Bon allez, petit comparatif en grand habitué des mutations professionnelles:
Je suis parti de Clermont y a 25 ans, la ville était sale, presque un peu "pourrie", mais malgré tout, les auvergnats étaient super. Le Michelin n'en parlons même pas, d'un coté les gradins froids en béton, on se caillait trop les fesses pour pouvoir aprrécier le jeu. De l'autre, la vieille tribune en bois, remplie de pochtron bien avinés, avouons le...les jours de grand match ca puait trop sous la tribune en échaffaudages.
Heureusement, y a un truc qui n'a jamais changé: les aurergnats étaient déjà des gens biens.
Mais j'étais bien heureux de bouger de là quand même à 25 ans:
- Toulouse 1991-1992: à l'époque, aucune concurrence au niveau national, pas de bling bling, que du naturel, des mecs que tu croise, fiers de te faire faire la tournée des grands ducs pour te montrer comme leur ville est géniale. J'y ai gardé des grands amis, fidèles.
- Montpellier: 1993-1996: Sans doute une des villes les plus sportives de France, le pied quand on aime le sport, mais déjà un plan de circulation routière à te rendre marteau. Encore peu de retours en Auvergne, y avait pas la fabuleuse autoroute qui nous a désenclavé, fallait se taper la traversée de Millau, le trou de banassac, la vallée de Garabit...décourageant.
- Auxerre: 1997-1999: ca caille trop, humide, glacial en hiver avec la brume qui remonte de l'Yonne...mais dans les pays qui caillent, les gens savent se réchauffer entre eux. Mais j'ai laissé ma santé sportive a Chablis, même si j'ai gardé encore une fois de tres grands amis
- Nice Antibes Cannes, 2000-2008: bienvenue au royaume des bling bling. Sortir te coûte un bras, et être auvergnat est un gros défaut. Mais c'est justement à ce moment là que Clermont la sombre s'est transformée : Montferrand est devenu un grand club, la vile est devenue top géniale. paradoxalement j'y ai croisé ma femme .
- Millau - Montpellier 2009-2012: là y avait l'autoroute, Avec l'age , tes racines te manquent, et comme Clermont devenait mature, on a commencé a rentrer souvent, surtout les week ends de grands matchs. A découvrir les changements fabuleux de Clermont. j'ai croisé en Languedoc roussilon des jeunes qui étaient partis faire leurs études à Clermont, au départ "faute de mieux" mais qui en sont tous revenus ravis, ne tarissant pas d'éloge sur Clermont et sa dualité unique; grande ville au pied d'un cadre naturel fabuleux.
Série en cours, je ne peux juger pour le moment de cette drôle d'ile ou nous sommes .
Conclusion: Bouger c'est bien, ca forme, ca permet de comparer, mais revenir à Clermont est devenu un objectif prioritaire! 
pareil
On pense toujours que l'herbe est plus verte ailleurs, il parait que c'est un mal très très français!
En partant pour paname il y a 10 ans, j'avais les boules mais c'était Paris. Et effectivement j'ai découvert des gens biens (étrangement souvent auvergnats) et des lieux magiques, des promenades urbaines de malades.
Après faut avoir des thunes. Tu peux toujours trouver des bons plans mais tu n'es pas le seul sur le coup.
A Clermont, j'étais abonné au Rio et au petit vélo j'avais des places pour rien du tout, quelques sorties à la Baie des Singes, c'était les débuts de coop de Mai, le Michelin est 100 fois mieux que le feu Jean Bouin et même le Stade de France en terme d'ambiance....
Bref, je ne me ruinais et je sortais bien plus qu'à Paris. Ce qui me surprend toujours c'est le prix des consommations dans les bars! Dès que je descends, à brasserie équivalente en terme de standing, j'ai l'impression de faire une bonne affaire à chaque fois que je prends un verre en dehors de Paris
Alors perso j'ai une vraie priorité, c'est de redescendre!