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Union Bordeaux-Bègles


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2895 réponses à ce sujet

#2881 xdderf63

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Posté 23 octobre 2025 - 09:47

 

Donc à la fin le rapport performance/tarif de VT n'était pas jugé optimal par l'UBB donc ils ont fait le choix de ne pas le prolonger.

 

Bien d'accord, ils n'est pas indispensable et dans les choix à faire, c'est lui et Swinton les 2 fins de contrat qui ne sont pas conservés en 3eme ligne



#2882 Gourine63

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Posté 23 octobre 2025 - 10:19

Le Willis recruté par Bordeaux est le même que celui de Toulouse ou un homonyme ?

#2883 Bougnat et Breton

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Posté 23 octobre 2025 - 11:43

Le Willis recruté par Bordeaux est le même que celui de Toulouse ou un homonyme ?

Si c'était un Toulousain on aurait dit Wilis con  :D


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#2884 cocotte 63

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Posté 23 octobre 2025 - 14:33

son frangin... qui était déjà venu faire une pige à l'UBB époque post covid RU



#2885 OliveR

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Posté 23 octobre 2025 - 14:36

Si c'était un Toulousain on aurait dit Wilis con  :D

Williscon ? On dirait un nom de médicament  :bush:


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#2886 Nathou

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Posté 23 octobre 2025 - 14:44

Williscon ? On dirait un nom de médicament  :bush:

Très bon médicament d'ailleurs dans les grattages, le meilleur tout simplement ! :whistling: 



#2887 el landeno

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Posté 02 novembre 2025 - 17:08

Marqué par les pépins physiques depuis un an, Romain Buros déjà solide pour son premier match de la saison avec l'UBB
Absent depuis le début de la saison en raison d'une lésion à un mollet, l'arrière de l'UBB Romain Buros a retrouvé le terrain samedi à Castres (26-28). Avec la même assurance que lorsqu'on l'avait quitté.

Cela faisait un petit moment qu'on n'avait plus vu « l'albatros » du fond de terrain de l'UBB. Depuis la finale du Top 14 perdue face à Toulouse pour être précis (39-33 a.p., le 28 juin). Ce n'étaient pas ses ailes de géant qui empêchaient Romain Buros de marcher, plutôt la lésion à un mollet contractée durant la préparation estivale, juste avant le match amical à Angoulême, le 25 août.

 
 

« Je ne m'étais jamais blessé au mollet avant, expliquait-il vendredi en conférence de presse. Ça a été plus long que prévu. C'était un petit peu compliqué à accepter, surtout les récidives. » Les huit dernières semaines, ponctuées par les rechutes, ont au moins permis à Buros de se retaper correctement. Et samedi à Castres (26-28), c'est comme s'il n'avait jamais quitté le collectif girondin.

Toujours aussi sûr sous les ballons hauts

Le numéro 15 (28 ans) s'est montré fidèle à sa réputation : une assurance tous risques. Les supporters tarnais avaient à peine le temps de se demander s'ils voyaient un oiseau ou un avion que Buros s'imposait déjà dans les airs, sous ces ballons hauts dont il se régale, que ce soit lui qui les distille dans le ciel ou non.

À Pierre-Fabre, l'arrière a même inscrit un essai en coin, grâce à un appel malin, pour donner l'avantage aux siens juste avant la pause (7-13, 40e). Et ses courses chaloupées, si elles n'ont pas toujours trompé la défense tarnaise, ont au moins permis d'ouvrir des espaces à ses partenaires. À l'image de ce retour intérieur presque gagnant pour Martin Page-Relo (19e). Cerise sur le gâteau, son mollet a parfaitement tenu et lui a permis de tenir 80 minutes, lui qui craignait « d'exploser en plein vol » avant le match.

 

« Ça fait maintenant presque un an que je galère avec les blessures, que je n'enchaîne pas plus de quatre ou cinq matches d'affilée. J'espère qu'on arrive au bout »

Romain Buros

 
 
 

« J'ai assez vite senti que j'allais jouer 80 minutes donc je me suis un peu géré dans mes efforts, souriait-il au coup de sifflet final. Ce n'était pas plus mal car les 10 dernières minutes étaient relativement compliquées. » La gestion de sa batterie est devenue un vrai enjeu pour Buros, lui qui n'a pas été épargné par les pépins physiques depuis un an et sa brillante première (et unique à ce jour) sélection avec les Bleus, face aux All Blacks (30-29, le 16 novembre 2024).

« Ça fait maintenant presque un an que je galère avec les blessures (cheville, mollet...), que je n'enchaîne pas plus de quatre ou cinq matches d'affilée, souffle-t-il. J'espère qu'on arrive au bout. » Buros assure que cette année aussi accomplie sur le plan sportif (titre de champion d'Europe) que heurtée d'un point de vue médical, l'a forgé. Et qu'elle l'aidera à revenir rapidement dans la danse en équipe de France.

Une place à prendre derrière Ramos chez les Bleus

Car derrière l'inamovible Thomas Ramos, personne ne s'est réellement dégagé comme une alternative indiscutable. Léo Barré a un temps incarné cette doublure mais ses performances décevantes en Nouvelle-Zélande l'été dernier n'ont pas plaidé pour lui. Le sélectionneur Fabien Galthié l'a d'ailleurs sorti de la liste des 42 cette semaine (avant de le réintégrer ce dimanche pour pallier le forfait de l'ouvreur Joris Segonds).

Régulièrement appelé, Cheikh Tiberghien (25 ans) brille avec l'Aviron Bayonnais mais n'a pas encore vécu son baptême du feu international. Le Toulonnais Melvyn Jaminet, arrière-buteur du Grand Chelem en 2022, est sorti de l'équation après ses propos racistes diffusés en ligne lors de la tournée en Argentine il y a un an et demi. Et le jeune Théo Chabouni (21 ans), remarquable avec le CO, vient tout juste d'être convoqué à Marcoussis.

S'il parvient enfin à enchaîner les matches sous le maillot bordelais, Buros, dont la complicité avec les inamovibles ailiers du quinze de France Louis Bielle-Biarrey et Damian Penaud saute aux yeux en club, a de sérieux arguments pour connaître prochainement une deuxième sélection. Idéal après une période de spleen.



#2888 Babé03

Babé03

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Posté 11 novembre 2025 - 13:37

Des Combrailles à l'Union Bordeaux-Bègles et les Bleus : retour sur l'histoire peu commune de Gaëtan Barlot Originaire des Combrailles, Gaëtan Barlot évolue aujourd’hui à l’Union Bordeaux-Bègles l’un des clubs français les plus prestigieux de Top 14. Il n’en oublie pas pour autant ses racines.

Il est 19 heures vendredi soir. Les restes de la super lune veillent sur les Combrailles plongées dans une épaisse obscurité. Au loin, une lumière jaunâtre transperce la noirceur. Quatre projecteurs éclairent timidement le terrain du stade René-Garret. Alors que les cadets de l’Entente Combraille Rugby terminent leur entraînement, les premiers membres de l’équipe senior de Pulvérières arrivent après leur journée de travail. Tout le monde se salue. Petits et grands. Amateurs et professionnel de la balle ovale.

Personne ne semble s’étonner de voir apparaître l’épaisse carcasse de Gaëtan Barlot adossée au mur des vestiaires du club « vert et noir », pensionnaire de Régionale 3, le plus bas niveau du rugby hexagonal. Le talonneur international, qui a rejoint l’Union Bordeaux-Bègles cet été, est ici chez lui. Il sert des pinces, claque des bises, se marre.

« René Garret ? C’était mon grand-oncle, c’est lui qui a fondé le club. Toute ma famille a joué ici, mon père, mon frère, mes oncles, mes cousins… Gamin, je passais tous mes dimanches derrière les poteaux à jouer au rugby avec des gars qui sont encore aujourd’hui mes amis. »
Gaëtan Barlot

Et des amis fidèles. Pas un seul n’a voulu nous lâcher le surnom qu’il donne à leur pote « star ». « Lequel ? Celui des bals ? Des conscrits ? Du rugby ? », vanne Jérémy qui joue trois-quarts centre à « Pul ». « Je ne dirai rien, se poile Pierre, alias “Chinois”, troisième ligne. Autant, quand on était petit, qu’on prenait le bus ensemble pour aller à l’école à Saint-Ours, je ne me gênais pas pour le chambrer. Mais maintenant, il est trop costaud ! »

Dès que son emploi du temps le permet, Gaëtan Barlot revient en son pays. Ce soir-là, il donne un coup de main à son cousin, Lucas Barlot, qui entraîne Pulvérières avec Robin Garret… son autre cousin, absent ce vendredi. « C’est le club qui m’a tout apporté, pourtant je n’y ai jamais eu de licence », sourit le talonneur. En effet, dans la région, il n’a porté les couleurs que d’un seul club : celles de l’ASM. « Mon frère, Aymeric, qui a 7 ans de plus que moi, voulait découvrir un niveau supérieur. Alors pour que ce soit plus facile niveau organisation, parce qu’il y a quand même un peu de route pour aller à Clermont, mes parents ont décidé que moi aussi j’irai à l’ASM. J’avais 9-10 ans quand j’ai commencé le rugby. »

... puis le déclic

Il restera dans le club phare de la région jusqu’à ses 18 ans. À cette époque, jamais il n’envisage de devenir un jour professionnel. « Pour moi, c’était un truc inimaginable. Je n’en rêvais même pas, confie le joueur aujourd’hui âgé de 28 ans. Je jouais vraiment pour le plaisir, même si je donnais toujours le maximum. » Pourtant, quand le couperet tombe, que l’ASM lui annonce qu’elle ne le conservera pas pour la catégorie Espoirs, une sorte de déclic s’opère en lui.

Soit, il reste dans la région pour poursuivre ses études et jouer quelque part en Fédérale. Soit, il tente un coup et prend la direction de Colomiers (Pro D2), seul club à le solliciter. Il choisit finalement la deuxième option car il va pouvoir suivre en parallèle un BTS de technicien de laboratoire, formation qui n'existait pas à Clermont. « Ça a été dur de le voir partir », confie son père, Gilles. « Mais on avait confiance. Il a toujours bien travaillé », poursuit sa mère, Sylvie, pour qui les études étaient une priorité.

Après deux saisons à jouer en Espoirs et à retrouver du plaisir, Colomiers lui expose son souhait de le garder. « À l’époque, ils ne me donnaient que 200 euros par mois, alors je leur ai dit que je devais travailler en parallèle. » Il trouve un mi-temps au CHU de Toulouse et enchaîne les journées marathons entre son travail et les entraînements. Jusqu’à saisir sa chance avec le groupe pro pour ne plus jamais le quitter. « Je me souviens, au début, comme la Pro D2 ça joue le vendredi soir, je devais poser des jours de congés pour pouvoir aller jouer », rigole celui connaîtra ensuite une trajectoire folle vers le très haut niveau.

Après Colomiers, il deviendra l’un des cadres du Castres Olympique (2020-2025) - avec qui il disputera une finale de Top 14 en 2022 - et découvrira même les Bleus (12 sélections *) jusqu’à en devenir le capitaine, l’été dernier, lors du deuxième test-match de la tournée en Nouvelle-Zélande. « Pour notre petite campagne de 400 habitants, c’est une sacrée fierté », concède son pote Jérémy, tout à coup bien plus sérieux.

Mais alors, aucun regret de ne pas avoir pu faire son trou à l’ASM ? « Quand je suis parti, j’ai pris un gros coup, mais c’était normal qu’ils ne me gardent pas. Les autres étaient meilleurs que moi, admet Gaëtan Barlot. Puis, sans ça, je ne serai pas là où je suis aujourd’hui. Alors aucun regret ». S’il ne devait en avoir qu’un seul finalement, ce serait très certainement de ne jamais avoir porté les couleurs de Pulvérières. Mais qui sait peut-être qu’un jour…

(*) Gaëtan Barlot compte 12 capes avec les Bleus. Il a notamment battu les Blacks en 2021, participé au VI Nations 2023 ainsi qu’aux tournées en Australie (2021), en Argentine (2024) et en Nouvelle-Zélande (2025) où il a même été capitaine lors du 2e match.

 

Depuis son arrivée à Bordeaux cet été, Gaëtan Barlot peine à enchaîner. La faute à de petits pépins physiques ainsi qu’à une concurrence plus accrue qu’à Castres avec la présence de Maxime Lamothe, notamment. « Je m’attendais à ne pas être convoqué en équipe de France pour la tournée d’automne, avoue-t-il. Mais ça faisait un moment que cela ne m’était pas arrivé... » En plus de son partenaire de club, le poste de talonneur est l’un des plus fournis en Bleus avec les Toulousains Julien Marchand, Peato Mauvaka, Guillaume Cramont, le Rochelais Pierre Bourgarit ou encore le Clermontois Barnabé Massa. Mais pas de quoi le décourager. « J’ai encore faim. Et le Mondial 2027 est dans un coin de ma tête. »



#2889 le radis

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Posté 17 novembre 2025 - 20:09

https://www.sudouest...er-26751107.php

Recrutement clos pour lUBB. Ça va être un chouilla compliqué. Vive les jeunes !
Recrutement de Reus et Willis , retour de prêt de Reybier .
Départ : Taufa Gray Swinton BVT Carbery Rayasi ( sans compter Diaby) .

#2890 Alligator427

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Posté 17 novembre 2025 - 20:11

Rayasi part déjà ? A ce compte la il aurait pu rester à Vannes

#2891 el landeno

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Posté 17 novembre 2025 - 20:40

ENTRETIEN. Laurent Marti (UBB) : « On est à l’arrêt sur le salary cap, on ne peut plus recruter »
sudouest-photo-1-34897536.jpgLaurent Marti : « Certains joueurs sur le départ ne pourront être remplacés. Il faudra faire avec nos jeunes joueurs ». © Crédit photo : Guillaume Bonnaud / Sud Ouest

17 novembre 2025  Mis à jour le 17/11/2025 à 19h02.
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Avant la reprise du Top 14 face à Pau vendredi (21 heures), Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, s’est confié à « Sud Ouest » pour dresser le bilan du début de saison et faire le point sur le recrutement

L’UBB occupe la 4e place avant de recevoir Pau vendredi (21 heures). Quel regard portez-vous sur le début de saison de votre club ?

On est plutôt très satisfaits de ce premier bloc. Il n’avait pas bien commencé sur les matchs à l’extérieur mais il s’est très bien terminé (victoire à Castres, 26-28). Comme on l’avait dit, on s’attendait avec Yannick (Bru, le manager) à vivre un passage compliqué dans la saison. Quand arriverait-il et combien de temps durerait-il ? On n’en savait rien. Il est quasiment arrivé tout de suite avec de mauvais résultats en déplacements. Ça s’expliquait aussi par le grand nombre de blessés. À un moment, on en a eu 17. On a bien redressé la barre mais ça ne veut pas dire pour autant qu’on ne connaîtra pas d’autre coup de mou. On va d’abord recevoir Pau et il va falloir digérer cette trêve internationale qui va nous obliger à remettre des joueurs au repos sur la série Montpellier – Bulls – Scarlets.

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L’UBB retrouvera le chemin du Top 14 lors de la réception de Pau ce vendredi (21 heures) à Chaban-Delmas. Le point sur l’effectif girondin à J - 4

Au-delà des nombreuses absences qui ont pesé sur les résultats, l’UBB n’a-t-elle pas eu du mal à digérer son titre en Champions Cup ?

À part le Stade Toulousain qui est capable d’enchaîner les titres, toutes les autres équipes qui ont décroché quelque chose ont eu des passages compliqués dans les mois qui ont suivi. C’est un peu dans la nature humaine. Pourtant, Yannick (Bru) a tout fait pour que ça n’arrive pas. Les joueurs eux-mêmes ont aussi mis tout en œuvre pour éviter ça. Mais il y a eu un relâchement dans l’inconscient. C’est contre ça qu’il faut lutter.

Au regard de l’ampleur du score, les trois défaites au Racing 92 (44-32), au Stade Français (28-7) et à Toulouse (56-13) vous ont-elles inquiété ?

Non, vraiment pas. Je savais que ça bossait, qu’il y avait de la qualité, que les joueurs n’étaient pas du genre à s’arrêter parce qu’ils avaient décroché ce titre en Champions Cup. J’ai relativisé pour les raisons que j’expliquais : le relâchement naturel et le grand nombre de blessés. On peut dire ce qu’on veut, tant qu’on ne peut pas remettre de concurrence et de rotations dans un groupe, forcément, les résultats en pâtissent. Et d’autre part, on peut tous constater que ce Top 14 est encore plus dense. On le voit bien pour tout le monde depuis le début de la saison, dès que tu te relâches un tout petit peu à l’extérieur, tu en prends 40.

Avec ce statut de champion d’Europe, vous sentez que les adversaires attendent encore plus l’UBB ?

Ils s’en servent de levier de motivation supplémentaire. Ils savent très bien que même si on a gagné la Champions Cup, nous ne sommes pas le Stade Toulousain. Enfin, ils peuvent toujours se motiver avec ça mais nous, on ne se prend pas pour d’autres. Dans notre attitude, je n’ai pas vu de suffisance. Et ça m’embêterait s’il y en avait car un titre ne le permet pas. Après, on n’est plus champions d’Europe, on l’était l’année dernière.

« Si on avait perdu à Castres, on aurait fait un bloc moyen. En gagnant là-bas, on fait un très bon bloc »

Malgré les absences, la victoire à Castres (26-28), juste avant la trêve, vous a rassuré ?

Elle est magnifique car elle nous permet de très bien terminer ce premier bloc, d’être premiers au classement britannique (+ 11) qui est hyper important à mes yeux. Si on avait perdu à Castres, on aurait fait un bloc moyen. En gagnant là-bas, on fait un très bon bloc.

20251101183526-83844612.jpg?v=1763402569L’UBB reste sur une victoire face à Castres (26-28).
VALENTINE CHAPUIS / AFP

Vous avez malgré tout un titre à défendre en Champions Cup. Se déplacer en Afrique du Sud dès la 1re journée (chez les Bulls) interdit-il de rêver ?

La dernière campagne a été fabuleuse et cette finale de Cardiff est ancrée en moi à vie. Aujourd’hui, on rêve de gagner le Brennus. Mais un an après, je ne choisirais pas. Je serais aussi heureux de regagner la Champions Cup. J’ai envie qu’on la joue à fond, sans rien lâcher. On sait que le classement de la phase de poule a beaucoup d’importance. On va malheureusement se déplacer en Afrique du Sud pour la troisième fois en quatre ans. Toulouse n’est est allé qu’une fois en quatre ans. Pourtant, ils s’en sont beaucoup plaints. Aller chez les Bulls, quand on voit la suprématie des Sud- Af’actuellement, et recevoir Northampton, ça sera compliqué. Mais on va jeter toutes nos forces pour défendre ce titre.

Concernant le recrutement pour la saison prochaine, vous visiez des joueurs de niveau mondial pour densifier votre pack. Au final, vous prolongez des joueurs en fin de contrat…

Sur le cinq de devant, trouver des joueurs de très haut niveau, c’est plus compliqué que sur tous les autres postes. La concurrence est mondiale. Et de toute façon, avec le salary cap, on ne peut pas se permettre de recruter tous ceux qu’on voudrait.

La presse irlandaise parlait malgré tout du dossier Jean Kleyn (deuxième ligne international sud-africain du Munster) la semaine dernière…

C’est totalement faux. Si demain, le salary cap nous permet de nous mettre sur ce dossier, je n’en sais rien. Mais là, on n’en a jamais parlé en interne, il n’y a aucun contact.

Après les signatures de Hugo Reus et Tom Willis, vous cherchez encore à recruter ?

On n’a plus rien, on n’a plus de marge. C’est terminé. Maintenant, tout va dépendre de la liste de l’équipe de France qui nous donnera ou non du mou. On est totalement à l’arrêt sur le salary-cap, on ne peut plus recruter. Mis à part le prêt de jeunes joueurs qui ne vont pas chercher de sommes importantes, le recrutement est terminé. En quantité, l’effectif sera donc affaibli par rapport à cette année. Certains joueurs sur le départ ne pourront être remplacés. Il faudra faire avec nos jeunes joueurs.

sudouest-photo-1-34782711.jpg?v=17634025Laurent Marti et Yannick Bru.
Emilie Drouinaud / Sud Ouest

C’est un coup de frein dans le projet de l’UBB ?

Il faudra que nos jeunes confirment pour compenser les départs de certains joueurs, sans compter qu’il y a déjà eu Bastien Vergnes.

Ce dernier occupait pourtant une grande place dans le groupe des leaders…

Ça fait partie des moments les plus pénibles pour un président et un manager. Et sur ce cas, c’était d’autant plus pénible qu’il sortait de sa meilleure saison. C’est un garçon humble, travailleur, intelligent. Lui annoncer qu’on ne peut pas lui faire d’offre, ce n’était pas agréable et aussi un peu injuste. Mais on l’assume.

« Je n’ai eu aucun contact avec Thibault (Giroud), il ne m’a informé de rien »

Vous avez prolongé votre manager Yannick Bru jusqu’en 2029. Thibault Giroud, le directeur de la performance, ne prolongera pas. Que s’est-il passé avec lui ? Et qu’en est-il du reste du staff ?

Je n’ai eu aucun contact avec Thibault, il ne m’a informé de rien. Il sait depuis le mois de septembre que dans mon agenda et mon organisation, j’ai prévu de voir tout le staff, au moins une douzaine de personnes, qui seront en fin de contrat en juin 2027. Voir son staff 19 mois avant l’échéance, ça me paraît tout à fait respectable et entendable. Là (dimanche dernier), je pars en voyage d’affaires au Bangladesh. Je vais certainement commencer à les voir la semaine prochaine. Peut-être qu’à ce moment-là, Thibault m’informera de sa décision. Moi, je reste sur mon agenda. Ça demande beaucoup d’énergie de prolonger douze personnes qui ont des conseils, des velléités… Ça demande de l’organisation. On ne peut pas tout faire en même temps.

Le départ de Thibault Giroud vous a surpris ?

Mais pour l’instant, il ne m’a rien confirmé. Il me tarde de le voir.

 

 


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#2892 le radis

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Posté 17 novembre 2025 - 20:44

On est un petit club avec un petit salary cap comparé à vous autres, les gros clubs.  :bush:



#2893 Alex chocolatines

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Posté 17 novembre 2025 - 20:47

On est un petit club avec un petit salary cap comparé à vous autres, les gros clubs.  :bush:

Là c'est du plagia.

Non, c'est Parigot qui est pôôôôôvre  :P

Marque déposée.



#2894 el landeno

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Posté 19 novembre 2025 - 20:55

ENTRETIEN. Thibault Giroud (UBB) : « J’irai au bout de ma mission mais après 2027, je suis libre »
sudouest-photo-1-35286092.jpgThibault Giroud : « Je veux contrôler ma propre vie ». © Crédit photo : Laurent Theillet / Sud Ouest

Publié le 19/11/2025 à 16h05.
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Sa décision de ne pas prolonger à l’Union Bordeaux-Bègles, les contacts avancés avec l’Aviron Bayonnais… Thibault Giroud (51 ans), le directeur de la performance du club girondin, s’est confié sur son avenir dans une interview à « Sud Ouest »

Vous avez pris la décision de ne pas prolonger votre contrat avec l’UBB qui court jusqu’en 2027. Pour quelles raisons ?

J’ai signé un contrat de quatre ans en 2023. On s’était dit avec Yannick (Bru, le manager) qu’on allait continuer ensemble après 2027. Les deux dernières saisons se sont passées avec deux finales (Top 14) et un titre (Champions Cup). Dans nos contrats, nous avons une clause de revoyure qui stipule que « les parties conviennent de se revoir en cas de titre pour rediscuter des termes du contrat actuel ». J’ai attendu que le manager discute de la suite avec Laurent Marti (le président). Yannick a prolongé en août. Depuis, je n’ai aucune nouvelle.

Vous avez sollicité le président ?

Mon agent de l’époque est entré en contact avec Laurent Marti dès le début de l’été pour discuter de cette clause et d’une prolongation. En octobre, il dit à mon agent qu’il attend la fin de l’année pour discuter. Je croise le président assez souvent, il ne me parle de rien. Je respecte son agenda très chargé mais après les deux saisons passées ensemble, j’aurais aimé qu’il puisse me parler deux minutes dans un couloir ou par texto pour me dire ce qu’il en était et me rassurer sur la situation.

« Pendant des mois, j’ai fait beaucoup d’appels du pied qui sont restés sans réponse »

Vous avez partagé ce malaise avec qui ?

J’ai informé Yannick que je n’avais aucun rapport direct avec Laurent Marti. Je lui ai dit que vu que nous étions dans un monde assez précaire et que ne voyant rien venir, je devais me retourner. Je comprends que le président doit voir douze personnes du staff mais ma situation était différente en raison de cette clause de revoyure dans mon contrat actuel. J’ai dit à Yannick Bru que j’allais prendre en charge mon avenir. Un an et demi avant la fin de mon contrat, cela peut paraître précipité mais ça ne l’est pas. Beaucoup de choses peuvent changer dans ce métier. À 51 ans, je prends en charge mon avenir, je n’ai pas envie de subir et de me retrouver à un endroit que je n’ai pas choisi.

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L’UBB retrouvera le chemin du Top 14 lors de la réception de Pau ce vendredi (21 heures) à Chaban-Delmas. Le point sur l’effectif girondin à J - 4

Dans une interview à « Sud Ouest » en début de semaine, Laurent Marti assurait pourtant qu’il avait « hâte » de vous voir. Cela n’est pas de nature à vous faire changer d’avis ?

Pendant des mois, j’ai fait beaucoup d’appels du pied qui sont restés sans réponse. Je ne peux pas obliger Laurent Marti à me voir s’il estime que ce n’est pas le moment. Je comprends qu’il décide de l’agenda pour le club qu’il dirige. Mais si lui décide de ça, moi je décide de ma vie.

Il vous reste un an et demi de contrat avec l’UBB. Irez-vous jusqu’au bout ?

Bien sûr ! Il n’a jamais été question de partir avant la fin de mon contrat. Après, si le club ne désire pas me garder d’ici 2027, ça, c’est autre chose. Mais moi, j’irai au bout de ma mission. J’entends dire ou je lis que j’ai demandé à partir avant, c’est complètement faux. Mais après 2027, je suis libre. Je suis juste déçu de ne pas avoir eu de communication directe avec le président ces quatre derniers mois.

N’avez-vous pas peur que votre décision ait cassé quelque chose avec le président et le manager ?

On a eu de longues discussions avec Yannick, on se connaît bien, on se respecte. J’ai toujours dit les choses clairement. Il est informé de tout depuis le début. Mon engagement et mon professionnalisme seront sans équivoque jusqu’à la fin de mon contrat. Yannick en a conscience. Je n’ai aucun problème et aucune animosité vis-à-vis de Laurent Marti. Je comprends ses choix, c’est le monde du rugby pro. Mais je dois assurer mon avenir. J’ai entendu que je voulais faire monter les enchères. Pour cela, il faut avoir une offre de ton club et celle d’un autre. À ce jour, je n’ai rien sur la table de la part de l’UBB.

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Selon les informations de « Sud Ouest », le manager de la performance de l’UBB depuis 2023 a prévenu ses dirigeants qu’il ne prolongerait pas à la fin de son contrat en juin 2027. L’Aviron Bayonnais lui propose toujours un contrat de 4 ans
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Selon les informations de « Sud Ouest », Philippe Tayeb et Grégory Patat ont eu une réunion houleuse, fin octobre, durant la semaine précédant la victoire de l’Aviron face à Montauban. Le président a vivement critiqué le Gersois et son management. Il a également insisté pour faire de la place à Laurent Travers

En revanche, l’Aviron Bayonnais vous a bien proposé un contrat de quatre ans…

Pour l’instant, je n’ai rien signé. On est en discussion, c’est une offre que je considère grandement. Quoi qu’il arrive, mon prochain contrat ne débutera pas avant le 1er juillet 2027.

« Je ne veux pas me mêler de ce qui se passe entre le manager de l’Aviron et le président »

À Bayonne, on sent que vous êtes désiré par le président Philippe Tayeb, moins par le manager Grégory Patat qui est sous contrat jusqu’en 2028. Cela ne vous refroidit pas ?

Je ne veux pas me mêler de ce qui se passe entre le manager de l’Aviron et le président. Cela ne me regarde pas. Aujourd’hui, j’ai des contacts avancés avec ce club. Je n’ai aucun souci avec Greg Patat, ni avec Loïc Louit (préparateur physique). De toute façon, à ce jour, rien n’est signé. Et si on arrive au jour où ce sera le cas, on avancera. Mais quoi qu’il arrive, je le répète, ça ne sera pas avant 2027.

On connaît les rapports tendus entre l’UBB et l’Aviron. Ces discussions vous concernant ne sont pas de nature à aplanir les tensions…

Forcément, il y a un passif. Mais ça ne me regarde pas. Moi, je dois juste prendre soin de mon avenir. Ça fait vingt-cinq ans que je fais le tour de la planète. Le Pays basque, c’est un endroit que j’apprécie, j’y ai des attaches. Je veux contrôler ma propre vie.

 



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Posté 21 novembre 2025 - 08:33

De retour de blessure, Matthieu Jalibert retrouve Bordeaux-Bègles avec un leadership incontesté : «Il a un impact sur le terrain mais aussi sur les autres»
Blessé face à Bayonne, juste avant de rejoindre l'équipe de France fin octobre, l'ouvreur girondin Matthieu Jalibert fait son retour pour la reprise du Top 14, ce vendredi contre Pau (21 heures), dans un effectif privé de nombreux trois-quarts. Au sein d'une équipe dans laquelle il est indiscutable.

Il aurait pu espérer tâter la pelouse du Stade de France ce vendredi après-midi pour le dernier entraînement du capitaine avant le France-Australie de samedi, mais Matthieu Jalibert sera finalement en tenue de match, aux couleurs de l'UBB, ce vendredi soir à Chaban-Delmas, plongé dans le bain du Top 14. La scène domestique n'a peut-être pas le même prestige, et surtout pas la même exposition, ce week-end, mais le retour de l'ouvreur sera scruté de près.

 
 

Car Jalibert s'était blessé il y a près d'un mois, lors de sa dernière sortie en club, sur la pelouse du Stade Atlantique. Une accélération en fin de match contre Bayonne (victoire 41-12), une cuisse en surchauffe, une grimace et un diagnostic à chaud au micro de Canal + : « J'ai senti un truc bizarre, là où j'avais des antécédents depuis quelques années (...) Au ressenti, je n'ai pas l'impression que ce soit très positif (...) Honnêtement, je n'ai pas beaucoup d'espoir. »

Des examens passés dans la foulée confirmaient son pessimisme en détectant une lésion musculaire à la cuisse droite et, promis à quatre semaines d'absence, le 10 devait déclarer forfait pour la tournée automnale des Bleus. Un chapitre de plus dans sa relation contrariée à la sélection, avec laquelle il n'aura donc joué qu'une fois en 2025, lors de cette courte défaite à Twickenham (26-25). La mise à l'écart pour le reste du Tournoi des Six Nations qui avait suivi avait pu l'étonner et le conforter dans le sentiment qu'il livrait dans une interview dans nos colonnes au début de l'automne : « J'ai l'impression que j'ai moins le droit à l'erreur ».

 
 
 

Disponible, dans le délai prévu, au moment du dernier test de la saison internationale, Jalibert sera donc quand même opérationnel mais en club. Ça tombe bien pour l'UBB, dont la ligne de trois-quarts est plumée par les équipes nationales, avec Maxime Lucu, Damian Penaud, Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere chez les Bleus, et Martin Page-Relo avec l'Italie. Joey Carbery, l'ouvreur remplaçant, étant, lui, blessé, le seul autre dix disponible était le jeune Joseph Laharrague, 19 ans, dont la seule titularisation au poste, à Toulouse, avait été compliquée...

 

« Pour moi, c'est un des meilleurs dix du monde, peut-être le meilleur »

Noel McNamara, coach adjoint en charge de l'attaque à l'UBB

 
 
 

Dans ce contexte, avoir un Jalibert sur pied, ça peut servir. Son retour a-t-il pu être accéléré pour la venue de Pau, une réception face à un adversaire en forme et qui peut installer l'UBB dans le haut du tableau ? « Avec lui, notre département médical a été carré, a rassuré Noel McNamara, le coach de l'attaque, ce jeudi. Il a fait sa rééducation tous les jours. Matthieu n'a pas pris de vacances, juste deux ou trois jours, mais il a bossé pour être disponible le plus tôt possible. Ces blessures, si tu as sa vitesse, ça peut arriver. »

Le technicien irlandais a souligné l'importance d'avoir le demi d'ouverture à disposition dans ces périodes particulières, avec un effectif clairsemé ou qui doit gérer des retours de sélection en plein milieu de semaine, comme avec ceux de Pierre Bochaton ou Cameron Woki. « C'était positif pour nous d'avoir Matthieu avec nous cette semaine. Et ce n'est pas que pour l'impact qu'il a sur le terrain, c'est aussi pour celui qu'il a sur les autres : le leadership, la communication, l'organisation, la confiance qu'il donne aux autres », détaillait McNamara. Son flanker Bochaton lui avait fait écho quelques minutes plus tôt : « Matthieu, c'est quelqu'un qui nous apporte de la confiance. Qu'il soit là toute la semaine avec le groupe, ça fait du bien à tout le monde. »

À Bordeaux, Jalibert fait donc l'unanimité, il y est aussi indiscutable qu'indispensable, ce qui n'est pas toujours le cas ailleurs. Chez lui, on le cajole sans hésiter et sans bémol, comme l'a fait McNamara ce jeudi. « Pour moi c'est un des meilleurs dix du monde, peut-être le meilleur, a avancé le coach adjoint, avec sa capacité à attaquer l'espace, sa vitesse pas vraiment normale pour un dix, surtout pour les dix irlandais... Il prend des décisions dans la ligne de défense, il a la longueur au pied, et il s'est beaucoup amélioré dans le leadership. » Le genre de discours de câlinéothérapie qui peut vous accélérer la cicatrisation d'une cuisse. Et vous convaincre que votre place est bien là, à Bordeaux, face à Pau.






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