Aller au contenu


Photo

Union Bordeaux-Bègles


  • Veuillez vous connecter pour répondre
2895 réponses à ce sujet

#2896 el landeno

el landeno

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 7 227 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté hier, 07:08

Nicolas Depoortere, l'un des grands gagnants de la tournée d'automne avec les Bleus : « On voit son punch, il est présent partout »
Dans la lignée de son bon début de saison en club, le jeune centre bordelais Nicolas Depoortere (22 ans), a marqué des points lors de la tournée des Bleus, inscrivant quatre essais et affichant une activité impressionnante.

Une action résume à elle seule la prestation de Nicolas Depoortere contre l'Australie, samedi soir. Elle n'est pourtant pas la plus visible. À l'heure de jeu, alors que la France ne mène que d'un point (27-26), le troisième-ligne australien Fraser McReight récupère un ballon aérien cafouillé après une chandelle et tente de trouver une solution sur la ligne médiane. En face, le numéro 13 des Bleus ne lui laisse pas le temps de respirer.

 
 

« Sur ce plaquage offensif, Nico, malgré sa taille (1,93 m pour 87 kg), est capable d'avoir un centre de gravité bien bas, les pieds bien plantés au sol, et de le repousser, constate Sébastien Calvet, son ancien sélectionneur chez les moins de 20 ans avec qui il a remporté la Coupe du monde 2023. Dans la foulée, la France parvient à inverser la pression sur le contre-ruck et obtient une pénalité. C'est tout lui. Il est à la fois très explosif et très physique. Il est grand mais va très vite. »

Rien d'étonnant bien sûr pour Yannick Bru, son manager à l'Union Bordeaux-Bègles où le centre brille depuis cet été après avoir laissé derrière lui ses pépins physiques de la saison dernière. « Nico ressort de ce match par son énergie et son activité, dit-il. On voit son punch, il est présent partout. Son arme absolue est cette activité physique. Il amène une énergie positive. À un moment dans les matchs serrés, on sait qu'il va amener ce supplément d'âme qui peut faire basculer la rencontre ou en tout cas entraîner positivement l'équipe. »

 
 
 

Le Bordelais sait aussi être décisif balle en main. Contre les Fidji (34-21, le 15 novembre) pour sa sixième sélection, Depoortere (22 ans) avait inscrit ses deux premiers essais en bleu devant son public. Sept jours plus tard, celui qui a commencé le rugby à Izon (Gironde) a récidivé contre les Wallabies après deux passes décisives de son pote Louis Bielle-Biarrey. En fin de match, il a même cru signer un triplé sur une interception et une longue échappée solitaire avant que l'arbitre ne revienne finalement à une faute.

 

« Sans m'avancer, il va falloir compter avec lui au centre de l'équipe de France »

Yannick Bru, manager de l'UBB

 
 
 

Depoortere a également réalisé six plaquages, tous réussis, quatre passes et parcouru 26 mètres ballon en main. Des statistiques qui ne révèlent qu'une petite partie de l'ensemble de son activité. « Nico en impose, reprend Calvet. C'est un combattant, un gars déterminé. Ça se retranscrit dans son jeu à la fois défensif et offensif. Il y a toutes ces situations offensives sur lesquelles il s'arrache du contact. Il a un fort impact sur ses coéquipiers. C'est un mec humble. Il parle peu mais est apprécié de tous parce qu'il a cette combattivité. Ce n'est pas un hâbleur. »

c2383.jpg
 
Nicolas Depoortere au plaquage face à l'Australie (48-33, samedi) (B. Papon/L'Équipe)

Associé ce week-end à l'expérimenté Gaël Fickou (31 ans, 98 sélections), Depoortere rassure de par ce talent multifacette et son leadership naturel. « Sans m'avancer, il va falloir compter avec lui au centre de l'équipe de France, selon Bru. Son repositionnement en 12 quelques fois cette saison (contre Lyon et Bayonne le mois dernier) lui a fait changer un petit peu ses perspectives mais aussi ses idées reçues. Nico a une polyvalence intéressante parce qu'il peut s'adapter. Il est aussi remarquable de maturité. C'est tellement bien d'avoir des gars comme lui dans l'effectif. »

En l'absence de Yoram Moefena, son partenaire de club, mais aussi de Pierre-Louis Barrassi, commotionné contre les Fidji, il a encore confirmé qu'il était une alternative plus que crédible à un poste très concurrentiel où le Toulousain Kalvin Gourgues, auteur d'une entrée remarquée samedi, et les Palois Émilien Gailleton et Fabien Brau-Boirie auront aussi leur mot à dire dans les années à venir.






1 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 1 guests, 0 anonymous users