C'était peut-être la bonne décision mais n'empêche que ça me dégoûte, virer un entraîneur en plein milieu de saison...
Il y'avait une élégance chez l'ASM qui la différenciait des autres clubs, une façon d'être, les mots "respect" et "travail" avaient un sens véritable, quand Roro ou Bonnaire disaient après match :"On va fermer nos gueules et se remettre au boulot tous ensemble !" On savait que c'était la vérité, que les gars malgré de probables inimitiés entre certains (comme dans tous les groupes) allaient faire front et tirer dans le même sens pour le bien du club.
Désormais, j'ai l'impression de voir un groupe de gars épars ayant chacun son propre intérêt en tête plutôt que la maison ASM dont ils portent les couleurs, et des dirigeants devenus de vulgaire radeux qui virent les entraîneurs comme ils vont pisser un coup, sans même un merci...
Je sais pas si la nuit adoucit les moeurs mais moi je suis encore plus remonté qu'hier ! 
J'espère que de toute cette merde découlera un renouveau jaune et bleu car sinon le divorce pourrait bien être consommé entre les supporters ou du moins une partie d'entre eux dont je suis, sans parler d'un possible destin à la BO...
Je suis assez d'accord avec toi concernant l'attitude des dirigeants et j'ai l'impression, la conviction même que le choix de Guillon va dans ce sens.
Le fonctionnement paternaliste façon De Cro/Fontes, c'est bel et bien terminé.
Ce qui a pu fonctionner avec Roro et Bonaire comme tu le signales, c'était cette proximité avec leur président et cette confiance mutuelle.
Le ou les capitaines et son président sont les garants du projet de club et font que même en changeant d'entraîneur, le projet reste toujours actif.
Babillot et Sazy (voir Poirot et Chavancy) , en sont le parfait exemple.
Et actuellement nous n'avons plus de capitaine de cette trempe, ni de président charismatique pour faire le lien projet/entraineur/joueurs/supporters.
Le CA a choisit une machine à calculer plutôt que l'humain.
Tout comme dans les hôpitaux ou les centres médicaux sociaux où l'on a mis des gestionnaires pour gérer de l'humain avec les résultats que l'on connaît.
C'est un choix économique et politique.
Assainir financièrement une institution, démonter le fonctionnement humain, faire comprendre que ça ne peut plus fonctionner comme çà avant de s'en séparer.
Si tu remplaces Michelin par l'Etat et l'ASM par EDF, France Telecom... Tu y verras plein de similitudes.