
Dopage et rugby (92)
#5206
Posted 12 October 2023 - 16:06 PM
#5207
Posted 12 October 2023 - 16:08 PM
Clapton de fin ?
On ne touche pas à mon icône
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#5208
Posted 12 October 2023 - 16:09 PM
Il n'a quand même pas roulé une pelle à Gasquet ???
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#5209
Posted 12 October 2023 - 16:14 PM
3 mois de suspension pour un produit dopants je trouve pas que ça énorme
T en prends aussi non ?
#5210
Posted 12 October 2023 - 16:34 PM
Ça commence à manquer un peu notre place dans la rubrique faits d'hiver.
#5211
Posted 12 October 2023 - 16:51 PM
On progresse, on invoque l’erreur de jeunesse, ne niant pas implicitement la prise volontaire.
quand ce pauvre Peter De Villiers devait expliquer que la coke était sans doute passée accidentellement par ses narines un soir où il faisait vaguement la bringue avec des gens qui en avaient peut-être pris mais que lui n’en n’avait jamais vu de sa vie lol
Oui mais allez savoir, si ça se trouve il avait un petit problème gastrique, il demande alors un médicament et quand par le plus grand des hasards, il aperçoit une poudre blanche dans la cuisine il est convaincu que c'est du bicarbonate. Mais qui s'était donc trompé en faisant les courses ?
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#5212
Posted 12 October 2023 - 17:05 PM
T en prends aussi non ?
Beaucoup
Williams avait été licencié par le Racing non?
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#5213
Posted 12 October 2023 - 20:32 PM
On est qu'en automne.Il faut qu'on le signe, on a pas ça encore chez nous.
Ça commence à manquer un peu notre place dans la rubrique faits d'hiver.
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#5214
Posted 12 October 2023 - 21:02 PM
Il faut qu'on le signe, on a pas ça encore chez nous.
Ça commence à manquer un peu notre place dans la rubrique faits d'hiver.
Blanc comme neige c'est ça ?
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#5215
Posted 13 October 2023 - 07:13 AM
Oui mais allez savoir, si ça se trouve il avait un petit problème gastrique, il demande alors un médicament et quand par le plus grand des hasards, il aperçoit une poudre blanche dans la cuisine il est convaincu que c'est du bicarbonate. Mais qui s'était donc trompé en faisant les courses ?
Oui, ça peut arriver à tout le monde. Moi-même hier, j'ai cru bouffer une poignée de skittles trouvés dans le sac de mon fils. J'ai passé la nuit à faire des rêves de Urios jouant à saute-mouton sur le dos de retière, pats et Vaz.
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#5216
Posted 13 October 2023 - 07:38 AM
Il faut qu'on le signe, on a pas ça encore chez nous.
Ça commence à manquer un peu notre place dans la rubrique faits d'hiver.
Chez nous, la drogue dure, c'est respirer un bol de tisane de chez Pagès...
#5217
Posted 13 October 2023 - 08:10 AM
Chez nous, la drogue dure, c'est respirer un bol de tisane de chez Pagès...
La Suze en intraveineuse
#5218
Posted 13 October 2023 - 08:22 AM
Certains n'en reviennent toujours pas. En 2021, l'Agence mondiale antidopage (AMA) a fait passer la cocaïne dans le registre des « substances d'abus », ouvrant une possibilité d'utilisation de ce produit en dehors des compétitions. Une décision qui ne suit pas forcément la logique de l'instance mondiale, qui, dans ses statuts, a entre autres la protection de la santé des athlètes comme pilier, mais les différentes affaires liées à la cocaïne dans le sport (Maradona, Hingis, de Villiers pour ne citer qu'elles) l'avaient un peu essoufflée.
Prendre un rail pour mieux jouer est donc toujours évidemment une faute mais en prendre le reste du temps - à savoir en début de semaine si on veut coller au calendrier des sports professionnels collectifs et notamment du rugby - n'est pas non plus la meilleure idée du siècle pour rester en bonne santé.
Mais comme c'est le cas pour le cannabis, l'héroïne et l'ecstasy (substances également classées dans les abus), la cocaïne n'est pas recherchée lors des contrôles hors compétition et son utilisation n'est donc pas sanctionnable sportivement si les tests s'avèrent négatifs lors des compétitions. Il existe donc une faille dans laquelle les sportifs peuvent s'engouffrer sans pour autant risquer gros.
En effet, lorsqu'un échantillon revient positif à la cocaïne, comme c'est le cas avec Oscar Jegou, l'athlète est instantanément suspendu provisoirement - ce qui est l'usage puisqu'il s'agit d'un stimulant non spécifié (qui ne peut pas se retrouver par hasard dans l'organisme), dont la suspension peut aller jusqu'à quatre ans -, mais peut se défendre en démontrant l'usage récréatif de la substance. Si, comme l'indique le code mondial antidopage, « le sportif peut établir que l'ingestion ou l'usage s'est produit hors compétition et sans rapport avec la performance sportive », ce dernier n'écope que de trois mois de suspension, ramenés à un mois s'il « suit de manière satisfaisante un programme de traitement contre les substances d'abus approuvé par l'organisation antidopage responsable du résultat (à savoir ici l'AFLD, l'Agence française de lutte contre le dopage) ».
Pour cela, le sportif doit prouver qu'il n'a pas ingéré la cocaïne en vue d'améliorer ses performances. « La substance reste au maximum trois jours dans les urines chez un sportif de haut niveau, indique Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches (Hauts-de-Seine). Ensuite, on peut faire une analyse des cheveux pour savoir si c'est un cocaïnomane, car l'analyse urinaire permet juste de donner un regard à l'instant "T", mais pas de savoir si la prise est régulière. » C'est donc la concentration retrouvée qui sera le juge de paix.
Super psychostimulant, la cocaïne permet de repousser ses limites, avec une phase d'euphorie et d'anesthésie de la douleur, qui n'est évidemment pas anodine sur des terrains de sport. Les chiffres de l'AFLD montrent d'ailleurs une augmentation du phénomène dans le rugby (XIII et XV) avec un contrôle positif en 2017 contre trois en 2019 et cinq en 2021.
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#5219
Posted 13 October 2023 - 08:30 AM
C est hallucinant
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#5220
Posted 13 October 2023 - 08:49 AM
Des sanctions aussi faibles, ça a un air d'aveu d'échecs, du genre : "la cocaine, tout le monde en prend, donc on ne va quand même pas punir tout le monde". Sauf que c'est un produit dopant comme un autre, voire pire qu'un autre.
Je ne connais pas du tout comment ça fonctionne dans le rugby, mais dans la boxe, que je connais bien mieux, il me semble qu'une bonne partie, sinon la plupart, des cas de dopage recensés (et sanctionnés) concernent des produits permettant de perdre de la graisse facilement. Ils confèrent un avantage indu, mais ont un impact direct nul sur les performances lors du combat. La cocaine, c'est différent : elle désinhibe les comportements, diminue la douleur et, par conséquent, dans les sports de contact (rugby) ou de combat (boxe), elle met en danger l'adversaire - et pas seulement l'équité sportive. Donc je trouve ahurissant qu'on ne sanctionne pas plus durement ce type de dopage dans le sport.
Ensuite, il y a l'aspect sociétal : c'est sûr qu'en ne sanctionnant pas les athlètes, parfois adulés par les jeunes générations, on envoie un message clair à destination de ceux-ci. Alors qu'on aurait l'occasion de faire passer le message complètement inverse. Qu'adviendra-t-il du petit Aymeric quand son idole, George Ford, sera pris le nez dans la poudre ?
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