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Union Bordeaux-Bègles


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2769 réponses à ce sujet

#2761 Oscar

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Posté 21 octobre 2024 - 15:13

Il est vraiment intéressant ce Matiu.
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#2762 grospaquet33

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Posté 22 octobre 2024 - 16:29

Il est vraiment intéressant ce Matiu.

Tout le monde ne franchit pas le cut entre pro D2 et Top 14 (Ricard, Latterade). On verra pour Reybier

Alors que pour certains comme Gazzotti ou Matiu, ils ne leur faut que qq matchs pour convaincre et s'imposer dans la rotation.



#2763 grospaquet33

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Posté 31 octobre 2024 - 18:00

https://www.sudouest...ne-21982574.php



#2764 Le gaulois 63

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Posté 31 octobre 2024 - 18:03

 
L'UBB se construit lentement mai sûrement.


11 ans après, oui effectivement tu avais raison

#2765 Babé03

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Posté 03 novembre 2024 - 09:30

Finalement, en dehors de l'arrogance et de la suffisance de Bru, sont plutôt sympas ces Bordelais...


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#2766 el landeno

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Posté 05 novembre 2024 - 20:26

Top 14. L’UBB prolonge son entraîneur de l’attaque Noel McNamara
  Lecture 1 min
20241026164529-lt13863.jpg?v=1730821741Noel McNamara. © Crédit photo : Laurent Theillet / SO
Par SudOuest.fr
Publié le 05/11/2024 à 14h35.
Mis à jour le 05/11/2024 à 16h49.
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L’Irlandais Noel McNamara, arrivé à l’Union Bordeaux-Bègles en 2023, a prolongé son contrat de deux ans, jusqu’en juin 2027

 

Portée par ses lignes arrière internationales, l’Union Bordeaux-Bègles déroule sur le plan offensif depuis le début de saison. Et Noel McNamara y est pour beaucoup si l’UBB affiche la meilleure attaque du Top 14 avec 42 essais marqués en neuf journées et 304 points au compteur.

Raffut_10-660x141.jpg
 

« Ravi de poursuivre notre aventure à l’UBB », a écrit le technicien irlandais sur X après cette annonce. Débarqué à l’été 2023 dans les valises de Yannick Bru qui l’avait découvert aux Sharks, l’ancien entraîneur des moins de 20 ans irlandais a été rapidement capable de s’exprimer dans un excellent français. Sa façon de travailler a été vite adoptée par les joueurs.

McNamara, 42 ans, fils d’un agriculteur et d’une infirmière sage-femme, est à l’origine un enseignant en éducation physique et en mathématiques, passionné de rugby qu’il n’a jamais pratiqué. Devenu entraîneur dans un collège près de Dublin en multipliant les lectures sur le jeu et le coaching, il attire l’œil du Leinster qui lui confie ses équipes de jeunes puis la direction de son académie.

Nommé à la tête des équipes d’Irlande U18, U19, U20 et de l’équipe A, McNamara a approfondi ses connaissances au gré de voyages en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, à Durban notamment où il sympathise sur place avec Yannick Bru qui le convainc de le suivre à Bordeaux où le poste de manager l’attend pour la saison 2023-2024.

Adepte d’un jeu de mouvement et de prises d’espaces et d’initiatives qu’il nomme « surfing », l’Irlandais a permis à l’attaque girondine de briller la saison dernière dans le sillage des internationaux tricolores Matthieu Jalibert, Louis Bielle-Biarrey, Nicolas Depoortere et Damian Penaud.

 
 

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#2767 Murena

Murena

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Posté 14 novembre 2024 - 16:24

Jalibert dit il adieu à l'équipe de France ?

#2768 jm12

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Posté 14 novembre 2024 - 19:08

 

Top 14. L’UBB prolonge son entraîneur de l’attaque Noel McNamara
  Lecture 1 min
20241026164529-lt13863.jpg?v=1730821741Noel McNamara. © Crédit photo : Laurent Theillet / SO
Par SudOuest.fr
Publié le 05/11/2024 à 14h35.
Mis à jour le 05/11/2024 à 16h49.
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L’Irlandais Noel McNamara, arrivé à l’Union Bordeaux-Bègles en 2023, a prolongé son contrat de deux ans, jusqu’en juin 2027

 

Portée par ses lignes arrière internationales, l’Union Bordeaux-Bègles déroule sur le plan offensif depuis le début de saison. Et Noel McNamara y est pour beaucoup si l’UBB affiche la meilleure attaque du Top 14 avec 42 essais marqués en neuf journées et 304 points au compteur.

 
Raffut_10-660x141.jpg
 

« Ravi de poursuivre notre aventure à l’UBB », a écrit le technicien irlandais sur X après cette annonce. Débarqué à l’été 2023 dans les valises de Yannick Bru qui l’avait découvert aux Sharks, l’ancien entraîneur des moins de 20 ans irlandais a été rapidement capable de s’exprimer dans un excellent français. Sa façon de travailler a été vite adoptée par les joueurs.

McNamara, 42 ans, fils d’un agriculteur et d’une infirmière sage-femme, est à l’origine un enseignant en éducation physique et en mathématiques, passionné de rugby qu’il n’a jamais pratiqué. Devenu entraîneur dans un collège près de Dublin en multipliant les lectures sur le jeu et le coaching, il attire l’œil du Leinster qui lui confie ses équipes de jeunes puis la direction de son académie.

Nommé à la tête des équipes d’Irlande U18, U19, U20 et de l’équipe A, McNamara a approfondi ses connaissances au gré de voyages en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, à Durban notamment où il sympathise sur place avec Yannick Bru qui le convainc de le suivre à Bordeaux où le poste de manager l’attend pour la saison 2023-2024.

Adepte d’un jeu de mouvement et de prises d’espaces et d’initiatives qu’il nomme « surfing », l’Irlandais a permis à l’attaque girondine de briller la saison dernière dans le sillage des internationaux tricolores Matthieu Jalibert, Louis Bielle-Biarrey, Nicolas Depoortere et Damian Penaud.

 
 

 

Certes certes mais faut dire aussi que quand tu as le matos et des talentueux , ça aide   ,l 'un fait l 'autre !



#2769 mistral

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Posté 19 novembre 2024 - 18:02

Du coup avec la non sélection et le petit caprice de Jalibert, à Bordeaux y a un joueur qui s'était préparé à jouer pendant les doublons et qui savaient que ce serait sa quasi seule chance de montrer ce qu'il valait, et qui va se retrouver sur le banc.
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#2770 el landeno

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Posté 01 décembre 2024 - 11:42

ENTRETIEN. Matthieu Jalibert prolonge à l’UBB : « J’ai besoin de me sentir en confiance »
  Lecture 7 min
 
Par Yoan Leshauriès et Julie L’Hostis
Publié le 30/11/2024 à 18h26.
Mis à jour le 30/11/2024 à 21h16.
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RAFFUT10-BLACKFRIDAY.jpg

Après une tournée de novembre compliquée avec le XV de France, Matthieu Jalibert a prolongé avec l’UBB jusqu’en 2028. Le demi d’ouverture s’est confié à « Sud Ouest »

C’est signé ! En fin de contrat en juin prochain, Matthieu Jalibert (26 ans, 34 sélections) a prolongé avec l’Union Bordeaux-Bègles pour les trois prochaines saisons, jusqu’en 2028. Le club girondin a annoncé la nouvelle à son public de Chaban-Delmas, ce samedi après-midi, après le match de Top 14 face à Montpellier (9-6). Mercredi, le demi d’ouverture s’est confié longuement à « Sud Ouest » au Ceva Campus de Bègles. Animé par l’envie de rendre la confiance accordée par son club, il a aussi accepté de revenir sur sa tournée de novembre très compliquée avec le XV de France, qui a beaucoup fait parler.

Après plusieurs mois de négociations, êtes-vous soulagé d’avoir bouclé ce dossier concernant votre avenir ?

Je suis forcément soulagé, c’est toujours plus facile de se projeter une fois que les choses sont concrétisées. J’ai vraiment pris le temps de la réflexion. Mais je suis très content de prolonger. Ça reste mon environnement, ça fait longtemps que je suis ici. On a un club avec de grandes ambitions et un effectif de grande qualité. Ça s’est fait naturellement.

general-20241127160105-fcot9942.jpg?v=17Matthieu Jalibert.
Fabien Cottereau / Sud Ouest

Les négociations ont pourtant duré. Pourquoi ?

Je me demandais si je n’avais pas besoin d’autre chose, de sortir de cette zone de confort. J’ai aussi pensé aller voir à l’étranger. Mais finalement, j’ai pensé que mon histoire à l’UBB n’était pas terminée. J’aurais eu un goût amer et d’inachevé de ne pas être allé au bout de notre objectif qui est de gagner un premier titre. Je ne sais pas si on y arrivera mais je dois rendre la confiance du président et du staff qui essaient de faire grandir cette équipe d’année en année. Je voulais continuer à m’inscrire dans ce projet.

« Je suis dans un club sain, où je me sens bien. Et quand je suis bien dans ma tête, je suis plus performant »

Le titre, c’est une obsession ?

Ce n’est pas une obsession mais c’est un objectif majeur. Maintenant, on ne peut plus se cacher. Le club fait partie du top 6 chaque année, on a joué quatre demi-finales d’affilée. L’an dernier, nous étions proches du but. Ça nous a montré ce qu’il nous restait à faire pour arriver sur une finale avec beaucoup plus de fraîcheur. À ce stade-là, on a tous envie d’aller chercher quelque chose en plus.

20240628211513-355712.jpg?v=1732997781Matthieu Jalibert et l’UBB lors de la finale de Top 14 à Marseille en juin dernier.
AFP

Maintenant que vous avez prolongé jusqu’en 2028, qu’allez-vous devoir changer pour ne pas être prisonnier de cette zone de confort ?

On a quand même eu un vent de fraîcheur avec l’arrivée du staff de Yannick (Bru, le manager). Personnellement, j’ai amélioré ma façon de travailler avant les matchs. Je prends énormément de plaisir à collaborer avec Noel McNamara (coach des arrières). On se comprend bien, on se complète. Après, c’est sûr, j’ai plus de confort ici à Bordeaux que si j’étais parti ailleurs. Mais je suis dans un club sain, où je me sens bien. Et quand je suis bien dans ma tête, je suis plus performant.

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general-20230605002541-lt12487.jpg?v=173
Le président de l’UBB et l’entraîneur des vices champions de France ont réagi pour Sud Ouest à la prolongation de leur ouvreur. Entre Jalibert et l’UBB, c’est gagnant-gagnant

Une expérience à l’étranger, ça reste dans un coin de votre tête ?

Je m’inscris avec l’UBB jusqu’en 2028 mais ça fait partie de ma réflexion et de mon plan de carrière. C’est quelque chose qui m’attire. Pas forcément pour le côté financier comme je peux l’entendre mais comme une expérience dans un nouveau championnat. Mais il était encore trop tôt.

Vous êtes un « enfant » de l’UBB. Ça donne encore plus de responsabilités ?

Je ne sais pas. En tout cas, je me dois de redonner la confiance qu’on m’accorde depuis le début de ma carrière. Le président (Laurent Marti) m’a repéré dès les Crabos, m’a donné ma chance, m’a fait signer mon premier contrat. Avec tout ce que j’ai traversé durant ma carrière, il ne m’a jamais lâché, m’a toujours soutenu. Il a toujours été l’épaule sur laquelle je pouvais m’appuyer quand ça allait moins bien. Je me sens redevable par rapport à lui, au club et aux supporters. J’ai envie de leur redonner tout cet amour.

« Je suis très fier de ce qu’on a fait tous ensemble pour arriver là où nous en sommes. Et ce n’est pas fini »

Entre vos débuts avec les pros de l’UBB en 2017 et aujourd’hui, comment résumeriez-vous ce que vous avez vécu ?

C’est difficile, ça fait quand même un bon petit bout de temps. J’ai gagné en maturité. Quand j’ai commencé, j’étais un petit garçon, je faisais parfois les choses instinctivement, sans trop réfléchir. Aujourd’hui, je suis devenu un homme avec des responsabilités et un peu plus de poids sur les épaules. Du chemin a été parcouru. Je suis très fier de ce qu’on a fait tous ensemble pour arriver là où nous en sommes. Et ce n’est pas fini.

jalib.jpg?v=1732997781Matthieu Jalibert face à Bayonne en octobre.
Guillaume Bonnaud / Sud Ouest

Se sentir au centre d’un projet, ça fait du bien ?

C’est toujours gratifiant. Ce n’est pas ce que je recherche en priorité mais de par mon poste et mon statut, j’ai une place qui compte dans le groupe et le club. C’est toujours plus plaisant, ça permet d’être plus en confiance quand on sent qu’il y a tout cet amour autour. C’est plus facile de jouer libéré et de pouvoir exprimer ses qualités sur le terrain.

Ça vous donne l’envie de peser encore plus ?

Je ne vais pas changer parce que j’ai prolongé. J’ai un rôle dans l’équipe, il ne faut pas se prendre pour un autre. Je vais rester à ma place. Je vais continuer à faire ce que je fais depuis le début de la saison. J’ai un poste clé qui demande déjà des responsabilités. Je ne vais pas surjouer, je vais rester le joueur que je suis.

La confiance, c’est votre moteur ?

Oui, j’ai besoin d’être dans de bonnes conditions, que ce soit sur le plan physique mais aussi mental. J’ai besoin de me sentir en confiance dans le groupe, avec mes coéquipiers et le staff. Quand tout va bien, je sais que je suis capable de faire de bonnes prestations. Le contexte est évidemment important pour pouvoir performer.

C’est ce qui vous manque avec le XV de France ?

Oui, un peu. Sûrement…

« C’est marrant parce que j’ai exprimé un mal-être à Marcoussis et ça m’est retombé dessus »

Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette Tournée de novembre si compliquée sur le plan personnel ?

Déjà, je veux dire qu’il n’y a pas de polémique. J’ai entendu beaucoup de choses, je n’ai pas voulu réagir. Il y a eu des discussions avec Fabien (Galthié, le sélectionneur), j’avais des choses à lui dire depuis la Coupe du monde. Je n’avais pas trouvé le bon timing pour pouvoir le faire. Je me suis confié à la cellule de préparation mentale et à Patrick Arlettaz (coach des arrières du XV de France), et ça lui est revenu aux oreilles. Mais j’ai eu une longue discussion avec lui, ça restera entre nous. Il m’a dit qu’il ne me sentait pas très bien, que je pouvais rentrer chez moi. Donc je lui ai dit que je préférais rentrer. J’avais besoin de faire un break, de couper mentalement avec tout ça.

dambin-1-2.jpg?v=1732997781Matthieu Jalibert et Fabien Galthié.
Laurent THEILLET / SUD OUEST

Il n’y a donc pas de problème avec Fabien Galthié ?

Ça s’est fait naturellement, il n’y a pas eu de problème extra-sportif, pas d’embrouille, rien de tout ça. On entend beaucoup de choses, beaucoup de gens parlent sans savoir ce qu’il s’est passé. Ça s’est fait sainement. La case « mental » est importante dans le sport de haut niveau. C’est marrant parce que j’ai exprimé un mal-être à Marcoussis et ça m’est retombé dessus. La démarche était naturelle de ma part, je l’ai fait avec beaucoup de sincérité. Je n’ai pas voulu remettre de l’huile sur le feu.

« Fabien (Galthié) m’a proposé de rentrer chez moi le mercredi, de faire un break, et j’ai accepté »

C’est donc le sélectionneur qui vous a proposé de rentrer à Bordeaux ?

Je lui ai fait part de mon ressenti, de certaines choses que j’avais sur le cœur depuis la Coupe du monde. Et ce n’était pas une question d’être titulaire ou remplaçant. J’ai toujours respecté les choix du coach et je me suis toujours impliqué à 100 %. Au cours de la discussion, il a senti que je n’étais pas bien et que j’avais besoin de couper, comme l’ont d’ailleurs fait certains joueurs quand ils étaient 24e… Tout ça se fait naturellement mais quand c’est moi, c’est toujours plus démesuré. Fabien m’a proposé de rentrer chez moi le mercredi, de faire un break, et j’ai accepté.

Quelles étaient les causes de votre mal-être ?

Je ne peux pas tout dire. Je l’ai dit à Fabien, il sait ce que je pense. Depuis la Coupe du monde, j’avais l’impression de ne pas avoir sa confiance. Sur le début de saison, je me sentais capable d’endosser le rôle, ça n’a pas été le cas. Il y a aussi eu quelques problèmes extérieurs mais qui ne font pas partie de l’équipe de France. J’avais besoin de lui dire tout ça, je pense qu’il l’a compris, il a vu que j’étais à bout. Comme il ne comptait pas sur moi contre les All Blacks et l’Argentine, il m’a proposé de rentrer à Bordeaux pour me régénérer.

« Je sais que je suis un personnage clivant. Mais ce qui m’agace le plus, c’est qu’on puisse m’accuser de choses fausses »

Cette histoire a fait beaucoup de bruit. Comment l’avez-vous vécue ?

Ça m’agace. J’ai appris à faire avec. Je sais que je suis un personnage clivant, ça fait beaucoup parler à la moindre chose que je peux faire. Mais ce qui m’agace le plus, c’est qu’on puisse m’accuser de choses fausses et qui ne sont pas moi. On a dit que j’avais un comportement pas adéquat en équipe de France. C’est complètement faux. J’ai toujours donné 100 % de moi-même et j’ai toujours fait en sorte d’avoir le meilleur comportement sur et en dehors du terrain. On reproche le fait que ma famille me victimise. Je tiens à rassurer tout le monde, personne ne me victime dans mon entourage. Les gens parlent surtout sans connaître le contexte et essaient toujours de me faire passer pour quelqu’un de mauvais. Je reste un être humain, j’ai des émotions, je ne suis pas un robot. Parfois, j’arrive à bout et j’ai besoin d’exprimer des choses avec certaines personnes. Fabien l’a compris. Mais ça ne valait pas la peine d’autant de polémiques et de bruit autour de ça.

20241127160052-fcot98631.jpg?v=173299778Matthieu Jalibert.
Fabien COTTEREAU / SO

Comment expliquez-vous votre côté clivant ?

Ça, je ne sais pas, il faudrait demander à ceux qui parlent à ma place. En tout cas, moi, je ne fais rien pour l’être. Je reste moi-même. Je sais que je n’ai pas toujours tout bien fait dans ma carrière mais je peux me regarder dans une glace. J’ai toujours été honnête avec les personnes en face de moi. Je n’ai pas de problème avec ça mais ça me touche quand ça atteint ma famille, quand je sens que mes proches sont peinés pour moi. Ça, c’est dur à maîtriser. Parfois, on donne la parole à des gens qui n’y connaissent rien, qui ont un avis sur tout. Je préfère me taire.

« Je me considère toujours comme un joueur de l’équipe de France. Je suis toujours prêt à monter si on fait appel à moi »

Avez-vous parlé de votre mal-être avec des joueurs de l’équipe de France ?

Les Bordelais et mes vrais amis savaient ce que je ressentais : Max Lucu dont je suis très proche, Cameron Woki aussi… J’échange avec eux. Mais attention, je tiens à rappeler que je n’ai pas mis un terme à ma carrière internationale, hein (rires). Je me considère toujours comme un joueur de l’équipe de France. Pour moi, il n’y a rien de mieux que la sélection. Je suis toujours prêt à monter si on fait appel à moi. J’ai vécu une période compliquée sur le plan mental. Je n’aime pas me forcer et me sentir dans des situations comme ça. Le rugby doit rester un plaisir malgré tout ce qu’il y a autour. Parfois, je préfère couper que rester dans un environnement qui ne me correspond pas, justement pour ne pas avoir un comportement néfaste ou manquer de respect au groupe, car il y a beaucoup de joueurs de l’équipe de France qui connaissent des situations compliquées.

« Moi, je connais la vérité et la discussion qu’on a eue »

Après tout ça, avez-vous regretté d’avoir exprimé votre mal-être ?

Absolument pas. On a une cellule pour parler de nos frustrations, nos déceptions, nos mal-être… elle est faite pour ça. Ce que je regrette, c’est que ce soit revenu aux oreilles de Fabien (Galthié) parce que je voulais attendre la fin de la Tournée pour lui en parler. Mais c’est comme ça. Je suis parti libéré, je ne suis pas parti fâché. C’était d’un commun accord. Ça n’empêche que je reste un joueur du XV de France et que si Fabien m’appelle pour le Six-Nations, je remonterai avec grand plaisir.

Auriez-vous préféré qu’il présente aussi votre départ comme un accord ?

Il le présente comme il veut. S’il l’avait fait différemment, peut-être qu’il n’y aurait pas eu autant de bruit. Mais ça ne m’a pas posé de problèmes. Moi, je connais la vérité et la discussion qu’on a eue.

Le staff des Bleus avait envisagé de vous faire jouer à l’arrière en 2021. Est-ce une idée qui peut réapparaître vu le contexte actuel à l’ouverture ?

(Rires) Je pense qu’on a déjà assez de bons joueurs à l’arrière, à l’image de Romain Buros qui a fait une super prestation contre les All Blacks. Moi, je vais me concentrer sur mon poste de prédilection qui est celui de numéro 10.

34.jpg?v=1732997781Matthieu Jalibert lors de la Coupe du monde 2023.
Laurent Theillet / Sud Ouest
 
 





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