La pollution atmosphérique : un facteur aggravant de la maladie d'Alzheimer ? Une vaste étude épidémiologique sur l'exposition aux particules fines et ses liens avec les maladies neurodégénératives ; et autres actualités scientifiques. Selon une étude parue dans la revue
The Lancet Planet Health : la pollution atmosphérique serait un facteur aggravant de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. Il s'agit d'une grande enquête épidémiologique à long terme, menée par une équipe américaine sur une cohorte importante. Les chercheurs ont examiné les données de 63 millions d’américains entre 2000 et 2017, des patients qui ont été sélectionnés sur la base d’une première hospitalisation dans un contexte de maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. Puis, ils ont mesuré leurs taux d’exposition annuelle aux particules fines, notamment celles d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, c'est-à-dire suffisamment petites pour entrer dans le système circulatoire sanguin. Selon ce papier, cette pollution atmosphérique serait associée à une détérioration des signes neurologiques liée à ces maladies.
Catherine Malaplate est biochimiste, neurobiologiste, maitre de conférences, et praticienne à l’Université de Lorraine et au CHU de Nancy. Pour elle, cette étude présente des limites.