Pour ceux qui cherchaient la définition de "joueur de score", la définition tient en un seul nom : "Penaud"
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On s'en régale toujours et encore.
A+ en nutriscore !
Posté 21 janvier 2025 - 12:27
Pour ceux qui cherchaient la définition de "joueur de score", la définition tient en un seul nom : "Penaud"
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Posté 24 janvier 2025 - 10:05
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Je mets ça là, car le mec est vraiment bonnard et j'espère que ce type de profil n'est pas en voie de disparition dans notre rugby !
Posté 27 février 2025 - 17:18
Le sort de tous les joueurs de l’Union Bordeaux-Bègles en fin de contrat en juin prochain est désormais scellé, six recrues ont signé. « Sud Ouest » fait le point
L’avenir de tous les joueurs de l’Union Bordeaux-Bègles qui arrivaient en fin de contrat en juin prochain est désormais scellé. Adam Coleman, dont le sort était encore incertain, s’apprête à prolonger pour deux saisons supplémentaires avec le club girondin, où il compte terminer sa carrière en 2027. Le président Laurent Marti et le staff de Yannick Bru peuvent se réjouir d’avoir su conserver l’ossature de l’effectif avec de nombreux cadres qui étaient en fin de contrat cette année.
Sur les lignes arrière, Matthieu Jalibert était bien sûr le dossier prioritaire. Le dossier a été bouclé fin novembre avec une prolongation pour trois saisons. Yoram Moefana a fait de même. L’UBB a également pu verrouiller Nicolas Depoortere (il était sous contrat jusqu’en 2026) pour deux saisons supplémentaires. Les trois internationaux français sont désormais liés avec le club girondin jusqu’en 2028. En fin de contrat, Yann Lesgourgues (Biarritz), Matéo Garcia (Toulon), Ben Tapuai, Nans Ducuing (retraite) n’ont pas été prolongés, tout comme Paul Abadie, qui a rejoint le Stade Français en tant que joker médical la semaine dernière.
Au sein du pack, l’UBB a prolongé Ben Tameifuna pour deux ans de plus, tout comme s’apprête à le faire Adam Coleman. Hommes fort du huit de devant, le pilier droit tongien et le deuxième ligne australien iront donc jusqu’en 2027, tout comme Jefferson Poirot, un historique. Le club girondin a aussi pris soin de préparer l’avenir avec la prolongation de Connor Sa jusqu’en 2027, et celles des espoirs Zinedine Aouad et Jacques Nguimbous jusqu’en 2028. Carlü Sadie s’est réengagé pour la même durée suite à la volte-face du Bayonnais Tevita Tatafu.
Tatafu, la grande perteLa grande déception de cette vague de prolongation sera sans nul doute le départ de l’autre Tevita Tatafu pour le Japon à la fin de la saison. En fin de contrat, le puissant troisième ligne a décidé de rentrer au pays. Le club girondin n’a rien pu faire pour le retenir. Guido Petti (Harlequins), Pete Samu, Romain Latterade (Provence Rugby) et Alexandre Ricard n’ont pas été prolongés et quitteront eux aussi l’UBB à la fin de la saison.
Au niveau du recrutement, l’UBB s’est attaché les services de Louis Mary (pilier gauche, Dax, 3 ans), Gaëtan Barlot (talonneur, Castres, 3 ans), Boris Palu (2e ligne, Racing 92, 2 ans), Jean-Luc Du Preez (3e ligne, Sale Sharks, 3 ans), Xan Mousquès (arrière-ailier, Bayonne) et Martin Page-Relo (demi de mêlée, Lyon, 1 an). À ce jour, le club girondin est toujours à la recherche d’un trois-quarts polyvalent, tandis qu’un prêt du jeune Jon Echegaray est à l’étude.
En fin de contrat en 2026, Damian Penaud, Romain Buros, Jonny Gray et Cyril Cazeaux sont les prochains dossiers prioritaires de l’UBB.
Posté 21 mars 2025 - 07:03
Depuis la finale de juin dernier face à Toulouse, Ben Tameifuna, le pilier droit de l’UBB, tente de se montrer plus fort que la douleur, qu’elle soit physique ou morale
Votre dernier match face à Toulouse remonte à la finale de Top 14 à Marseille que vous avez jouée avec une blessure à l’épaule en juin dernier. Quel souvenir en gardez-vous ?
La première chose qui me vient en tête, c’est le lendemain de la demi-finale quand Yannick (Bru, le manager) vient me voir pour me demander si je veux jouer la finale. Quand je me suis blessé à l’épaule lors du barrage, je m’étais mis en tête que ma saison était terminée, je ne pensais plus qu’à la rééducation. J’avais déjà un peu coupé avec le rugby, je ne faisais qu’un peu de vélo. Mais quand le coach m’a demandé ça, j’ai basculé directement et j’ai fait tout ce que je pouvais pour être prêt. Il y avait quand même Lekso (Kaulashvili), Carlü (Sadie) qui venait de jouer la demie, c’était une grosse marque de confiance de me proposer ça. J’ai juste essayé de mettre cette histoire d’épaule de côté pour jouer ce match. Après, le score final n’a pas été brillant, cela a été une immense déception.
Comment avez-vous vécu ce match sur le plan physique ? La douleur n’était-elle pas trop forte ?
Quand tu es dans ton match, tu ne penses à rien d’autre. Il y a juste eu une ou deux fois, après des plaquages, où la douleur était bien présente. Mais j’ai essayé d’aller au-delà de ça. Tu ne peux pas arrêter le jeu pour vérifier si tout va bien à chaque minute.
Pour vous, il était impossible de manquer cette finale ?
Oui, c’était vraiment impossible. J’ai joué la plupart des matchs durant la saison, je n’avais pas envie de m’arrêter sur la dernière haie avant la ligne d’arrivée. Je suis très reconnaissant envers le staff qui m’a accordé sa confiance. Sur le moment, ça m’a apporté une motivation supplémentaire.
« Avec les Tonga, j’ai fait la même chose qu’avec l’UBB, j’ai mis la douleur à l’épaule de côté »
Après ça, vous avez rejoint la sélection des Tonga pour la tournée d’été, la Pacific Nations Cup et la tournée de novembre… Vous n’aviez pas besoin de repos ?
Je suis le capitaine de cette équipe. J’étais blessé à l’épaule mais les mecs avaient besoin d’avoir leurs leaders à leurs côtés. J’ai fait la même chose qu’avec l’UBB, j’ai mis la douleur de côté. C’est mon pays. Ce sont des choses qui correspondent à ma mentalité. Je ne me suis pas posé de question, je n’avais pas le choix. Après la Pacific Nations Cup, j’ai quand même coupé pendant cinq semaines, j’ai pu me consacrer à la récupération avec les kinés et les ostéos.
Certaines personnes en France ne comprennent pas pourquoi vous enchaînez autant de matchs entre l’UBB et les Tonga. Pour vous, la sélection est vraiment importante…
Complètement. On construit cette équipe des Tonga depuis quatre ou cinq ans maintenant. J’ai un rôle de leader au sein de ce groupe, je dois montrer la voie. Ça représente beaucoup pour moi.
À votre retour à l’UBB fin novembre, les premiers matchs ont été compliqués. Pour quelles raisons ?
Je revenais des Tonga avec qui j’avais passé de longs mois, j’ai dû m’adapter rapidement à d’autres systèmes, en mêlée notamment. Face à Montpellier, j’étais loin de mon meilleur niveau. Ça a été assez difficile pour moi.
À cette période, la mêlée de l’UBB était assez critiquée. Comment l’avez-vous vécu ?
C’était de ma faute. Je n’étais pas bien connecté avec mon talonneur. Ça marchait plutôt bien avant que je revienne, alors j’ai dû changer ma manière de faire pour que ça aille mieux.
En janvier, vous avez dû rentrer en Nouvelle-Zélande suite au décès de votre sœur. Quelle relation aviez-vous ?
Nous étions très proches avec ma grande sœur. À chaque fois que j’avais des problèmes, elle s’occupait de tout. Elle a été rattrapée par des problèmes de diabète. Je remercie le club de m’avoir libéré pendant cette semaine pour pouvoir rentrer en Nouvelle-Zélande. Je suis ensuite revenu à temps pour pouvoir jouer contre les Sharks en Champions Cup.
« J’ai joué ces deux matchs pour ma sœur mais avant tout pour mon club et mes coéquipiers qui m’ont beaucoup soutenu »
Mais vous avez dû repartir dès la semaine suivante…
Oui, ma mère est tombée vraiment malade après le décès de ma sœur. Ma famille m’a demandé de revenir, je lui ai dit que je devais demander aux coachs. Yannick (Bru) a accepté une nouvelle fois, il a bien compris que la famille était la priorité. À chaque fois que je joue, je me dois de rendre au club ce qu’il m’a donné.
Malgré cet épisode douloureux, vous avez d’ailleurs sorti deux grosses prestations contre Clermont et à Perpignan. Où avez-vous puisé cette énergie pour repartir de l’avant ?
J’ai trouvé cette énergie au fond de mon mental. J’ai traversé des mois difficiles, le rugby est fait de hauts et de bas mais quand je suis sur le terrain je me dois de donner le meilleur. M’avoir laissé deux semaines de libres en plein mois de janvier, ce n’est pas rien. Quand je suis revenu, j’ai mis de côté les soucis familiaux pour me concentrer sur ma tâche. J’ai joué ces deux matchs pour ma sœur, bien entendu, mais avant tout pour mon club et mes coéquipiers qui m’ont beaucoup soutenu en m’envoyant des « courage » par message. Cela m’a beaucoup touché.
Avec tout ce que vous avez traversé, peut-on dire que vous êtes plus fort que la douleur, qu’elle soit physique ou mentale ?
C’est un de mes petits mantras : « Souffre maintenant et vis le reste de ta vie comme un champion » (citation de Mohammed Ali). La douleur est réelle mais tu ne sais pas ce que le futur pourra t’apporter. Les sacrifices d’aujourd’hui feront peut-être les succès de demain.
Comment vous sentez-vous avant d’affronter Toulouse ce dimanche (21 h 05) au Matmut Atlantique ?
Je me sens plutôt bien. La coupure a fait du bien, j’ai fait beaucoup de footing… On a récupéré les mecs qui ont connu le succès avec l’équipe de France, ça a donné de la confiance à toute l’équipe.
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