Tu as lu ça quelque part ?
Non des infos qui me sont remontées du club
Posted 26 July 2022 - 18:14 PM
Tu as lu ça quelque part ?
Non des infos qui me sont remontées du club
Posted 26 July 2022 - 20:14 PM
Non des infos qui me sont remontées du club
Merci.
Posted 26 July 2022 - 20:15 PM
Non des infos qui me sont remontées du club
Pas invraisemblable....même à distance on s'en serait presque douté .....le départ d'un de leurs meilleurs éléments C Woki aura laissé qqs traces !
Marty devra tenir son rôle !
Posted 02 August 2022 - 19:49 PM
Le 5 juillet, le Racing 92 a annoncé la signature de Cameron Woki avec effet immédiat en provenance de l'Union Bordeaux-Bègles. Un départ précipité, un an avant la fin de son contrat, qui fait suite à une fin de saison sous tension avec son manager Christophe Urios, depuis une défaite à Perpignan, le 5 juin (22-15). Après mûre réflexion, l'ancien Bordelais a choisi L'Équipe pour briser le silence. « C'est important de parler, de montrer qui est le vrai Cameron », a lancé, touché, l'international français (23 ans, 16 sélections) en préambule de notre rencontre, jeudi dernier, dans son nouveau chez-lui, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
« J'ai lu beaucoup de choses erronées pendant mes vacances, a poursuivi le deuxième ou troisième-ligne, toujours très calme et décontracté. Ça m'a rendu triste. J'ai été blessé. Parfois, j'en ai même pleuré car j'entendais des choses qui ne me correspondaient pas. Ce n'était pas moi. Aujourd'hui, je suis apaisé. Cette prise de parole est destinée à remettre les choses à leur place et basculer définitivement vers mon nouveau challenge au Racing 92. » Woki s'est ensuite prêté avec plaisir au jeu de la séance photo.
« Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter l'Union Bordeaux-Bègles un an avant la fin de votre contrat ?
Tout au long de la saison qui vient de s'écouler, j'étais en pleine réflexion sur mon avenir. J'ai eu la chance de recevoir deux propositions de mon président Laurent Marti pour prolonger à l'UBB. Mais j'ai décidé de les décliner. Dans ma tête, tout était clair. Pour l'après-2023, je ne me voyais pas à Bordeaux. Le Racing 92, un club très ambitieux, m'a montré de l'intérêt. J'avais également au fond de moi cette envie de revenir à Paris, de me rapprocher de ma famille. À la base, je devais effectuer ma dernière saison à l'UBB puis signer au Racing 92. Mais l'opportunité d'un départ immédiat s'est présentée pendant mes congés. J'ai appelé Laurent Marti. Vingt-quatre heures plus tard, tout était réglé. Il a accepté ma demande, y trouvant un intérêt lui aussi (le Racing 92 a payé une indemnité de transfert à l'UBB).
Votre fin de saison a été marquée par des tensions avec Christophe Urios. Il vous avait ciblé après la défaite face à Perpignan en disant notamment : « Cameron, je ne le vois pas. » Le match suivant, en barrages face au Racing, vous aviez célébré votre essai en mettant votre index sur votre bouche. Votre départ est-il lié à cet épisode ?
Mon départ n'a rien à voir avec Christophe Urios. Que les choses soient bien claires. Tout ce qui a été dit ou écrit sur notre relation est erroné. Mon cas a engendré trop de fausses rumeurs. J'étais en vacances et j'ai préféré reprendre l'entraînement avec mon nouveau club avant de m'expliquer. Oui, il y a eu des tensions après l'épisode de Perpignan. Si j'ai décidé de parler, c'est pour dire que je regrette mon geste lors du barrage face au Racing (défaite 36-16).
Ce doigt sur la bouche a engendré de mauvaises ondes au sein du club. Mais je le répète, Christophe n'est pas responsable de mon départ. Nous gardons une très bonne relation. Nous avons eu une grosse discussion avant la demi-finale face à Montpellier (défaite 19-10). Derrière, les tensions ont disparu. Au pot de fin de saison, nous avons encore eu un long échange. Cet épisode est désormais derrière moi. Je veux me focaliser sur ma nouvelle aventure avec le Racing. Je sais que je suis attendu.
« Il y a un goût d'inachevé. Je voulais gagner un titre sous le maillot de Bordeaux »
Vous reconnaissez des tensions...
(Il coupe.) Oui, sinon je n'aurais jamais fait ce geste. J'ai été touché par les déclarations de Christophe. Avec le recul, c'est aussi l'objet de ma prise de parole, je regrette ce geste. Depuis mon arrivée à l'UBB en 2017, j'ai toujours tout donné. Pendant cinq saisons, je n'ai jamais triché. Ce geste, ce n'est pas moi. Ça ne me ressemble pas. C'est le geste d'un homme frustré et blessé de ne pas satisfaire son manager. Cette interview est aussi destinée à montrer qui est le vrai Cameron.
Certains ex-partenaires de l'UBB, comme Thierry Païva, qui s'est engagé avec le Stade Rochelais, n'ont pas été tendres envers Urios. Ce dernier a laissé entendre qu'il s'était mis le groupe à dos. Peut-on parler de cassure ?
Cassure, non. Le mot est trop fort. Je sais ce que Thierry a vécu à l'UBB, mais nous n'avions pas les mêmes attentes envers Christophe. Il attendait beaucoup de lui. Personnellement, ma relation avec Christophe était différente. Il y a eu des hauts et des bas, comme dans de nombreux clubs.
La saison s'est terminée sur une défaite en demi-finales...
(Il coupe.) Il y a de la frustration. Nous avons sans doute manqué d'expérience. Le club a appris de cette défaite. Je vais me servir de cette frustration pour rebondir.
Comment définiriez-vous vos cinq ans à l'UBB ?
Il y a un goût d'inachevé. Je voulais gagner un titre sous le maillot de Bordeaux. Mais ces cinq années m'ont construit en tant que joueur et en tant qu'homme. Elles vont m'aider à devenir un nouveau joueur et gagner avec le Racing. Je veux soulever ce bouclier de Brennus.
Vous n'avez pas bénéficié d'une sortie traditionnelle, comment le vivez-vous ?
C'est une déception. Je suis déçu, triste de ne pas avoir dit au revoir aux supporters bordelais qui m'ont toujours soutenu. J'ai envie de leur dire merci pour leur soutien sans faille, d'être venu si nombreux à Chaban-Delmas. Je veux également leur dire pardon pour mon geste. Et s'ils continuent à m'en vouloir, je me dirai que ce sont de vrais supporters de l'UBB ! (Il sourit.)
Comment ont réagi vos coéquipiers à ce départ ?
Ils ne m'en veulent pas. Ils m'ont souhaité beaucoup de bonnes choses pour la suite. Ils étaient déçus de me voir partir. Ils avaient envie que je reste. Mais la décision n'appartient qu'à moi et à ma famille. Ils la respectent. Je ne pars pas fâché, mais déçu de la sortie, de ne pas avoir gagné avec ce groupe.
Pourquoi votre famille semble si importante dans votre décision ?
J'ai grandi en région parisienne (il a débuté le rugby à Bobigny). Je suis parti jeune de la maison. Ma soeur avait 12 ans et je ne l'ai pas vue grandir. Malgré mon départ à Bordeaux, mes parents faisaient souvent le déplacement pour voir mes matches à domicile. J'ai énormément besoin de leur soutien, d'être avec eux. Mais j'ai des manques. Aujourd'hui, je veux vivre ma carrière à leurs côtés. Partager mes échecs, mes victoires. Si demain je perds un match, je n'ai plus envie d'avoir ma mère au téléphone, je veux qu'elle soit à mes côtés. C'est le plus important pour moi.
« J'ai pris conscience que je pouvais jouer aux deux postes à haut niveau. C'est une force. »
Votre saison a également été marquée par votre passage réussi au poste de deuxième-ligne en équipe de France. Souhaitez-vous conserver cette polyvalence au Racing ?
Oui ! Mais je n'ai pas encore forcément discuté avec Laurent Travers de mon poste. Il y a des matches où je préfère jouer deuxième-ligne, d'autres où j'ai une préférence pour la troisième-ligne. Ça dépend des conditions climatiques, de l'adversaire. J'ai découvert cette polyvalence en équipe de France. J'ai pris conscience que je pouvais jouer aux deux postes à haut niveau. C'est une force.
Est-ce que votre poste a été un sujet de discorde avec Urios ?
Là encore, beaucoup de bêtises ont été écrites ! Je rentre du Tournoi des Six Nations dans la peau d'un titulaire en deuxième ligne. La première chose que fait Christophe, c'est un mea culpa ! Il reconnaît que je suis capable de jouer à ce poste. C'est d'ailleurs à ce poste que je démarre la demi-finale de Top 14. Il n'y avait aucun problème concernant mon poste. En 4, en 6, en 7, en 8, j'ai toujours pris beaucoup de plaisir.
Vous souhaitiez revenir à Paris. Le Stade Français a-t-il été une option ?
J'aurais pu signer au Stade Français, un club avec une belle histoire. Mais le choix du Racing s'est révélé comme une évidence. L'équipe dispute la Coupe d'Europe chaque année et vise le titre dans les deux compétitions. Loin de moi l'idée de dénigrer le Stade Français. Mais j'ai envie de gagner des titres et j'ai la conviction que ce sera le cas au Racing. C'est également un club qui m'a toujours attiré, avec une belle image, composé de joueurs de haut niveau et une grande stabilité incarnée par son président, Jacky Lorenzetti, et son manager, Laurent Travers. Sans oublier La Défense Arena que j'affectionne. Le Racing est un club prestigieux.
Vous êtes à quelques jours de reprendre l'entraînement avec le Racing (c'était hier). Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
J'ai hâte de découvrir mes nouveaux partenaires, mes nouveaux entraîneurs, mon nouvel environnement. Mais j'ai surtout hâte de jouer, d'aider le groupe, de gagner des matches et des titres. Je souhaite également progresser dans mon leadership. Je suis prêt à prendre des responsabilités si Laurent Travers estime que j'en ai les capacités.
Ce départ au Racing est-il un moyen de passer à l'âge adulte rugbystiquement ?
Oui, il faut que je bascule en tant qu'homme et joueur professionnel. La Coupe du monde 2023 en France se rapproche. C'est une échéance très importante. Le Racing va me permettre de mûrir. Je démarre un nouveau cycle. Il est temps de soulever un trophée.
Gagner un titre semble être une obsession...
Je joue au rugby pour ça. C'est la raison pour laquelle mon départ de Bordeaux reste une grande déception. J'ai signé quatre ans au Racing, je veux absolument gagner un titre. »
Posted 17 August 2022 - 20:20 PM
Des nouvelles de Ben Tameifuna actuellement en vacances en NZ.
https://servimg.com/view/19992846/7943
Posted 17 August 2022 - 21:16 PM
Aurait il le zlep du stade toulousain ?Des nouvelles de Ben Tameifuna actuellement en vacances en NZ.
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https://servimg.com/view/19992846/7943
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Posted 25 August 2022 - 17:45 PM
Nope c'est bien le slip de l'UBB; Ben est corporate jusqu'au bout.
Posted 02 September 2022 - 19:11 PM
« Alors que l'ouverture du Championnat approche, la fin de saison dernière avec cette élimination en demi-finales (défaite 19-10 face à Montpellier) est-elle digérée ?
Elle est digérée. Mais il ne faut pas l'oublier. Cette fin de saison va nous servir. Nous avons fait le point sur tout ce qui a bien fonctionné et à l'inverse, ce qui n'a pas été. Nous avons beaucoup appris l'an dernier. Après trois ans avec Christophe Urios, nous n'avions jamais connu de trou d'air dans nos performances. Ça a été le cas. On a analysé le pourquoi. Cela va nous servir dans notre construction.
Après une première partie de saison rêvée, comment expliquez-vous ce que vous appelez vous-même "un trou d'air" ?
Nous avons été un peu moins concernés, peut-être un peu trop facile. Mais c'est un ensemble de petites choses. Du relâchement, de nombreuses blessures entraînant un surrégime. On ne l'a pas forcément vu venir. On a trop cru que ça passerait tout seul. Nous n'avons pas pris la mesure de ce qu'on traversait. Il y a eu peu de réaction. Avec le recul, c'est ce qui nous a frappés. Pourquoi n'avons-nous pas réagi plus vite, plus tôt ? On s'est accroché, mais ça n'a pas suffi.
Peut-on parler de gâchis ?
Oui, il y a un sentiment de gâchis. Mais avec un peu de recul, si je relativise un peu aussi, je me dis qu'au regard du chemin parcouru, nous sommes dans une logique de construction. Il y a trois ou quatre ans, nous ne nous serions pas qualifiés. Là, nous avons enchaîné une seconde demi-finale de Top 14. Certes, il y a du gâchis, mais j'aime bien revenir à une certaine humilité, une certaine réalité et me dire que l'UBB est au début de sa construction.
« En fin de préparation, nous avons fait une synthèse afin de donner le cadre de la saison à venir. L'image que nous avions donnée à nos supporters n'était pas très reluisante. »
La fin de saison a aussi été marquée par des tensions entre votre manager Christophe Urios et certains joueurs comme Cameron Woki et Matthieu Jalibert. Comment avez-vous vécu ça en tant que capitaine ?
Je revenais de blessure et j'étais tête baissée dans l'objectif de rejouer pour la fin de saison. Ç'a été dur car je l'ai vécu un peu loin du terrain. Ce n'est pas simple de voir l'équipe perdre. J'étais très frustré. Quand j'ai pu réintégrer le groupe, j'ai tenté d'amener de la fraîcheur et de l'énergie.
La saison s'est terminée sous tension. Comment avez-vous retrouvé le groupe pour cette nouvelle saison ?
Ces tensions ont été enterrées en fin de saison ou cet été. Il fallait digérer, évacuer la frustration, ce gâchis. J'ai trouvé un vrai enthousiasme à la reprise. Il y a eu beaucoup d'échanges entre les joueurs et le staff. Chacun a donné son avis. En fin de préparation, nous avons fait une synthèse afin de donner le cadre de la saison à venir. L'image que nous avions donnée à nos supporters n'était pas très reluisante.
« Je vais essayer de me focaliser un peu plus sur ce qui se passe en dehors du terrain. Christophe (Urios) parle de prendre de l'épaisseur. Je vais tendre vers ça. Avoir plus de présence. »
Christophe Urios a laissé entendre que les leaders devaient prendre un peu plus leurs responsabilités...
(il coupe) Je suis d'accord avec lui. Nous avons été absents. Il ne faut pas le cacher. Nous en avons conscience et une remise en question a été faite au sein du groupe. Nous allons essayer d'être plus curieux, plus investis. Nous allons multiplier les échanges pour aller dans le bon sens.
Et vous personnellement ?
Je vais essayer de me focaliser un peu plus sur ce qui se passe en dehors du terrain. Christophe parle de prendre de l'épaisseur. Je vais tendre vers ça. Avoir plus de présence.
L'été a été mouvementé avec pas mal de départs, notamment de joueurs cadres (Seuteni, Lam, Woki, Paiva, Picamoles, Trinh-Duc...). Peut-on parler de nouveau cycle ?
Nous avons perdu des joueurs importants, mais ils ont été remplacés. Je ne parlerais pas de nouveau cycle. Les nouveaux ont surtout amené un peu de fraîcheur.
Beaucoup d'observateurs pensent que l'UBB s'est affaiblie. Comprenez-vous les interrogations qui planent sur votre équipe ?
Oui, je peux les comprendre. La vérité sera celle du terrain. Le début de saison est d'ailleurs très excitant avec la réception de Toulouse, un déplacement à Montpellier et la réception de Castres, c'est-à-dire les quatre derniers demi-finalistes avec nous ! Sans oublier un promu, Bayonne, qui nous a battus en match de préparation. On va vite savoir où nous en sommes.
Est-ce inquiétant de perdre face à un promu en match de préparation ?
Non car nous avions une différence de trois semaines de préparation. Mais c'est une bonne piqûre de rappel et cela met en lumière des points que nous devons absolument travailler. Nous avons d'ailleurs rectifié le tir face à Clermont pour notre second match de préparation.
Plus personnellement, comment abordez-vous cette saison ? Revanchard après une année tronquée par les blessures ?
Paradoxalement, j'ai été éloigné des terrains cinq mois, mais j'ai disputé 21 matches. Ce que j'ai mal vécu, c'est d'être dans le coup et de me blesser, de revenir et d'être à nouveau à l'arrêt. J'ai envie de faire une saison pleine, même si j'ai conscience qu'il y a toujours des pépins au cours d'une saison.
« Je ne vais pas le cacher, participer à une Coupe du monde fait rêver chaque joueur. J'ai eu la chance de disputer celle de 2019 au Japon. Je serais un menteur si je disais que quoi qu'il arrive, je refuserai d'y participer »
En juin 2020, vous aviez annoncé que vous preniez votre retraite internationale. Mais vous aviez laissé une petite porte ouverte par rapport à la Coupe du monde 2023, comme le sélectionneur Fabien Galthié. Le Mondial approchant à grand pas, qu'en est-il de votre position vis-à-vis de l'équipe de France ?
L'équipe de France a une équipe performante. Il y a un groupe en place depuis presque deux ans qui est cohérent et qui vient de remporter un titre avec le Grand Chelem. Il n'y a donc pas de sujet.
Vous aviez pris l'exemple de Joe Marler, qui était revenu en équipe nationale pour le Mondial 2019...
Depuis deux ans, je n'ai aucun regret suite à ce choix. Je suis même ravi que cette équipe ait enfin gagné un titre. Après, je ne me suis pas posé cette question d'un éventuel retour. Et la question ne se posera qu'en cas de grosse saison avec mon club. Je ne vais pas le cacher, participer à une Coupe du monde fait rêver chaque joueur. J'ai eu la chance de disputer celle de 2019 au Japon. Je serais un menteur si je disais que quoi qu'il arrive, je refuserai d'y participer. Mais je le répète, aujourd'hui, il n'y a pas de sujet. »
Posted 04 September 2022 - 13:09 PM
« À la suite de l'élimination de votre équipe en demi-finale du Top 14 (défaite face à Montpellier 19-10), vous n'avez pas pris la parole. Pourquoi ?
Pour digérer. La fin de saison dernière a été la pire fin de saison à vivre depuis que je suis à la présidence du club (2007). Je n'avais pas envie de parler. Il faut remettre notre élimination dans son contexte. Elle arrive après l'année 2020 où la saison est arrêtée en raison du Covid alors que nous sommes en tête du Top 14 et après la saison dernière où nous tombons face au Stade Toulousain dans une rencontre qui ne se joue à rien (24-21).
Mais également après une fin de saison gâchée par des tensions en interne. Au regard de notre tableau, demi-finale contre Montpellier et finale contre Castres, deux équipes contre qui nous n'avions plus perdu depuis trois ans, la possibilité de remporter le titre était réelle. J'ai pris une baffe énorme ! J'ai eu du mal à m'en remettre.
« On s'est mis en situation de gagner quelque chose. Laisser passer une occasion comme celle-là, c'est très frustrant ! Les trois années que nous venons de vivre, je ne suis pas certain de les revivre tout de suite. »
Est-ce derrière vous aujourd'hui ?
Oui. Il m'a fallu du temps. Un gros mois, jusqu'à fin juillet. Les vacances ont fait du bien. Je me suis posé beaucoup de questions. Mais quand tu prends des responsabilités, la présidence d'un club, tu sais que tu vas passer par des moments comme ceux-là. J'ai digéré et je suis reparti au combat. Disons que j'ai fait une commotion cérébrale assez sérieuse !
Depuis quinze ans, la construction de l'UBB est difficile. On s'est mis en situation de gagner quelque chose. Laisser passer une occasion comme celle-là, c'est très frustrant ! Les trois années que nous venons de vivre, je ne suis pas certain de les revivre tout de suite. On se sent en échec et il y a la peur de ne plus y parvenir. Mais au fond de moi, je suis certain que le train repassera. Mais priorité reste que l'UBB soit en mesure de se qualifier chaque année. Si c'est le cas, le Brennus arrivera automatiquement.
Peut-on parler de gâchis ?
Oui. Mais Montpellier mérite sa victoire. Le débat n'est pas là. Le gâchis vient du fait qu'en janvier tu es leader, tout se passe bien. Puis on se pourrit le truc jusqu'à s'engueuler en interne sur la fin de saison. On s'est fourvoyé. Nous n'avons pas pris la mesure de ce qui nous est arrivé.
Tu le vois venir car les défaites s'enchaînent, mais personne n'a tiré la sonnette d'alarme. La tension a été progressive. C'est pour cette raison qu'après la défaite à Perpignan, synonyme de troisième place, tout a explosé.
« Quand tu sais d'où venaient les problèmes, tu as déjà fait une bonne partie du chemin. La dernière étape est de corriger ce qui n'a pas été. Nous sommes en plein dedans. »
À ce moment-là, vous avez essayé d'éteindre l'incendie...
(il coupe) Il était déjà trop tard. Le drame est que tout a été exposé dans les médias. Des soucis, il y en a dans tous les clubs. Si tu les étales sur la place publique, ça n'arrange pas les choses. C'est ce qui s'est passé. Heureusement qu'on avait un gros matelas.
Aujourd'hui, cet épisode est-il soldé ?
Oui, je pense. Chacun a réfléchi à sa responsabilité et nous avons une bonne analyse de ce qu'il s'est passé. Quand tu sais d'où venaient les problèmes, tu as déjà fait une bonne partie du chemin. La dernière étape est de corriger ce qui n'a pas été. Nous sommes en plein dedans.
Il faut savoir reconnaître que le club a traversé un conflit. Il n'y a pas eu de rupture contrairement à ce que certains ont laissé entendre. Personnellement, je ne suis jamais intervenu. J'ai d'ailleurs tenu une petite réunion mardi en fin de matinée avec le staff et les joueurs afin de clôturer définitivement cet épisode. On part sur une nouvelle saison.
Les répercussions de cette fin de saison sous tension ont conduit au départ précipité de Cameon Woki au Racing 92, un an avant la fin de son contrat. Quelle est votre position sur ce départ ?
Cameron n'avait jamais manifesté l'idée de ne pas faire sa dernière année et j'écartais toute hypothèse contraire également. Tout s'est précipité quand il nous a annoncé son intention de ne pas prolonger à l'UBB. La machine s'est emballée. Je n'en dirais pas plus.
« »
Pourquoi avez-vous accepté de le libérer ? Etait-ce un arbitrage entre le sportif en perdant un joueur international, et le financier en récupérant un gros chèque ?
C'est rare, mais pour une fois, l'UBB n'était pas déficitaire en fin de saison et n'avait pas besoin d'argent. Ça n'a donc pas été une question d'argent. L'élément déclencheur réside dans le changement de volonté de Cameron.
Avant et après le Tournoi, il avait été clair et j'avais compris qu'il ne souhaitait pas poursuivre l'aventure à Bordeaux. C'est ce qui explique sans doute sa fin de saison qui n'est pas bonne. Il s'est un peu isolé. Il avait déjà la tête ailleurs. Il ne semblait plus épanoui. Raison pour laquelle quand l'opportunité s'est présentée, nous l'avons laissé partir. Le plus difficile n'est pas qu'il parte un an avant la fin de son contrat, mais qu'il n'est plus envie de Bordeaux. Après j'entends très bien le contexte familial.
L'intersaison a été marquée par de nombreux départs (Seuteni, Lam, Woki, Païva, Trinh-Duc, Picamoles...). Entendez-vous les observateurs qui pensent que l'UBB s'est affaiblie ?
Non. Seuls les départs de Seuteni et donc Woki sont subis. Depuis plusieurs saisons nous prouvons notre ambition et ce n'est pas terminé. Nous avons de jeunes espoirs à fort potentiel et nous nous appuyons sur une grosse ossature depuis la saison 2019-2020 qui a montré toutes ses qualités. Mais ce scepticisme me motive.
Mais je ne peux pas laisser dire qu'on s'est affaibli. Ce n'est pas vrai. Est-ce qu'on s'est renforcé ? Je dirai pas ça non plus ! Nous sommes avec les mêmes armes que l'an dernier donc je ne m'inquiète pas. Renforcer son équipe passe par le recrutement d'internationaux. Ce n'est pas un livre ouvert ou un catalogue sur internet. Il y a des années où tu ne recrutes pas.
Matthieu Jalibert a déclaré qu'il s'interrogeait sur le recrutement du club, tout en laissant entendre qu'il vous faisait confiance...
(il coupe) La première question que Matthieu doit se poser est celle-ci : comment regagner ma place en équipe de France ? La réponse : en faisant de très bonne prestation avec son club ! Le reste, je m'en occupe... Notre ambition reste la même : essayer de se qualifier et aller chercher le Brennus.
Vous laissiez entendre que la situation financière du club était bonne. Pouvez-vous en dire un peu plus ?
J'ai presque envie de dire que c'est mon objectif prioritaire. Il est indispensable que l'UBB ne dépende plus de moi financièrement. Sur quinze années, je n'ai pas remis d'argent trois fois, dont cette année. Si c'est le cas durablement, les titres suivront !
Ce n'est pas totalement acquis. Mais nous sommes sur la bonne voie avec plus de 26 000 spectateurs de moyenne, 130 nouveaux partenaires et le cap des 10 000 abonnés atteints.
Pour multiplier nos ressources, nous allons lancer une bodéga-boutique sur les quais qui ouvrira mi-octobre, mais aussi une nouvelle boutique et une nouvelle brasserie en centre-ville. Nous avons également le projet, avec la mairie de Bordeaux, de fermer avec une grande baie vitrée une partie du virage haut de Chaban-Delmas pour créer une salle de réception, mais aussi une boutique et une bodéga. Et à moyen terme d'agrandir notre centre d'entraînement du Ceva-Campus. »
Posted 07 September 2022 - 19:18 PM
Alors là, je dis chapeau ... Une recrue qui s'annonce magnifique et c'est lui qui paie
PS. Tu vas rendre dingues les jaunards ! un mec de ce niveau qui paie pour venir, les Auvergnats en rêvent, les Bordelais le recrutent
Posted 07 September 2022 - 19:24 PM
Je suis un peu con comme chacun sait, mais ce n’est pas à l’honneur du club de mon point de vue.
Posted 07 September 2022 - 21:16 PM
Oui c'est vrai.Je suis un peu con comme chacun sait, mais ce n’est pas à l’honneur du club de mon point de vue.
Posted 07 September 2022 - 21:22 PM
Oui c'est vrai.
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T’as lu que le début aussi
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