendre le pognon. [...] Je veux bien, Quesada. Les supporters me disaient, il a été champion de France. Mais ce qu'ils oublient, c'est qu'il l'a été champion de France une fois en quatre ans et le reste du temps il a fini avant-dernier. Ça coûtait 15 millions d'euros par an à la famille Savare. Parce que Gonzalo, gérer un club, c'est à dire le sportif où il y a un budget, il sait pas faire. »
Il ironise sur Benjamin Gufflet, l'éphémère président du B.O., qualifié de « golden boy », qui l'avait précédé et qui l'attaque aujourd'hui au pénal pour diffamation et dénonciation calomnieuse près du procureur de la République de Bayonne, et il n'oublie pas non plus Philippe Tayeb. De son alter ego à l'Aviron Bayonnais, il dit : « Dans deux mois, il va prendre un coup de fusil, il va pas passer (Aldigé ferait allusion aux élections à la tête du club en fin d'année, selon Sud-Ouest). Mais je préfèrerais que Tayeb reste. Tant qu'il est là, on ne risque rien. »
« (Pierre Bernard est) le joueur le plus nul de l'histoire [...] À 20 000 euros par mois, ça me fait mal au cul [...] Donc, Pierre Bernard, casse-toi. »
Jean-Baptiste Aldigé
Jean-Baptiste Aldigé s'exprime également sur d'anciens joueurs biarrots, et là aussi, c'est cash. Il qualifie ainsi l'ouvreur Pierre Bernard (ex Castres, UBB, RCT...), qui a passé trois ans au B.O., de « joueur le plus nul de l'histoire [...] À 20 000 euros par mois, ça me fait mal au cul [...] Donc, Pierre Bernard, casse-toi. » Quand le Sud-Africain Edwin-Hewitt (six années au B.O entre 2014 et 2020) se fracture le tibia, il dit : « C'est le truc le plus beau qui est arrivé au club [...] C'était 12 000 euros bruts (son salaire mensuel). »
Sur Théo Dachary, qui fut international français des moins de 20 ans, il a cette phrase : « Je sais qu'il est basque, mais il est pas bon ». Aldigé se flatte d'avoir fait une bonne affaire en vendant le centre rouge et blanc pour 120 000 euros à Mourad Boudjellal. Il rajoute en prime : « J'ai baisé Mourad mais alors, par tous les trous. » Une allégorie fleurie que l'ancien boss du RCT a prise sur le ton de l'humour : « On va dire que je fais partie du mur des cons d'Aldigé, et c'est un honneur. » Boudjellal pointe néanmoins, au sujet du président du B.O., une « méconnaissance totale du monde moderne où il est très facile d'être enregistré en public. »
On mesure au travers de cet article nauséabond mais hélas bien révélateur de ce petit monde du fric et donc des intrigues de pouvoir , la chance inouïe d'avoir à l 'A S M des structures et les hommes qui la mènent d'un tout autre niveau gage de stabilité et d'ancrage de ce club dans le Rugby Français !
Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass
Posté 03 octobre 2020 - 09:21
Champion du Monde
Equipe de France
Posté 10 mars 2021 - 13:07
Champion du Monde
Posté 10 mars 2021 - 13:36
et Jean Dauger à 7 km c'est trop loin ,ils auraient put trouver une entente avec l'AB...
Joueur de TOP 14
Posté 22 juin 2021 - 18:30
Joueur de Pro D2
Posté 23 juin 2021 - 08:11
Mais avec quel argent ils vont payer les recrues ? Le club est ruiné !
Ca sent la DNCG dans 2-3 ans si le club réussi à se maintenir cette année.
Champion du Monde
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